Monnaie de sang

En prenant ce 21ème Patricia Cornwell dans ma PAL j'avoue de pas avoir sauté de joie.
Cependant il m'attendait sagement depuis 2 ans et 11 mois, c'était le doyen de mes livres ‘papier' et son heure était venue.

Il s'agit d'une nouvelle enquête et de la suite des aventures de la légiste Kay Scarpetta. Si je n'étais pas très emballé à l'idée d'attaquer ces 600 pages, c'est que les derniers livres étaient particulièrement indigestes.

Le démarrage a été un peu laborieux et il faut attendre la première centaine de pages pour qu'il commence vraiment à se passer quelque chose. Jusque là Kay se désespère parce que son chien-chien ne fait pas sa crotte, décrit le barbecue qu'elle est en train de préparer pour son anniversaire (tout le menu y passe), les fleurs de son jardin en détail etc etc… ça dure des plombes.

Mais le plus pénible c'est qu'une fois de plus rien ne va dans sa vie, elle ne comprend pas qu'on lui en veuille, se sent mal aimée. Son mari Benton (qui semble planer à 15 mille) sait « des choses » qu'il ne dit pas et parle de façon énigmatique. Elle trouve étrange le comportement de sa nièce Lucy, elle lui cache quelque chose, c'est sûr ! Et aussi la copine de Lucy qui n'est plus comme « avant ».

Quand à Marino, il est lui aussi d'une humeur de chien et en veut à mort à un certain Machado dont il était pourtant le meilleur pote il n'y a pas si longtemps. Il n'arrête pas de crier (pour ne pas dire autre chose) et est des plus désagréable avec son entourage.

Les autres protagonistes intervenant dans l'histoire ne sont pas plus sympa. Bref, il faut faire avec ces personnages torturés qui semblent être les plus malheureux du monde pendant 600 pages.
Mais tout cela est devenu habituel avec P. Cornwell. Difficile donc de rentrer dans cet opus.

Dans la série des « j'me suis ennuyé » on retrouve des détails scientifiques bien trop développés, comme (par exemple mais il y en a d'autres) la trajectoire des balles et leurs poussées en Newton selon que la charge en poudre soit plus ou moins importante (on se farcit ça aussi sur plusieurs pages).

Sorti de tout cela l'intrigue est plutôt pas mal et relève le niveau. le mystère sur ce (nouveau ? pas sûr…) tueur est complet et j'ai vraiment été conquis par cette nouvelle enquête.

Hélas on reste sur un goût d'inachevé, l'épilogue tenant lieu de dénouement et se terminant sur un mystère : un « pof » qui serait un coup de feu (?) termine le roman brutalement.

Je suppose que le titre suivant : « Inhumaine » est la suite directe de « Monnaie de sang » ??


Le pire (mais est-ce vraiment le pire , lol) c'est que je lirai cette suite (pas tout de suite !…) car je suis malgré tout très attaché aux personnages (et en souvenir des premiers Scarpetta qui m'ont tellement plus il y a quelques années !).

Kay Scarpetta et son mari, profileur au FBI, vont enfin s'offrir une semaine de vacances. Projet qui tombe à l'eau lorsqu'un meurtre perpétré près de chez eux à Cambridge dans le Massachusetts va leur faire entrevoir sous un jour nouveau la multitude de petits incidents informatiques touchant Kay et son centre de sciences légales. Tout semble désigner un tueur psychopathe très intelligent qui a décidé de s'amuser du petit groupe formé par Kay Scarpetta, son mari, sa nièce Lucy et le détective Pete Marino. Pire, il serait l'auteur de récents meurtres à Cambridge même et dans le New Jersey voisin, commis à l'aide d'un fusil de sniper. Or, le petit clan ne connaît qu'une personne aussi douée en informatique et avec les armes à feu mais elle est censée être décédée...

Comme d'habitude avec la série des Kay Scarpetta, c'est très très américain avec tueur en série psychopathe et armes à feu à profusion.
Lucy est toujours la même machine à tuer impitoyable, richissime génie de l'informatique et pilote d'hélicoptère, tandis que Marino pique ses colères mémorables et se fait un ennemi de son ex-meilleur ami policier.
Il est à noter que les scènes d'autopsie ultra-réalistes qui ont rendu célèbre la série sont réduites ici à la portion congrue puisque Kay Scarpetta n'est presque jamais dans sa morgue.

Je viens de lire les précédentes critiques sur Babelio et contrairement à tout ce qui a été écrit je considère le niveau de ce roman comme en progression par rapport aux précédents. Je peux même le considérer comme un page turner puisque j'ai avalé ses 600 pages en un peu plus de 2 jours ! Et je me réjouis, comme semble l'indiquer le dernier mot de la dernière page, que l'histoire n'est pas terminée et se poursuivra dans le tome suivant.

Monnaie de sang de Patricia Cornwell, présentation
12 juin 2014, Kay est distraite. Elle n'a pas remarqué des pièces de monnaie en cuivre sur le mur de sa propriété. Sa carte bancaire a été plusieurs fois piratée. Elle fête son anniversaire et doit partir en vacances, une semaine, avec Benton.

Elle apprend l'assassinat d'un homme qui vivait à côté de chez elle. C'est le même mode opératoire que des décès précédents selon Marino.

Avis Monnaie de sang de Patricia Cornwell
Retrouver le quatuor en pleine forme. Kay et Benton doivent prendre une semaine de vacances, en Floride. Ils doivent partir le jour de l'anniversaire de Kay. Mais des pièces sur le muret de leur maison, un éclat vu du coin de l'oeil et surtout l'appel de Marino qui vient chercher Kay suite à un meurtre font que les projets tombent à l'eau.

La personne qui est morte est un homme qui a été accusé d'être un terroriste et qui a tenté un procès contre son université. Marino est sûr que ce meurtre ressemble à deux autres meurtres qui ont eu lieu quelques mois auparavant. de plus, Kay a reçu des messages étranges, sa carte bancaire a été plusieurs fois piratée. Comment cet homme a-t-il pu être assassiné de cette façon ? En hauteur ? Personne n'a rien vu, ni entendu. le comportement de sa femme est suspect. Tout comme celui de l'homme des assurances qui poursuit ses victimes afin de les faire tomber, afin de trouver des éléments qui permettront à l'assurance de ne rien verser.

Marino trouve le comportement de son coéquipier suspect. D'ailleurs, il est en colère contre lui car Machado garde tout pour lui, semble toujours le premier sur les lieux à enquêter sans en référer à son collègue; L'amitié qui les liait vole en éclat.

Qui essaie de faire tomber Kay ou un de ses proches ? Kay va se souvenir de certaines de ses autopsies, va en reprendre d'autres qui viennent de tomber et mettre à jour que ce qui pourrait passer pour un accident n'est rien d'autre qu'un assassinat.

Est-ce une histoire d'assurance ? Est-ce une histoire de pouvoir ? Est-ce une histoire de forces de l'Etat qui veulent faire tomber un élément qui n'en a que faire des lois ? Comme toujours, Benton, Marino et Lucy cachent beaucoup de choses à Kay qui les apprendra au fur et à mesure, qui se sentira mal car elle suspectera celle qui compte le plus pour elle, sa nièce ? Surtout que cette dernière a un comportement bizarre. Elle se renferme de plus en plus en elle-même. Elle dépense sans compter, elle maigrit, prend peu soin d'elle et semble trop sûre d'elle concernant son métier et le fait que rien ne peut atteindre l'institut de sa tante.

Les Etats-Unis ont dû faire face aux attentats de Boston. Les attentats de 2001 sont toujours présents dans les esprits; de plus, un membre des forces de l'ordre a été tué alors que le FBI détenait des informations et aurait pu le sauver. La situation est dangereuse. Les terroristes peuvent frapper n'importe quand et n'importe qui. Les projets d'attentats, de meurtres se font de plus en plus élaborés. Cela entraîne donc que tous doivent se former. Et c'est le cas pour Kay qui doit comprendre la mort de cet homme afin d'avoir tous les atouts en main si elle doit témoigner au tribunal.

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu un Scarpetta. Ce n'est pas un coup de coeur mais Patricia Cornwell a toujours l'art de décrire des environnements très beaux, lesquels tentent de donner un peu de couleur, de poésie, face à un univers de mort, sombre. Ses personnages sont toujours autant torturés. le quatuor reste égal à lui-même, même s'ils ont vécu des expériences très dures. Ils sont là les uns pour les autres, prêts à se défendre bec et ongle. Si Kay ne veut pas tout savoir, c'est pour éviter de prendre des décisions qu'elle pourrait regretter en suivant la loi. Patricia Cornwell nous fait une belle surprise avec le retour d'un personnage phare pour cette fin de roman et qui annonce une suite qui sera très dure pour eux tous, notamment Lucie et Kay.
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Pour commencer j'avoue que je suis un peu moins négative que les critiques précédentes . Ce roman est meilleur (ou moins mauvais selon les lecteurs) que le précédent "trainée de poudre". Note moyenne pour le précédent sur babélio 2,8 pour ce dernier 3, 05.
Un peu moins de pages techniques que dans les précédents ? Toutefois, Je regrette encore la multitude d'abréviations auxquelles je ne comprends rien :
"j'ai fait partie de l'ATF",
" ..à balayage, ou MEB..",
"nous sommes partis du CFC "
"mais les LRX 190", c'est la cata",
pour finir avec le coté incompréhensible cette phrase:
" de plus, la spectroscopie IRTF a détecté des traces de monochlorydrate d'urée, un sel d'acide organique qu'on trouve pas mal dans de produits antiternissement".
(merci aux lecteurs et lectrices qui pourraient me donner des explications!!).

Si le début est un peu brouillon, beaucoup de personnages.... un embouteillage du à Barak Obama (que vient-il faire dans cette histoire ?) l'histoire et le vrai suspens finissent pas démarrer vers la page 200 (sur 456).
On s'étonne un peu sur le fait que compte tenu de son activité professionnelle une personne comme Scarpetta est maintenue par ses proches (Benton, Lucie, Marino) dans l'ignorance de faits importants qui l'aideraient à résoudre plus rapidement les problèmes ?
On se rassure elle fait toujours la cuisine, et ce dès les premières pages, puis à la fin du livre et là c'est pas technique, pas d'abréviation, on comprend tout : "ça te dirait, des spaghettis avec de la sauce ? tomate et basilic, un peu de vin rouge, de l'huile d'olive, de l'ail, sans oublier une pincée de piment rouge ?".

En conclusion même si on est loin des premières aventures de Scarpetta, cette ouvrage semble remonter un peu la pente. Je n'ai pas encore lu (ni acheté) le millésime 2016. les quelques critiques lu sur Babélio et la FNAC me rassurent pas trop.

Une semaine pour lire un livre de Patricia Cornwell ! Cela m'était encore jamais arrivé !! Je n'ai jamais pu accroché je ne suis pas surprise car les deux derniers m'ont fait le même effet . Trop trop technique, aucun rebondissement si ce n'est au dernier chapitre où un ancien personnage réapparaît et là cela devient un peu plus intéressent. où est passé notre Scarpetta du temps jadis . de plus en plus déçu par l'écriture de Patricia Cornwell.