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Citations de Patricia Reznikov (53)


« Mon frère était un fantôme tout comme moi-même je l’aurais sans doute été, si je n’avais été recueilli dans l’arche de Sandor. »
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Quant à moi, inexistant, j’étais à la fois le souffre-douleur de mon frère et l’élément neutre de la famille, ne reflétant aucun désir mais aucun véritable rejet, l’enfant transparent dont on oubliait souvent l’anniversaire, celui qui s’élevait tout seul, qui passait entre les mailles du filet pour peu qu’il prenne soin d’échapper à la tentation paternelle froide et abstraite d’anéantissement, un enfant qui n’était jamais vraiment arrivé dans la famille, un étranger au trio passionnel et originel, et qui en était d’une certaine manière déjà parti. 
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Sans eux, sans leur extraordinaire talent pour inventer la vie, tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il vente, que les nouvelles soient bonnes, ou non, malgré les blessures, je ne serais rien. Ils m’ont permis de m’abreuver à la source même de leur humanité. 
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Les mots de Sandor résonnaient en moi.
" la photographie, c'est voir et écrire avec la lumière. Le photographe voit, et la lumière voit, et le monde est vu et voit aussi. tout voit tout. "
Dieu, s'il existe, me dis-je en pédalant, doit être un photographe. (p. 90)
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-Je sais, c'est pour nous incompréhensible, n'est-ce-pas ? Des mondes naissent et meurent, coexistent dans le temps, s'ignorent. Certains d'entre eux arrivent à un point de quasi-perfection. Des idées magnifiques en surgissent, des réalisations sublimes, des esprits originaux et supérieurs éclosent, puis tout disparaît, englouti par la poussière du temps. Jusqu'à leur mémoire, parfois. (p.108)
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-Georgia, demandai-je après un moment, à propos de transcendance, en quoi voudriez-vous vous réincarner ?
Elle ne me répondit pas tout de suite.
-Vous savez , toute ma vie j'ai cherché LA route, LA GRANDE ROUTE, celle qui vous mène vers votre accomplissement, la Number One. La transcen...Comment vous diriez ça ?
-La Transcendante ?
-Oui, c'est ça, LA TRANSCENDANTE.
-Et alors ?
-Pas trouvée. Ce sera pour la prochaîne vie, j'espère. (p.109)
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J'ai creusé ce livre dans tous les sens, pour y chercher une réponse, comme on remue une tombe
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Je suis sûr que ce bon vieux Nathaniel est très content. Ce n’est pas tous les jours qu’un aussi bel hommage est rendu à son roman
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La première fois que j'ai vu Sandor, il essayait de déplacer un piano, seul, dans l'impasse. Il pleuvait à verse.
Lorsqu'il m'aperçut il s'arrêta d'ahaner, se releva en soufflant, et me considéra, les mains sur les hanches, comme un général romain observant ses troupes. Il fit un mouvement du menton et aboya, avec un léger accent, dans ma direction.
- Hé ! Espèce de petit curieux, ça te dirait de gagner un billet de dix ?
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« Qui dira assez le malheur de ne pas avoir été désiré, aimé ? On ne s’y fait jamais. N’avoir jamais reçu, dans le lait maternel, les fondations essentielles à la confiance en soir et dans l’existence constitue un handicap. Même les animaux privés de leur mère, ou soumis à une génitrice maltraitante leur refusant les soins et l’attention élémentaires, sont incapables de se débrouiller seuls. Leur cerveau ne se construit pas correctement, les neurones et les synapses ne se lancent pas dans ces arborescences raffinées, fructueuses et magnifique des cerveaux de ceux qui sont aimés et stimulés. Le manque de caresses produit un manque physiologique et symbolique. »
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"Je me suis retournée dans mont lit une millième fois. J'avais le sentiment de partir sur un bateau sans capitaine dans la nuit noire, pour une odyssée à l'envers, sans rêves. Oui, et sans espoir de retour. J'ai regardé le plafond de ma chambre et j'y ai vu les messages secrets envoyés par les arbres et les lampadaires de ma rue. Ombres chinoises, lumières mouvantes, vastes, lianes, silhouettes découpées comme des marionnettes balinaises. Une femme, un bateau, l'océan instable, puis un grand chapiteau dressé sur des mâts. Des numéros d’équilibristes, des funambules avec leurs ombrelles, des fauves, puis des magiciens."
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Quel contrat social garantit la pérennité d'une société? On dirait qu'il n'en existe aucun. Plus le contrat est raffiné, plus il repose sur des lois complexes et la maturité morale, plus le groupe semble menacé par de sociétés où la violence prime. C'est toute l'histoire de l'humanité.
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Depuis que j’avais retrouvé cet exemplaire, depuis que j’avais lu et relu le roman de Hawthorne, j’étais fascinée par la figure d’Hester Prynne
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