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3.29/5 (sur 112 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1962
Biographie :

Patricia Reznikov est écrivain et illustratrice pour la presse, l'édition et la publicité.

Élevée dans une famille franco-américaine où l’on pratique deux langues et où la littérature tient une place essentielle, elle étudie trois autres langues, dont l’allemand et le russe.

De sa famille américaine venue de Russie au début du 20e siècle, elle tient son goût pour les identités et les langues perdues. De sa famille normande, elle garde le souvenir de séjours contemplatifs passés dans le presbytère d’un grand oncle.

Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle entame une carrière d’illustratrice pour la presse, l’édition et la publicité (elle passe dix ans au sein de l’agence Illustrissimo, 1992-2002).

Son travail de peintre est régulièrement montré en France et à l’étranger.

Parallèlement elle publie des nouvelles dans des revues en 1988. Son premier roman "Toro" (1994) a reçu le prix France Culture du premier roman.

"Le Paon du jour" reçoit la Bourse Thyde Monnier 2007 de la SGDL ainsi que le prix Charles Oulmont de la Fondation de France en 2008.

Elle se consacre aujourd’hui exclusivement à l’édition. Elle est romancière et lectrice de textes français et anglophones pour une grande maison d’édition parisienne.

Elle collabore aux "Lettres Françaises", à "Service Littéraire" et à la revue "Verso". Elle est également jurée de plusieurs prix littéraires: le Prix Prométhée de la Nouvelle, le Prix Cabourg du Roman et le Prix Charles Oulmont de la Fondation de France.

"La Transcendante" (2013) est sélectionné par le prix Fémina, finaliste du prix Renaudot, Prix Révélation 2013 de la Forêt des Livres.

En 2017, elle sort "Le Songe du photographe".
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Source : babelio / robert laffont
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Patricia Reznikov vous présente son ouvrage "Amrita" aux éditions Flammarion. Rentrée littéraire automne 2020. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2417627/patricia-reznikov-amrita Note de musique : YouTube Audio Library Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
-Vous connaissez les bancs chuchotants ?
-Les bancs quoi ?
-Les bancs qui chuchotent (...)
-Oui . Ceux du parc Montsouris. La dernière fois que je m'y sois promenée, c'était un jour de mai, en semaine. Il n'y avait presque personne. Je me suis assise sur un des bancs et j'ai écouté les voix. C'est une oeuvre de l'artiste Christian Boltanski, qu'il a appelée -Murmures-
Il s'agit de plusieurs bancs installés le long d'une allée et qu'il a équipés d'un système sonore. Lorsque quelqu'un s'assied sur un de ces bancs, un détecteur
de présence déclenche le système placé en dessous et des voix vous chuchotent des phrases d'amour en dix langes différentes. Japonais, russe, chinois, polonais et plein d'autres impossibles à identifier. C'est très étrange. Et beau. (p.91)
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Ce qui est accompli ne peut se défaire. Ce qui est mort ne revit pas.
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Ses interventions s'apparentaient presque à un enlèvement. Elle me confisquait à ma solitude, comme on supprime un jouet à un enfant qui ne veut pas se concentrer et apprendre.
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Brisé, criblé de dettes, endeuillé par la mort de sa mère, il (Nathaniel Hawthorne) écrira en quelques mois, pendant l'année 1849, votre -Lettre écarlate...

J'imaginai un instant ce bel homme à l'allure romantique, dont le regard doux et fiévreux transparaissait encore sur les vieilles photos des anthologies, obligé d'arpenter les docks glacés et balayés par le vent et la neige, pour contrôler les marchandises en provenance du monde entier. Puis consignant des colonnes de chiffres dans des livres, dans son bureau de State street, alors que la littérature le réclamait. (p.54)
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Je rentrai a l’hôtel a petits pas, marchant a l'ombre des que l'occasion se présentait. Arrivée dans ma chambre, je pris une douche, puis j'essayai de nouveau de joindre ma fille. Lorsque j'entendis sa voix fluette si lointaine traverser l'Atlantique, je laissai les larmes ruisseler sur mon visage. Il était dix heures du matin a Paris. Elle voulait savoir si je me baignais a Boston, si l'eau était chaude. Son père allait l'emmener a la piscine, ensuite ils feraient des crêpes, hier elle avait mangé une glace a la violette, comme la fleur, tu sais Maman, son amie Anaïs rentrait de Bretagne le lendemain et elles passeraient la journée ensemble, et est-ce que tu as trouvé ce que tu cherches en Amérique, dis, Maman, et est-ce que tu penses a moi cent fois par jour et quand est-ce que tu reviens?
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-Tu sais qu'à Vienne, au début du siècle, ce sont les juifs qui encourageaient les arts, qui étaient à la fois le public et les vrais mécènes ? Les bons bourgeois juifs assimilés. Certains avaient même oublié qu'ils l'étaient. Et parmi eux, il y avait tous ces musiciens et ces dramaturges, ces artistes extraordinaires ! Schnitzler, Strauss, Malher et le plus lucide de tous, Zweig ! Sans eux, sans nous, rien de tout cela n'aurait existé. La Vienne à nulle autre pareille, notre Vienne... s'agissant de Johann Strauss, aussitôt après l'Anschluss, les nazis ont fait disparaître le certificat de baptême de ses grands-parents pour effacer le fait que la famille avait été juive et s'était convertie, car Hitler aimait trop la valse ! (p. 62)
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Regarde ses voyelles, ses « m » et ses « n », tous serrés et sages, on dirait des petits enfants qui vont au catéchisme ! Quelle femme ennuyeuse pour son mari ! On voit, à ses hampes courtes, qu’elle n’a aucune aspiration supérieure, et à ses jambes naines, qu’elle n’aime pas l’amour physique ! Et tout ça c’est le résultat de son éducation ! Son écriture est lente, pas très intelligente. Je suis sûre qu’elle n’a jamais ouvert un livre intéressant !
— Qu’est-ce que tu crois qu’il lui est arrivé ? demandait Alicia, fascinée.
— À ton avis ? Son mari la trompe ! Elle va finir seule et amère.
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Quelle que soit l'époque, ou la société, j'ai toujours pensé que les enjeux humains étaient les mêmes : naître, survivre, apprendre, aimer, comprendre, mourir. Que l'on possède un congélateur rempli de surgelés ou une simple calebasse de mil, que l'on lise un magazine d'économie ou que l'on peigne un cheval sur la paroi d'une grotte, il est toujours question de la même chose.
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[André Kertész ] Très grand photographe qui a influencé tous les autres, Brassaï, Henri Cartier-Bresson...Lui, c'est un poète, un sentimental, plein de tendresse. (...)
Sur son bureau était posé un cliché encadré [ "Tulipe mélancolique", 1937 ]. (...) C'était une nature morte, un simple vase cylindrique en verre qui contenait une unique tulipe, qui se penchait tellement bas qu'on aurait qu'elle allait tomber. Il s'en dégageait tant de simplicité et tant de tristesse, mais aussi tant de beauté, que je ne dis rien et levai les yeux vers Sandor. (p. 32)
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Je ne sais pourquoi cette table exerçait sur moi une véritable fascination. Etaient-ce les reflets lunaires dans les courbes d'argent du samovar et des différentes pièces, la pâleur aristocratique de la porcelaine ornée de treillis bleus rehaussés d'or ? La quiétude fantomatique qui soulignait l'absence ? Le fait que cette table semblait dressée pour l'éternité, sans personne pour s'y asseoir ? (p. 52)
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