Patrick Meney

« Désespérant que leur sort fut jamais connu à l’Ouest, des Zeks prisonniers de Staline dans les années 30 se coupèrent les mains à la hache et les cachèrent dans une cargaison de bois à destination de l’Occident.

Depuis la rumeur se répand dans la taïga… Tel est le début de ce récit. C’est un document rassemblant plusieurs témoignages, dans lequel Patrick Meney dénonce la détention dans les goulags de nombreux français. Ces français libérés des camps nazis par les Russes, après la seconde guerre mondiale, furent détenus arbitrairement pendant de longues années.

Ce récit est surprenant, car j’avoue que ces faits m’étaient méconnus. Ce document stupéfiant, poignant, relate l’ignominie de la machine Stalinienne.

Il nous apprend que lorsque « l’on tombe dans le cercle du goulag on n’en sort plus jamais ».

« Un régime basé sur la seule répression pour maintenir la cohésion de la société ne peut pas durer » écrit P Meney. Il survécut encore longtemps ...

Les mains coupées de la Taïga sont celles que des détenus du Goulag se seraient coupées à la hache puis auraient cachées dans des cargaisons de bois sibérien destinées à l'export, afin d'alerter le monde sur leur situation.

L'auteur n'énonce pas cet événement comme vérité, mais présente l'évolution du Goulag, de Lénine jusqu'au milieu des années 1980.



Cet ouvrage date de 1984 et Patrick Meney cherche à montrer que le Goulag est une institution propre au régime soviétique et qu'il ne s'agit pas d'une administration réservée à une parenthèse stalinienne, même si c'est sous Staline qu'elle fit le plus de victimes.

Le Rapport Kroutchtchev et les réhabilitations qui l'ont suivi ont réduit le nombre de condamnés et les effectifs des camps mais n'ont pas supprimé leur existence, ceux-ci restant nécessaires à la survie du régime.



En conclusion, l'auteur prédit la victoire des démocraties occidentales sur la dictature imposée en URSS, grâce à la supériorité intrinsèque de celles-ci. Pour le moment L Histoire lui a plutôt donné raison avec l'effondrement de l'Empire soviétique, mais je ne suis pas sûr que nous puissions encore partager son optimisme concernant la solidité des régimes démocratiques.



Sur le Goulag, je conseille plutôt de lire des témoignages de première main ou d'auteurs soviétiques touchés de près : Varlan Chalamov, Efguenia. S. Guinzbourg, Alexandre Soljenitsyne.

Saisissant, seul mot qui vienne après la fermeture de cet ouvrage.

Une autre porte qui se referme mais cette fois, les haro ont été entendus et l’hallali inachevée.

Ce n'est pas un livre mais un véritable cri de l'intérieur qui résonne de toutes ses forces que l'on a cherché à éteindre des années durant.

A lire sans hésitation ni modération en respect à ces âmes humaines bafouées et assassinées sans nul autre forme de procès.

Ce livre raconte l'histoire d'un jeune garçon insouciant parce qu'heureux dans sa famille, avec ses amis. Que les communautés se mélangent sans histoires, jusqu'au moment où la guerre entre dans son village...

j'en ai un souvenir assez fort mais j'aimerais le relire et malheureusement il est encore très fort d'actualité.

Et voilà, j'ai enfin terminer ce livre... Un livre qui n'ai pas vraiment un livre, il ressemble plus à une biographie-documentaire, mais malgré ça il est vraiment captivant. Captivant oui, mais également horrible, mais pourquoi horrible ? Tout simplement parce que ce bouquin traite d'un sujet *Tabou* et extrêmement difficile... Oui, je parle bien de l'abus sexuel, viol et meurtre sur les enfants. Ce livre nous montre comment les violeurs agissent et pourquoi ils le font, même si pour moi ils n'ont aucune excuses et encore plus pour ceux qui ont étaient victime également dans leurs enfance, si ils sont connus cette souffrance alors pourquoi le faire subir à d'autres ? Non, franchement je ne comprends pas... Malgré que ce livre à était difficile à lire, je le recommande tout de même. Quoiqu'il en soit ce livre, je le classe dans ma liste: *livre de Bronze*. Et je me plonge désormais dans une nouvelle histoire beaucoup plus sereine.

Dans les années 1930, certains travailleurs forcés du goulag se sont fait couper les mains à la hache et les ont envoyées dans des lots de bois pour alerter l'occident sur leurs conditions de survie.

Ce livre ne raconte pas cette affreuse histoire, il est basé sur la publication au début des années 1980 du règlement officiel des goulags.

Appuyé par des témoignages de rescapés, ce livre nous plonge dans l'enfer des prisonniers et l'absurdité du système soviétique.

La seconde partie du livre est constituée par la traduction intégrale de ce règlement, rébarbatif et indigeste.

Documentaire précis et détaillé sur les exactions commises en ex-URSS par le pouvoir en place.

Un livre fascinant qui pose un constat bluffant des aberrations du système communiste. Un vrai trésor d'informations et beaucoup de passages très rigolos.

Malgré le fait que ce livre ne semble pas être très populaire sur Babélio, je garde un très bon souvenir de ce dernier.

Je recommande vivement ! (en plus il est très vite lu)