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Critiques de Patrick Ness (579)
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Quelques minutes après minuit

Conor se réveilla peu après minuit. Encore hanté par le cauchemar qu'il ne cessait de faire et dont il ne pouvait parler à personne. Ni à son père, parti s'installer aux États-Unis avec sa nouvelle femme, ni à sa grand-mère dont il peinait à s'attacher, ni à ses camarades d'école et encore moins à sa mère, malade et très fatiguée. Dans le silence de la maison, quelque chose de différent se passa. Quelqu'un l'appelait par son prénom. Malgré la peur au ventre, il gagna la fenêtre et, sous la lune brillante, vit se transformer l'if en un monstre. Étrangement, il ne s'enfuit pas même quand ce dernier lui dit qu'il était venu le chercher. Même quand la bouche du monstre rugissant s'approcha pour le dévorer... Le lendemain matin, il se dit que tout cela n'était qu'un mauvais rêve jusqu'à ce qu'il se rendit compte que le plancher était tapissé de petites aiguilles d'if...



Conor O'Malley est un petit garçon assez malheureux dans la vie. Un papa parti, une grand-mère soulante et une maman malade dont il voit l'état peu à peu se dégrader malgré les traitements. Aussi ce monstre, à l'aspect pourtant terrifiant, n'a aucune raison de lui faire peur d'autant que ce dernier apparaît seulement pour lui raconter des histoires. Se peut-il que derrière ce monstre se cache une autre vérité ? C'est ce que Patrick Ness dépeint avec beaucoup de force et d'émotions dans ce roman aussi éblouissant que ténébreux. Ses personnages, complexes, extrêmement touchants et fort bien décrits psychologiquement, campent avec force ce récit. Notamment Conor, jeune garçon tour à tour inquiet, plein d'espoir ou de rage, sa maman, protectrice, qui se veut rassurante, ou encore ce monstre, qui n'en a que l'apparence, qui le guidera sur le difficile chemin de l'acceptation et du deuil à venir. Oscillant tout en finesse entre réalité et merveilleux, ce conte philosophique aborde tout en délicatesse et intelligemment le thème du deuil. La plume est dépouillée, les mots, tout juste posés.

Un bouleversant récit dont les illustrations de Jim Kay, sombres, envoûtantes, inquiétantes parfois, siéent parfaitement ...





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Quelques minutes après minuit

Le père de Conor est parti en Amérique avec sa nouvelle femme. La mère de Conor est très malade et les traitements semblent l’affaiblir de plus en plus. La grand-mère de Conor ne ressemble pas du tout à une gentille grand-mère. Les camarades de classe de Conor sont brutaux et moqueurs à son encontre. Bref, pour Conor, la vie est déjà très difficile et douloureuse. Et il y a ce cauchemar qui revient chaque nuit et qui le réveille en sursaut. Un soir, à 0 h 07, le grand if qui se dresse derrière la maison se transforme : un monstre entre dans la chambre de Conor et lui annonce qu’il lui racontera trois histoires avant d’entendre la sienne qui devra être la vérité. Qu’est-ce que tu veux de moi ? demanda-t-il. / Ce n’est pas ce que je veux de toi, Conor. C’est ce que toi tu veux de moi. / Je ne veux rien de toi. / Pas encore, dit le monstre. Mais bientôt. » (p. 40)



Le monstre n’est pas sorti d’un cauchemar et il ne se fait pas oublier quand le jour pointe ses rayons. Au contraire, il se montre à chaque fois que Conor perd pied à l’école ou chez sa grand-mère. Le monstre encourage Conor à exprimer ses sentiments, aussi violents soient-ils. « Les histoires sont des créatures sauvages. Quand tu les libères, qui sait ce qu’elles peuvent déclencher ? » (p. 61) Cet être effrayant venu des temps anciens représente toutes les peurs qui habitent l’enfant et se présente comme l’exutoire incarné des terribles sentiments qui se contredisent et se débattent dans le cœur et l’esprit du garçon. Il faut parfois des paraboles pour oser s’approcher de l’impensable et de l’incompréhensible, et quoi de plus impensable et de plus incompréhensible que la mort. « Les histoires sont importantes. Elles peuvent être plus importantes que tout. Si elles apportent la vérité. » (p. 151)



Les trois récits que le monstre fait à Conor sont pleins d’une subtilité qui, même si elle est un peu cousue de fil blanc, efface la frontière trop sage entre bien et mal, entre réel et irréel. Alors que Conor refuse de penser que sa mère ne guérira pas, il lui faut pourtant accepter l’idée du deuil et de la vie sans elle. Et son meilleur soutien, outre celui très ambigu que lui offre le monstre, lui vient de cette grand-mère si peu aimable au premier abord. « Sa maman à lui était sa fille à elle. Et elle était pour eux deux la personne la plus importante au monde. Et ce n’était pas rien d’avoir ça en commun. » (p. 210)



Dans l’ensemble, j’ai plutôt apprécié cette intrigue, même si je ne suis pas vraiment friande des romans pour la jeunesse. J’ai toutefois un gros reproche à émettre à l’encontre de cet ouvrage. Les illustrations sont sombres, beaucoup trop sombres. D’aucuns me diront que cela va de pair avec le cauchemar et la peur. Mais je ne comprends le parti pris de représenter le monstre, de lui donner une forme. Chaque lecteur a son propre monstre, ses propres terreurs : à mon sens, montrer le monstre, c’est empiéter sur l’imagination et diminuer d’autant la peur que peuvent susciter l’inconnu, le non-formé, l’ombre derrière le rideau.

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Quelques minutes après minuit

La mort, sujet délicat à aborder par excellence, qu'il s'agisse de la conceptualiser, de la regarder droit dans les yeux ou bien encore de la coucher sur le papier. Pourtant Patrick Ness aborde la notion du repos éternel avec une céleste délicatesse imprégnée non seulement de pédagogie, mais également de poésie. Munissez-vous d'un ou deux mouchoirs et ouvrez votre coeur à ce brasier psychique.



Vous savez, ce silence lourd et léger à la fois, triste mais également empli d'espoir, celui qui vous enlace et vous apaise la conscience comme nul autre remède quand vous pénétrez à pas feutrés dans le sanctuaire de Dieu ? Embrasser le voyage initiatique spirituel de Conor, treize ans, dont la maman est atteinte de ce maudit crabe revient à s'immerger dans ce calme pénétrant.



L'auteur oscille, avec une divine dextérité, entre l'instruction par l'imaginaire du coeur écorché à vif face au combat dévastateur d'une vie pour les plus jeunes, et l'exutoire salvateur de l'âme meurtrie pour les plus âgés. Il signe une puissante et envoûtante oeuvre onirique qui résonnera comme une maturité intérieure pour les uns et un écho à leur vécu pour les autres.



Quelques Minutes après Minuit dépasse donc largement son solennel statut d'hommage à Siobhan Dowd (à qui l'on doit le germe de cette fabuleuse histoire) et à toutes les personnes emportées par la maladie et s'impose avant tout comme une ode suprême à l'amour, véritable condensé d'émotions brutes. Bon sang, je n'avais pas autant pleuré depuis la mort de Mufasa.
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Quelques minutes après minuit

Bouleversant, magnifique, un moment de lecture dont on n'en sort pas indemne.



L'auteur, Patrick Ness nous invite à faire la connaissance d'un jeune garçon Conor O'Malley qui vit avec sa mère malade.

Conor fait des cauchemars notamment un qui ne sera pas dévoilé au lecteur. Il va faire la connaissance d'un arbre, un if qui va l'aider à traverser une période très difficile.



C'est un récit sur les sentiments, la relation mère-fils et bien plus encore.

Quelques minutes après minuit est très bien écrit, le lecteur ressent toutes les émotions, les sensations et les sentiments des personnages.

Jim Kay est l'illustrateur de ce roman et autant le dire ces illustrations sont sublimes.



À noter, ce roman a reçu de nombreuses récompenses comme le National Book Award 2011.

Un vrai coup de coeur pour ce roman.

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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Le chaos en marche, tome 1 : La voix du cou..

Ce matin le soleil perce à travers les stores de mon bureau, un léger vent balaye ma peau, putain de sa race je viens de me rendre compte que j'ai oublié mes gâteaux, et mon estomac réclame sa survie, je prends mon portefeuille pour n'y trouver que famine, la machine à gâteaux est à portée de pas, j'entends les petites madeleines pur beurre m'appeler à l'aide, elles durcissent de froid, je ne peux pas rester là, faire comme ci je n'entendais pas la gourmandise qui me tiraille, et puis non insistance à madeleine en danger, ça peut te couter des calories… Je soulève mon t-shirt pour y découvrir à nouveau ce bourrelet qui s'y dessine, souriant d'un pli grassouillet qui me file la dalle, j'ouvre mon tiroir, cachette à monnaie, putain la vraie misère, même pas un youkoulélé et un chapeau pour pousser la mendicité en chanson :



« Ah les crococos, les crocrocos, les crocodiles, sur les bords du Nil ils sont partis n'en parlons plus… »



Quatre vingt dix cents, s'il vous plait, allez quoi faites pas les putes, fouillez vos poches, crachez vos primes, j'ai besoin de bouffer…

Un collègue qui a la main sur le falzar me jette un euro, je dessine mon plus beau sourire, et lui envoi un baiser que la clim balaye d'un air conditionné…



Ah le pied, enculé comme dirait mon paternel, qu'est ce que c'est bon…

Le ventre rassasié je rassois mon cul sur mon siège, et branche mes écouteurs et je balance un peu de musique, et je me laisse fantasmer, j'ai bien du taf mais bon j'ai le sens des priorités, j'ai besoin d'un peu de nudité pour donner à ma motivation prolétaire de quoi bander…



Il était une fois une femme… une femme ou vous seriez prêt à vous perdre dans ses yeux, une femme qui comblerait vos fantasmes, obsession d'une grâce si douce, à cette nudité imaginée, mélange d'une passion éphémère et d'une tendresse sauvage, brune à en crever, les cheveux longs ou vous pourriez y glisser vos mains, vous déposerez vos lèvres sur les siennes, curiosité des langues qui se mélangent, effleurant chaque courbe de son corps dénudé, caressant son visage d'une envie sincère, c'est si beau la complicité, les sourires échangés, les maladresses, un bonheur qui se baise jusqu'à l'orgasme, imaginez comment c'est le kif, fermez les yeux, prenez votre pied à explorer, à vous lâcher, dans un va et vient aux ambigüités d'une évidence ou la simplicité des gestes tendres vous accompagne dans un tourbillon de sentiments animés de cette passion charnelle, qui vous dévore, vous consume, comme une danse, laissez-vous emporter par vos émotions, qui s'enflamment au contact de l'autre et hurler votre passion à la terre entière, laissez échapper l'orgasme jusqu'aux rires et aux câlins…



Hum, quand t'as l'imagination tu peux repousser les limites de la compréhension, t'échapper quelques instants juste comme ça, pour te donner un petit plaisir gratos, moi ça passe toujours par le cul, allez comprendre pourquoi ? Peut-être bien parce que c'est cool et passionné, faut juste savoir y glisser de la douceur avant ta bite, y glisser de la tendresse avant ta langue, et normalement le plaisir devrait être réciproque, enfin je crois, et ce même si tu ne peux pas faire des nœuds avec ta queue…



Voilà il est grand temps de se mettre au chagrin, 10h40, je n'ai encore rien branlé, mes dossiers bien entassés sur le bord de mon bureau, faut que je m'en débarrasse pour continuer à ne rien branler, c'est une mauvaise habitude dont on s'habitue très vite…



Pour le bouquin une fois de plus je ne partage l'avis de mes petits camarades... Je ne déteste pas, loin de là mais voilà : je ne suis pas fan...



j'accroche au style de l'auteur mais l'histoire est un peu gonflante...

En caricaturant, je dirais grossièrement que c'est un remake de la seconde mondiale avec les pouvoirs d'un Jedi, les décors de la petite maison dans la prairie et les indigènes de Avatar... Bien sur il y a les deux jeunes héros amoureux qui ne savent pas encore que maman et papa peuvent s'emboiter, le méchant un peu foiré, et le fils du méchant un peu con...



Bref je n'ai pas chialé et je ne cours pas acheter le dernier tome...que je lirais parce que j'aime bien quand même...



II faut reconnaitre que beaucoup de sujets sont traités dans ce bouquin, mais peu importe, l'auteur n'a pas su toucher mon petit coeur de lecteur avide d'évasions fantastiques et héroïques...



A plus les copains

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Quelques minutes après minuit

Après la lecture d’un pavé pourvu de moult longueurs, il me fallait un truc court, quelque chose de 200 pages et pas plus.



Et, une fois de plus, le truc court s’est révélé plus percutant, plus orgasmique que le long bazar…



Messieurs, tirez les conclusions que vous voulez, mais on peut avoir un petit tout mince dans la main et passer de meilleurs moments qu’avec un grand épais.



Ce ne sont pas les lectrices qui vont me contredire… Même si, il arrive aussi qu’on tombe sur un petit roman décevant et une pavé envolé.



Oui, durant toute l’intro de ma chronique je n’ai fait que de parler de taille de romans et de rien d’autre ! What did you expect ?



Si j’ai déconné autant d’entrée de jeu, c’est parce que je ne savais pas trop par quel bout commencer pour vous dire combien de roman m’a ému, bouleversé, happé, intrigué, émotionné, et j’en passe.



La maladie, le crabe, rien de joyeux là-dedans, surtout lorsque cela touche une mère qui élève seule son enfant (Conor), le mari s’étant envolé avec une autre femme et reconstruisant une nouvelle famille en Amérique.



Quelle poésie, quelle délicatesse l’auteur use pour nous parler de ce sujet grave et, au lieu de faire pleurer bêtement dans les chaumières, il sublime son récit avec une touche de fantastique qui m’a soufflé par tant de justesse.



Certes, c’est un if géant qui raconte trois histoires à Conor, histoires où l’on désigne, au premier abord, des coupables faciles.



Mais méfions-nous et évitons de trop vite juger car tout n’est pas toujours tout blanc ou tout noir dans la vie et Conor va aller de surprises en surprises, d’apprentissage en apprentissage avant d’arriver à cracher ce qui le hante.



Nom de dieu, quel roman mes ami(e)s !



En deux heures de lecture (oui, c’est court), j’ai été retournée dans tous les sens, surtout mon coeur, j’ai eu mal, j’ai pris des coups, j’ai appris des leçons, j’ai eu des vapeurs d’oignons dans les yeux (ben oui, ils pleuraient, ces cons !) et une fois le livre posé, je n’en ai pas repris un autre parce que je voulais digérer celui-là d’abord.



Oui, c’est du brutal, comme disait l’autre en buvant un alcool à base de betterave, mais ça ne vous rendra pas aveugle car la violence contenue dans ces pages est tout à fait maîtrisée et parfaitement à sa place.



Un coup de cœur pour cette belle philosophie contenue dans ces pages et qui n’a rien de gnangnan ou guimauvienne.



(Même pas droit à la 169ème critique, mais la 170ème. Caramba, c'est raté !)


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quelques minutes après minuit

Quelques minutes après minuit est un très beau livre, très triste également.



Un petit garçon vivant avec sa mère atteinte d'un cancer, voit la nuit un arbre par sa fenêtre (un if) se transformer en monstre. C'est un cauchemar récurant, mais en est-ce vraiment un ?



À cause de la maladie de sa maman, le jeune garçon va faire de plus en plus de cauchemar, il va même les rechercher volontairement. Il va également s'isoler de plus en plus et finalement devenir ami avec le monstre.



Le récit aborde le sujet de la maladie et la perte d'un être cher avec tact et délicatesse, très bien imagé par le monstre, la colère, l'espoir et la résignation sont en fait le vrai sujet du livre, ou comment aborder le deuil avec un pré adolescent.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Le chaos en marche, tome 2 : Le cercle de l..

Le chaos en marche tome 2, le tome 1 étant déjà bien consommé, j'ai décidé de me tartiner le tome 2 pour m'y morfondre, avec une certaine aisance, t'as qu'à foutre un jogging un peu trop large et tu verras déjà la touche d'enculé que tu vas te taper, un t-shirt troué, une coupe à la j'en ai rien à foutre, une barbe mal branlée, la clope au bec, Niveau look t'as gagné le prix Nobel du laisse toi aller tiens et tout ira bien…



L'autre soir en bas de chez moi, je tapais la discute à mon égo, revenu d'un long voyage en virilité, le voilà qui débarque la nonchalance au vent qui me dit :



- Salut beau gosse

- Ah te revoilà, ça faisait un moment hein, tu veux une clope ?

- Non j'ai arrêté les mauvaises habitudes ya longtemps quand t'étais encore un truc potablement tripotable

- T'aimes pas le style : bide qui enfle et couilles qui grattent

- J'ai jamais aimé le foot trouduc, mais tu m'as l'air en pleine forme putain ça fait plaiz

- A part la fumée qui pique les yeux et le vin qui raconte des conneries, je m'en sors

- T'as pas arrêté tes conneries alors ?

- Mon côté meuf certainement j'ai toujours aimé les papillons roses

- Putain y fallait que ça nous tombe sur la gueule comme ça, mais relève un peu ta tête de con et regarde ce merdier dans lequel tu t'enfonces

- Si je pouvais enfoncer plus, on dit verge toi et moi, que sinon je finirais enculé

- Alors enchanté connard, moi je suis là pour te convaincre que t'es un branleur

- T'avais d'autres trucs à me raconter sinon

- Ouais j'ai un plan ou deux pour de la meuf, t'enfiles un truc potentiellement mouillant et l'affaire est pliée

- Ouah je bande déjà

- Par contre évites de trop parler, sinon la nana, elle va pas glisser sur ta bite

- Merde, c'est quoi son petit nom que je prépare les banalités d'usage

- Plan cul elle s'appelle plan cul, putain mais on s'en branle de son petit nom, t'es pas là pour te marier, juste me rendre un service histoire de me redonner gout à ta vie

- Ouah j'en crève ma libido là tu vois, tu me trous l'excitation, attends j'entraine ma langue

- Putain tu changes pas, t'es accoudé à ton muret à te convaincre que ya peut-être un truc bien à en tirer de ton désastre, mais moi je te dis ya que dalle qui t'attend sur le chemin de la solitude

- Moi j'aime bien quand t'es pas là en fait, quitte à rester à la branlette, enfoncer ma langue dans l'un con nu n'emballe pas ma timidité

- Tu vas rester ce trouduc toute ta vie…c'est triste



Il s'est barré le con, je peux pas le blairer, un vrai emmerdeur, qui te pourrit la joie de vivre dès que tu prends un coup dans les burnes, à chaque fois, il débarque file voir mon moral pour lui marmonner des conneries, donc l'autre trop cogiteur à la déprime bien pendue se laisse embarquer dans un sac à emmerde, et si peu que le sac soit troué, tu prends cher… du coup après notre conversation au clair de lune je remonte chez moi, ma fille s'est endormie dans son lit de grande, allongée sur le côté ses petits mains liées soutenant sa tête de blondinette, d'un air paisible les yeux fermés elle roupille et ça me fait craquer ces conneries…



Bouquin fidèle au premier



A plus les copains

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Et plus encore

Les personnages:



Seth est un personnage attachant. Sa « traversée » a quelque chose de profondément émotionnel et suffisamment aventureux pour nous emporter très loin, même au delà du réel!!!



L’amitié et l’amour qui gravite autour de ce personnage est juste réconfortant. C’est doux et triste, mais délicieux à lire.



Ce que j’ai ressenti…Un doux parfum d’inexplicable…







« N’avez-vous jamais éprouvé cette sensation qu’il devait y avoir autre chose? Autre chose ailleurs, hors de portée, mais que si vous pouviez l’atteindre… »



Non mais quel Talent!!!Mais quel Livre! Quelle Imagination! Et quelle Ecriture! J’en reste encore éblouie…Stelphique dépose pour ce livre quelques poussières de féerie…Et plus encore… pour que vous en preniez le chemin, vers une lecture juste extraordinaire!



Parlons maintenant de ce talent: est-il possible de subjuguer autant son lecteur avec une écriture aussi sensorielle, poétique et mystérieuse? Est-il possible de nous laisser avide de réponses pendant 400 pages? Est-il possible de recréer l’enfer et de nous enivrer d’un flou impalpable?



C’est l’enfer.



Un enfer construit exprès pour lui.



Un enfer où il serait seul.



Pour toujours.



Il est mort, et il s’est réveillé en enfer.



Son enfer.



Je vous invite vraiment à passer la porte de cette couverture, pour y découvrir, une histoire ni tout à fait réelle, ni tout fait irréelle, un mix de genre SF et post-apocalyptique réussi et intriguant, mais également une introspection lumineuse sur le mal-être des adolescents. La plume de cet auteur est ingénieuse et humaine, originale et douce, inventive et exaltante.



J’ai rarement été aussi enchantée par l’univers, l’ambiance d’un livre, mais là, non seulement, c’est mystérieux, mais la fin ne vient pas gâcher l’imaginaire que nous nous en créons. Il nous embarque telle un funambule au dessus d’un No man’s Land qu’on a l’impression de voler sans jamais en connaître la chute, on reste perché vers des hauteurs oniriques entre Foi et Espoir, sans que tout s’effondre comme un château de cartes une fois la dernière page tournée. Une envolée parfaite en somme !!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Le chaos en marche, tome 1 : La voix du cou..

Dans un monde retranché sur lui-même depuis la guerre avec les Spackle, un monde où les femmes ont disparu, décimées par le terrible virus du Bruit, un monde où règne un brouhaha constant et où les hommes entendent les pensées les plus intimes de chacun comme si elles étaient formulées à voix haute, un monde où les animaux sont doués de parole, le jeune Todd Hewitt s’apprête à fêter ses treize ans et son entrée dans le monde des hommes.





Il est le dernier garçon de Prentissville. Dans un mois aura lieu son initiation ainsi que son passage à l’âge adulte. En attendant, Todd occupe son temps en se promenant dans le marais, accompagné de Manchee, son chien. Mais sa vie s’apprête à être bouleversée lorsqu’au détour d’un chemin il se retrouve confronté au Silence… Dans un univers où le Bruit est omniprésent, cette découverte stupéfiante a de quoi l’inquiéter… Todd se précipite alors retrouver Ben et Cillian, ses parents adoptifs, pour leur raconter sa trouvaille, sans se douter qu’il risque de mettre leur vie en danger en mettant le doigt sur un terrible secret… Commence alors une traque haletante qui conduira le jeune garçon aux confins du Nouveau Monde…





Et bien, cela faisait longtemps que je n’avais pas été autant captivée par une lecture ! J’avais déjà été séduite par l’écriture de Patrick Ness dans le bouleversant « Quelques minutes après minuit », un texte jeunesse qui abordait le sujet délicat de la perte et de la maladie, et c’est avec un immense plaisir que je le retrouve avec ce roman puissant et passionnant, destiné aux plus grands !





Patrick Ness nous plonge cette fois dans un univers post-apocalyptique dans lequel tous les repères sont bouleversés. Ce qui surprend tout d’abord, c’est l’étrangeté de la langue utilisée. Todd est le narrateur de l’histoire et il utilise un langage relativement oral et familier. Très vite, on comprend l’importance de la langue et le pouvoir des mots dans un univers où le Bruit peut blesser et rendre fou. Todd utilise un langage entremêlé de mots inventés, modifiés par une lettre remplacée (« purain » au lieu de « putain ») ou intervertie (« détorquiter » au lieu de « décortiquer ») , qui en diminue l’impact, faisant fi de l’orthographe au profit d’une langue plus orale (« une esplication » par exemple). Une écriture qui peut déstabiliser donc mais à laquelle on s’adapte vite et qui sert vraiment la force du texte.





Ce qui étonne également, c’est la violence de l’histoire, alors qu’elle est destinée à des adolescents. Le protagoniste a beau être jeune, innocent, rien ne lui est épargné de la cruauté et de la barbarie des hommes. L’intrigue ne cesse de monter en puissance, enchaînant les révélations et les rebondissements à un rythme effréné. Impossible pour le lecteur de rester de marbre, tant les personnages sont crédibles et attachants. La tension est telle que certaines scènes m’ont émue aux larmes… Un texte fort donc, qui bouleverse et ne ménage ni le lecteur, ni ses personnages ! « La voie du couteau » est sans doute l’un des romans les plus marquants que j’ai lu en 2014 et annonce une trilogie prometteuse, à ne pas rater !





Un grand merci à Livraddict et aux éditions Folio pour ce partenariat réussi !



Challenge Variétés: Une trilogie
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Quelques minutes après minuit

Énorme coup de cœur pour ce livre qui m'a tour à tour terrifiée et émue. Je ne pensais pas que l'on pouvait faire un livre aussi beau avec un sujet aussi dur.



Trois personnes sont à l'origine de cette réussite. Tour d'abord, Siobhan Dowd, qui en a eu l'idée mais n'a pu l'amener à son terme, emportée par un cancer en 2007. Patrick Ness a alors pris le relais et a écrit une merveilleuse histoire, dans son style à lui, accompagnée par les dessins à l'encre de Jim Kay, qui m'ont littéralement transportée dans l'histoire.



Tout est évoqué avec une justesse incroyable, la maladie, l'incompréhension, la peur, l'isolement et les contes du "monstre-if" sont là pour nous mettre sur le chemin de la vérité. Je dis "nous" car avec un livre si parfait, on est obligé de rentrer nous aussi, dans l'histoire - ou devrais-je dire le cauchemar?

Je n'ajouterai rien, c'est à vous de découvrir cette petite merveille, de la savourer, de ne pas la lire d'une traite, pour qu'elle fasse son chemin en vous. Et en hommage à Siobhan Dowd, je vais me replonger dans ses œuvres...
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Quelques minutes après minuit

Ce roman est juste magnifique, il transmet un message tellement fort et profond, il m’a pris à la gorge. Ce conte onirique relate la manière dont les enfants vivent le deuil et la maladie.,

Le ressenti de Conor « garçon ordinaire de 13 ans » est décrit si justement. Il ne sait pas comment réagir à la maladie de sa mère et il doit apprendre malgré lui comment faire face à ses démons cachés enfouis au plus profond de lui-même qui le ronge de l’intérieur et qui le perturbe toutes les nuits, ce cauchemar qu'il refuse de faire.

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Quelques minutes après minuit

Connor a 13 ans avec sa mère malade, presque mourante, il doit se débrouiller tout seul. En plus chaque nuit juste après minuit l’if de son jardin ce transforme en monstre et l’appelle, mais que lui veut ce monstre ? Lui raconter des histoires ? Pourquoi ? Connor va devoir aller au bout de lui-même et ne pas se laisser submerger par ses angoisses pour surmonter cette épreuve.



Un roman surprenant, émouvant et angoissant. Les illustrations très sombres (mais très belles) augmentent encore plus le côté un peu oppressant de l’histoire.


Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Libération

Après ma déception de Nous autres simples mortels, j'avais peur d'entamer la lecture de Libération. Peur de ne pas aimer une seconde fois cet auteur que j'aime tant et qui sait toucher ma corde sensible grâce à des personnages vrais et remplis d'émotions pures. Mais bon, prise de curiosité et d'envie de ne pas rester sur un échec, je me suis lancée dans la lecture. Et ouf, ce fut une réussite !



Lors d'une simple journée d'été, Adam Thorn voit sa vie basculer et ses sentiments se révéler. Lors de cette simple journée, Adam ira travailler à la pizzeria, aidera son père pasteur à l'église, prévoira ensuite de voir son petit-ami Linus avant de se rendre à la fête d'adieu de son ex Adam… Journée chargée donc, mais tout ne se passera pas comme prévu pour le jeune homme.



Adam Thorne est un adolescent très complexe et en pleine réflexion sur ses sentiments. Homosexuel, il s'assume auprès de son entourage proche malgré que ses parents ne soient pas encore au courant (avec un père pasteur et un grand frère « parfait », c'est assez compliqué). Dans ce roman, j'ai retrouvé le Patrick Ness que j'aime. L'histoire transpire la vérité, les personnages sont remplis de doutes, les réflexions de nos personnages sur eux-mêmes sont crédibles et l'émotion est palpable. le roman se lit à une vitesse folle tant on est pris dans la tornade qu'est cette simple journée et il difficile de quitter ses personnages que l'on a appris à connaître et à aimer pour ce qu'ils sont réellement. En plus de cette intrigue, nous avons une intrigue parallèle plus fantastique et mystique autour d'une jeune fille tuée qui revient se venger. Contrairement à Nous autres simples, où l'on avait également une autre intrigue décrite à chaque début de chapitre, je l'ai trouvé ici beaucoup mieux incorporée et plus pertinente.



Après avoir lu Nous autres simples mortels et Libération, on ne peut que souligner les nombreux points communs entre ses deux histoires. Finalement le premier roman donne l'impression d'être le brouillon du second. Libération est un roman adolescent qui vaut vraiment le détour pour les personnes (comme moi) sensibles à la plume de Patrick Ness et qui admire son talent à créer des personnages vrais et émouvants.
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Quelques minutes après minuit

J'ai vu le film avant de lire le livre mais cela n'a rien gâché à ma lecture.

La plume de Patrick Ness nous emporte dans l'esprit d'un petit garçon dont la mère et gravement malade. Ce petit garçon fait toujours le même cauchemar, qui le traumatise.

Il va un jour, ou plutôt une nuit, dans ce qu'il croit être un rêve, faire la rencontre d'un très vieil if qui prend l'apparence d'un monstre. Ce dernier lui propose de lui raconter trois histoires à l'issue desquelles le garçon devra raconter une quatrième histoire, sa vérité, la vérité de son cauchemar, une vérité à laquelle il ne peut se résoudre à faire face.

Ce livre est merveilleux et dur à la fois. Il nous confronte à des sentiments que l'on ne voudrait pas ressentir et en même temps on est avide de se plonger dans ces pages.

Ce livre m'a fait pleuré. Mais ce livre est aussi libérateur en quelque sorte. Il nous apprend à lâcher prise, à se libérer de la douleur, à voir au-delà.

C'est un très beau roman.
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Quelques minutes après minuit

Cette couverture de livre, je la trouve superbe !



Le contenu ne l'est pas moins.



Le principal acteur de ce roman est un If majestueux, qui se réveille à 00H07 et vient rendre visite à Conor, 13 ans.



Brouillard, noirceur et abîme sans fin d'un cauchemar.



Arrachement, déchirement.



Très douloureux, j'ai terminé ce livre dans un "brouillard" de larmes.



Très émouvant !
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Quelques minutes après minuit

C'est sur une idée originale de Siobhan Dowd, auteure de romans jeunesse et décédée trop tôt, que Patrick Ness a écrit Quelques minutes avant minuit.



Le jeune Conor, dont sa maman est atteinte d'un cancer, fait toutes les nuits le même cauchemar. Jusqu'au jour où, réveillé et en sueur, il regarde par la fenêtre l'if sur la colline, près du cimetière. Quand tout à coup l'arbre fait tout trembler autour de lui avant de se déployer en un géant fait de bois et de racines, qui s'avance lentement vers Conor. Car du fond de ses nuits, il l'a appelé, ce monstre. Espérant peut-être une aide surhumaine face aux harcèlements dont il fait l'objet à l'école; une puissance invisible qui guérirait sa maman; une force qui empêcherait sa grand-mère de venir s'installer chez eux.

Conor et l'if vont nous entraîner dans un monde où rêve et réalité s'entrechoquent et où s'y mêlent trois histoires qui aideront Conor à grandir et à appréhender ses peurs.



C'est une très belle histoire qui peut être lue, à mon avis, par tous et pas seulement par les jeunes.



Une 2ème partie du livre retrace la naissance du roman du point de vue de l'éditrice, de l'écrivain et de l'illustrateur, car ce livre est jalonné de très belles illustrations noir et blanc qui rendent bien l'atmosphère cauchemardesque ressentie par le jeune héros. Suit une interview donnée par Patrick Ness (écrivain), Denise Johnstone-Burt (éditrice) et Jim Kay (illustrateur) sur leur travail par rapport aux notes laissées par Siobhan Dowd, créatrice du projet.



Et cerise sur le gâteau, une 3ème partie richement illustrée de photos, sur l'aventure du film tiré de cette histoire, interprété par Liam Neesen (le monstre), Sigourney Weaver (la grand-mère), Felicity Jones (la mère), Toby Kebbell (le père) et Lewis Mac Dougall (Conor), très prometteur, et une interview de chacun d'eux.



J'ai eu l'occasion de voir le film après la lecture; je l'ai trouvé juste, émouvant, poétique. J'ai adoré et le livre et le film, mais il ne faut pas oublier ses mouchoirs...

Un très beau livre à la couverture cartonnée, très plaisant à parcourir.
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Quelques minutes après minuit

Ce récit initiatique d'un garçon qui quitte les rivages de l'enfance pour grandir et accepter les réalités de la vie est un fort beau conte fantastique et métaphysique qui pôone de fort belle manière le refuge dans l'imaginaire face à une réalité terriblement oppressante.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Et plus encore

Décidément, le talent de Patrick Ness ne cesse de m’éblouir. Après son inoubliable trilogie et son sombre conte, le voilà qui donne naissance à une histoire franchement étonnante.



Estampillé « jeunes adultes » (publié par Gallimard Jeunesse), rien n’est pourtant plus réducteur que de cantonner ce récit à cette frange de lecteurs tant il pourra enthousiasmer tous ceux qui aiment les intrigues pleines d’intelligence et d’imagination. Pour preuve, j’ai presque trois fois l’âge du jeune personnage principal, qui du haut de ses 17 ans m’aura fait vivre de sacrées émotions.



Roman totalement inclassable, entre récit de SF et d’introspection, d’action et de sensations, Et plus encore ouvre un nombre incalculable de portes. Des portes vers une meilleure connaissance de soi à travers une intrigue qui dose parfaitement les ingrédients narratifs. Les pages tournent et tournent, les portes s’ouvrent et s’ouvrent, sans qu’il soit possible de s’imaginer ce qui se présentera à nous ensuite.



Après une scène d’introduction d’une rare intensité (le personnage principal se noie et meurt…), Patrick Ness nous plonge(…) dans des méandres de perplexité. Le jeune homme se retrouve, après sa noyade, dans un environnement qui lui semble familier ; un environnement en totale décrépitude, ambiance post-apocalyptique.



Réalité, rêve, ou enfer personnel ? L’auteur va jouer avec cette idée (et nos nerfs). Car Ness n’est pas du genre à nous servir les informations sur un plateau (d’où le fait que ce livre est bien plus profond que nombre de lectures pour jeunes adultes). Son univers très riche, bourré d’embûches est autant un espace d’action que de réflexions. Le tout fortement saupoudré d’émotions.



« La vie, la seule chose qu’il te reste à faire c’est trouver une façon de la vivre ». La morale est simple, mais le chemin long pour y parvenir. Attention de ne pas se prendre une porte en pleine poire.



Une histoire prenante, Et plus encore…, découpée en quatre parties d’inégales intensités. Magnifié par l’écriture hautement expressive de Patrick Ness, le roman dégorge d’émotions fortes, positives et négatives. Une plume qui sait être travaillée lors de passages d’intériorisation, et directe quand il faut faire bouger le lecteur.



Un récit sombre, violent parfois, émotionnellement chargé, mais qui fait vivre l’espoir. Une histoire qui parle de l’adolescence et des excès qu’elle peut produire en matière de sentiments. Un étonnant mélange de terreur, d’amour et de quête de sens d’une belle intelligence, que porte Patrick Ness à bout de plume.



C’est donc une nouvelle réussite d’un auteur qui mérite amplement les différents prix littéraires accumulés au cours de sa carrière.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Le chaos en marche, tome 3 : La guerre du b..

Attention ! A ne lire qu’après avoir terminé les tome 1 et 2 car risque de spoilers !





Ca y est, la guerre entre les Spackle et les hommes a éclaté. Les luttes intestines pour le pouvoir et la victoire reprennent de plus belle et se font de plus en plus violentes, opposant toujours le Maire de New Prentissville à Maîtresse Coyle, tout en prenant à partie Todd et Viola. Des camps se forment de part et d’autre, mais seule l’union pourra permettre aux hommes d’avoir une chance de remporter la guerre contre les Spackle… Mais un accord entre les deux ennemis est-il seulement possible ? L’amour de Todd et Viola survivra-t-il à tous ces déchirements ?





Et voilà, c’est fini… « La guerre du Bruit » vient clore la fantastique trilogie de Patrick Ness et c’est avec regrets que je referme les aventures (ou plutôt mésaventures !) de Viola et de Todd… Des personnages attachants et extrêmement forts qui ont grandi et se sont affirmés au fil des tomes et dont l’amour sincère a su apporter un souffle de douceur et d’espoir à cette série pourtant très sombre.





Encore une fois, manipulation et jeux de pouvoir sont au cœur de cette intrigue menée à tambour battant, dans laquelle chacun développe ses dons et ses stratégies afin de s’attribuer la victoire. Propagande, lavage de cerveaux, extermination, tout est bon pour installer la suprématie d’un chef et peu importe la quantité de sang versé pour parvenir à ses fins… Un roman encore plus sombre donc, plus violent, qui fait ressortir la noirceur de l’âme humaine, sans toutefois étouffer toute note d’espoir…





« Le chaos en marche » est donc une trilogie magistrale et passionnante, complètement addictive, riche en rebondissements et en émotions ! Un bijou de la littérature de science-fiction à ne pas rater !





Challenge Variétés: une trilogie
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