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Citations de Paul Beatty (91)


Il donnait du gîte à tribord comme un marin aviné emmerdé par une otite.
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Ce pays qui passe son temps à faire le coq devant la glace a besoin de tout ce qui, comme le base-ball, l'empêchera de se regarder bien en face et de se rappeler où les corps sont enterrés.
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Abasourdi, debout devant la cour, j'essayais de comprendre s'il existait un état situé quelque part entre « coupable » et « innocent ». Pourquoi étaient-ce mes deux seules options? Pourquoi ne pouvais-je pas être « ni l'un ni l'autre » ou « les deux »?
Après un long silence, j'avais fini par lever la tête vers le juge : « Votre honneur, je plaide humain. »
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Et si Disneyland était bel et bien magique, soit l'information serait tenue secrète, soit l'entrée du parc serait gratuite et non égale au revenu par habitant d'une petite nation de l'Afrique subsaharienne telle que Detroit.
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Dans l'Amérique d'aujourd'hui, comme dans la Rome antique, on est soit citoyen soit esclave. Lion ou juif. Coupable ou innocent. À l'aise ou à plaindre.
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Paul Beatty
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"I said, "'Brother, you have to ask yourself two questions, Who am I? And how may I become myself?' That's basic person-centered therapeutics. You want the client to feel important, to feel that he or she is in control of the healing process. Remember that shit"
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"- Les poèmes, d'où ils viennent?
- Pourquoi? Tu es poète en plus (répondit la mère)
- Dès que j'aurai écrit un poème, je serai poète.
- C'est sans doute un peu mièvre, mais je crois que les poèmes sont l'écho des voix que tu as dans la tête et de celles qui remontent du passé. Tes sœurs, ton père, tes ancêtres qui te parlent, et parlent à travers toi. Des âneries à la fois primales et hallucinatoires. Toutes ces sottises que ces rappeurs débitent ne sont rien de plus que le folklore urbain. Ils racontent des histoires que l'on se transmet d'une génération à l'autre, des champs de coton jusqu'aux perrons et dans les prisons. Tu entends la rime, mon garçon? Mince, je pourrais toujours aller rapper s'il le fallait. M.C. Big Mama Ostéoporose est dans la place!" p131
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Les après-midi d’été, Nicole, Christina et moi on s’asseyait à ses pieds pour suivre du bout des doigts notre lignage sur les veines saillantes de ses jambes rêches. Elle posait ses hideuses extrémités sur un grand coussin et l’on profitait de notre exploration généalogique pour limer ses callosités coriaces et autres crustacés dermiques.
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Chez les Noirs, d'habitude, on réserve les lamentos pour les funérailles. J'ai vu des gosses se prendre sans moufter des coups de matraque, des pare-chocs et même des balles. Car seules deux occasions vous autorisent à verser une larme : manquer d'un seul petit numéro la grosse cagnotte du loto ou perdre un proche. Deux cas dans lesquels pleurer est acceptable, mais une fois et une fois seulement. Pas le temps de broyer du noir, parce que le lendemain, le nègre, y doit retourner marner.
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