Citations de Paul C. Doherty (332)
C’est la coutume pour les veuves de se remarier, surtout quand elles sont jeunes et jolies.
Le visage d’un juge ne doit jamais refléter ses émotions.
Pour ces bandes de serpents venimeux, quand on s’attaque à l’un, on menace aussi les autres.
Quand je serre contre moi ma bien-aimée,
Je me sens comme un homme
Qui a fait voile jusqu’au pays de Pount.
Le monde entier n’est qu’une fleur,
Épanoui comme une gerbe de roses !
- Quel endroit sinistre ! marmonna Cranston. Le Donjon du Bourreau.
Il jeta un coup d'œil perplexe à Athelstan.
- Nos vieilles connaissances, la Mort et le Crime, y rôdent.
Athelstan frissonna, pas seulement de froid.
Ils franchirent le pont-levis. Les douves et leur habituelle fange verte étaient complètement gelées. Ils passèrent sous l'arche noire de la tour du Milieu.
L'énorme porte évoquait une gueule béante dont les dents auraient été la herse de fer à moitié baissée. A son sommet, les têtes de deux pirates capturés dans la Manche accueillaient les visiteurs par des rictus figés.
Athelstan balbutia une prière :
- Que Dieu nous protège des démons, des anges des ténèbres, des scorpions et autres esprits malins qui habitent ces murs !
- Que Dieu me protège des vivants ! rétorqua Cranston. Je crois que Satan lui-même doit pleurer en voyant le mal dont les hommes sont capables !
L'assassin tapi dans l'ombre du chemin de ronde verglacé de la tour de la Cloche ignorait l'existence de ces lieux, mais il savait que la forteresse abritait de profonds mystères.
Il s'emmitoufla dans sa cape et murmura, en citant le verset de l'Evangile :
- Le temps est venu où toutes choses cachées seront révélées au grand jour !
Il scruta le ciel en fronçant les sourcils et déclara tout bas :
- Le sang appelle le sang !
- Galères porteuses de Mort ! chuchota le chevalier.
Le capitaine surprit ses paroles et fit volte-face.
- Pourquoi si nombreuses ? demanda-t-il, perplexe. On dirait qu'ils savaient que nous étions là.
Le chevalier enfila avec peine son haubert et boucla son baudrier de cuir.
- Que transportez-vous ?
Le capitaine haussa les épaules :
- De simples passagers, des fruits secs, des tonneaux de vin et des aunes de tissu.
- Pas de trésor ?
Le capitaine ricana et se remit à scruter les cieux en quête de brise, mais l'or aveuglant du soleil semblait narguer ses efforts inquiets.
Le chevalier étudia les galères noires et effilées qui fondaient sur eux comme des rapaces. Il distingua les tuniques de coton jaune et les turbans blancs des hommes massés sur les ponts.
Soudain, il se raidit en plissant les paupières.
- Les gardes du calife !
L'enfant leva les yeux.
- Quoi, messire ?
- Par les saintes reliques ! s'exclama le chevalier.
Que font donc les troupes d'élite du calife, la crème des armées maures, à s'entasser dans des galères pour poursuivre un bateau qui ne transporte que des fruits et du vin ?
Il existe une hiérarchie dans la vie, n’est-ce pas ? reprit le jeune homme. Dans cet ordre, Lady Monica, vous êtes la supérieure. Il en va de même dans la nature. Certains chevaux sont plus rapides que d’autres et certains chiens plus combatifs. Il y a aussi une hiérarchie dans l’amour, avec Dieu au sommet.
Ses écrits sur l’amour, surtout celui qui doit exister entre un homme et son épouse, sont une lecture réconfortante. Mon passage préféré est celui où il dit que la plus franche amitié est celle qui doit être entre mari et femme.
Demain est un autre jour. Mais aujourd’hui c’est dimanche.
L’argent et l’or ne remplacent ni les jambes ni les bras roués à Montfaucon, pas plus qu’ils ne vous font revenir du gibet quand on vous y a pendu.
Les ragots vont se répandre comme vin d’un cuveau fissuré.
Nous sommes d’habiles chasseurs des fils de Caïn, ceux qui tuent dans les ténèbres puis surgissent à la lumière, s’essuient les lèvres et soutiennent qu’ils n’ont point mal agi.
Il est facile d’être vertueux quand on n’est pas tenté.
Certains produits sont plus dangereux pour les uns que pour les autres : comme le vin ou la bière enivre un homme plus vite qu’un autre.
J’ignore tout des jouvencelles et des chansons des trouvères. Mais j’en sais beaucoup sur l’amour, et il ne meurt jamais.
Sir Maurice est un chevalier valeureux, un homme courageux, un soldat, mais il est pauvre, quasiment sans terre, et n’apporte rien si ce n’est son épée.
C’est terrible de voir mourir quelqu’un que vous aimez, n’est-ce pas, John ? Une fièvre d’été. Elle s’occupait du rosier dans le jardin. Elle est rentrée, trempée de sueur. Le lendemain, au soir, elle a trépassé.
La fortune est aveugle et sa roue tourne !
L’habit ne fait pas le moine et il ne faut pas juger d’un livre d’après sa couverture.