Paul Morand

Des textes faciles à pénétrer, qui ne vous donneront pas forcément envie, ensuite, de chausser vos baskets ou d'enfiler votre survêt' ni même de vous poster devant un match de tennis télévisé mais il ne serait pas surprenant que la curiosité vous pousse, malgré tout, à aller voir plus loin, chez d'autres écrivains notamment, comment le sport occupe une large place dans la littérature.
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On ne lit pas cette volumineuse Correspondance entre les deux parias vipérins sans un mélange de répulsion et d'excitation. Il est peu fréquent de voir deux hommes qui s'aiment s'ingénier si bien à être détestables et deux écrivains qui s'estiment s'appliquer si fort à être brillants.
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La première nouvelle est parfaite, les suivantes inégales.

La curiosité légitime, tant historique que littéraire, qui conduit à entrer dans ce pavé de plus de mille pages est-elle teintée de ce qu'il faut bien appeler une forme de voyeurisme.
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Ces lettres sentant le soufre, nous en avons enfin sous les yeux une première livraison, parfaitement annotée, de 1100 pages, couvrant les années 1949-1960, en attendant deux autres volumes...
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Sans doute expurgées de leurs passages les plus raides, le ton de ces pages dont on pouvait craindre le pire est moins agressif et moins provocateur que celles du fameux Journal inutile de Paul Morand, qui avait fait scandale il y a quelques années et qui avait déchaîné les réactions de la presse.
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"Voyager, c’est s’étonner; sinon le voyage n’est plus qu’un déplacement", remarquait Paul Morand à la fin de sa vie. Rassemblés par Olivier Aubertin, bien des textes rares ou oubliés de l’écrivain sur ce sujet nous reviennent […].
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Avec cette Anthologie de la littérature équestre, enfin rééditée, l’auteur de Milady a inoculé une fièvre de cheval à tous ses lecteurs.
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Petit ouvrage regroupant 5/6 articles publiés dans diverses revues, et, cela à des dates différentes.



En ce qui me concerne, je préfére - et de loin - le précédent ouvrage de Paul Morand consacré à la Serenissime c'est-à-dire Venises car j’ai eu un peu l’impression de relire le même livre.



Malgré ce petit bémol, je reconnais que j’ai pris plaisir à retrouver la plume et surtout l’érudition de Paul Morand, et, qu’il est à lire même si l’on apprend rien de nouveau sur les réflexions artistiques, historiques, littéraires, politiques, etc, que portait Paul Morand sur Venise.