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Critiques de Paul Tobin (37)
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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

On ne présente plus la saga "Le Sorceleur" / "The Witcher" d'Andrzej Sapkowski ! (non les anglo-saxons ne sont pas spécialement les maîtres du genre, c'est juste qu'ici comme dans d'autres domaines les décideurs français ne se cassent pas trop la nénette en se contentant de reprendre les blockbusters yankee pour profiter du marketing réalisé par les rouleaux compresseurs yankee). Dans un univers dark fantasy largement inspiré des légendes et des histoires slaves, nous suivons ainsi les heurs et les malheurs de Geralt de Riv, un chasseur de monstres qui aurait pu être un émule d'Elric de Melniboné (ce qui nous offre un "Supernatural" médiéval fantastique ^^)...

Dans la mini-série intitulée "La Malédiction des corbeaux" parue chez Dark Horse entre août 2016 et mars 2017, nous sommes après le jeu vidéo "The Wild Hunt" et nous retrouverons Geralt de Riv toujours en formation de son apprentie Ciri, qui se retrouvent engagés par une prêtresse / maquerelle de Novigrad pour neutraliser une stryge mais aussi pour garder un œil sur son fils Elid qui possède l'étrange faculté de se transformer en corbeau. Geralt fait à Ciri le récit de l'épisode bien connu de la saga du désensorcellement de la princesse Adda née stryge suite à une union royale incestueuse... Les deux affaires semblent avoir un lien, mais lequel ?



Mais désormais, le plus souvent, vous devrez faire un clic de plus savoir ce j'en pense plus précisément... (vous ne devriez pas être choqués de devoir passer par un clic de plus n'est-ce pas, au vu de l'inflation de clics consubstantielle à la "nouvelle mouture" de babelio ? ^^)
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

J'ai mis le temps pour commencer ce comic, alors que je l'ai depuis sa sortie. En fait j'ai pris le tome suivant, du coup je me suis dit que ce serait bien de lire celui-là.



A dire vrai, ça m'angoissait un brin. Grande fan du jeu The Wild Hunt et ses DLC, j'avais peur d'être déçue.

Bon je le suis un peu, surtout au niveau des dessins, qui sont assez bizarres, pas tellement beaux, mais bon, au final, ça se laisse lire.



On suit Geralt et Ciri, devenue sorceleuse après "The Wild Hunt", et Geralt raconte son aventure de "La Strige", que les joueurs connaissent vu que le jeu (le premier opus du jeu, plutôt) commence par cette cinématique. (enfin peut-être pas tous les joueurs, vu que le 1 n'était que sur PC et il n'y a que les fans dans mon genre pour l'avoir acheté à sa sortie (même pas sûre que c'était sous windows xp, mdr !). Je suis jamais arrivée au bout, trop ch*** à jouer sur pc au clavier, franchement je déteste ça, vive les manettes, mdr).



Bref, j'ai bien aimé le scénario, comment l'histoire est racontée, avec les flash-backs de Geralt. Le caractère de Ciri est moins mature que dans les jeux, ça fait un peu "retour en arrière" et j'avoue que j'ai eu du mal à situer ça APRES the wild hunt, vu que pendant ce jeu elle grandit vitesse grand V, mais passons, ce n'est pas le plus agaçant...



Le plus agaçant, c'est qu'il y a un truc curieux, quand même : on dirait qu'ils ont voulu garder l'ambiance "hot" des jeux (rappelons que Geralt peut aller dans les bordels à la demande et fait de nombreuses conquêtes féminines), mais sans aller jusqu'au bout, du coup on voit beaucoup Geralt et Ciri torses nus sans raisons, j'ai trouvé ça débile, et comme les dessins sont pas géniaux, bah euh, ça sert à rien ou presque, on s'en serait passé aisément, mdr.

Tant qu'à y être de rester dans l'ambiance du jeu, autant y aller carrément sur une page et puis basta, quoi. C'est encore ça qui m'a le plus agacé. Les trucs mi-figue mi-raisin qui essaient de ménager la chèvre et le choux, ça m'agace, que voulez-vous... Soit on met tout, soit on met rien, mais pas à moitié qui sert à rien.



Bon à part ça donc j'ai bien aimé, l'ambiance dark y est plutôt pas mal, et il semble que la suite soit mieux, donc à voir, je l'ai par là, je fais durer, je vais pas sauter de suite dessus. Enfin si j'y arrive... Mdr !

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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

Lire les aventures de notre sorceleur est toujours un moment de plaisir surtout pour un passionné de l'univers comme moi. C'est surtout l'adaptation en jeux vidéo qui m'a permis de découvrir cet univers si particulier qui à mérité son nom au panthéon de l' Heroic-fantasy. J'ai pus donc découvrir les livres. Mais attardons nous sur la bande dessinée. J'avais déjà fait une critique sur le dernier tome qui est sortie récemment. Ce premier tome se rapproche beaucoup de l'univers que je connais, car il fait office de suite au jeux video The Witcher 3. Geralt et Ciri ont donc survécu à la chasse sauvage et poursuivent leur route en quêtes de nouveaux contrats. Entre temps, Geralt raconte à Ciri son combat contre la Strige (raconté dans le tome 1 des romans) car l'objet du contrat serait une nouvelle fois une Strige. Mais Geralt et Ciri vont découvrir que derrière ce contrat se cache autre chose.



Nous sommes donc en terrain connu c'est tout simplement le train de vie des sorceleurs. Quoiqu'il en soit cela m'a permis de poursuivre avec plaisir les aventures de Geralt et de Ciri.
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The Witcher : La Légende

Méritant la poubelle d'un point de vue graphique, irrégulier, laid et j'en passe... ce 2nd album du sorceleur s'en sort grâce à un scénario bien ficelé et digne d'une quête du jeu.



Mais bon, j'aimerai quand-même qu'on arrête de refiler le dessin à des gamins de 10 ans.

Vu la beauté du jeu, je voudrai prolonger l'expérience avec des BD de qualité...



Dan Mora ne veut pas s'y lancer après Klaus?
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The Witcher la légende  : la maison de verre

Depuis 2019, je suis fan de The Witcher, saga que j'ai découvert sur le tard et j'ai bien rattrapé mon retard depuis grâce aux romans que j'ai lu, à la série TV que j'ai vu et aux jeux vidéos auxquels j'ai joué ! J'avais lu Les Filles-Renardes que j'avais beaucoup apprécié, une histoire extraite du roman La saison des orages de Andrzej Sapkowski. L'avantage des tomes de La Légende, c'est qu'ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres et ce, dans n'importe quel ordre. Ici aussi, il est question d'une histoire bien mystérieuse, à prendre comme elle vient, une histoire inédite que je ne connaissais pas ou ne me rappelais pas (mais je ne pense pas qu'elle soit extraite d'un des romans) donc c'est plutôt bienvenu.



Geralt, notre sorceleur, au cours de ses errances, rencontre un homme du nom de Jakob, un ermite qui se dit hanter par sa femme, qu'il dit transformée en brouxe (une espèce de vampire). Les deux personnages passent du temps ensemble et prennent la route, coupant à travers une forêt qui se révélera dangereuse, pleine de créatures et de pièges. Geralt le sent, la magie est à l’œuvre, la forêt se transforme en labyrinthe et les deux hommes sont poussés vers une maison perdue au fin fond des bois, habitée par des esprits, une succube et des morts-vivants et autres étrangetés comme de mystérieux vitraux semblant dévoiler ce qui fut, ce qui est, ce qui sera. L'épouse de Jakob est présente et les menaces s'accentuent. Et si les apparences étaient trompeuses ? Et si Jakob ne disait pas toute la vérité ?



J'ai beaucoup apprécié le scénario, prenant et plein de mystère avec de l'action et une ambiance assez particulière. Au fil des pages, on se pose mille et unes questions, Geralt est aussi en pleine introspection (à démêler les amours, les amitiés...) et il y a bel et bien une morale à la fin, et cela m'a vraiment fait l'impression d'un conte.



Nous avons un Geralt plus bavard, un Jakob bien débonnaire et un peu trop sympathique, une femme qu'on traite de monstre, une succube plus "humaine"... mais c'est ce que j'ai apprécié dans ce tome, le fait qu'il y ait un affrontement entre deux points de vue, ceux de Jakob et de Marta son épouse, la dualité entre Bien et Mal, entre humanité et monstruosité. Il y avait déjà eu cet effet-là dans Les Filles-Renardes et cela m'avait beaucoup plu.



Le bestiaire est respecté donc c'est plutôt chouette. Pas besoin d'inventer des créatures, le lore est bien assez dense comme ça ! Et maintenant, je sais tout de suite faire la différence entre telle ou telle créature, je devine aisément qu'elle est l'espèce alors c'est gratifiant d'être aussi à l'aise avec le lore. Il y a beaucoup de créatures comme des noyeurs, des goules, des morts-vivants, des guenaudes sépulcrales, des esprits, des succubes, des leshens. L'utilisation des signes est également respecté, on retrouve bien aard/igni & cie !



Je ne suis pas fan du graphisme. Brut, irrégulier dans les traits, d'un cadre à l'autre il y a des différences. Ce n'est clairement pas 'beau' visuellement mais c'est aussi, quelque part, assez représentatif de l'univers de The Witcher. Les couleurs sont très sombres, dans les tons vert/bleu/violet/orange, le contraste est plutôt intéressant. Disons que le graphisme n'est pas l'atout de ce comics mais après, on s'y fait à la longue.



En bref, La Maison de Verre est une histoire inédite que j'ai beaucoup apprécié, pleine de mystère, d'action et de violence. Il y a tout un questionnement, une dualité homme/femme, monstruosité/humanité intéressante. Le bestiaire et les signes sont respectés et non inédit. Le final est aussi surprenant. Lorsque nous avons le pourquoi du comment, notre regard sur le tome change. J'ai apprécié les deux tomes de La Légende pour leurs histoires, seul le graphisme ne m'a pas convaincu. Un comics pour les fans de The Witcher mais pas indispensable.
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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

Fan de la saga The Witcher depuis fin 2019 grâce à la série TV, aux romans et aux jeux vidéos, je ne cesse de m'intéresser à d'autres supports et mon attention s'est reportée sur les comics. L'histoire, inédite, de ce premier tome se situe après les événements du troisième jeu et j'ai trouvé que c'était un bon complément.



On retrouve donc Geralt de Riv et sa fille adoptive Ciri qui a embrassé son destin de Sorceleuse, en route pour Novigrad, attirés par un contrat concernant une strige. Geralt va alors lui parler de sa première expérience face à une strige qui n'était autre que la princesse de Témérie, fille du roi Foltest. Au cours de leur voyage, ils vont faire de bonnes mais aussi de mauvaises rencontres tels que des demoiselles à sauver, des trolls, des loups-garous, des dopplers...



L'histoire de la strige que raconte Geralt à Ciri est racontée tout au long du tome sous forme de courts épisodes. Il y a un parallèle entre ces deux histoires de stryges, Geralt et Ciri vont d'ailleurs s'en rendre compte. Ils devront être patients et mener l'enquête. En parallèle, Yennefer les rejoint pour les détourner de leur but mais Geralt n'est pas de cet avis. Leur dispute va énerver Ciri qui se lancera alors seule à la poursuite du monstre maudit. Les deux "parents" ne se doutant de rien bien sûr, avant qu'on ne les prévienne, arrivent juste à temps pour faire fuir la stryge. Cette histoire aura réveillé cette peur de perdre Ciri...



Le petit bestiaire à la fin est bienvenu avec différents monstres : guenaude, nekker, doppler, leshen... Je connaissais la majorité. J'ai bien retrouvé l'univers, ce qui fait le charme de The Witcher et c'est un délice. On retrouve donc des personnages connus : Geralt, Ciri, Yennefer. L'ambiance est chouette, super sympa avec quelques petites scènes de nudité en plus... c'est The Witcher quand même !



Et c'est toujours incroyable de voir à quel point je suis hyper à l'aise avec cet univers, avec les nombreux personnages, avec les termes propres à la saga, surtout que c'est une saga assez complexe. Je m'impressionne moi-même !



Les dessins sont plutôt sympas, j'aime assez bien. Ils sont agréables à l’œil. J'ai apprécié le contraste entre les couleurs (bleu, violet, orange). Ça accroche bien le regard. Le visuel des personnages est bel et bien celui qu'on connait via le jeu. On reconnaît bien Geralt, Yennefer et cie, j'entends.



En bref, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. Pas indispensable, certes mais il fait un bon complément à la saga et je le conseille pour les fans. De plus, les dessins sont jolis. Je recommande !
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The Witcher : La Légende

Cette aventure totalement inédite de The Witcher est une bonne dose d'aventure pour tous les fans du Sorceleur, et cela fait plaisir de retrouver Geralt on nous retrouvons tous les ingrédients qui fait la force de la saga, et celle-ci à connu un énorme succès en jeux vidéo, bien que le point de départ soit les romans qui permet de s’intéresser et de prolonger les aventures de Geralt. Cette adaptation en bande dessinée s'en sort plutôt bien mais les dessin manque un peux de finesse et c'est dommage mais cela n'en reste pas moins une histoire très prenante.
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The Witcher : La Malédiction des corbeaux (Co..

Wiedzmin ou le Sorceleur en bon français est une série de romans et de recueils de nouvelles de Fantasy écrits par le romancier polonais Andrzej Sapkowski. Véritable en phénomène en Pologne ou l'auteur rivalise avec Stephen King, elle a surtout acquis sa réputation en Europe et dans le reste du monde grâce à son adaptations en jeux vidéos sous le titre de The Witcher.

C'est la seule série ou je trouve sa déclinaison, en l'espèce en jeux vidéos, supérieure au matériau de base. Si les romans ne sont pas mauvais je peine à les trouver exceptionnels. Ce fut donc avec enthousiasme que j'attaquais cette nouvelle déclinaison, en comics, qui avait pour auteurs des membres de CD PROJEKT RED, le studio de développement derrière la trilogie The Witcher.

Et ce fut, hélas, une lecture en demi-teinte.



L'intrigue prend place quelques temps après la conclusion de The Witcher 3: Wild Hunt, le dernier opus de la trilogie jeuvidéoludique. le premier bémol c'est la quasi-absence de contexte. Impossible de savoir qui d'Emhyr, de Radovid ou de Dijkstra a remporté la guerre. Certes, cela peut s'expliquer par la volonté des auteurs de ne pas invalider certaines de fins du jeu mais, il n'empêche qu'un peu de contextualisation n'aurait pas fait de mal.



Nous suivons donc les traces de Geralt de Riv qui forme sa fille adoptive Cirilla Fiona Ellen Riannon ou Ciri pour les intimes, au métier de sorceleur. Un sorceleur est, pour faire simple, un chasseur de monstres qui a subit des mutations pour augmenter ses capacités physiques et mentales en faisant, théoriquement, une machine à tuer sans émotions.

Le duo se retrouve engager pour éliminer une strige aux alentours de Novigrad, une aventure qui rappellera à Geralt l'un de ses anciens contrats. L'histoire prend donc la forme d'une traque, une chasse aux indices pour débusquer le monstre. Mais comme bien souvent dans ce monde, comme dans le notre, les véritables monstres se sont les Hommes.



On a donc assez l'impression de se retrouver dans l'une des très nombreuses quêtes secondaires du jeu et si l'on suit l'intrigue avec plaisir, j'ai ressenti comme un changement d'ambiance entre celle proposée par le comics et celle vécue dans le jeu, moins sombre même si l'on ne peut pas dire que le comics respire la joie. Les personnages sont attachants et restent tels qu'on les a connus, mais il est légitime de se demander si certains n'apparaissent pas plus pour le clin d'oeil que autre chose.

Les dessins, pour leur part, si ils sont sympathiques manquent un peu de finesse, malheureusement.



Au final sans être une déception, The Witcher: La malédiction des corbeaux n'arrive pas totalement à transporter l'ambiance des jeux dans ce comics, l'ensemble manquant un peu de profondeur.

A réserver aux fans donc.
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Plants vs Zombies, tome 1 : A l'attaque !

Avis de ma petite fille Tracy 8 ans :



C'est génial maman, ce sont des plantes qui tuent des zombies ... mais ce sont des enfants qui prennent soin des plantes et ainsi ils sauvent la ville !

Les zombies me font un petit peu peur car ils ont des têtes bizarres et le chef des zombies, zombos c'est le plus laid de tous ... et en plus ils n'ont qu'un mot à la bouche "cervelle, cervelle !"



AVis d'une maman de 37ans :



Une maman passionnée de livres et de lecture ... Deux enfants qui détestent lire ! Mon défi : faire aimer la lecture à tout prix à mes rejetons ;)

Afin d'arriver à mon but, je leur ai laissé le choix entre un beau livre, une bd, un manga ou autres ... du moment qu'il faut lire !

Ma petite fille revient avec cette BD dans les mains ... ma réaction : Mais noooooon , ça à l'air complètement stupide ... il y a tellement de belles histoires, avec de si beaux dessins. Bref, je suis ressortie avec une Bd de mon choix (tizombie) qui avait l'air tellement plus intéressante pour une petite fille.

Résultat, la Bd est dans l'armoire et n'a jamais été ouverte !!! Depuis, j'ai cédé et je lui ai offert cette bd qu'elle voulait tant ... Elle en est à son 3ème volume et s’intéresse de plus en plus à la lecture en tous genre. Je l'ai même surprise à lire des Walt disney alors qu'avant ces livres n'étaient ouverts que pour regarder les images ... ;)

En conclusion : Si vous trouvez ces livres "débiles", "ringards", si vous croyez que Bob l'éponge n'aurait jamais dû exister ... Détrompez-vous ^^ ces "stupidités" peuvent être un véritable tremplin pour initier les enfants à la lecture ...

J'ai voulu "éduquer" mes enfants et au final, c'est maman qui en tire les leçons ... ;) je m'incline !

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The Witcher : La Légende

Depuis quelques années, je suis devenue une grande fan de The Witcher, ayant découvert cette saga, cet univers avec la série TV sur Netflix ! Depuis, j'ai joué aux jeux vidéos, j'ai lu des comics, j'ai lu les fameux romans, j'ai vu les séries... bref, fan ! J'avais donc pas mal d'appréhensions avant de commencer ce comics que j'ai emprunté à la médiathèque, surtout parce que la couverture et son graphisme ne me parlaient pas spécialement. Plus de peur que de mal, j'ai bien apprécié ma lecture !



Geralt de Riv, notre sorceleur de l’École du Loup, fait route vers Novigrad aux côtés du nain Addario. Ces derniers vont devoir embarquer sur un navire pour rejoindre la ville. Seulement, l'équipage très nombreux est impliqué dans une sale affaire. Ayant voulu récupérer une jeune enfant elfe enlevée par une vulpe, une femme-renarde qui l'a considère comme sa fille, et l'ayant tuée malencontreusement, ils se sont mis à dos la mère qui cherche alors à se venger par tous les moyens possibles. Geralt va devoir alors mettre ses talents de sorceleur à rude épreuves tellement les dangers se révèleront nombreux !



Les humains se révèlent fidèles à eux-même. Idiots, avares, n'en faisant qu'à leur tête, n'écoutant pas les avertissements et conseils d'un spécialiste des monstres. Je ne connaissais pas du tout les vulpes alors c'était une heureuse découverte. Les vulpes sont des change-forme, des renardes qui peuvent prendre forme humaine, reines des mirages et des illusions très réalistes. Ces dernières ne pouvant pas se reproduire de façon conventionnelle enlèvent de jeunes elfes féminines, les transforment comme elles et les adoptent. Leur amour pour leur progéniture est incroyable et ce tome le démontre complètement. D'autres créatures apparaissent brièvement comme des spectres, les guenaudes aquatiques et des vodyanois (que je ne connaissais pas) qui ressemblent un peu à des noyeurs. Ce que j'ai apprécié, c'est que cette histoire m'a fait l'effet d'un contrat de sorceleur et j'ai ouïe dire qu'elle était bien présente dans le hors-série Les saisons de l'orage (le dernier roman de la saga que je n'ai pas encore lu), ce qui est un plus.



Même si l'histoire m'a grandement convaincue, ce ne fut pas le cas du style graphique. Le trait de crayon ne m'a pas vraiment plu, très brut au niveau du visage et lisse en arrière plan. En revanche, j'ai beaucoup aimé le contraste au niveau des couleurs, dans les tons orange/rouille/marron/vert.



En bref, je ne pensais pas autant apprécié ce comics mais il fait bien le job, intéressant, se rapprochant vraiment des romans. L'histoire s'est révélée très sympathique, au contraire du graphisme. L'avantage est que chaque tome est indépendant alors il me reste à lire La Maison de verre !
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The Witcher la légende  : la maison de verre

Une nouvelle aventure du sorceleur par Joe Querio avec une couverture façon Hell Boy. Original mais j'ai tourné autour un moment. N'étant pas du tout fan du traitement du tome précédent qui était torché, il n'y a pas d'autre mot, force est de constater qu'il y a eu une petite évolution graphique sur celui-ci. Minime mais c'est un peu plus lisible. (Entendons-nous, ce n'est pas mauvais, simplement très particulier)

Et côté scénario c'est même mieux que le premier, plus de mystère, de rebondissements, c'est plus généreux.



J'aurais eu tort de rester sur ma première impression.
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The Witcher : La Légende

Je suis un grand fan de l'univers The witcher. J'ai joué à la trilogie sur pc, j'ai commencer à lire les romans et je risque très fortement de m'acheter le jeu de rôle qui va sortir prochainement.

J'étais dubitatif sur la qualité et l'histoire des comics et j'avoue être bien content de me l'être procuré. L'histoire et les dessins sont vraiment sympa et raviront tous les fan de la licence. C'est aussi une très bonne entrée en matière pour les gens voulant découvrir l'univers rapidement.

J'espère que la gamme continuera pour retrouver le bon Géralt dans d'autres aventures.
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Plants vs Zombies, tome 1 : A l'attaque !

Dès le début, on rentre dans l'action. Tom Apic et Patty doivent faire face à l'arrivée nombreuses de zombies. Ils sont très nombreux et motivés pour dévorer de la cervelle. Les gamins refusent de mourir et il faut trouver des alternatives à leurs attaques. Grâce à Dave le Dingo qui a pris des initiatives dans son coin, leur vie est sauve. Il a modifié des plantes pour agresser ces morts vivants. Entre les tournesols, les plantes carnivores, les petits poids, les pastèques... ils utilisent leurs atouts et le soleil pour combattre. La nature possède des ressources incroyable.



On se laisse emporté dans l'action qui ne cesse jamais. Les deux adolescents font alliance et ont beaucoup d'audace. Le sens de l'aventure les habite. Course poursuite, alliance entre les plantes, machinerie géante.. tout prend des proportions gigantesques. En effet, tout est dans l'excès et dans une forme d'illogisme. Les gamins n'ont pas vraiment pas peur et ne s'inquiète pas pour leur proche. Les noms de villes sont tellement creux et sans envergure. Pourquoi une ville de zombie existe en tant que telle. Comment vivent-ils sans manger de la viande fraîche? Pourquoi porte t'il des tubas dans l'eau alors qu'il ne respire pas? Par conséquent, il faut laisser de côté une forme de logique. On se focalise sur le fait que cela nous a changé les idées. Aucun doute que le lectorat sera conquis. En plus, la série compte 19 tomes. Espérons que le bédéaste saura se renouveler.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Plants vs Zombies, tome 1 : A l'attaque !

Bien que grande fan du jeu vidéo, je ne nourrissais pas de grands espoirs quant à cette adaptation BD, et heureusement car j'aurais été très déçue.



Je ne comprends pas le but poursuivi par cette adaptation, si ce n'est surfer sur la vague de succès qu'a connue la sortie du jeu e exploiter au maximum la mode zombie. Le scénario est totalement creux, on nous balance deux gamins qui ne se connaissent pas en début d'album mais on ne prend même pas la peine de nous fournir une explication crédible :"Je rencontre une fille inconnue dans la cabane de mon jardin, normal, je ne cherche pas à savoir ce qu'elle fait là et elle devient tout de suite ma super pote". J'ai trouvé la BD très longue pour le peu qu'elle raconte, elle serait plus à mettre entre les mains des 6-8 ans, mais peut-être est-ce la cible de départ.



Je n'ai pas aimé cette façon quasi systématique qu'on les personnages de se dénigrer en se traitant d'idiots pas assez intelligent pour se débrouiller, une fois ça passe mais 3-4 fois on se demande si ce ne sont les auteurs qui tentent de nous faire passer un message... Et quelle déception de voir que l'auteur à modifié le traditionnel "cerveau!!!!" par "cervelle", beaucoup plus long et qui ne sonne pas bien du tout!



MAis tout n'est pas négatif, j'ai aimé le dessin, très joli, les couleurs magnifiques, et c'était un plaisir de retrouver tous les sympathiques petits personnages qui nous viennent en secours dans le jeu, ils avaient un côté "humain" vraiment attendrissant. Mais je frémis tout de même de voir que ce tome est numéroté "1" et je ne me réjouis pas à l'idée qu'il y en ai un 2ème...
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Le feu et la roche, tome 1 : Prometheus

Ce tome est le premier d'une série de 4. Il comprend les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2014, écrits par Paul Tobin, dessinés et encrés par Juan Ferreyra qui a également réalisé la mise en couleurs directe. Les couvertures ont été réalisées par David Palumbo. L'histoire met en scène les Ingénieurs présentés dans le film Prometheus (2012) de Ridley Scott. Elle se poursuit dans Le Feu et la Roche T02 : Aliens.



Le 04 avril 2090, une sonde automatisée pénètre dans l'atmosphère de l'une des 3 lunes du planétoïde Calpamos dans le système Zeta II Reticuli. Le 07 avril 2090, elle s'écrase contre un obstacle non détecté, ressemblant à la jambe d'un géant. Le 12 janvier 2219, le vaisseau Helios approche de la lune de LV-233. Il est asservi au vaisseau amiral Geryon. Clara Atkinson, journaliste, s'adresse à la caméra autonome flottante pour commencer son reportage sur ce voyage spatial longue distance. Elle fait le tour du vaisseau présentant d'abord Angela Foster, la capitaine qui est en train de manger, puis James Weddel le médecin qui lui roule un gros patin, puis Francis Lane l'astrobiologiste. Elle explique ensuite le rôle d'Elden, une sorte d'androïde assez avancé. Elle montre ensuite Persée, le vaisseau de reconnaissance, bien armé. Elle indique que Galgo Helder, le responsable de la sécurité est encore cryogénisé, en attendant que la navette soit arrivée dans l'orbite de sa destination, ainsi que Piper et Higgins, deux autres membres de la sécurité, des soldats privés. Le 14 janvier 2219, le vaisseau Geryon est en approche de la lune LV-233.



Dans sa cabine, Angela Foster enregistre son propre journal de bord privé, dans lequel elle précise qu'elle n'a pas encore révélé la véritable nature de la mission à l'équipage : localiser un ou plusieurs Ingénieurs. En fait leur mission est de suivre les traces de celle de Peter Weyland qui s'est déroulée en 2090. Il s'agit de mener à son terme la mission de Weyland qui avait pour objectif de découvrir l'origine de la race humaine. Les 2 vaisseaux Persée et Helios se séparent du vaisseau amiral Helios pour entrer dans l'atmosphère de la Lune, l'un commandé par Galgo, l'autre par Singh. Celui commandé par Galgo comprend également la capitaine Angela Foster, et il se pose en bordure d'une forêt, à la grande surprise de l'équipe qui n'avait pas supposé l'existence de végétation. En avançant prudemment entre les arbres assez espacés ils remarquent quelques animaux évoquant des singes avec une dentition acérée. Ils arrivent bientôt devant un espace dégagé jonché de carcasses d'animaux, comme s'il s'agissait d'un champ d'abattage. Ils se demandent quel peut être le prédateur. Le dénommé Francis prélève quelques fourmis comme échantillon.



La maison d'édition Dark Horse Comics a été créé par Mike Richardson en 1986. Dès 1988, elle a commencé à acquérir des franchises de film pour en faire des adaptations et des suites : Alien en 1988, Predator en 1989, Terminator en 1990. Ces séries ont depuis été rééditées dans des omnibus. Sans être révolutionnaire, elles étaient appréciées pour leur fidélité au film, et leur cohérence avec chacun de ces univers, un travail professionnel, par opposition à des produits vite réalisés à moindre frais, destinés à se vendre uniquement par la renommée des films. Dès 1990, Mike Richardson a obtenu le feu vert pour réaliser un crossover entre les franchises Aliens & Predator (également réédités en omnibus) : Aliens Vs. Predator, avant le premier film du genre en 2004. La sortie du film Prometheus a permis de réinsuffler de la nouveauté dans ces séries, mise en œuvre en format comics avec Fire and Stone. Pour ce nouveau crossover, les responsables éditoriaux ont choisi une forme sortant de l'ordinaire : une série de 4 miniséries, complétées par un numéro de conclusion Prométheus Oméga. La tâche n'est pas facile pour les scénaristes. Ils doivent bien se plier aux contraintes de la coordination entre chaque minisérie, mais aussi respecter le cahier des charges de l'univers dans lequel se passe leur histoire, et répondre aux attentes des fans attirés par les éléments spécifiques du ou des films. Ici le lecteur s'attend à voir un Ingénieur, à fouler le sol de la lune LV-223, à patauger dans le liquide noir et peut-être à entrapercevoir un xénomoprhe, l'épave du Prometheus et même un androïde.



Dans ce premier tome (ou cette première partie), le lecteur venu pour Prometheus est comblé, avec une belle palanquée d'Aliens en bonus. Paul Tobin sait installer la tension dans son intrigue. Les personnages sont juste assez développés pour pouvoir déclencher le minimum d'empathie nécessaire. Le lecteur sait que les protagonistes ont vraisemblablement une durée de vie limitée : 4 épisodes s'ils survivent, moins sinon. Néanmoins il se retrouve vite impliqué par l'enjeu qui est de progresser prudemment dans un territoire inconnu. Il se laisse prendre au jeu de l'exploration, et ressent un minimum de sympathie pour ces individus qui vont au-devant de périls mortels qu'ils ne peuvent pas anticiper. Il y a assez d'éléments en place pour que l'issue de cette expédition ne puisse pas être complètement anticipée. Le lecteur se doute bien que les humains ne feront pas le poids face aux xénomoprhes, mais il y a également la variable imprévisible constituée par la présence d'un Ingénieur, de l'épave d'un vaisseau spatial, et du liquide noir accessible aux humains. Le scénariste réussit à garder le cap, et à rester dans le cadre d'un récit placé sous la silhouette de l'Ingénieur, plutôt que de de basculer dans un récit Alien. Le spectateur ou le lecteur habitué des Aliens peut regretter leur utilisation un peu facile, dépourvue de métaphore, juste des monstres qui ne lâchent jamais.



Du fait du nombre de variable, le lecteur se retrouve entraîné dans une partie de massacre dont l'issue n'est pas si certaine que ça. Son immersion se trouve facilitée par la qualité des dessins de Juean Ferreyra. Pour ce type de récit de science-fiction surtout basé sur l'aventure avec une dimension horrifique, il faut un artiste capable de faire mieux que régurgiter des visuels prêtes à l'emploi manquant de consistance. La combinaison de traits encrés et de couleurs directes (vraisemblablement à l'infographie) permet d'aboutir à des images présentant une bonne densité et une bonne variété d'informations visuelles. Dès la première page, le lecteur bénéficie d'une présentation avec des cases de la largeur de la page qui présentent l'arrivée de la sonde, avec une texture palpable de l'atmosphère, de la brume et de la poussière soulevée par la sonde. Tout au long des 4 épisodes, le lecteur peut se projeter aux côtés des personnages dans les coursives et les espaces de vie des vaisseaux, parfois confronté au gigantisme de ceux construits pour l'Ingénieur. Il retrouve ces espaces confinés et enténébrés propices à la présence de créatures avec un niveau de crédibilité visuelle satisfaisant. Il se déplace avec précaution entre les arbres, regardant d'un air suspicieux les singes évoluer de branche en branche. Il passe avec précaution sur les arches qui surplombent un immense lac de liquide noir.



Le lecteur suit donc des personnages dans un environnement consistant et dépaysant, de nature extraterrestre, propre à recéler des surprises dans sa faune et sa flore, et l'ambiance lumineuse souligne que ces surprises seront désagréables à court ou moyen terme. Juan Ferreyra apporte le même soin à la représentation des éléments technologiques qu'il s'agisse des combinaisons spatiales ou d'exploration, des vaisseaux et des armes, en respectant leur apparence visuelle dans le film Prometheus et dans ceux d'Aliens. Il se retrouve confronté à la même difficulté que dans tous les comics ou bande dessinée, pour faire naître l'angoisse avec les aliens. En effet, par opposition aux films, il ne peut pas maîtriser la vitesse de découverte par le lecteur. Comme beaucoup d'autres avant lui, il se retrouve à dessiner des monstres implacables, des machines à tuer, plutôt que des organismes entièrement conçus pour la survie, ayant beaucoup perdus de leur mystère. Cela ne l'empêche pas de réussir les scènes d'horreur, les dessins ayant un impact assez fort, par exemple pour les individus éviscérés par les aliens, ou celui à qui quelqu'un injecte du liquide noir à titre d'expérience.



Cette première partie (sur 4) de Fire and Stone s'avère assez réussie. Paul Tobin sait utiliser les éléments du film Prometheus avec intelligence. Il raconte une mission spatiale en lien direct avec celle du Prometheus, mettant en scène une équipe bien préparée avec juste assez de personnalité pour exister. Les pages de Juan Ferreyra montrent un monde palpable et assez étranger pour être extraterrestre. À l'issue de cette première partie, le lecteur peut regretter que ce chapitre soit assez court et que les Aliens aient été réduits au rôle de simples monstres d'une redoutable efficacité, générant un bon niveau d'horreur, mais perdant leur spécificité d'espèce assurant sa pérennité à tout prix.
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Robert E. Howard's Savage Sword Volume 2

Ce tome contient les épisodes 5 à 8, initialement parus entre 2012 et 2014. Il s'agit d'une anthologie comprenant 9 histoires indépendantes, basées sur des personnages créés par Robert E. Howard.



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- Bran Mak Morn – Men of the shadows (24 pages, scénario d'Ian Edginton, dessins de Richard Pace) – 500 soldats romains combattent contre l'armée des pictes. 1 seul survit. Il est emmené devant Bran Mak Morn qui lui raconte l'histoire de son peuple.



Ian Edginton reprend la légende de Bran Mak Morn et évoque les royaumes de Lémurie et Atlantis. Le récit est composé de 2 parties distinctes, la première concernant le sort du romain survivant, la seconde concernant la leçon d'histoire. Les dessins sont assez concrets et détaillés pour donner corps à cette peuplade picte, et à l'évocation historique. Le lecteur peut ainsi découvrir ou se remémorer ce personnage de Robert Ervin Howard. 4 étoiles.



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- King Conan – Two birds (8 pages, scénario, dessins et encrage d'Howard Chaykin) – Dans le palais du roi Conan, les intrigues vont bon train. Une jeune courtisane se rêve déjà en favorite du roi, ce que ne voit pas d'un bon œil celle en titre.



Howard Chaykin réalise une reconstruction très minutieuse du palais, des sols en dallage, aux colonnades, en passant par les bâtiments d'Aquilonie. Le roi Conan est massif à souhait, les courtisanes présentent une vulgarité reflétant leur soif de progression sociale. L'histoire est rapide et tordue, avec une bonne dose de cynisme. 5 étoiles.



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- In the forest of Villefere (8 pages, scénario de Steve Niles, dessins et encrage de Chris Mitten) – Montour de Normandie s'est égaré seul dans les bois de Villefere à la nuit tombée. Il y croise une silhouette encapuchonnée qui le met en garde contre un loup garou.



Le scénario de Steve Niles tient sur un timbre-poste, et la chute se devine dès la première page. Les dessins de Mitten sont assez laids, sans réellement capturer les ténèbres de la forêt, ou rendre plausible le cheminement de Montour. 1 étoile.



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- Dark Agnes – Sword woman (28 pages, scénario de Paul Tobin, dessins et encrage de Francesco Francavilla, puis Aaron McConnell) – Agnès est fille de mercenaire et promise à un mariage avec François, un gros rustre. Le jour de son mariage, elle poignarde son promis et s'enfuit dans les bois. Elle croise Étienne Villiers, un gentilhomme sur son cheval.



Paul Tobin adapte avec application la nouvelle de Robert E. Howard détaillant comment cette jeune femme est devenu une combattante redoutable, malgré les trahisons d'Étienne Villiers. La narration de Tobin est lourde et sans grâce, avec des inserts de texte conséquents, et des dialogue ampoulés. Les 8 premières pages dessinées par Francavilla sont sympathiques, mais dessinées un peu rapidement. Les 16 pages suivantes de McConnell sont dessinées à gros traits, pour une évocation peu flatteuse de cette époque. Les personnages sont tous laids, et le lecteur constate qu'Agnès ne pourra jamais se faire passer pour un homme. 2 étoiles pour le rappel sur ce personnage créé par Howard.



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- Conan – Sargaso of sand (8 pages, scénario de John Jackson Miller, dessins de Philip Tan, encrage de Jason Paz) – Alors qu'il est poursuivi par des cavaliers, Conan découvre un navire de belle taille en plein désert, avec un vieil homme qui s'apprête à naviguer sur une mer de sable.



Il s'agit à nouveau d'une courte nouvelle mêlant le colosse cimmérien à une manifestation surnaturelle. Il y a un combat bien sanglant au milieu. La narration est un peu poussive, entre dialogues empesés, et dessins manquant de précision. 2 étoiles.



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- Breckinridge Elkins – Mountain man (30 pages, scénario, dessins et encrage de Gary Chaloner) - Breckinridge Elkins est un gars balèze, vivant dans les bois avec ses parents et ses frères. Son père l'envoie à la ville pour aller chercher une lettre, mais Breckinridge se fait voler ses vêtements alors qu'il se baignait dans la rivière.



Gary Chaloner s'attaque à l'adaptation d'une nouvelle de ce personnage peu connu, écrit sur un mode humoristique. L'idiot de la campagne se retrouve enrôlé sans rien y comprendre dans un match de boxe à l'enjeu élevé. Chaloner dessine ses personnages de manière un peu caricaturale, pour rendre compte du ton comique. Il reprend son parler approximatif émaillé de fautes.



L'humour est bon enfant, les dessins assez vivants, mais dépourvus d'humour visuel. L'intrigue est très linéaire, sans beaucoup de surprises. 3 étoiles pour la découverte du personnage.



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- Conan – The bargain (8 pages, scénario de Jai Nitz, dessins et encrage de Kevin Maguire) – Conan est engagé par 2 prêtres différents pour voler une dague et un sceptre dans une tour de Shem.



Kevin Maguire s'amuse avec la mise en page, jouant avec des cases de la hauteur de la page pour évoquer la hauteur de la tour. Il utilise également de copieux aplats de noir pour évoquer ce qui rode dans l'ombre, et pour fournir des ténèbres propices aux trahisons. L'intrigue recèle un peu de cynisme de la part de Conan et un peu d'ironie. 4 étoiles pour un récit rapide et ironique.



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- Solomon Kane – Maid of winter's night (8 pages, scénario de Dan Jolley, dessins et encrage de John Nadeau) – Solomon Kane sauve une jeune femme, acculée par des loups dans les bois. Elle l'invite dans sa chaumière.



Dan Jolley reprend un poème de Robert Ervin Howard, relatif à Solomon Kane, et John Nadeau le met en images. Le résultat se lit rapidement sans déplaisir, aussi vite lu, aussi vite oublié, car les dessins transposent platement les éléments du poème. 2 étoiles.



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- Daily hyborian life (8 pages, scénario de John Arcudi, dessins et encrage de Franck Biancarelli) - John Arcudi évoque les traditions du peuple cimmérien, qu'il s'agisse de l'habilité de ses forgerons, ou de la résistance de ses enfants. Pendant ce temps-là, les images montrent un client mécontent venir réclamer auprès d'un forgeron.



John Arcudi et Franck Biancarelli trouvent une idée pour évoquer la Cimmérie, sans être inféodé à un texte en particulier de Robert Ervin Howard. Il raconte une histoire à 2 niveaux qui se complètent et s'entremêlent. 4 étoiles pour une visite guidée vivante et amusante.
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Plants vs Zombies, tome 1 : A l'attaque !

En dehors de l’ambition de retrouver les zombies et les plantes que j’avais bien aimés dans le petit jeu de stratégie, je ne m’attendais pas à grand-chose en ouvrant cette bande dessinée. Et heureusement.



Le scénario du jeu vidéo ne casse pas déjà pas trois pattes à un canard, alors, forcément, celui de la bande dessinée ne peut qu’être passablement creux. L’auteur Paul Tobin ne peut rien y faire. Les zombies envahissent la petite ville de Voisinville (notez que ça commence mal avec ce choix de nom). Deux gamins vont faire équipe, aidés du scientifique un peu toqué Dave le Dingo, pour combattre ces monstres grâce à des plantes un peu spéciales. Tout cela traité de façon très gentille : pas de victime qui traine, pas de sang, les zombies ne déambulent pas en criant « braiiinss » mais « cerveeelles » ce qui fait tout de suite moins peur, les personnages ne sont pas crédibles. On est loin des situations apocalyptiques d’un Walking Dead. En même temps, la maison d’éditions reconnaît elle-même que le propos n’est absolument pas d’être sérieux : l’opus est étiqueté humour.



Du côté du visuel c’est assez quelconque. On sent bien que le but était de profiter du succès rencontré sur un média et d’attirer des fans, à moindre coût sur un autre média. La tactique du transmedia garantit rarement une bonne qualité, sauf quand elle est pensée en amont, ce qui n'est pas le cas ici.



En dehors d’un clin d’œil aux amateurs du jeu vidéo, cet ouvrage n’a donc pas grand intérêt.



Merci à Babelio et aux éditions Jungle pour cette bande dessinée.


Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Plants vs Zombies, tome 1 : A l'attaque !

Tom et Patty vont devoir faire équipe pour vaincre l'invasion de zombie qui survient dans leur ville de Voisinville. Pour réussir, ils vont se battre aux cotés d'une armée particulière: les fleurs vivantes de Dave le Dingo.

Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu vidéo sur lequel est basé cette bande dessinée, passez votre chemin, vous risquez de ne pas accrocher à l'intrigue. Car soyons clair, cet ouvrage est un bonus, un goodies pour les fans de cette franchise totalement décalée et humoristique.

Je tire quand même mon chapeau à Paul Tobin pour avoir réussi à créer une histoire sur base de ce jeu, certes divertissant et addictif, mais totalement absurde. Les illustrations sont très saturées, c'est un style qu'il faut aimer. Personnellement, je n'ai pas accroché, même si j'ai apprécié retrouver chacune des plantes.

En conclusion, un BD sympathique, à lire pour se vider l'esprit, et puis c'est tout.
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The Witcher la légende  : la maison de verre

"- On peut fuir ? - On peut essayer, mais ça ne servirait à rien."



The Witcher (ou « Le Sorceleur ») c'est avant tout une excellente saga littéraire de fantasy écrite par Andrzej Sapkowski ; c'est ensuite trois jeux vidéo au succès mondial incontestable ; c'est maintenant une série des comics extrêmement fidèles aux œuvres précédentes (et une série sur Netflix). Chaque tome propose une aventure inédite du chasseur de monstres Geralt de Riv, un anti-héros parcourant les lieux les plus sombres et oppressants des Royaumes du Nord.

Plongez dans un monde de violence, de magie ancienne, de malédictions… et où les apparences sont bien souvent trompeuses. Les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

Que l'on connaisse déjà l'univers de The Witcher où que l'on le découvre, il est facile de se laisser ensorceler et de vouloir s'attarder éternellement en ces sombres contrées.
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Le feu et la roche, tome 1 : Prometheus

Réalisée en accord avec les producteurs des films Aliens et Predator, Le feu et la roche est la suite officielle du film Prometheus se basant sur l'univers étendu d'Alien. Il paraît donc évident que si vous n'avez pas vu les films consacrés aux xénomorphes (ici Prometheus, Alien et Aliens : le retour), vous risquez d'être quelque peu dépassé par la B.D.



En effet l'histoire commence en 2219 et l'on suit une équipe de récupération qui se dirige vers LV-226 afin d'y retrouver les restes du vaisseau de Peter Weyland, le Prometheus. Seulement, une fois sur place, ils se retrouvent face, non pas à la planète désertique qu'ils s'attendaient trouver, mais face à une forêt immense peuplée de monstres. De plus ce n'est pas le Prometheus qu'ils trouvent mais un vaisseau en provenance de Hadley's Hope, colonie établie sur LV-426.



Alors là, les gens qui ne connaissent pas du tout les univers auxquels fait référence la B.D doivent être en mode Kézako???. Je voudrais pouvoir vous dire que ce n'est pas si gênant que ça, sauf que ben si. Certes les personnages sont nouveaux mais les événements auxquels ils font référence vous ne pouvez les comprendre que si vous avez vu les films précédemment cités. Et vous ne pouvez pas faire comme si ce n'était pas si important que cela pour la simple et bonne raison que le feu et le roche s'inscrit parfaitement dans la mythologie et la chronologie Alien, et par la suite Predator.



Cette histoire a donc l'avantage de faire évoluer l'univers Alien et participe à sa perpétuelle extansion. C 'est pour cela que j'ai apprécié cette B.D. plus le fait que certaines planches sont vraiment belles. Assez obscure et sanglante, les xénomorphes sont omniprésents et les personnages ont l'avantage de ne pas rester figé dans un schéma de caractère pré-établi et de changer pour le meilleur et le pire. Seul petit bémol, mais c'est un détail purement personnel, l'action est trop figée. On peut dire ce que l'on veut des mangas mais les actions y sont toujours vives. Dans une scène d'action, dans un manga, on sent le mouvement, sa rapidité, sa brutalité. Ici j'ai souvent eu l'impression que les personnages restaient englués dans la colle alors que des monstres leur collent aux fesses.



En ce qui concerne les thématiques abordées par l'histoire, elles restent principalement les mêmes que dans le film Prometheus. Qui sont les ingénieurs? Si ils nous ont créés, pourquoi? Pourquoi vouloir rencontrer nos créateurs? Quelle place avons-nous au sein de leur création? Pourquoi vouloir dépasser nos limites humaines? Sommes-nous plus que des simples êtres humains ou est-ce seulement de l'arrogance? Et autres questions du même acabit. Bien sûr ce premier tome n'apporte pas toutes les réponses. Il met les choses en place et pose avec habilité les bases de l'histoire.



Le feu et la roche est pour les amoureux des xénomorphes et je la recommande à ceux qui ont été déçu par Prometheus, le film. Toutefois je vous recommande également d'enchaîner assez rapidement avec les suites parce que sinon vous vous retrouverez avec le même sentiment de frustration que lors de votre visionnage de Prometheus.
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