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Citations de Paul Tremblay (32)


À la fin de l'épidémie (mais non pas, soyons clairs, la fin du virus : il se cachera, s'implantera comme une tique malfaisante ; il mutera ; et il reviendra, encouragé et accueilli par un pays où la science et l'anticipation sont considérés comme des gros mots, où la plus belle invention de l'humanité - le vaccin - est calomniée par des bouffons narcissiques et bornés [les plus dangereux] qui exploitent la peur pour le gain, la célébrité et la satisfaction de leur ego), presque dix mille personnes auront trouvé la mort.
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Elle avait répondu qu'elle était impressionnée par le choix des mots, ajoutant qu'elle aimait l'idée du sexe, tout comme elle aimait l'idée de faire du vélo, hélas les deux activités impliquaient trop de préparatifs ; dans l'immédiat, elle préférait s'en passer.
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Le collège, c'était bien pire que le CM2. Le collège, c'est la cata pour tout le monde.
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Il continue de tirer au hasard.
- Si vous ne faites pas attention, je n'y puis rien ! Je n'ai pas envie de brûler avec vous, lance-t-il d'une voix de stentor, un pasteur délivrant un sermon.
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Ceci n'est pas un conte de fée. Ceci est un chant.
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Il ne faut pas revenir en arrière, on ne peut pas revenir en arrière. Revenir en arrière, c'est se perdre à jamais.
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Léonard dit :
- Afin d’empêcher l’apocalypse, votre famille doit choisir de sacrifier un de ses membres. Après avoir pris cette décision, et j’ai bien conscience que c’est un choix impossible, vous devrez tuer la personne que vous avez choisie. Si vous ne faites pas de choix, ou si vous n’accomplissez pas le sacrifice, ce sera la fin du monde. Tous les trois, vous vivrez, mais le reste de l’humanité, soit plus de sept milliards de personnes, périra.
Le ton de Léonard, semblable à une récitation monotone d’élève appliqué, devint une supplique fervente de fanatique, débitée hors d’haleine.
- Et vous ne vivrez que pour assister à la fin de tout et serez livrés à vous-mêmes, errant seuls sur la Terre dévastée, irrémédiablement seuls dans tout l’univers. (p. 111)
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Le temps est trop lourd. Le temps a un poids qu'on ressent mais qu'on ne peut mesurer.
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Elle continue de la fusiller du regard. Dans ses yeux transparaît de la colère, mais aussi un sentiment de résignation et de trahison mêlées. Ses paupières papillonnent : on dirait qu'elle se retient de pleurer.
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Il entretenait cet espoir irrationnel de sans cesse remettre à plus tard le jour où elle s'apercevrait que la cruauté, l'ignorance et l'injustice étaient les piliers de l'ordre social, aussi inéluctables que le temps qu'il fait.
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Elle passe un marché avec le dieu-tueur de Léonard, un dieu en lequel elle ne croit pas, mais qui lui fait très peur. L'image qu'elle a de ce dieu c'est tout le néant noir qui existe entre les étoiles quand on regarde le ciel la nuit, et ce dieu du vide infini est assez grand pour avaler la Lune, la Terre, le soleil, la voie lactée, si grand qu'il ne peut s'occuper de rien ni de personne.
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C'est vrai, vous n'avez rien fait de mal pour mériter ce fardeau. Je suis entièrement d'accord. Peut-être êtes vous élus, comme nous l'avons été, parce que vous avez en vous la force de prendre la décision indispensable qui évitera l'anéantissement de l'humanité.
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Natalie prétendait que la civilisation était aussi fragile qu’un château de cartes ; il suffisait qu’une carte bouge pour que l’édifice s’écroule.
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La foule hystérique de l’hôpital était terrifiante, mais la désolation de Canton l’est plus encore. Elle donne l’impression d’un état permanent – comme si la population avait fuit ou succombé à un effondrement cataclysmique, une catastrophe dont il serait impossible de se relever.
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À la vue de la créature malade et néanmoins vaillante, Ramola est emplie d’effroi et de stupeur, paralysée par l’intuition fulgurante que les rouages de l’univers ne manquent jamais de broyer les vivants, qu’il s’agisse d’apôtres ou d’apostats.
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Comment appelle-t-on un mensonge que l’on n’a pas inventé soi-même mais qui consiste en la répétition de la promesse de quelqu’un d’autre, condamnée à être rompue ?
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Les complotistes de droite prétendront que les civils et les policiers ne sont pas vraiment morts, que l’évènement a été orchestré. Comme la Montagne, les Citoyens patriotes pensent que l’Etat profond propage le virus afin de promouvoir son programme de vaccination et de profiter de la crise sanitaire pour instaurer une loi martiale permanente.
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Ceci n'est pas un conte de fées. Ceci est chant.
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Après ces exorcismes, qu’est-ce qui vous dit que le démon n’est pas resté là, caché quelque part ? Qu’est-ce qui vous dit qu’il n’est pas entré en hibernation et qu’il ne réapparaîtra pas plus tard, des années et des années après, quand plus personne ne sera là pour le combattre ? Hé, qu’est-ce qui vous dit que ce n’est pas l’esprit de la personne qui a été chassé ? Imaginez que vous ayez expulsé son vrai esprit et que le démon soit resté seul à sa place ? Moi, si je croyais à ces trucs, c’est de ça que j’aurais peur… »
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Maman me gratifia d'un sourire triste, comme si elle venait de se rappeler que j'étais non seulement là, mais là depuis très longtemps.
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