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Critiques de Paula McLain (140)
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L'aviatrice

Bon alors pour la morale puritaine anglaise on repassera, mais sinon quelle femme! En avance d'un siècle, l'héroïne a une vie trépidante! Quelle audace, quelle indépendance! Brisant les tabous, elle a choisi des métiers d'homme, tout en restant passionnée par l'Afrique.

C'est sympa de croiser un peu Karen Blixen, et le livre nous donne envie de découvrir le Kenya!
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L'aviatrice

Un titre français assez trompeur, car l'aviation occupe peu de place dans le livre. Une histoire limitée à la jeunesse de Beryl Markham, qui vécut plus de 80 ans. Ces bémols mis à part, un roman qui semble être un contrechamp à "la Ferme africaine" de Karen Blixen. Le portrait d'une femme libre qui a bravé les conventions sociales de son époque et la domination masculine, au risque d'être rejetée.
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L'aviatrice

J'ai adoré ce livre !

La vie de notre "Aviatrice" a été vraiment palpitante, elle a été une féministe avant l'heure. Quel courage et quel force de caractère !

De plus nous sommes immergé au Keynia : en lisant le livre, nous avons l'impression d'y être !

Un livre que toutes les femmes devraient lire !
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L'aviatrice

Paula McLain raconte une vie romancée de Beryl Markham.

Beryl a deux ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904, sa mère repart en Europe 2 ans plus tard. Elevée par un homme, elle a bcp de difficulté à se comporter en jeune femme de l'époque et son désir d'indépendance prévaut.

Un beau roman agréable à lire pour une belle histoire.

De très beaux paysages agrémentent ce tableau de société ...

A lire
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L'aviatrice

J'ai adoré cette histoire et apprès cette lecture je confirme mon envie de visiter le Kenya non pas pour un safari mais pour ces grands espaces , ces animaux en liberté. Ce fut un très bon moment de lecture et en plus une histoire vraie.

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Madame Hemingway

Une histoire écrite par une femme à travers un personnage féminin et à destination d’un public, lui aussi féminin. C’est ainsi que peut se résumer Madame Hemingway. Cette ombre de féminité plane au dessus de toutes les pages grâce au regard de la narratrice et à une belle plume fluide et pleine de légèreté.

Plus que dans une histoire, c’est dans une atmosphère que nous plonge l’auteur: celle du Paris des années folles, des grandes corridas du Sud et du soleil doré de la Côte d’Azur. Les descriptions du quotidien et des paysages viennent poser un décor autour des nombreux personnages et offrir un arrière plan aux histoires intérieures des couples et artistes solitaires.

C’est, en effet, un roman psychologique que semble nous livrer Paula McLain: Madame Hemingway nous plonge dans l’intimité de son couple et dans la vie de son mari. Hemingway est au centre du texte: c’est sa vie sociale et sa vie artistique que nous conte sa femme Hadley qui, elle, s’éclipse et ne semble exister que par l'intermédiaire de son couple.



En partie inspiré de la vie réelle d’Ernest et Hadley Hemingway, le livre révèle une vie de couple dense et complexe. Le mélange des éléments fictifs et réels en fait une fresque romanesque sur l'histoire d'un amour et d'une époque plus que sur celle d'un écrivain.

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L'aviatrice

dispo à la médiathèque d'Orgelet

roman sur la vie d'une jeune anglaise au Kenya au début du xxéme siècle

ai bcp aimé
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L'aviatrice

La famille de Beryl Markham arrive au Kenya en 1904.

Les conditions de vie très dures provoquent le retour de la maman et du frère aîné à la santé fragile deux ans plus tard.

La petite Beryl souffre de cette séparation mais elle se révèle très solide.

Elle s'adapte à la vie au Kenya, élevée par son père qui élève des chevaux de race.

Elle est élévée au milieu de la tribu kipisigi qu'elle considère comme les siens, dans son enfance du moins.

Beryl n'est pas douillette et sait ce qu'elle veut.

Elle devient entraîneuse de chevaux de courses et sera la première aviatrice à effectuer un vol transatlantique en solitaire.

On ne peut s'empêcher de revoir des images du film "Out of Africa" lorsqu'elle tombe follement amoureuse de Denis Finch Hatton, l'amant de la romancière Karen Blixen.

C'est un roman qui passe par plusieurs ambiances et descriptions, un peu longues pour moi quand il s'agit de chevaux.

J'ai fait connaissance avec le destin de Beryl Markham.

Il faut dire que son destin d'aviatrice est très peu évoqué dans le livre.

J'ai pensé que le titre était choisi car cette dame est surtout connue pour ses exploits dans ce domaine.

Une histoire pas commune du tout que nous raconte Paula Mc Lain.

Tout au long du livre, Beryl m'a paru très sympathique. Son caractère endurci par ses conditions d'éducation l'ont bien servie en même temps car cela lui a permis de réaliser ses désirs avec une force peu commune.



Challenge pavés contre l'illetrisme 2017

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L'aviatrice

Sans bouger de mon fauteuil, je viens de faire un voyage dans le temps, début du XXème siècle et de parcourir le Kenya en compagnie de Beryl Markham. Quel voyage!!! Quelle aventure !!! Quelle femme !!!

Comme le dit l'auteur, c'est une fiction mettant en scène des personnages réels, vous y croiserez Karen Blixen, Denys Finch Hatton (difficile de ne pas l'imaginer en Robert Redfort) mais c'est surtout la rencontre d'une femme, Beryl Markham, sa soif de liberté, sa ténacité, sa détermination, c'est la première femme à avoir exercé le métier d'entraîneuse de chevaux et

également la première à avoir traversé l'Atlantique en solitaire d'est en ouest.

Mais il ne faut pas oublier ce magnifique décor, le Kenya dans toute sa splendeur, très bien décrit sous la plume de Paula McLain, vous avez la sensation de le parcourir, á pieds, à cheval et aussi la joie de le survoler.

C'est pour moi en tout cas une très belle découverte, merci à Neneve de l'avoir proposé comme lecture en juillet, et après cette fiction je vais me procurer "Vers l'ouest avec la nuit" les mémoires de Béryl.

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L'aviatrice

Après ma lecture, je dois dire que je reste un peu mitigée: il y a du bon et du un peu moins bon...



Commençons par le positif, et mon élément préféré dans ce livre est sans aucun doute le personnage de Beryl Markham. Je ne la connaissais absolument pas avant de découvrir ce roman, et j'ai été vraiment passionnée par son histoire, son fort caractère, sa détermination. J'ai déjà fait pas mal de recherches à son sujet après avoir terminé le livre et je compte lire West with the Night dès que possible.



Beryl insuffle beaucoup de force au roman, et Paula McLain est parvenue à en faire une héroïne fascinante, avec de multiples facettes. Là où je trouvais Hadley un peu fade dans The Paris Wife, Beryl est au contraire ici rayonnante, solaire, captivante. Paula McLain réussit un superbe portrait de cette aventurière du Kenya.



Pour ce qui est de l'intrigue, je l'ai trouvée, dans sa majeure partie, absolument palpitante. Je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai dévoré le livre, ce qui en ce moment m'arrive rarement (depuis mon retour d'Angleterre, j'ai du mal à lire et mon rythme de lecture est moins soutenu). Il y a un juste équilibre entre romance et aventures: j'avais peur que l'intrigue soit trop "cheesy" mais l'écueil est évité.



J'ai l'impression que le style de Paula McLain a gagné en maturité avec ce nouveau roman. J'avais déjà aimé sa façon d'écrire dans The Paris Wife et je trouve qu'ici, élégance et sentiments sont portés par des tournures soignées mais fluides. J'ai hâte de voir ce qu'elle nous présentera à l'avenir!



"Mais AnGee", me direz-vous, "tu as l'air super positive? Pourquoi dire que tu es mitigée?". Bonne question, jeunes padawans. La réponse est simple: j'ai été attirée par ce livre non seulement parce que je voulais poursuivre ma découverte de Paula McLain mais aussi parce que j'étais intriguée par Beryl Markham et sa carrière d'aviatrice. Mon compagnon étant passionné par l'aviation et surtout l'aviation du début du 20ème siècle, je me suis mise aussi à m'y intéresser, Beryl Markham m'apparaissant comme un moyen d'en apprendre un peu plus.



Au final, Circling the Sun ne parle pratiquement pas de sa carrière d'aviatrice, à l'exception d'un chapitre d'ouverture et de quelques pages ici et là. Paula McLain se focalise principalement sur le reste de sa vie: les chevaux, ses mariages, sa vie au Kenya. C'est passionnant, certes, et j'ai appris beaucoup de choses, mais je reste vraiment sur ma faim en ce qui concerne l'aviation. C'est d'autant plus un paradoxe que le livre est publié en français sous le titre de L'aviatrice!



Donc en conclusion, j'ai beaucoup aimé ce livre, mais j'aurais aimé en avoir plus et en apprendre davantage sur le personnage de Beryl Markham. Je vais poursuivre mes recherches à son sujet et je pense lire d'autres ouvrages la concernant. Quant à Paula McLain, j'ai hâte de voir ce que ses prochains livres donneront!
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L'aviatrice

Après une enfance passée dans le ranch de son père qui l'a élevée après l'abandon de sa mère peu après leur installation au Kenya, la jeune Beryl accepte d'épouser Jock, un propriétaire terrien voisin, qui peut sauver la ferme familiale. Mais l'indépendance de la jeune femme, qui a grandi dans un village kipsigi s'accommode mal de la rigidité et la violence de son mari...Devenue indépendante professionnellement comme entraîneur de chevaux, elle fréquente la communauté britannique qui gravite régulièrement autour de la Baronne Blixen, danoise, propriétaire d'une ferme et maîtresse de Denys Finch Hatton, mi-aventurier, mi-dandy, organisateur de safaris. Elle s'intéresse par la suite à l'aviation pour devenir la première femme à traverser l'atlantique d'est en ouest.



J'ai beaucoup apprécié cette biographie romancée dans laquelle Paula McLain nous fait partager le destin surprenant de cette jeune femme et qui permet de découvrir le Kenya, d'entre-deux guerres, la vie et les traditions kipsigi, une vraie évasion dans les paysages africains. Mais c'est également la vie des expatriés britanniques, aventuriers ou vrais entrepreneurs, faisant preuve d'adaptation et de véritable intérêt pour le pays ou de morgue condescendante qui est décrite au plus près.

L'aviatrice est le beau portrait d'une femme indépendante et attachante, déterminée à réussir dans un métier d'hommes - elle sera la première femme entraineur de chevaux de courses en Afrique - et dans une société britannique encore très guindée et corsetée, pleine de principes.

J'avais beaucoup aimé Mme Hemignway et j'ai retrouvé avec plaisir le style fluide de Paula McLain favorisant l'évasion et l'aventure.

Un seul bémol, L'aviatrice est un titre un peu trompeur la partie consacrée à l'aviation étant limitée et le titre original - Circling the sun - évoque plutôt la recherche d'un destin et d'un idéal, et reste plus fidèle à l'esprit du roman.

Une très bonne lecture pour s'évader et prendre de la hauteur...
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L'aviatrice

Un super roman

Une très bonne peinture des paysages africains la faune la flore , un vrai safari et bien sur des histoires d'Amour .

Il y a des personnes qui ont vraiment une vie digne d'un roman

A lire ce livre est très facile à lire il se passe quelque chose dans tous les courts chapitres
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Madame Hemingway

Solitaire qui n'aimait pas la solitude, Ernest Hemingway eut quatre épouses. Paula McLain s'est prise de sympathie pour la première d'entre elles, Hadley Richardson. Elle en a fait la narratrice de ce bel ouvrage, Madame Hemingway. C'est l'histoire romancée d'un épisode de la vie de cette femme avec celui qui accédera à la consécration suprême de son art en recevant le prix Nobel de littérature en 1954.



Journaliste, correspondant de guerre, écrivain, Ernest Hemingway n'a pas été aventurier que dans sa vie professionnelle. Celles qui ont partagé sa vie affective en ont fait les frais. Paula McLain a mis son talent d'écrivain au service de Hadley et lui fait revivre cette idylle de six années qui restera à jamais dans la mémoire de celle-ci comme l'épisode dramatique de sa vie.



Paris au lendemain de la première guerre mondiale, des expatriés américains se retrouvent au sein ce que l'une d'entre eux, Gertrude Stein, immortalisera sous l'expression de génération perdue. Une génération d'artistes et intellectuels qui tentent inconsciemment d'exorciser dans l'alcool et les fêtes le cauchemar de la grande guerre. Elle avait avalé leur jeunesse et fait tomber trop tôt sur leurs frêles épaules une maturité précoce nourrie d'angoisses. Ernest Hemingway qui a connu les affres de la guerre en Italie, dont il tirera L'adieu aux armes, se retrouve volontiers sous ce label. Il ne craint pas d'explorer l'absurdité de la condition humaine lorsqu'elle se livre aux horreurs qu'elle fomente.



Grand témoin des conflits du vingtième siècle, amateur de corridas, de courses de chevaux, de chasse, sa soif de sensationnel, de liberté s'est assouvie au détriment du bonheur de celles qui ont choisi de partager sa vie. Paula McLain nous dresse un portrait admirable de Hadley, femme simple et courageuse, d'une grande sincérité, peut-être un peu naïve, que rien ne prédestinait à quitter son Amérique natale pour s'enfoncer dans le drame avec cet homme, de six ans plus jeune qu'elle, qui trouve logique de vivre à trois quand on ne peut choisir entre deux amours. Paula McLain nous fait prendre fait et cause pour ce personnage désintéressé qu'elle sait rendre attachant lorsqu'elle partage la vie de galère du futur prix Nobel encore loin de la célébrité, dans un sordide deux pièces parisien.



Une histoire dramatique formidablement conduite par Paula McLain. Elle nous donne un autre éclairage sur la personnalité du célèbre écrivain. Il ne peut que baisser dans notre estime au sortir de ce roman, grisés que nous sommes de la notoriété qui auréole désormais sa carrière d'écrivain. La gloire de l'un n'irait donc t'elle pas sans l'avilissement d'autres restés dans l'anonymat ?



Avec son écriture souple et épurée, Paula McLain se garde bien de tomber dans l'emphase. Elle préserve ainsi l'authenticité des sentiments de cette femme restée fidèle en amour à l'égard d'un Hemingway avec qui elle correspondra jusqu'à l'ultime moment de sa vie.



On s'interroge toujours sur les raisons du choix d'un auteur pour le personnage de son roman. Beaucoup vous répondront que c'est en fait le personnage qui s'impose à l'auteur. Ce qui me fera dire que Madame Hemingway ne pouvait trouver plus belle plume pour sortir de l'anonymat. Car en donnant ce titre à son roman, elle confère une certaine exclusivité à cette union, et reconnaît sans doute en Hadley la plus légitime des épouses d'Ernest Hemingway. Celle qui n'a jamais douté du talent de son mari alors que le succès se faisait encore désirer.



Cette histoire romancée est un superbe moment de lecture.



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L'aviatrice

Un très bon livre que je viens d'achever. Une écriture à la première personne très fluide et un récit captivant de l'enfance africaine de Beryl. Seules les dernières pages de l'ouvrages sont consacrées à sa carrière d'aviatrice mais le l'histoire n'en reste pas moins riche et captivante. J'aurai apprécié un peu plus de sentiments et d'émotions mais c'était néanmoins une lecture très agréable.
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L'aviatrice

pour tous ceux qui ont aimé le film "out of africa".

Beryl Markham, jeune anglaise, vient s'installer avec sa famille au kenya au début du XXème siècle. Elevée exclusivement par son père, avec qui elle partage le gout des chevaux, elle tombe très vite amoureuse de ce pays, de ses couleurs, de ses odeurs et de la liberté qu'il lui procure étant enfant. Mais ce qui est permis à un enfant ne l'est très vite plus pour une jeune fille de son rang.

on partage avec l'héroÏne sa soif d'indépendance, ses contraintes, ses espoirs et ses échecs . et on ne peut s'empêcher de penser qu'être femme à cette époque pas si lointaine ne laissait pas beaucoup d'opportunité.

Et puis il y a la belle écriture de Paula McLaine qui nous transporte vers cette belle Afrique. On ferme les yeux et on entend la BO de "out of africa", on est vraiment dans la même ambiance mais juste d'un autre point de vue. Un moment délicieux
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L'aviatrice

Fallait-il rendre justice à Beryl Markham, pour que Paula McLain lui consacre un ouvrage, au demeurant fort réussi à mon sens ? Mais lui rendre justice de quoi au juste ? De ne pas avoir eu avec son récit auto biographique, Vers l'ouest avec la nuit, le même accueil que Karen Blixen avec le sien devenu si populaire, La ferme africaine, adapté au cinéma sous le titre Out of Africa.



Ces femmes ont toutes deux vécu, au début du vingtième siècle, une vie d'aventure au Kenya, alors colonie britannique. Elles se sont beaucoup fréquentées, appréciées mutuellement. Elles ont même partagé le même amant. Mais ça, ce n'est pas le point commun qui aurait pu renforcer leur amitié.



On peut même affirmer que Beryl Markham aura autrement marqué l'histoire que Karen Blixen. Si cette dernière a passionné son public en sachant mettre par écrit son amour de l'Afrique, du Kenya en particulier, premier regard vraiment respectueux des peuplades qu'elles a côtoyées, Beryl Markham, qui cultivait la même passion pour ce pays et ses autochtones pour y être née, a quant à elle ajouté à son crédit des prouesses propres à battre en brèche le monde masculin de ce temps, dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'était pas enclin à voir des femmes lui damer le pion.



Elle a été la première femme à obtenir son brevet de pilote professionnel et surtout à avoir traversé l'Atlantique d'est en ouest. Exploit à laquelle rien ne la prédisposait, si ce n'est son formidable goût de l'indépendance, son courage à toutes épreuves, sa capacité à rebondir quand tout avait périclité, tant dans les domaines professionnel qu'affectif. Si la chance lui a souri, elle ne l'a dû qu'à son audace, son opiniâtreté et son mépris d'une mauvaise réputation dont les jaloux ont voulu l'affubler.



Avant de se lancer dans le pilotage d'aéroplanes, elle avait déjà fait ses preuves sur les terrains exclusivement réservés aux hommes, en réussissant comme entraîneur - mot que l'on ne peut toujours pas mettre au féminin sans verser dans un registre plus péjoratif - de chevaux de course.



Abandonnée comme elle par sa mère durant sa prime enfance, Paula McLain s'est sentie très proche de ce personnage atypique au point de nous livrer une magnifique biographie romancée dans laquelle les fresques paysagères et les récits d'aventure nous donneraient la nostalgie du temps des colonies, si ce dernier terme ne comportait pas en lui-même son propre discrédit. Cette auteure à l'écriture fluide et sans métaphore a su parfaitement mettre en valeur ce curieux mélange qui caractérisait Beryl Markham, une sauvageonne à la beauté pourtant féminine. Personnage qui n'a dû son succès qu'à sa philosophie certes primitive, apprise à courir pieds nus avec les autochtones, mais au demeurant plus humaine que celle qui avait cours dans les salons de la société coloniale, laquelle se qualifiait sans rougir de bonne société.



Le style agréable de Paula McLain me donne le goût d'inscrire à ma liste de lecture une autre biographie de son cru : Madame Hemingway.



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Madame Hemingway

Pour qui a lu Paris est une fête, d'Ernest Hemingway, la lecture de ce roman de Paula Mc Lain constitue un complément très intéressant.

C'est à peu de choses près la même période qui est décrite ici, mais avec les yeux d'Hadley, la première épouse d'Hemingway.

Elle nous décrit tout d'abord sa jeunesse et les conditions dans lesquelles elle croisa le chemin de celui qui allait devenir un auteur majeur de sa génération.

Puis, on traverse l'Atlantique et on retrouve le Paris des années vingt, des années folles où l'on croise d'autres illustres personnages : Scott et Zelda Fitzgerald, Ezra Pound et bien d'autres.

Même si le destin de ce couple et celui d'Hemingway furent tragiques, ce livre rend compte d'une époque révolue avec une grande acuité et un style qui fait revivre ces années désormais presque centenaires.

De quoi éclairer également les sources d'inspiration de Woody Allen dans Minuit à Paris.
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L'aviatrice

La rencontre d’une femme exceptionnelle! Une belle écriture. J’ai été séduite.

Michelle
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Madame Hemingway

"J’ai appris à ne jamais tarir le puits de mon inspiration, à toujours m’arrêter quand il restait un peu d’eau au fond et à laisser sa source le remplir pendant la nuit." H. Hemingway



Après avoir lu le livre de Paula McLaine, cette citation d'Ernest Hemingway ne m'inspire plus la même émotion. Écrivain de génie, il est ici également présenté comme un personnage égoïste, prétentieux, colérique et imbu de lui-même. Son égo démesuré trouve sa résonance auprès de Hadley Richardson, jeune femme intelligente et droite qui souffre des excès de son mari.

Leur histoire est certes une histoire d'amour passionnée, mais l'abnégation de l'épouse fidèle inspire plus souvent la pitié que l'admiration.

Même si ce roman est une fiction où les personnages sont imaginaires, l'auteur a cependant eu à cœur de rester au plus près de la vérité en s'inspirant de sources historiques et de faits réels.

Pour le style, j'ai nettement préféré le roman "l'aviatrice" sorti en 2015 qui m'a semblé plus abouti.

Madame Hemingway est un bon livre pour plonger dans l'ambiance Parisienne d'après guerre et découvrir l'univers des écrivains de cette époque toujours à la recherche d'inspiration. Dans ce roman Ernest Hemingway a trouvé la sienne, mais d'où vient sa source ?
Lien : http://uneautrelecture.blogs..
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L'aviatrice

Paula McLain raconte une vie romancée de Beryl Markham. Beryl a deux ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904 ; deux ans plus tard sa mère, ne s'adaptant pas à la vie de la ferme repart pour l'Angleterre avec son fils aîné.

Beryl possède un caractère indépendant et bien trempé, elle n'a peur de rien. Avant d'être la première femme aviatrice à accomplir un vol transatlantique en solitaire, elle est la première femme entraîneur de chevaux de courses. Les personnages qui gravitent autour de Beryl sont pour la plupart illustres, Karen Blixen, la romancière, le Baron Bror von Blixen, Denys Finch Hatton, amant reconnu de Karen Blixen, guide de safari, les Princes royaux David et Harry d'Angleterre, ... L'auteure stipule que lorsque des personnages historiques sont cités, les situations, les incidents et les dialogues sont fictifs et dépourvus de toute intention de changer la nature imaginaire de l'ouvrage.

Ce roman bien écrit m'incite à lire le récit autobiographique de Beryl Markham Vers l'ouest avec la nuit dont Ernest Hemingway a proclamé « c'est un sacré bon bouquin ».

L'aviatrice est un roman riche pas avare de belles descriptions ni de poésies, une lecture agréable. À lire !

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