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Critiques de Pauline Delabroy-Allard (387)
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Ça raconte Sarah

Ça raconte Sarah, sa beauté mystérieuse, ses yeux de serpents, le soufre, la lettre S, la passion. Une passion dévorante, fatigante, vouée à l’échec.

Le rythme du roman est haletant, du moins la première partie. On tourne les pages sans cesse et on n’arrive pas à le refermer. Cette première partie, avec son rythme nous fait totalement ressentir cette passion, se besoin omniprésent de voir l’autre, ce désir intense. La deuxième partie, elle, est plus lente. Je l’ai moins apprécié même si elle met en exergue la détresse de la narratrice qui doit vivre sans Sarah.

Un peu déçue après les nombreuses éloges que j’ai pu lire sur ce roman. Il est très souvent difficile de lire un livre après tout le monde quand celui-ci a fait l’objet de tant d’éloges.

Lecture prenante mais pas un coup de cœur.
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Maison-tanière

Est-ce le hasard si c’est précisément aujourd’hui que je lis ce recueil ? Un dimanche seule, dans ma maison tanière, celle qui me protège depuis presque 20 ans, celle où je me réfugie quand dehors tout me semble si violent. Un dimanche à lire la Maison tanière de Pauline Delabroy-Allard. Elle choisit un vinyl au hasard, elle observe les plafonds, prend des photos et écrit des bouts qui font un si joli tout.
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Ça raconte Sarah

Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard



Premières phrases : » Dans la pénombre de trois heures du matin, j’ouvre les yeux. Je meurs de chaud, mais je n’ose pas me lever pour ouvrir la fenêtre un peu plus grand. »



La narratrice dont nous ne connaissons que peu de choses, croise à l’occasion d’une soirée Sarah.

Elles vont alors se découvrir, se chercher, s’apprivoiser er s’aimer, follement, intensément, éperdument.

Ça raconte Sarah, c’est l’histoire d’un amour puissant avec l’éventail des sentiments, le désir, la fougue, l’animalité, l’énergie, la folie, la douleur.

Tous les éléments de l’écriture relatant la passion amoureuse, le côté brulant, éphémère et tempétueux nous sont décrits avec tant de justesse par la narratrice.



Les phrases s’enchainent et ne nous laissent à aucun moment la possibilité de poser le livre, nous sommes happés par leur passion, spectateurs de leur amour et de ce tumulte sentimental.

L’écriture tourbillonnante me laisse devant les yeux l’image d’une petite fille tournant de longues minutes sur elle-même pour faire virevolter sa jupe, pleine de vie, si pleine de vie.



Emma aime

-Cette envie de vivre pleinement chaque instant

-Le fait d’aimer un homme ou une femme mais que l’homosexualité ne soit pas le fil rouge du texte qu’il ne s’agisse que d’amour

- Toutes rencontres qui bouleversent la vie






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Ça raconte Sarah

Texte intense qui relate une passion entre deux femmes, de la rencontre à la disparition : épiphanie et douleur infinie, violence des sentiments, la passion comme une tempête dévastatrice. Le fait qu’il s’agisse de deux femmes est relégué au second plan, l’essentiel est dans la fulgurance et l’intensité de cette relation. Un texte très fort et très beau.
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Ça raconte Sarah

Une passion, folle, qui emporte tout, qui crie, embrasse, mors, déchire, attend, baise, hurle, aime et aime encore plus que c’en est plus possible



Puis une deuxième partie ahurie d’avoir tant aimé



Deux femmes qui se rencontrent dans une tornade de passion
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Ça raconte Sarah

Ça raconte Sarah, je savais que ça me ferait quelque chose.

Parce qu'on me l'avait dit, parce qu'on en a tellement parlé, parce que c'était l'unique roman présenté par les Editions de Minuit à la rentrée littéraire 2018, parce que ça raconte Sarah, et la narratrice, deux femmes amoureuses, deux femmes qui se révèlent autant qu'elles se torturent l'une et l'autre.



Çà raconte Sarah, c'est un drôle de petit livre.

Ça file comme un éclair, sans qu'on comprenne vraiment ce qu'on vient de traverser à travers sa plume nerveuse, fantasque, survolée, parcourue d'images aussi exotiques que frappantes. Ça interroge, ça chamboule, définitivement. Ça ne cherche pas à ménager son lecteur ou sa lectrice. Simplement à lui raconter la violence, l'absolu, et surtout la perte et l'infinité de façons dont on peut ne pas s'en remettre.



C'est l'histoire d'une narratrice sans nom, sans envies, sans but, dont Sarah débarque dans l'existence comme une explosion, renversant toutes ses idées préconçues et la propulsant dans une relation sublime, passionnelle, sans doute destinée à se fracasser à un moment ou à un autre.

Peu importe.

La seule chose qui compte, c'est Sarah, Sarah dangereuse, Sarah amoureuse, Sarah dont la présence devient vite indispensable à la narratrice éblouie.



La plume de l'autrice déploie une myriade de mots doux, de déclarations lyriques, de petits émerveillements intimes, mille et une façons de raconter la passion et l'art qu'elle a de faire croire à ceux dont elle s'empare qu'elle leur est unique et inédite. Et on est emporté, inévitablement. C'est énorme, cet amour, c'est excessif, presque toxique, mais on veut y croire malgré tout.



Survient la deuxième partie, celle de la maladie, de la disparition, de la destruction. La narratrice se perd. Le récit s'essouffle aussi un peu, à certains égards. On referme le roman hébété, perplexe, sans trop savoir quoi faire de cette histoire à la fois hors-normes et absurde dont on vient bien malgré soi de devenir protagoniste, à travers la fougue inouïe de la narratrice.



C'est un roman dont on voudrait parler avec d'autres. Le genre d'histoire qu'on ne peut pas aimer ou détester, mais qu'il faut simplement laisser décanter. Un récit en forme de choc. Une intrigue qui se veut impression davantage que leçon. Une proposition, furieuse, fervente, captivante à plus d'un égard. Un beau roman, vraiment.
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Ça raconte Sarah

Ça raconte Sarah, ça raconte la rencontre un soir de décembre entre la narratrice et Sarah. La narratrice est la maman divorcée d’une petite fille, professeur, rien ne vient perturber sa vie plutôt rangée et banale. Un soir de réveillon, elle rencontre Sarah. Sarah la femme fantasque, trop maquillée, mal habillée, violoniste dans un quatuor, qui lui avoue être passionnément amoureuse. Puis se seront les premiers baisers, les premiers gestes, les premiers moments ensemble. Les mots fusent, s’ajoutent les uns aux autres pour dire Sarah, l’amour comme une étincelle de soufre, l’amour qui fait souffrir, les voyages qui éloignent et parfois rapprochent, les émotions exacerbées, la passion qui brule.



Ça raconte Sarah, ses gestes, son corps, sa fougue, ses élans et son désespoir, Sarah changeante, amoureuse, tendre ou violente, passionnée toujours.



Une première partie particulièrement réussie, un portrait détaillé de tout ce qui constitue Sarah, qui se lit sans reprendre son souffle, qui dit, explique, détaille, ajoute les faits, les sentiments, les révoltes, les élans, les gestes tendres, l’amour physique, au point d’en oublier les autres, la fille, le compagnon, et son autre vie, là, à l’extérieur de ce couple fusionnel et dévastateur, qui dit l’attente des retrouvailles et le désespoir de la séparation.

Une deuxième partie qui dit l’après, après la mort, après la violence de la passion, après le bonheur, après la fuite. Une déchéance incompréhensible, inexplicable, qui m’a bien moins séduite, trop délétère sans doute.

lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/11/27/ca-raconte-sarah-pauline-delabroy-allard/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Ça raconte Sarah

Lu depuis quelque temps déjà, d'une traite sans pouvoir le lâcher. Je garde un bon souvenir de cette écriture tendue, qui réussit à nous entraîner dans l'oeil du cyclone d'une passion dévorante. Crescendo sans fausse note, de la rencontre à l'amour fou dans une spirale presque mécanique vers l'oubli de tout, la folie et la mort.
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Ça raconte Sarah

Ça raconte Sarah, ça raconte elles, ça raconte surtout "Elle", celle qui tombe sous le charme de Sarah. Ça raconte ses émotions passionnées, ça raconte son bonheur, sa joie, sa douleur, sa tristesse incommensurable. Ça raconte l'amour passion, celui qui prend tout sur son passage : les interdits, le conformisme, les préjugés, jusqu'à la raison. Ça raconte le meilleur et le pire. Ça raconte les sentiments dans ce qu'ils ont de plus pur, de plus transcendant et de plus destructeur. Ça raconte bien, ça raconte fort, ça raconte beau...
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Ça raconte Sarah

a narratrice (dont on ignore le nom) est professeure et mère célibataire. Jusqu'à sa rencontre avec Sarah, une jeune violoniste, elle n'avait jamais été attirée par une femme. L'attraction est réciproque, immédiate et fulgurante.



La première partie, celle que j'ai préférée, est centrée sur Sarah. La jeune violoniste doit voyager pour se produire sur scène et les kilomètres qui séparent les deux femmes sont un supplice pour l'une comme pour l'autre. Elles souffrent terriblement du manque lié l'absence et pourtant, quand elles sont réunies, ne parviennent pas à vivre sereinement leur amour. Sarah n'a pas un caractère facile, elle est entière et capable du meilleur comme du pire.



Nous savons dès le départ que leur avenir en commun est compromis. Dans la deuxième partie, le focus est mis sur la narratrice, désormais seule et ravagée. Nous la suivons dans une descente aux enfers vertigineuse et implacable. Nous ne sommes plus à Paris mais à Trieste. Un beau décor mais qui ne parvient pas à détourner la narratrice de sa peine.



Dans la première partie, les deux mots " çà" et "raconte", reviennent comme une ritournelle. Les phrases sont courtes, très rythmées. La deuxième partie est écrite de façon plus classique. La musicalité du texte ressort bien dans la version audio. Le timbre de voix de la lectrice est en parfait accord avec le texte, que je suis ravie d'avoir écouté plutôt que lu en version papier.



"Çà raconte Sarah" évoque la face la plus sombre de la passion amoureuse, celle qui fait perdre la maîtrise de soi. C'est un premier roman a fait parler de lui à la rentrée littéraire. Il a obtenu plusieurs prix. Sans être un coup de cœur, c'est une lecture que j'ai appréciée pour l'originalité de l'écriture.
Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Ça raconte Sarah

Brûlant !

Le roman de Pauline Delabroy-Allard est un souffle. Avec son style, la romancière nous emporte dans cette passion amoureuse.

Le lecteur suit son héroïne se détruire dans une passion ravageuse qui va la faire basculer dans la folie.

Je le recommande chaudement. En refermant, ce livre, on s'interroge sur l'histoire que l'on vit. Est-elle juste tiède ou rassurante ?
Lien : https://lilietlavie.com/2019..
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Ça raconte Sarah

Bof. Pas ma tasse de thé. On dit que c'est très bien, que c'est "une écriture moderne." Comme au fastfood : de la nourriture insipide, vite avalée et vite oubliée, lu en un weekend, ressenti aucune émotion, pas la moindre empathie pour l'héroïne et son histoire d'amour-passion-sexe avec la violoniste d'un quatuor célèbre. Il est vrai aussi que l'homosexualité est à la mode tant qu'elle a encore un parfum de scandale et de sensationnel. Je n'ai pas non plus saisi l'intérêt des passages wikipédiesques à la Houellebecq qui rythment le récit.



Coïncidence : ce même weekend, je suis allée voir le film japonais "Une affaire de famille" où c'est tout l'inverse. Certains critiques trouvent le film long et ennuyeux dans sa description d'un sous-prolétariat où les occupations et préoccupations principales sont de manger, où rien ne se passe hormis les liens très forts, et cependant ambigus et pas si idylliques qu'il n'y paraît, entre les membres tous attachants d'une pseudo-famille.



Comme le souligne Ziliz dans son commentaire, si on s'émerveille de ce premier roman "envoyé par la poste" on peut penser que ledit envoi a dû être accompagné d'une référence paternelle qui change la donne. Un produit artificiel porté aux nues d'un monde artistique de consommation éphémère où règne la complaisance.
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Ça raconte Sarah

Ça raconte Sarah , c'est d'abord une écriture et la découverte d'une auteure qui signe là un premier roman marquant!



Ça raconte Sarah , c'est une formidable histoire de passion « con fuoco » entre deux femmes, Sarah la violoniste incandescente, Sarah le soufre, Sarah vivante, et la narratrice, jeune professeure maman séparée d'une petite fille.

Une histoire torride, passionnelle, tourbillonnante, qui va entraîner cette narratrice dont le prénom restera inconnu bien loin de sa "vie d'avant".Le regard des autres sur leur relation, les houles de celle ci... la musique omniprésente, des lectures, des films aussi... en écho à cette rencontre.



Mais à fréquenter Sarah, on ne peut que se brûler...



Sarah est malade. On sait d'ailleurs dès le premier chapitre qu'il n'y aura pas de happy-end. La deuxième partie du roman bascule dans le drame, la narratrice fuit à Trieste... la vie sans Sarah, ce n'est plus la vie.



J'ai beaucoup cette écriture, ce rythme, cette urgence, un nom de plume à retenir!
Lien : http://lecture-spectacle.blo..
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Ça raconte Sarah

Ce roman raconte la rencontre et la passion fusionnelle entre deux femmes. Il y a la Sarah du titre, violoniste fantasque aux yeux de serpent qui part en tournée aux quatre coins de la France et du monde et la narratrice-observatrice, professeure d’école à Paris, lectrice de Hervé Guibert et Marguerite Duras, qui a une fille de 10 ans et dont on ne saura pas le prénom.

La narratrice montre le bouleversement que Sarah introduit dans sa vie. Elle se trouvait en « latence », le temps qu’il y a entre deux moments importants, quand surgit cette femme de 35 ans, « qui sent le piquant du froid », un soir de réveillon.

Et elle égrène, au plus près, comme d’une voix rapide, au bord de l'essoufflement , les souvenirs virevoltants de l’amour charnel et de la passion dévorante. Les yeux qui ne se quittent pas, les doigts qui font jouir, la douleur de la séparation.

Se revoir, se découvrir. Sarah est la première à avouer ses sentiments. La narratrice écrit « l’amour avec une femme, une tempête... » Les bouches scellées et les corps collés.



Fini la latence, c’est le mouvement qui prime, tourbillonnant, vertigineux. Attendre l’autre ou ne plus y tenir et le rejoindre, à Marseille ou vers les châteaux de la Loire.

« A la gare de Montceau-les-Mines, où des chiens errants errent dans les herbes touffues et vert tendre ... » St Pierre des Corps, Blois, Venise...

Mais on sent chez les deux femmes l’aspiration à se libérer de cette passion vampirisante.



Et Trieste devient le troisième personnage du roman. Il y a un bel appartement dans la Via Del Monte, un petit banc au-milieu d’un chantier naval et un magasin Spar. Il y a la bora, le vent mugissant qui descend des Alpes. A Trieste, il y a des chaînes dans les rues pour que les habitants puissent se tenir quand la bora souffle trop fort...



C’est un beau roman au style fluide, épuré, qui semble couler de source. Des phrases simples qui n’ont l’air de rien mais qui vous emmènent dans leur flux insensé, des phrases qui vous laissent à peine le temps de s’arrêter pour comprendre les mots. On se laisse emmener dans cet amour fantasque et il monte en gravité alors qu’on ne s’y attend pas. Déclenchant des envies de tristesse comme un morceau de Schubert.
Lien : https://killing-ego.blogspot..
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Ça raconte Sarah

La narratrice jeune prof dans un lycée. Elle élève seule sa fille de 4 ans.

Sarah est violoniste exubérante, fougueuse, fonceuse, joyeuse...et c'est comme ça qu'un soir la narratrice, s’ennuyant dans un dîner le soir du nouvel an, que Sarah entre dans sa vie comme un ouragan. J'ai beaucoup aimé ce premier roman de l'auteur. Dans la première partie ce roman raconte leur passion. Dès leur première rencontre. Leurs premiers basées volés, le chagrin des séparations,le bonheur des retrouvailles, les nuits d'amour... les deux ne formant plus qu 'une. Le sentiment d'être vivante.

Dans la deuxième partie Sarah tombe malade. "Son profil morte" remplace "Elle est vivante "

L'ouragan est passé, la flamme s'éteind tout doucement. Ce qui faisait aimant se fait répulsif. Paysage de désolation. Pas facile à accepter.

À lire... très beau roman!
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Ça raconte Sarah

Aimez-vous les livres sur la passion amoureuse et sur l'homosexualité féminine, présentant une touche subtile d'érotisme ?



Ce roman raconte une passion dévorante entre deux femmes, un amour fou et dévastateur, qui tient le protagoniste tout autant que le lecteur dans une langueur extrême et ardente.

"Ça raconte Sarah", ça raconte une intensité sans faille, le tout avec une langue vivifiante, déroutante et stimulante. Pauline Delabroy-Allard nous livre une histoire qu'on ne peut oublier, qui nous fait nous questionner sur l'amour et ses frontières.

Liste ce livre au style éblouissant, magistral et singulier, lisez cette histoire profonde et dense !
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Ça raconte Sarah

J'ai hélas eu du mal à aller jusqu'au bout. Là où j'ai beaucoup apprécié la première partie, que ce soit le récit ou le style de l'autrice, j'ai (comme beaucoup), peiné à vraiment accrocher avec la seconde. Je me suis ennuyée au bout d'un moment et j'ai commencé à attendre impatiemment la fin. Ce ne sont pas les événements qui m'ont gênée, bien qu'il y ait pas mal de choses prévisibles, ni même les décisions du personnage ou ce qu'elle traversait. Ce qui m'a posé problème, c'est que contrairement à la première moitié du livre, où j'ai trouvé que l'autrice transmettait les émotions et sentiments de cette passion avec justesse, elle n'a pas réussi à me faire ressentir quoi que ce soit dans la seconde. Je ne suis pas du tout arrivé à me sentir touchée ou même concernée, ce qui en plus d'être vraiment décevant a été très déstabilisant. Du coup, je suis très mitigée.
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Ça raconte Sarah

La narratrice mène une vie paisible, monotone, une période de « latence », jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre de Sarah. Sarah la musicienne, pétillante, passionnée, qui parle fort, boit beaucoup et enchaîne les cigarettes. Sarah dont elle va tomber amoureuse, Sarah qui va tout lui faire oublier, jusqu’à son métier et son enfant. Ensemble, les deux femmes vont vivre une histoire d’amour passionnelle, fougueuse, fusionnelle. Elles ne vont plus se quitter, profiter de chaque seconde passée ensemble, comme si leur vie en dépendait, comme si s’éloigner signifiait ne plus jamais se retrouver. Mais tout va très vite. Trop vite. Les deux femmes ne peuvent pas continuer à garder un rythme aussi soutenu toute leur vie. La fougue de Sarah séduit la narratrice, mais elle l’étouffe aussi. Et la passion qui les anime finit par être fatale.



J’ai été totalement happée par ce roman. Dès les premières pages, on est submergé par les émotions des deux femmes. On ressent tout, la passion, le désir, l’amour, l’admiration, puis le désespoir et la folie. Tout s’enchaîne, on dévore les pages, on oublie le monde extérieur. On a envie de tout lire d’une traite, en une seule respiration, pour ne pas en perdre une miette. Puis on tourne la dernière page, on respire enfin, on pleure, et on continue à penser à cette passion dévorante, à ces deux femmes amoureuses, à cette fin bouleversante.
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Ça raconte Sarah

Ca raconte Sarah c'est une histoire d'amour, entre deux femmes. Histoire d'amour trop fort, trop vif, histoires de latences et de passions, de silence et de déclaration. Le plume de Pauline Delabroy-Allard ne cesse jamais de me séduire. Je l'ai découverte à travers Enracinés, recueil de poésie en co-écriture avec sa sœur, mais je l'ai aimé à travers Sarah. La manière dont Sarah est peinte, dessiné, subjuguée par une plume au traits fins, qui fait du monde une drôle de poésie, déchirante. Les mots sont juste, précis, ils entament la chair et découpent le sentiment, laisse sur ma langue un arrière goût de sang. La sang de l'amour douceur et de l'amour douleur. Le sang de la passion qui épuise, attendris et détruit. Le sang d'une guerre, cœur contre cœur, corps contre corps, où personne ne ressort vainqueur. C'est une lecture envahissante et sublime, qui fais du bien autant que mal. Un peu comme Sarah au final.
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Ça raconte Sarah

Deuxième déception de suite de la part des Editions de Minuit. Les Editions de Minuit pourtant, les Editions de Minuit quand-même !!! Après que le dernier livre de Mauvignier me soit tombé des mains, celui-ci m'a presque autant déçu. Ce genre littéraire n'est pas ma tasse de thé, certes, mais j'étais tout prêt à me laisser séduire par un style, une histoire et comme annoncé en quatrième de couverture, par l'évocation de Trieste. Trieste dont l'auteur, par parenthèse, parle comme de la ville de Joyce, alors que je convoquerais aussi Italo Svevo. Mais le style est limite mièvre sous ses dehors modernes et affectés, l'histoire est à peine crédible entre une femme mante religieuse, grande gueule qu'on a du mal à trouver sympathique et sa victime consentante, voire masochiste qui s'offre à ses comportements sadiques . Seule Trieste s'en sort sans trop de bobos. Bref, une lecture de dimanche après-midi, idéale pour provoquer une bonne sieste.
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