Pauline Gill

Ici, tout le monde se connaît, tout le monde se surveille. Moi, je veux me sentir libre de faire ce qui me tente et je ne veux pas savoir ce que les gens en pensent.

Si on me donnait la chance de refaire le monde, je commencerais par changer les grandes personnes. Elles sont trop sérieuses, trop attachées à l’argent, trop portées à faire comme tout le monde.

Elle régnait comme une duchesse sur la table de la cuisine bondée de retailles de tissus, de petites boîtes d’agrafes, de boutons, d’épingles ou de paillettes. Rien ne l’arrêtait. Ni les coups de ciseaux ratés, ni la goutte de sang sur son doigt, ni le temps pris pour passer son fil dans le chas d’une aiguille un peu trop fine. « J’y arriverai ! », disait-elle après un échec… et elle y arrivait.

Les gens instruits travaillent avec beaucoup plus d’aisance, de profits et de considération .

Personne ne peut mieux voir à ses intérêts que soi-même.

Vous êtes ce qui me reste de plus précieux au monde, mes petits. Il ne faut pas que la vie nous sépare. Ensemble, on va se montrer dignes de votre père.

Plus on manque de main-d’œuvre, plus les risques d’accident sont grands. 

À mes nombreuses questions, la religieuse souriait et promettait de répondre un peu plus tard… Maintenant, je me méfie des grandes personnes qui nous manifestent une gentillesse exceptionnelle.