Citations de Pauline Gill (128)
L’expérience m’a appris qu’il valait mieux narguer le destin que d’y être assujettie.
Il faut garder la tête froide. On ne règle pas le destin d’une personne sur un
coup d’émotions.
On ne peut réaliser une œuvre qui relève du génie humain en injuriant Dieu.
Un miroir devant ce que chacun recèle d’indolence, d’égocentrisme,de stupidité mais aussi de génie et de prodigalité. Serait-ce par déni que les gens, « normaux » refusent de les regarder, de les côtoyer, lui et ses semblables ? Je suis de ceux-là, hélas, Paul-Eugène. Qu’un même sang coule dans nos veines ne suffit pas à me donner le courage de t’héberger sous mon toit.
J’ai quêté les gros riches qui prennent un coup dans le lounge. C’est pas
voler, ça.
La mine d’or, c’est de faire ce qu’on aime dans la vie. L’argent ne vaut rien s’il ne t’apporte pas une plus grande liberté.
À mon âge, on pleure à tout propos. Parfois même de bonheur
L’école, c’est le chemin de la réussite.
Les prisonniers ne sont pas tous des criminels. Je te dirais, Charles, que nombre d’entre eux ne sont pas coupables des méfaits dont on les accuse...
Chaque minute perdue, c’est du temps que la mort gagne sur nos enfants
Le temps est un bien que beaucoup de femmes ont le goût de donner. Il suffit de leur demander de le mettre au service d’une bonne cause, comme celle des enfants malades, et elles vont le faire.
Les humains se ressemblent tous, Irma. Tu as dû le constater… à New York, à
Montréal, en Serbie, en France, en Allemagne et ici. Partout, il y a des gens
admirables et d’autres… qui nous font souffrir.
Il n’a rien d’un artiste, mon amoureux, mais il a tout ce qu’une femme peut espérer de viril chez un homme.
Si j’étais plus honnête et plus courageux, je lui conseillerais de regarder ailleurs si elle ne veut pas se ramasser avec une grosse peine d’amour. À moins que je lui parle de ma perception de l’amour. Que j’arrive à lui faire adopter mes principes, à savoir qu’il ne faut prendre que le meilleur dans nos relations avec le sexe opposé. S’accorder des bonheurs passagers sans exiger d’engagement.
— Il faut avoir la langue bien déliée pour arriver à turluter comme Mlle Gaby, ajouta une autre, incapable d’en faire autant.
— Sa langue est aussi agile que ses ciseaux dans le tissu, relança une troisième.
Les gens qui aiment ne doutent de rien.
Il y a une différence entre consulter et prévenir.
Si, selon Voltaire, il est vrai qu’on peut donner du bonheur sans en avoir, imagine quand on en a !
S’il est un auteur de la littérature française que je n’ai pu oublier, c’est Voltaire. Parmi toutes ses réflexions philosophiques, deux sont demeurées gravées dans ma mémoire. La première, que j’ai toujours détestée : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres. » La deuxième, que j’adore, surtout depuis la crise : « Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir et c’est en le donnant qu’on l’acquiert.
Quand l’offre dépasse la demande, la crise se répand dans tout le pays et attaque ceux avec qui il a des liens commerciaux.