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Critiques de Pauline Harmange (150)
Sororité

Quel magnifique mot que celui de sororité ! Cet ouvrage collectif donne la parole à des autrices, des journalistes, des artistes et propose de s'interroger sur ce concept. On y trouve différents formats : poème, récit de vie, dialogue, article, analyse de chanson, etc. Ces écritures multiples, ces idées plurielles, ces plumes tellement fortes, font de ce livre un objet littéraire puissant. J'ai particulièrement aimé les textes d'Ovidie qui décortique la chanson "À cause des garçons", d'Alice Coffin qui a contacté les femmes ayant "publiquement mis en cause son travail" (Anne Hidalgo, Marlène Schiappa, etc.) et retranscrit leurs rencontres, de Jeanne Cherhal et sa douce poésie et of course ceux de Camille Froidevaux-Metterie et d'Iris Brey, brillantes comme toujours. Merci Chloé Delaume pour cette réunion de queens !!
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Survivre au sexisme ordinaire

Un livre réellement très intéressant. J'ai vraiment apprécié ce petit livre qui nous fait voir les choses clairement mais sans jugement ni pression. Ces petits textes m'ont fait découvrir ou montrer sous différents angles des choses que je connaissais ou pas mais également des choses à propos desquelles je ne m'étais jamais posé de questions. Rien que pour ça, c'est une chouette découverte. Chaque analyse m'a apporté quelque chose de différent, m'a fais connaitre un nouveau point de vue, une autre perspective du féminisme. Voir les opinions de différentes féministes même si ce sont des sujets différents était enrichissant. Ce petit livre nous montre qu'il existe différents féminismes qui ne s'opposent pas mais se complètent à mon sens. C'était donc un livre lu rapidement mais que je n'hésiterais pas à recommander car il est très bien écrit et permet d'aborder différents thèmes important de l'égalité des sexes sans se prendre la tête.



Un livre qu'il ne faut donc pas hésitez à lire. Qu'on connaisse bien le féminisme ou pas, je pense qu'il reste intéressant pour ses différentes thématiques, ses différentes façons de les aborder et sa facilité, il permet à tous et toutes de se faire rapidement une idée générale des problèmes de tous les jours auxquels sont confrontées les femmes. Un grand merci aux autrices, c'était très instructif.
Lien : https://librospersomnia.blog..
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Survivre au sexisme ordinaire

Super petit livre! Il se compose de 16 textes clairs et synthétiques et de 2 petites BD qui ouvrent et ferment le recueil.

On parle de situations de tous les jours, de remarques quotidiennes : les poils, le mansplaining, l' ''humour'', la dévalorisation des idées féministes... Chaque autrice aborde un sujet et pointe les idées reçues, le sexisme véhiculé par certaines remarques et les moyens d'y remédier ou de s'en protéger.



Il y a des chiffres et des références historiques pour argumenter, des idées de réponses humoristiques pour retourner la situation, ou l'autorisation de ne rien répondre, de se taire, pour ne pas se faire bouffer son énergie.



Certains textes sont des pépites, par exemple ceux de Pauline Harmange, d'Amandine Dhée, de Camille et Justine, de Paul B. Preciado ou de Marie Sauvion.



C'est un livre qui rassure et qui donne des forces.
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Survivre au sexisme ordinaire

🖕Non ! Ce n’est pas la journée de la Femme !



Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes, nuance !



Entre les « Bonne fête », les promos en tout genre (en particulier au rayon électroménager 🤦‍♀️) et les petits rires complices ce midi du pharmacien et de son client autour de sa blague vaseuse « Nous, c’est notre fête toute l’année », j’ai la rage.



Si comme moi, vous en avez ras le 🤬 de ce sexisme ordinaire, je vous conseille vivement ce guide co-écrit par 18 femmes qui envoie valser les convenances et vous propose analyses et réparties implacables contre ces « petites phrases » encore trop souvent légion :



« Hé, mademoiselle ! » 🤤



« T’as des poils, c’est sale ! » 🤮



« Fais pas ta prude ! » 🙄



« C’est un truc de fille » 👦🏻⛹🏻👧🏼🤸‍♀️



« Vous, c’est sûr, vous avez l’instinct maternel » 🤱



...



Merci à toutes les femmes qui se sont battues et qui se battent encore pour faire valoir nos droits 💪💪🏿💪🏼



Féministe ? Non, femme et fière de l’être TOUS LES JOURS !

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Moi les hommes, je les déteste

Paie ta chronique.



Avant tout chose, j’ai appris que ce livre avait été menacé de censure en septembre (il est sorti en août) par Ralph Zurmély, chargé de mission au ministère délégué à l’égalité femmes-hommes, criant à la « provocation à la haine à raison du sexe » sans l’avoir lu, évidemment.

Car quand on le lit, on ne s’y méprend pas.



Le titre est provocateur. Mais le contenu lui, pour toute femme s’intéressant déjà au sujet, est presque trop gentil.

Il met en mots certaines réflexions, il met en lumière certaines attitudes et a de bonnes punchlines. Mais c’est à peu près tout.



Il n’est pas non plus aussi inintéressant que certain.es ont envie de nous faire croire : il nous met face a la misogynie systémique ambiante et habituelle, tellement habituelle que parfois on l’oublie.



Du coup, que ces messieurs se rassurent, ce n’est décidément pas un appel à la castration, mais plus un appel à la vigilance et au soutien entre femmes (la fameuse sororité dont nous sommes très loin, et qui me semble vraiment utopique).



«Je constate que derrière chaque homme un peu conscient de son privilège masculin, il y a plusieurs femmes qui ont beaucoup travaillé pour l’aider à ouvrir les yeux - et ça,

Ils ne sont pas nombreux à le reconnaître.»



Ce petit pamphlet m’est aussi inutile que doudou et rassurant.

Je ne suis pas la seule à penser :

- que les hommes ont trop de place

- que les hommes ont fait en sorte, au cours de l’histoire, de prendre le pouvoir

- que les hommes m'emmerde avec leur #notallmen

- que les hommes prennent vite la mouche dès qu’on l’ouvre pour exprimer un désaccord



En bref :

Si vous voulez vous pencher sur le féminisme avec une œuvre facile et compréhensible pour découvrir le sujet, je trouve qu’il est très bien et très actuel.

Si vous êtes déjà sensible et documenté.e sur le sujet, vous pouvez passer votre chemin.

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Moi les hommes, je les déteste

La "misandrie". Simple, pédagogique et efficace.

Un livre d'utilité publique lisible par toutes et toutes et témoignant d'une expérience qui concerne la moité de l'humanité.

Vécue comme telle ou non.



Je lis ici et là que le texte est perçu comme violent.



Il me semble que cette perception dépend beaucoup de son propre positionnement.



La perception de la domination qu'elle soit masculine, économique, physique....est propre à chacun et chacune.



Pour autant il me semble que ce texte est une occasion, une chance de s'interroger, que l'on soit un homme ou une femme.

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Moi les hommes, je les déteste

87 pages c'est un peu trop court !
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Sororité

Un recueil sur le concept de sororité en France qui a le mérite d’exister et qui donne la parole à des femmes connues et moins connue dans le domaine artistique et intellectuel. Une certaine diversité dans le choix de ces femmes qui ont toutes droit à un chapitre sous forme de récit autobiographique, de chanson, d’opinions etc, sur la notion de sororitè. Cela manque, à mon avis, de diversité géographique et les points de vue ne vont pas tous résonner de la même manière en chacune d’entre nous. Grave à ce recueil, j’ai découvert Maboula Soumahoro que je prendrai plaisir à lire plus en profondeur.
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Fruits de la colère : Embras(s)er nos débordeme..

Enfin, j'ai pu lire ce recueil qui me faisait de l’œil depuis si longtemps ! Sous la direction de Pauline Harmange, 5 femmes dévoilent leur vision de la colère à travers différents supports : la fiction (si parlante !) avec Lucille Belan, la poésie avec Kiyémis (je n'en lis jamais, mais j'ai apprécié), l'autobiographie avec Daria Marx, l'essai documenté avec Fatima Ouassak et Douce Dibondo.



La diversité des points de vue et des personnes représentées est clairement un gros atout pour cet ouvrage, merci à Pauline Harmange qui a visiblement mis un point d'honneur à mettre en avant des femmes que l'on n'entend pas assez.



Personnellement, j'aurais préféré que les différents chapitres soient mieux équilibrés entre eux, certains sont très courts, d'autres très longs. La partie plus théorique, notamment celle de Douce Dibondo, a été un peu plus ardue pour moi - mais je ne suis pas au top de la concentration en ce moment.



Cerise sur le gâteau, le livre en lui-même est très beau : couleurs et polices choisies, papier épais et de qualité, illustration de couverture... Bravo !
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Moi les hommes, je les déteste

Un essai sympathique mais décevant. En achetant ce livre je pensais trouver une réelle argumentation sur la misandrie, or voilà un texte assez peu révolutionnaire présentant des arguments déjà connus quand on a lu un peu d'œuvres féministes.



Les + : des passages réellement intéressants. L'autrice écrit vraiment bien. Le livre est court et efficace, on le lit aisément d'une traite. C'est une base correcte pour une initiation sur cette question.



Les - : un point de vue très blanc, bourgeois et hétéro, malgré les tentatives de référence au lesbianisme. L'usage fréquent de « cis » pour parler des hommes n'était pas nécessaire ; cela donnait juste une nuance transphobe au propos présenté (bien que j'imagine que ce n'était pas l'objectif de l'autrice).



Ce que j'aurais aimé y lire : une réflexion sur la manière dont la misandrie n'est pas un outil politique pertinent lorsqu'on prend en compte l'existence d'un racisme structurel dans nos sociétés. Le besoin de généralisation est bien-sûr légitime. Seulement, il aurait été bien d'ajouter une nuance à un moment en expliquant que le suprémacisme blanc profite du système patriarcal pour exploiter et opprimer également les hommes racisés. Le manque de référence à l'intersectionnalité des oppressions et systèmes de domination s'est fait lourdement ressentir.



De plus, la pertinence de la misandrie en tant que projet politique, (puisque c'est ainsi qu'elle est conçue ici et pas comme un simple ressentiment personnel), est aussi remise en cause par l'objectif auquel on aspire avec nos luttes féministes. Souhaite-t-on juste « que les hommes deviennent meilleurs » ou souhaite-t-on l'abolition des classes de genre et ainsi de tous les mécanismes oppressifs qu'elles engendrent ?



Bien que l'essai se veuille en contraste avec les féministes universalistes et néolibérales, je trouve qu'il est tout de même emprunt de certains réflexes de ces courants.
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Survivre au sexisme ordinaire

Livre que j’ai du lire pour mon oral de français très court et simple a lire globalement assez d’accord mais quelques passages ou non mais merci quand même car je suis tombé sur une féministe et j’ai réussi à avoir 16 ce qui est un exploit donc merci quand même
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Le renard

J'ai été agréablement surprise de ce roman qui m'a été offert. Il est loin du style que je lis habituellement mais il m'a fait du bien.



Je ne vais pas parler de l'histoire puisque vous avez le résumé à disposition.



Sur la forme, j'ai trouvé le roman très beau, presque poétique dans le style d'écriture. Il se lit très bien, rapidement, c'est fluide et agréable.



J'ai trouvé quelques petites similitudes avec l'œuvre du "Petit Prince" mais, est-ce parce qu'elle est citée à plusieurs reprises par l'auteure ? Ou est-ce à cause du renard ?



Sur le fond, je trouve que c'est une belle façon de parler du passage à l'âge adulte, du moment où l'on prend conscience que l'on est en train de perdre notre innocence.

La narratrice se retrouve confrontée à des sentiments commen l'angoisse et la leur, mélangés à l'envie et l'impatience de grandir.



Mais c'est écrit avec bienveillance, même si l'auteure en profite pour passer quelques messages que j'approuve totalement, tel que le respect de la nature (faune/flore).
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Moi les hommes, je les déteste

Effectivement la misandrie n'est pas comparable avec la misogynie, elle ne s'exprime pas du tout de la même façon. Il est possible de ne pas aimer, voir détester sans avoir besoin d'être agressive ou de violenter. Les chiffres des violences physiques faites aux femmes sont au delà des 90%, chiffres énormes, il est difficile de lire ceci et de ne pas ressentir colére ou tristesse...L'auteur semble croire que ne pas aimer, rééduquer serait une solution, j'en doute, je reste bien plus pessimiste que ça.
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Moi les hommes, je les déteste

Ce livre et la misandrie en général n’est qu’une manière pour moi de rétablir le féminin sacré, le « c’est-merveilleux -d’être-une-femme » comme dirait Wittig ou Beauvoir avant elle. Le féminin sacré c’est l’aliénation ultime, accepter la façon dont nous décrit le patriarcat tant que certains traits sont positifs (ex: la douceur, la "non-violence", "porter la vie" etc).



J’en



Car, je vous le dis en vérité, la misandrie en dépeignant les comportements toxiques des hommes comme étant dus à une « tare » (je cite), produit donc en négatif une image de la femme qui serait forcément douce, pacifiste et forcément féministe (le féminisme dont je me réclame évidemment).



Là où le féminisme libéral lutte pour une égalité d’opportunités entre les hommes et les femmes et les féminisme radical pour l’abolition du genre comme classe sociale (Wittig), la misandrie, elle, n’a même pas pour objectif de dépouiller les hommes cis de leurs privilèges (« On demande aux hommes d’utiliser leur pouvoir, leurs privilèges, à bon escient  » (p 14)). La seule issue c’est la sororité et les espaces en non-mixité supposément exempts de tout conflit. Pourquoi? Parce que « c’est-merveilleux-d’être-une-femme ». Circulaire comme argument.



Je me demande aussi surtout « qui » aura accès à cette sororité et ces espaces en non-mixité. A priori toutes les femmes mais en réalité ce n’est pas si évident. Les places des femmes noires, pour citer qu’un exemple, dans le groupe collectif « des femmes » a toujours été précaire dès la première vague de féminisme avec des sufragettes américaines qui voyaient les droits civils des Afro américain•es en rivalité avec le droit de vote (des femmes blanches donc). Faisant des femmes noires des impensées des deux luttes (« Ain’t I a Woman » Sojourner Truth, Bell Hooks).



Je pense surtout à l’inclusion (ou pas) des personnes trans dans ces fameuses sororité. « Rejeter la présence masculine » des milieux féminins a historiquement été un dogwhistle de TERF (ex:Michigan Womyn’s Music Festival) et je ne fais pas confiance en la théorie du genre « par socialisation » de Pauline Harmange pour assurer la non discrimination transphobe dans ces espaces en non mixité. En effet, la théorie du genre par « socialisation » est un énième déterminisme de genre qui par delà l’impression de dénaturaliser le genre rend le sujet totalement passif à cette socialisation comme si il absorbait tout. Cette théorie ne peut donc pas expliquer pourquoi des personnes socialisées « comme des filles » deviennent des hommes trans et vice versa. De plus, le fait que les hommes trans soient retirés du groupe collectif « des hommes » dès l’introduction et sans autre forme de procès, corrobore cette idée que l’analyse des rapports de genre de Pauline Harmange est (bio-)essentialiste.



Loin de moi l’idée du faire du « Not All Men » primaire et empêcher la lecture en ta g que classe de genres ou encore d’empêcher les solidarités féminines mais tout ce que nous offre la misandrie — celle de Pauline Harmange surtout — c’est au mieux de l’essentialisme de genre, au pire, une autoroute vers le TERFisme.

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Aux endroits brisés

Cette lecture transmet un message lumineux même si le sujet initial ne l'est pas (on parle ici de dépression et d'endométriose).



Anaïs perd pied et ce n'est pas sa perte d'emploi ni sa rupture qui vont la sauver de cette noyade. Alors qu'elle décide de se laisser porter vers la fin, des personnes extérieures vont lui faire comprendre qu'une vie imparfaite mérite d'être vécue. Un roman plein d'espoir.
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Moi les hommes, je les déteste

Une lecture simple et efficace, qui dit l'essentiel. Pour moi la réflexion peut et doit aller plus loin, mais c'est déjà un pavé dans la mare (et comment en être autrement avec un tel titre ?), qui m'a fait du bien et qui m'a fait hocher la tête tout au long de ma lecture. Evidemment j'adore le titre, mais dans la mesure où c'est une lecture très accessible, je regrette l'effet repoussoir qu'il aura sur un tas de gens qui justement gagneraient à en prendre connaissance, ne serait-ce que pour avoir un délic. C'est le genre de livres que j'aimerais mettre dans les mains de mes copines dont le féminisme est encore hésitant, qui supportent avec une patience vaillante et triste des petits-copains, des pères, des frères, des amis qui ne savent pas les écouter, qui font le strict minimum dans leur relation et qui sont, au mieux, un frein dans leur vie. Tout mon soutien à l'autrice qui, pour avoir osé ce titre, a essuyé des vagues de violences qui ne font que confirmer la nécessité de son travail.
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Moi les hommes, je les déteste

Moi les hommes, je les déteste, est un court essai auquel j'ai voulu laisser une chance.

Malgré ma lecture complète de l'ouvrage, je persiste à penser qu'il manque de nuance et de bases théoriques solides. Je pense qu'il est parfaitement envisageable d'être une féministe en colère, c'est peut-être même essentiel pour lutter. Seulement, je ne suis pas du tout en accord avec la plupart des propos du livre qui ne sont majoritairement même pas documentés.

Pauline Harmange parle notamment de son entourage amical. Elle insiste sur la notion de sororité, valorise les femmes qu'elle cotoie, indique qu'elle ne se sent pas autant épaulée par les hommes et qu'elle essaye de leur donner une importance moindre. Seulement il y a aussi des femmes qui votent Zemmour, qui ne remettent pas du tout en cause la société patriarcale et leur place dans cette société, qui ne sont pas lumineuses, talentueuses, sources de soutien. Il y a des hommes déconstruits qui questionnent leurs privilèges, qui sont à l'écoute, qui manquent de confiance, et dont les relations amicales peuvent être alors beaucoup plus satisfaisantes qu'avec des femmes. L'entourage de l'autrice ne peut pas être transformé en généralité (le mien non plus, d'ailleurs) et c'est bien là le problème : quand un essai n'est pas bien ou assez documenté, quand il se base sur une expérience personnelle qu'on ne peut généraliser, quand la colère et la misandrie teinte chaque propos, il perd en pertinence.
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Avortée

Ce témoignage, s'il est une ôde au droit à disposer de son corps, il est surtout un appel au droit à la nuance aussi, à la complexité, loin des raccourcis simplistes autour du sujet.

Il y est question de l'après-coup, aussi, surtout, de ce temps beaucoup plus long, peut-être in(dé)fini en fait, où la résolution est trouble, la psyché remuée.

Comme le souligne l'autrice, souvent on ne s'intéresse qu'aux femmes tant qu'elles sont enceintes : qu'elles accouchent "normalement" après avoir mené leur grossesse à terme, qu'elles fassent une fausse couche ou encore qu'elles prennent la décision de mettre fin à leur grossesse pour les raisons qui leur appartiennent, une fois que leur ventre n'abrite plus rien, bizarrement leur sort n'intéresse plus, ne défraye plus la chronique, ne mobilise plus grand monde.

Ce court texte très personnel, qui relate une expérience individuelle, manquait au paysage de la littérature sur le sujet. En espérant qu'il ouvre la voie à la multiplicité des récits autour de l'IVG et ses suites, ses possibles.
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Aux endroits brisés

C'est le premier livre que je lis de Pauline Harmange, et il est doux. Je vais l'offrir à ma soeur quand je la croiserai en Bretagne. On y croise des gens meurtris, et d'autres qui le sont aussi, même si on n'y aurait pas pensé. Ca a l'air vrai, surtout Limoges (vous comprendrez en lisant).
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Sororité

Quelle pépite ! Ce recueil est un collectif porté par Chloé Deleaume dans lequel de nombreuses femmes prennent la plume autour du contexte de sororité. Différents styles, différents avis, différents messages autour d'un même concept. Certains textes mont bouleversé et fait beaucoup réfléchir. C'est une vraie pepite qui rassemble de grandes figures du féminisme moderne. Vive la sororité !
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