Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , 1954
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Né(e) à : Montréal , 1954
Biographie :
Peter Behrens est originaire de Montréal. Il a étudié au collège Lower au Canada ainsi qu’aux universités Concordia et McGill. Il a ensuite obtenu la bourse Wallace-Stegner en création littéraire de la Stanford University et bénéficié d’une bourse du Fine Arts Work Center de Provincetown , dans le Massachusetts. Sonson recueil de nouvelles Night Driving paraît en 1987. Ses nouvelles et essais ont aussi été publiés dans les périodiques Brick, Best Canadian Stories, Best Canadian Essays, The Atlantic Monthly, Saturday Night, ainsi que dans plusieurs anthologies. Sa première nouvelle, parue aux États-Unis dans la revue The Atlantic Monthly, a retenu l’attention d’Hollywood, et il a ensuite signé les scénarios de quatre longs métrages. La loi des rêves (The Law of Dreams) est son premier roman. Peter Behrens vit à Brooklin, dans le Maine.
+ Voir plusPeter Behrens est originaire de Montréal. Il a étudié au collège Lower au Canada ainsi qu’aux universités Concordia et McGill. Il a ensuite obtenu la bourse Wallace-Stegner en création littéraire de la Stanford University et bénéficié d’une bourse du Fine Arts Work Center de Provincetown , dans le Massachusetts. Sonson recueil de nouvelles Night Driving paraît en 1987. Ses nouvelles et essais ont aussi été publiés dans les périodiques Brick, Best Canadian Stories, Best Canadian Essays, The Atlantic Monthly, Saturday Night, ainsi que dans plusieurs anthologies. Sa première nouvelle, parue aux États-Unis dans la revue The Atlantic Monthly, a retenu l’attention d’Hollywood, et il a ensuite signé les scénarios de quatre longs métrages. La loi des rêves (The Law of Dreams) est son premier roman. Peter Behrens vit à Brooklin, dans le Maine.
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Joe comprit que son père avait laissé son pouvoir en partant et que, par conséquent, lui, en qualité de fils aîné, en héritait. Cette conviction apparut comme une évidence. Il s'en servirait pour protéger les siens.
Pour une fois, il était impatient de voir rentrer son beau-père et l’impatience le tenait éveillé. Dès qu’il essayait de dormir, ses pensées voletaient sur des ailes, des oiseaux prisonniers entre quatre murs. Il imaginait que Mick avait été tabassé, peut-être même tué, dans quelque rixe de taverne – beaucoup de gens, sur les deux rives, avaient des comptes à régler avec lui. Il le voyait gisant dans un fossé quelque part, ivre mort ou mort tout court.
Tu peux manger ta douleur et t'en sortir vivant. C'est un repas silencieux. Tu manges ta douleur, tu t'en régales. Tu manges sans te presser. Savoure chaque bouchée. Tu peux manger ta douleur; ça ne te tuera pas.
Si j'avais été capable d'énoncer ce que je ressentais, la vérité aurait peut-être émergé, à savoir que les choses étaient fichtrement inégales entre nous, car je l'aimais comme jamais je n'aimerais personne d'autre et elle m'aimait comme une jeune femme aimé son frère dévoué, un garde du corps de confiance ou un cheval qui ne trébuche ni ne se dérobe jamais, mais sauté les obstacles sans broncher et la mène de l'autre côté, saine et sauve.
Quelle sorte de femme songe à sauter d'un bus dans les encombrements de Londres en abandonnant son fils?
Une femme sans un sou en temps de guerre. Une femme dont la seule perspective est l'épreuve de l'exil. Une femme qui décèle dans les cernes rouges et la voix de son fils les premiers symptômes d'une maladie parfois mortelle. Une femme dont le mari est prisonnier et dont le père est un tyran. Une femme au bout du rouleau.
Une femme sans un sou en temps de guerre. Une femme dont la seule perspective est l'épreuve de l'exil. Une femme qui décèle dans les cernes rouges et la voix de son fils les premiers symptômes d'une maladie parfois mortelle. Une femme dont le mari est prisonnier et dont le père est un tyran. Une femme au bout du rouleau.
Une jour, des soldats coiffés de képis, acculés sur la Schillerplatz, tirèrent dans la foule et tuèrent cinq civils. Mes camarades de classe pleurèrent des larmes de haine. Des gamins de dix ans sanglotaient, leurs essayaient de les consoler. Ces garçons haïssaient avec une telle intensité qu'ils ne pouvaient plus parler, seulement beugler.
Apprendre la valse, c’était s’initier à se mouvoir en dehors du monde qu’ils connaissaient, se préparer à évoluer dans un autre cadre, comme on répète une pièce de théâtre. Valser avait toujours été pour le vieux prêtre un exercice de défi, la mise à l’épreuve de sa sveltesse et de sa vigueur, ainsi qu’un baume sur sa solitude.
Il l’aimait, certes, mais là n’était pas la question. Valser dans un trou perdu, et le faire avec grâce, cela cassait les idées reçues concernant l’utile et le possible. Ce qu’il tentait de leur enseigner, c’était le courage.
Les Lange étaient dans le commerce maritime, surtout autour de la Baltique, depuis deux siècles, lorsque le capitaine Jack avait persuadé un syndicat d'oncles et de cousins de spéculer sur les céréales de Californie.
Elle n'aimait pas les maillots de bain, les qualifiants de pornographiques, et refusait d'en porter. Je me retrouvais donc à nager nu, moi aussi.
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