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Critiques de Peter Behrens (27)
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Les O'Brien

1887, Comté de Pontiac, région de l'Outaouais, au Québec.

Joe a treize ans lorsque son père décède lors d'une mission en Afrique du Sud. C'est l'aîné de cinq enfants. Il devient chef de famille du jour au lendemain. Adieu l'enfance, l'heure est aux responsabilités dans cette région rude du Canada.



On le suit ainsi sur les années qui s'écoulent. De porteur de bois de chauffage à la création de sa propre entreprise à l'âge de dix-neuf ans, Joe n'a pas peur de travailler. Mais ces rêves sont ailleurs, il souhaite plus que tout partir, prendre son envol, découvrir le monde. Il attend le bon moment. Puis, arrive le jour où un avenir se dessine pour ses frères, en même temps que l'entrée dans un bon établissement éducatif pour ses sœurs. Joe est enfin libre. Il est temps de suivre son chemin. Pour lui, ce sera direction l'Ouest. Il se rend d'abord dans le secteur de New-York où il espère trouver un travail dans les chemins de fer, domaine en pleine expansion aux Etats-Unis à cette époque.



Nous sommes alors au début des années 1900. Joe démarre sa conquête de l'Amérique.



"Les O'Brien" c'est l'histoire d'une famille sur presque un siècle. Comment un homme, avec sa soif de réussite, a-t-il traversé les époques, gravi les échelons et est devenu celui qu'il espérait. C'est une saga familiale superbement bien racontée, dans laquelle tous les évènements majeurs du 20ème siècle sont évoqués à travers l'épopée de son personnage central en Amérique du Nord.



Parti de son Canada natal, Joe a parcouru les routes d'Est en Ouest. Après New-York où il reste presque dix ans, il prend la direction de la Californie, à Venice Beach. Il y rencontre Iseult, sa future femme et mère des ses enfants. Puis ce sera la Colombie-Britannique, Montréal, Québec ou encore Westmount.



Joe et sa famille connaîtront la 1ère Guerre Mondiale, le boum des chemins de fer de l'Ouest, et le développement des usines O'Brien Construction. Puis, c'est les années folles, et la crise de 1929. Durant ce temps, Joe est un acharné de travail. Son activité s'agrandit, ses entreprises prospèrent. La famille s'agrandit et les enfants deviennent des adultes. Les mentalités évoluent.



Arrive alors la 2ème Guerre Mondiale qui aura un impact sur beaucoup d'américains. On plonge alors en Europe, au cœur de l'horreur.



Il y a beaucoup de personnages qui gravitent autour de Joe et des siens. On s'attache à cette famille et à leurs proches. L'auteur est un excellent narrateur et sait entraîner son lecteur dans cette aventure. Les régions traversées sont si bien décrites que l'on s'y croirait presque. Les évènements sont si présents qu'on a l'impression de les avoir vécu. J'ai adoré ce roman pour toutes ces raisons.



"Les O'Brien" est une très belle saga nord-américaine grâce à laquelle j'ai passé un excellent moment de lecture au cours de laquelle on suit un homme, une famille à travers l'Histoire dans une épopée magnifique.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Les O'Brien

Une saga familiale qui nous entraine des forêts canadiennes aux rivages de la Californie de 1887 aux années soixante à travers l'histoire de Joe O'Brien , l'ainé de la famille qui, très jeune, décide de sortir ses frères et soeurs de la vie miséreuse qu'ils ont connu jusqu'à présent entre une mère faible et un beau-père alcoolique et violent.



Malheureusement pour le lecteur, même si la lecture n'est pas désagréable, il n'y a rien de vraiment original dans cette histoire , on suit en même temps que les histoires de famille, l'évolution de la société américaine avec la construction de la voie de chemin de fer et les deux guerres mondiales mais cela reste assez superficiel et maintes fois rabâché ...



Les différents protagonistes n'attirent pas spécialement la sympathie du lecteur et j'ai lu ce roman sans passion .
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Les O'Brien

1887, Canada. Les cinq enfants O'Brien dont la beau-père n'est qu'un bon à rien assistent impuissants à la mort de leur mère. Joe l'aîné décide qu'ils doivent se rendre aux Etats-Unis. Il a trouvé un endroit pour chacun de ses frères et sœurs même si tous se retrouvent dispersés au quatre coins du pays. Travailleur, Joe monte une société de chemin de fer. A Los Angeles où vit son frère Grantham, il rencontre Iseult orpheline depuis peu qui cherche dans cette ville à démarrer une nouvelle vie.



Je me suis plongée dans ce roman avec un enthousiasme non dissimulé. L'histoire del a fratrie des O'Berhens et la famille constituée par Joe et Iseult que l'auteur nous invite à suivre sur des décennies avait tout pour me plaire. Joe a pour ambition la prospérité de son entreprise, il s'agit d'une revanche sur son enfance. Malgré la naissance de leurs trois enfants, Iseult porte la blessure du décès de leur premier enfant dont elle impute la faute à Joe. Ce dernier peu enclin à montrer ses sentiments et ses souffrances quitte le foyer conjugal de temps en temps pour s'isoler et s’enivrer dans des chambres d'hôtels. Lui qui voulait le bien de ses frères et sœurs accepte mal l'échec que leurs vies prennent des tournants différents. Les enfants grandissent, Iseult ne reconnait plus l'homme dont elle était tombée amoureuse. Et l'Histoire inscrit son empreinte. Grantham participe à la Première Guerre Mondiale en se se préoccupant peu de son épouse et de sa fille. A son retour, il s'agit d'un homme différent qui ne cesse de clamer la cause Irlandaise.



Et à partir de ce moment, tout s'accélère. On passe très vite , trop vite, de la grande dépression de 1929 à la Seconde Guerre Mondiale avec une trame qui ne réserve aucune surprise pour la suite du roman.

Les enfants devenus adultes opèrent des choix avec lesquels Joe n'est pas d'accord. Ce qui aurait pu être une fresque passionnante tombe dans du déjà lu à maintes reprises. Mon enthousiasme n' a fait que s'amoindrir pour s'éteindre complètement.... Dommage !
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Les O'Brien

Une bonne saga familiale comme je les aime, ça commence au Canada, une fratrie orpheline de père, des gamins courageux et débrouillards, un prêtre à l'esprit large. Et c'est parti, on passe par la guerre en Europe, la crise de 1929, jamais ennuyeux, jamais mièvre, loin de caricatures: un bon roman captivant.
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Les O'Brien

J'adore les pavés, les histoires au long cours qui nous happent et nous entraînent loin du quotidien. Peter Behrens a réussi à me bluffer, et pourtant je compte déjà de nombreuses sagas à mon actif.



"1887, Canada." , à peine avais-je lu le début de la quatrième de couverture que j'étais ferrée : l'époque et le lieu, tout me plaisait. L'histoire, c'est celle de Joe O'Brien, jeune homme d'origine irlandaise, qui vit dans le comté de Pontiac au Québec. L'endroit rappelle Notre-Dame-des-Lacs , le village de Magasin Général, la bande dessinée de Régis Loisel et Jean-Louis Tripp. La vie y est rude, le climat extrême et pourtant, Joe s'en accommode. Il le faut, lui qui doit assurer la subsistance de sa famille, son père est mort et son nouveau beau-père est un alcoolique notoire, violoniste "possédé" qui s'incruste dans toutes les cérémonies pour y faire entendre son crin-crin. Comme son grand-père, puis son père, il sent en lui l'appel de l'ailleurs et au décès de sa mère, il s'en va, casant avec plus ou moins de bonheur ses frères et soeurs plus jeunes dans des exploitations agricoles ou des établissements religieux. Ceci fait, il s'accorde une semaine dans un hôtel à Coney Island pour mettre au clair ce qu'il veut faire de sa vie. Ce break, fortement alcoolisé, le conforte dans son choix : "une femme, des enfants, de l'argent, du pouvoir".



Joe est une "force qui va", il rencontre Iseult, une jeune femme, orpheline de bonne famille et lui fait partager au début de leur mariage son existence de constructeur de chemin de fer. Elle aime cet homme, animé par une volonté farouche de réussir, mais ne parvient pas toujours à le comprendre. Il recèle une part d'ombre qui périodiquement manquera de le faire sombrer. Devenu capitaine d'industrie, il s'installe à Montréal avec sa femme et ses enfants, Mike, Margo et Frankie dans une maison cossue. Tous ses rêves semblent se réaliser. L'Histoire, pourtant, s'invite à sa table, la guerre de 14 transforme Grattan, le frère dont il est le plus proche en un autre, à la fois auréolé de gloire et démoli. La deuxième lui vole son fils, Mike, et cette perte manque de le faire basculer dans la folie. Joe aime les siens au-delà des mots, mais il les aime si maladroitement que parfois son comportement les déroute.



Peter Behrens crée un personnage extraordinaire, façonné par une enfance difficile, mais Joe n'est pas le seul centre d'intérêt de ce roman. Les autres protagonistes ne sont pasen reste, la diaphane Iseult qui ploie tel un roseau sous la tempête mais ne rompt pas, Grattan et sa passion pour l'aviation et l'aventure, Mike et ses soeurs qui cherchent, comme leur père avant eux, à trouver un sens, une direction à leur existence. Ce livre nous livre aussi tout un pan de l'histoire du Québec, de 1887 à 1960. Nous voyons peu à peu le pays se construire, découvrons ses liens avec le Vieux Continent, partageons les us et coutumes qui s'installent au fil des générations, jusqu'au final, magnifique, rédempteur, sur l'île de Cap-Breton !



Un roman, à lire absolument !









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Les O'Brien

Je n'ai pas pu aller au bout : style impersonnel , on ne s'attache pas aux personnages ; certains épisodes , évoqués mais pas décrits , laissent le lecteur complètement en-dehors de l'action . La 1ère guerre mondiale est à peine évoquée ; on apprend vaguement la naissance d'un enfant alors que c'est une saga familiale ... A oublier très vite !
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Les insouciants

"Les insouciants" est l'histoire de deux familles dont les destins s'intriquent durant toute la première moitié du 20ème siècle, en Angleterre, en Irlande, mais surtout en Allemagne. La famille Von Weinbrenner emploie la famille Lange. Karin est fille du baron juif allemand, et Billy est le fils du skipper du baron. Les liens sont forts entre les deux familles, et complexes entre leurs deux enfants. Leur amitié puis leur amour est un long chassé-croisé émaillé de rendez-vous manqués et de retrouvailles. Leur apparente insouciance ne résistera pas à l'ambiance opressante de l'Allemagne de l'entre deux-guerres. L'écriture est belle, mais je regrette un peu la construction (présente dans trop de romans ces derniers temps), c'est à dire les allers et retours permanents dans le temps. Cela n'ajoute rien au récit et rend l la lecture parfois fastidieuse. Cela étant, c'est un beau roman fleuve, bien écrit, profond et touchant.
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Les O'Brien

3.75/5 : Peter Benhrens se lance le défi de raconter une grande saga familiale : même si le chemin est parsemé de quelques failles, j'ai bien aimé cette lecture !



Tout d'abord j'aimerais mettre en avant les points positifs de ma lecture : avec près de 600 pages, Les O'Brien livre une fresque familiale authentique avec des personnalités très différentes, intéressantes et qui permet ainsi au lecteur de s'identifier à certains d'entre eux. Comme dans la plupart des livres de ce genre, j'ai aimé le fait de découvrir plusieurs époques et plusieurs lieux au travers d'une fiction : entre XIXème et XXème siècle, entre la crise, la guerre, entre les Etats-Unis, le Canada : le lecteur est ainsi amené à voyager entre le temps et l'espace.



La multitude de parties permet ainsi de voir progresser ce clan, son histoire. De voir des espoirs brisés, des personnalités s'effondrer et se relever : vous verrez les aventures s'enchaîner au travers d'un style plaisant, d'une écriture riche, de dialogues efficaces ou encore de lettres émouvantes. L'auteur respecte ainsi parfaitement les règles inhérentes au mélange d'Histoire et de littérature familiale.



A côté de ces nombreux aspects positifs on sent qu'il manque quelque chose pour en faire un véritable chef d'œuvre du genre : je trouve que les personnages ne sont pas assez attachants. En voulant traiter de tout, Peter Behrens a oublié de mettre en place une véritable empathie, un réel lien entre son lecteur et le récit conté. En somme on aime cette histoire mais on se sent détacher d'elle. C'est un livre "propre", plaisant, mais qui aurait pu l'être encore plus : devenir un grand roman et non seulement un bon livre.



En définitive, une bonne lecture qui plaira aux aficionados : une belle découverte encore chez 10/18 !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Les O'Brien

Saga familiale débutant en 1887 pour finir dans les années 60.



Au travers des figures emblématiques de Joe O'Brien, et, de sa femme Iseult, (mais plus particulièrement de Joe), Peter Behrens dresse le portrait typique du parfait américain, parti de rien, mais qui bâti sa fortune à force de persésérance.



C'est aussi l'occasion de découvrir une Amérique en pleine mutation avec la fin de la construction du chemin de fer, la guerre de 14/18, mais surtout, c'est l'Amérique de la crise de 1929, de la prohibition, et, de la seconde guerre mondiale qui est décrite.



Au fil des pages, on suit pas à pas la vie quotidienne de chaque membre du clan O'Brien, c 'est à dire leurs bonheurs ainsi que les épreuves qu'ils traversent, prennent à bras le corps avant de les affronter, puis, les régler ensemble.



Une belle saga familiale à l'épreuve de l'histoire ainsi qu'aux prises d'une Amérique en proie à ses démons.



A découvrir.



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Les O'Brien

L'épopée de la famille O'Brien est intéressante, notamment parce qu'elle raconte sur le modèle des grandes fresques l'ascension d'une famille, ou plutôt d'un de ses membres, Joe O'Brien, à travers ses réussites et ses difficultés familiales, amoureuses, et économiques, le tout sur fond d'Histoire. La narration est captivante et le destin des personnages parfois magnifique. Un bon livre, qui se lit facilement.
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Les insouciants

Voilà un livre qui parle d'attachement, à notre pays, aux gens que l'on côtoie au cours de nos vies et aux lieux que l'on habite.

Deux enfants nés dans la même maison à 1 an d'intervalle, l'une est fille du propriétaire l'autre est le fils de leurs employés et tout au long de leur vie une relation particulière va les unir.

A travers les bouleversements de l'Allemagne du début du XXème siècle, il vont devoir faire des choix et c'est là qu'on retrouve la notion de fidélité.

Deuxième livre, pour moi, de cet auteur, avec une préférence pour le premier mais celui-ci reste une lecture agréable.

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Les insouciants

Un grand souffle épique traverse cette épopée, j'ai beaucoup aimé.

Une belle histoire d'amour dans un contexte historique trouble : voilà tous les ingrédients réunis pour accrocher le lecteur et c'est réussi.

J'ai tout de suite été happée par ce récit intelligemment construit qui nous entraîne entre l'Irlande, l'Angleterre et l'Allemagne. Lorsque le roman démarre, nous sommes en 1909, l'année de naissance du héros, Billy, puis au chapitre suivant les années ont défilé pour nous positionner en 1938.

Tout au long du récit, l'auteur continue d'alterner les époques, ce qui contribue au rythme du livre. On est « pendus » à l'histoire, difficile de décrocher : je vous aurais prévenu, une fois entamé on devient addict.

Les insouciants, un titre en écho avec la résistance du père de Billy ou bien reflétant les tentatives de rester libre de nos deux héros Billy et Karin. Dans cette période d'avant-guerre, avec la montée du nazisme, la vie devient de plus en plus dure pour les deux jeunes gens. Comment survivre dans cet environnement qui se dégrade ?

La jeunesse et la fougue de Karin entraînent Billy qui fera tout pour celle dont il est amoureux.

Des personnages attachants, une belle histoire, un récit captivant : n'hésitez pas.


Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Les O'Brien

Une saga familiale plaisante, avec son lot de bonheur et de deuil, qui nous mène du Canada à la Californie, en passant par l'Europe pendant la seconde guerre mondiale. A découvrir...

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Les O'Brien

L'intérêt de ce roman se situe pour moi dans ces moments liés à des périodes de changement. Ainsi, quand Joe, Grantham et Iseult découvrent le même jour l'émerveillement que procurent les premiers vols dans les airs, il découvrent aussi le grand danger qu'elle représente. La partie qui se déroule pendant la première guerre mondiale, période pendant laquelle Grantham devient soldat est aussi intéressante à plus d'un titre. J'ai découvert avec étonnement les cartes postales pré-écrites par l'armée et sur lesquelles il ne fallait rien écrire, juste barrer les mentions inutiles et la difficulté qu'a Grantham pour revenir à la vie civile est bien décrite. Il souhaite d'ailleurs continuer le combat en embrassant le combat irlandais. Par contre, je n'ai pas été emballée par le style que j'ai trouvé fade (est-ce le texte original ou la traduction, c'est l'éternel problème?). Et je n'ai pas trouvé les personnages suffisamment attachants pour avoir envie de les retrouver vite, ce qui est embêtant pour une saga.


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Les insouciants

Voilà un auteur que je ne connaissais pas et que je suis heureux d'avoir découvert. Quelle belle plume sensible! D'origine canadienne il vit aujourd'hui aux États-Unis où il est chercheur à l'université de Harvard.

Dans " Les Insouciants " il traite de l'histoire de deux familles dont les parents ont ded origines mixtes et sont aux prises avec les difficultés que cela implique durant la Grande Guerre et par la suite dans l'entre deux guerres surtout dans les dernières années précédant 1939. C'est un roman où certaines lettres tirées d'archives privées de l'université McGill à Montréal jouent un rôle important. De l'aveu même de L'auteur c'est une histoire où l'identité et la généalogie jouent un grand rôle. Mais c'est plus que ça, c'est aussi une très belle histoire d'amour magnifiquement contée dans un contexte difficile. C'est toute une époque qui est décrite nous faisant voir comment vivais certaines familles aisées et d'autres moin riches.



Très bon roman, superbement écrit on parle ici de vraie littérature travaillée, appuyée par une recherche sérieuse et un sens aigu de l'histoire.
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Les insouciants

Un début de livre à suivre de près tant il y a de personnages.Puis l'histoire très romantique suit son cours sur plusieurs années, avec des personnages sympathiques, dans un contexte de guerre difficile. Le rythme est assez lent et devient long par moment. Bien raconté, cela reste un bon roman historique mais pour lequel j'ai eu du mal à accrocher à cause de la longueur, du manque de relief, ainsi que des allers et retours trop nombreux dans les époques.
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Les insouciants

Voici Billy, fils d'un Allemand né au large des côtes américaines et d'une Irlandaise téméraire. Billy est né à Sanssouci, dans la même chambre que Karin von, la fille d'un baron juif allemand et d'une aristocrate irlandaise. Leurs histoires seront dès lors toujours liées... Ensemble ou séparés, des enfants pendant la Grande Guerre, des jeunes libres dans les années 20, des témoins privilégiés de la montée du nazisme dans les années 30... Le XXe siècle s'écrit avec eux avec humanité.

Le début du roman m'a un peu perdue car l'auteur raconte plusieurs arbres généalogiques, mêle les époques mais après une vingtaine de pages je me suis habituée au rythme et je me suis totalement immergée dans ce récit fluide et fort.
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Les insouciants

C'est une histoire de l'Europe autour de deux familles liées par le destin de deux guerres. Jusque là rien de bien nouveau mais l'élégance de l'écriture et la finesse d'analyse des personnages rendent ce roman attachant.

Il est rare de se placer du côté de l'Allemagne pour parler de la montée du nazisme et c'est bien là que réside toute l'intrigue et la singularité de ce roman.

De la première à la seconde guerre mondiale tout n'est que chaos, humiliation, confusion et haine dans cette Allemagne qui est aussi le reflet d'une vieille Europe qui n'a jamais su se débarrasser de ses vieux démons racistes et antisémites.

Toute cette haine semble atteindre plus qu'il n'y paraît la belle et libre karin bénie par la vie avec un père riche et puissant mais ... juif.

Spectateur un peu lunaire de ce déclin Hermann dit Billy qui est né dans la même chambre que Karin un an après elle, va tout faire pour la sauver en l'emmenant dans ce monde de far west qui les a fait rêver tout deux.

Mais le mal s'est infiltré au plus profond de l'âme de cette jeune insouciante et son coeur est aussi sec que celui de Billy est généreux.

C'est cette partie que j'ai trouvé la plus intéressante dans le livre montrer comment la perte de son statut social, de son identité, de la vie promise qui s'effondre et des amis d'hier devenu ennemi d'aujourd'hui vont peu à peu détruire une personne à jamais.
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Les insouciants

Bon, c'est le genre d'ouvrage dont on ne peut pas dire de mal... Mais de là à en dire du bien?
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Les O'Brien

Pavé sympa que l'histoire de la famille O'Brien que le Canadien Peter Behrens nous raconte sur 572 pages rythmées et colorées, trois quarts de siècles et pour Joe O'Brien l'aîné, très jeune devenu chef de famille, les échelons de la fortune et du succès, notamment dans le bois et les chemins de fer. Cette saga est hyperclassique et ne prétend ni à l'originalité ni à l'inoubliable. Mais alors qu'il m'est arrivé de m'ennuyer ferme sur nombre de ce type de romans quasi feuilletonnesques j'ai trouvé que l'essor du XXème Siècle cadrait parfaitement avec l'évolution du personnage de Joe O'Brien, faisant du voyage un bon moment en compagnie du clan.



Joe, sa femme Iseult, ses trois enfants vivront pleinement leur époque, avec un maître mot, l'énergie. A travers les crises morales et financières, les deuils, les deux guerres qui n'ont pas épargné le Canada, mais qui ont-elles épargné? J'ai conscience que ce que j'écris là ne saurait être décisif quant à votre envie de lire Les O'Brien. Pourtant, des Rocheuses où l'on pose des traverses aux plages californiennes au surf balbutiant ce roman-fleuve (plus Yukon que Mississippi) m'a constamment incité à poursuivre cette histoire. Ce n'est pas le cas de toutes les histoires de familles. Ce n'est pas non plus l'avis de tous les lecteurs, certains trop virulents (le naufrage des O'Brien), d'autres trop laudatifs (d'une rare intensité). Moi, ce modéré moi-même, j'y ai pris pas mal de plaisir. J'admets aussi qu'on peut considérer avoir des lectures plus urgentes.

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