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Critiques de Peter May (1940)
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Rendez-vous à Gibraltar

J'aime beaucoup les livres de Peter May, écrivain que j'ai découvert à travers la série chinoise puis la trilogie écossaise.

Même si ce roman, dont l'intrigue se situe dans le sud de l'Espagne est agréable à lire, je l'ai trouvé trop banal par rapport à ce que Peter May nous propose dans ses autres livres. J'avoue ne pas avoir vraiment accroché avec l'histoire de la tante. En revanche, j'ai apprécié le personnage du flic écossais un peu décalé et paumé mais très humain et attachant
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Tempête sur Kinlochleven

L'auteur nous embarque en 2051 dans une Écosse indépendante mais frigorifiée aux prises avec son avenir écologique.
Lien : https://www.lesoir.be/583054..
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L'Homme de Lewis

Je découvre Peter May à travers ce roman policier sans avoir lu au préalable « L’île des chasseurs d’oiseaux ». Enfin rien de très grave car même si quelques passages sont restés obscurs, cela ne m’a pas empêchée de savourer ce roman policier qui relate des aspects sombres de l’histoire de l’Écosse.

Le retour de fin Macleod sur son île natale nous permet de découvrir un territoire particulier avec l’omniprésence de la nature, un climat peu clément, des habitants attachés à cette terre, à la langue et à la culture.

Le récit (qui prend son temps) alterne entre l’époque actuelle porté par Fin et son amour de jeunesse Marsaïli et tout un pan de l’histoire porté par Tormod Macdonald, le père de cette dernière atteint de la maladie d’Alzheimer qui l’enfonce de plus en plus dans l’ignorance de ceux qui l’entourent mais qui le ramène vers ses souvenirs d’enfance. Une enfance douloureuse puisqu’il a été l’un de ces enfants orphelins, appelés « homers ».

Cette alternance m’a semblé très réussi puisque jusqu’à un certain point le lecteur en savait plus que les protagonistes, sans pour autant que la fin nous soit dévoilée. Bien que la chute ait été facile à deviner, je l’ai trouvée bien mené avec une accélération de l’intrigue dans les 30 dernières pages.

J’ai trouvé la lecture de ce roman agréable, instructive, avec un soupçon de suspense. Un bon dosage !
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L'île des chasseurs d'oiseaux

J'ai retenu mon souffle jusqu'à la toute fin !

L'auteur nous met dans l'ambiance, on ressent l'humidité, le vent qui nous fouette le visage, la crasse des vies compliqués sur une île perdue on fin fond de l'Ecosse...

On déteste les insulaires qui gardent les secrets à tout prix par conviction. On a envie de secouer certains personnes en leur criant de dire la vérité. Et on se prend de plein fouet les vérités tout autant que les personnages...

Un roman noir à dévoré !
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La gardienne de Mona Lisa

Une nouvelle enquête d'Enzo mac Léone lu avec beaucoup de plaisir en à peine quelques jours. La partie historique du livre sur la préservation des œuvres du Louvre durant la guerre de 1939/1945

est très bien documentée. La partie contemporaine qui se situe pendant la pandémie de COVID fait peut être un peu trop de place aux mesures sanitaires en vigueur. C'est un peu répétitif.
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La gardienne de Mona Lisa

Enquête mêlant la découverte d'un cadavre datant de la seconde guerre mondiale et le meurtre d'un marchand d'art, sous fond de pandémie de Covid 19. Les aspects historiques sont intéressants : comment les œuvres d'art du Louvre ont pu être préservées pendant la seconde guerre mondiale. Toutefois, je trouve que le roman manque de style et que les éléments familiaux concernant l'enquêteur n'apportent rien à l'intrigue, voire l'alourdissent.
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Tempête sur Kinlochleven

Novembre 2051, alors que le climat s’est refroidi sur le nord de l’Écosse, Addie, jeune femme dépressive, découvre le cadavre d’un homme encastré dans la glace d’un tunnel de neige.

À Glasgow, l’inspecteur Cameron Brodie est quant à lui aux prises avec les nouvelles technologies qui accompagnent et perturbent son travail de policier. Sa hiérarchie souhaite l’envoyer enquêter sur ce cadavre de journaliste récemment retrouvé, mais Brodie décline l’invitation. Il a un rendez-vous important avec un médecin qui lui apprend bientôt qu’il est atteint par un mauvais « crabe » et ne lui laisse guère d’espoir.

Le diagnostic fatal qu’on lui a annoncé l’amène à revoir sa position. Il accepte finalement de répondre positivement à son supérieur, avec le secret espoir de revoir et de se rabibocher avec sa fille avant de mourir. Il ne sait pas encore vraiment que c’est elle-même qui a découvert le corps, juste qu’elle habite dans ce coin reculé d’Écosse…



Dans un premier temps, Peter May se désintéresse totalement de son intrigue pour s’attacher au personnage de l’inspecteur Brodie. Il le fait évoluer dans une Glasgow submergée par la montée des eaux et lui-même anéanti par la découverte de sa maladie. S’il tente de s’en débarrasser en la noyant dans l’alcool, il n’obtient au final que des souvenirs qui remontent : sa femme disparue, sa fille avec qui il est brouillé depuis trop longtemps.



Rien n’est simple dans les affaires de famille, et encore moins entre les Brodie, père et fille, mais ce serait divulgâcher que révéler les basculements d’intrigue que réserve Peter May. Après avoir « endormi » son lecteur sous le ciel bas écossais, il balance un gros uppercut inattendu en pleine poire.

Au bout du monde, sans électricité et donc dépourvu de la technologie habituelle, il va falloir comprendre à l’ancienne, avec ses muscles et ses méninges, dans une sorte de huis clos à ciel ouvert.



Le roman est construit en deux grandes parties équivalentes qui se suivent et se superposent. D’un côté les rapports compliqués de Brodie avec sa fille, avec sa femme décédée ; de l’autre l’enquête sur la mort du journaliste. Le tout est d’un grand classicisme, empruntant des sentiers maintes fois parcourus et tirant sur des ficelles parfois bien usées. La seule originalité du récit tient sans doute au fait de le situer dans un avenir proche (2051), ravagé par les dégâts liés au réchauffement climatique et bardé de nouvelles technologies. Mais il s’agit plus d’un décor que de la matière à une réflexion plus construite sur le sujet.



Au final, plutôt une déception qu’une découverte, et une lecture passablement ennuyante dont les ressorts ne m’ont pas parus bien vifs. J’ai lu je ne sais plus où que Peter May pouvait parfois bâcler ses romans (c’est un auteur assez prolifique). Tempête sur Kinlochleven est à mon goût à classer dans cette catégorie.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Tempête sur Kinlochleven

Cameron Brodie est un flic de Glasgow. Quand son chef lui demande de se rendre dans les Highlands où le corps d’un journaliste d’investigation a été retrouvé dans un tunnel de glace, Brodie voit l'opportunité de renouer un lien avec sa fille Addie.

Dans ce passionnant roman qui dépeint un futur proche terriblement vraisemblable, Peter May nous immerge dans des paysages aussi grandioses qu’inquiétants.

Quels dangereux secrets recèlent ces montagnes lointaines et inhospitalières, qui ont conduit au meurtre d’un homme atteint d’étranges lésions pulmonaires ? Avec maestria, Peter May emporte son lecteur dans un maelstrom de rebondissements et d’émotions.



Très belle découverte. L'auteur talentueux plante son intrigue dans un futur effrayant. L'Écosse est devenue en ce milieu du vingt et unième siècle une terre quasi polaire. Une enquête sanglante où se mêle l'histoire familiale de Cameron Brodie. Je me suis attachée aux personnages et leurs combat a égayé mon insomnie la nuit dernière.
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Le braconnier du lac perdu

* Résumé :
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Jeux mortels à Pékin

J'avais bien aimé la série écossaise, avec des personnages attachantsl, psychologiquement bien dessinés, dans une atmosphère écossaise très bien campée et avec une intrigue robuste .

Je suis donc d'autant plus déçue par ces Jeux mortels à Pékin, sans finesse psychologique, aux personnages très manichéens, attendus, et à l'intrigue invraisemblable.

Les hommes sont aux commandes, les femmes dessinent l'arrière plan. Les réactions des personnages sont grotesques, caricaturaux, sans surprise.

L'athlète imbattable à la course ne parvient pas à semer des criminels à ses trousses, les morts s'accumulent sans émotion, les personnages racistes par miracle perdent leur préjugés....

Je ne jette pas tout Peter May à la poubelle, ayant eu la chance de découvrir cet auteur par la série écossaise, mais je ne persévèrerai pas la série chinoise.

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L'île du serment

Je vais être dur mais je n'ai pas du tout apprécié ce livre. Le début est classique mais on a quand-même envie de tourner les pour connaître la suite. Puis, plus on tourne les pages plus on a envie de tourner les pages pour passer au livre suivant. Je suis allé au bout donc le livre reste intéressant mais je me suis bien ennuyé. En fait l'enquête policière n'est pas la partie principale du livre. C'est l'histoire de Sime et de Kirsty qui est spécifique à ce livre. Un peu trop de sentiment et l'histoire est terne. Dommage



En plus la quatrième de couverture (qu’heureusement j'ai lu quelques mois avant d'entamer ce livre) en dévoile trop...
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Tempête sur Kinlochleven

Tempête sur kinlochleven nous emmène à nouveau vers les terres Écossaises si chères à Peter May.

Nous retrouvons ici les thèmes de prédilection de l'auteur : l'Écosse, la personnalité sombre et torturée du personnage principal, la famille et, bien sûr, une histoire mêlant enquête policière et souvenirs familiaux.

Cameron Brodie est un homme brisé, triste et solitaire. Il pense que la vie n'a plus grand intérêt, jusqu'au jour où il apprend que cette vie va prochainement prendre fin.

Aussi, avant de mourir il se doit de réaliser une dernière chose : revoir la seule personne qui lui est chère et lui exprimer ses regrets, dire enfin la vérité sur ce passé si douloureux.

L'enquête policière et l'histoire personnelle de Brodie se mêlent. Avec une grande facilité l'auteur nous embarque dans son histoire. On croit comprendre, puis on se perd à nouveau, et enfin les pièces du puzzle se mettent doucement en place, le dénouement nous cueille par surprise... et nous fait regretter d'être déjà à la fin de notre lecture !

J'ai adoré retrouvé Peter May ! Cet auteur est pour moi l'assurance d'un excellent moment de lecture.
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Tempête sur Kinlochleven

Première incursion pour moi dans l’univers de Peter May. Amoureuse de l’Ecosse, j’étais impatiente de voir comment il l’avait imaginée en 2050. Et de cela je ne suis pas déçue, comme de ou intrigue, d’ailleurs qui est assez finement menée.

Le seul petit bémol que je mets à ce roman qui m’a vraiment beaucoup plu, c’est la l’entêtes de la mise en place, 120 pages pour enfin arriver dans le cœur de l’intrigue. 1/3 du livre, Pour moi c’est beaucoup trop long . Ceci ne m’a cependant pas empêché de prendre beaucoup de plaisir à ce thriller dont le style d’écriture est vraiment un petit bijou.

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L'île des chasseurs d'oiseaux

Avec une forte envie d’aller en Écosse, j’ai décidé de me plonger dans un livre de ma pile à lire écrit par Peter May.



Arrivée à la moitié du livre, je me suis demandé à plusieurs reprises où l’auteur a voulu nous emmener avec des flashbacks récurrents dans le passé de Fin. En persévérant dans cette lecture (et pour le coup sans regrets !), je comprends mieux l’imbrication du passé avec l’enquête que dois mener Fin.



Le suspense est intense dans les derniers passages du livre et quelle fin, wah !



Il me tarde de lire la suite de cette trilogie 🔥
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L'île des chasseurs d'oiseaux

J ai eu des périodes ghettos en littérature : fantastique et sf dans m ajeunesse....beaucoup plus tard: ghetto policier thriller et roman noir ces dernières années..En 2024 je suis dans une période plus éclectique et l envie de thriller m a quitté, pour un bon moment peut être.... si j y retourne ce sera uniquement pour de bonnes raisons !

Il se trouve que Peter May c est une sacrée bonne raison : puissance d évocation du style, excellent conteur...pour faire un tour en Ecosse sans se deplacer : le top !

Ouvrez celui ci et vous vous perdrez vite dans les brumes...mettez un imper il fait assez froid...ça sent les embruns et le mystères dans certaines îles écossaises ! J aime son style, une certaine lenteur du récit ( pas d indigestion de rebondissement à prevoir).

Larguez les amarres, direction l ile qui abrite...un met délicat et très prisé mais aussi quelques secrets !!
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Tempête sur Kinlochleven

Lire un roman de Peter May c'est comme découvrir un nouvel albul de THE NATIONAL ou des TINDERSTICKS, on n'est jamais déçu. Complétement...Il y a toujours des perles , des morceaux inoubliables et d'autres qui ne restent pas dans les memoires.



Eh bien avec 3tempête sur Kinlochleven" c'est exactement cela.

J'ai été embarqué dans l'écriture de Peter May, dans ses personnages que lui seul sait timaginer, décrire.

Je me suis aussi laissé embarquer dans la description de son Ecosse de Glasgow dans 40 ans après la fin du Gulf Stream, une des options possibles du changement climatique.

Lui seul sait nous faire rêver de ces montagnes, pas si hautes des Highlands, mais si sauvages, si innaccessibles... Alors imaginez en temps de tempête glaciale!!!



Bref l'histoire est simple, il y a une disparition, une famille ecartelée suite à une vieille histoire familiale et une incompréhension tenace entre un père et sa fille , des personnages sympas qui disparaissent vite et d'autres moins sympas.



Mais voilà, May semble ne pas s'éclater dans ce roma,, la dystopie est un peu légère et ce n'est pas vraiment son monde. L'enquête policière est un peu tirée par les cheveux et on comprend assez vite qui est qui dans le roman.

Et puis il y a, je trouve des erreurs qui ne sont pas dignes de Peter May sur la chronologie et donc les ages de ses personnages. Addie est une femme accomplie en 2050 mais elle devient une petite fille dans la fin du roman...Bizarre..



Mais, malgré mes critiques, Peter May reste Peter May et j'ai lu ce roman avec plaisir et délices.
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Tempête sur Kinlochleven

Un journaliste d'investigation est retrouvé mort, emprisonné dans la glace près d'un sommet écossais. Cameron Brodie, un flic de Glasgow est envoyé sur l'affaire. Veuf et solitaire, il vient d'apprendre qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il part à Kinlochleven pour mener l'enquête, mais aussi pour revoir sa fille, Addie, qui ne lui parle plus depuis 10 ans. C'est elle qui a découvert le corps.

Le romancier à succès, français depuis 2016, Peter May est de retour avec une intrigue qui prend racine dans ses montagnes natales en 2051. Un contexte futuriste donc, dans une Ecosse polaire, où le changement climatique est devenu une réalité inattendue. C'est bien documenté vraisemblable, et l'aspect dystopique ne prend jamais le dessus sur l'aspect polar.

Ni d'ailleurs sur les personnages. Cameron Brodie est un flic un peu cliché mais son background est bien écrit et nous est distillé par quelques flashbacks bienvenus. Les personnages de Peter May sont souvent bien écrits et c'est encore le cas ici. On y retrouve aussi les paysages sauvages et puissants de son Ecosse, coincés dans une neige épaisse. 

Je lis Peter May depuis très longtemps, "L'île des chasseurs d'oiseaux" reste un de mes romans favoris et j'ai toujours beaucoup de plaisir à le retrouver. "Tempête sur Kinlochleven"est un excellent polar écologique. En attendant la suite de la trilogie écossaise, je m'en satisfait pleinement !
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L'île des chasseurs d'oiseaux

Quel dommage de classer ce roman parmi les romans policiers ! Cela ne peut que décevoir les amateurs du genre. Certes il y a une enquête, mais elle est reléguée à l'arrière plan, et sa fin est tarabiscotée.



Cela n'enlève rien au charme des descriptions de ce coin d'Ecosse, balayé par les vents, aux traditions aussi rudes que le climat. Pour les lecteurs qui aiment l'introspection chez les personnages, ils seront gâtés par les retours en arrière du héros, qui se remémore son enfance, ses amours perdues, ses rancœurs.

C'est magnifiquement écrit, mais... ce n'est pas ma tasse de thé.



L'ambiance est certes bien traduite par le rythme lent de l'intrigue, mais j'ai fini par m'ennuyer.



Je donne 3 étoiles, car même si je n'ai pas trop accroché, je reconnais les qualités de l'ouvrage, mais j'ai dû passer à côté de quelque chose.
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Trois étoiles et un meurtre

Le label de May n’est donc pas toujours fiable. De cet auteur, j’avais savouré la trilogie écossaise. A croire que loin de son pays, l’écrivain est moins inspiré… Pourtant, le pitch était alléchant.

La région de Thiers, d’abord… Or, ce ne fut pas un Thiers payant… L’intrigue aurait pu se dérouler en Toscane, en Savoie ou en Thuringe que ça n’eût rien changé. La description de cette région méconnue est réduite à la portion congrue. Comme certains de mes aïeux sont natifs du coin, je confesse une sévérité sans doute excessive. Fouchtra, faut pas énerver Bibi !

La gastronomie ensuite… Quelques descriptions de plats et de vins fins, qui trahissent l’amateur de mets raffinés, sont à saluer d’autant que leur auteur est originaire d’une région où le haggis est élevé au rang de fierté nationale. Peter May partait donc de très loin pour s’avérer gourmet. Le portrait de ce chef mi-Bras mi-Loiseau est également intéressant : son parcours depuis son apprentissage jusqu’à la consécration, ses errances et la complexité de ses relations familiales sont un point fort du livre. Dommage que Peter May nous inflige de trop longues pages sur l’enquêteur, sorte de Pepe Carvalho du pauvre, dont très honnêtement, je n’ai pas eu grand chose à cirer. Ses interrogations sur sa libido hésitante et ses histoires familiales compliquées détournent le lecteur de ce qui aurait pu constituer un polar cinq étoiles. Et ce, hasard du calendrier, au moment de la parution du nouveau Guide Michelin, où comme d’habitude le système d’attribution des si convoitées récompenses constitue un marronnier pour la presse régionale et nationale.

Je reste donc un pneu frustré mais je vais me consoler en suivant le conseil du vieil Horace : « Nunc est bibendum ».
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L'île des chasseurs d'oiseaux

Dans la plupart des polars, le focus est placé sur l'enquête et les autres éléments de l'histoire restent en arrière. Ils éclairent le chemin à parcourir pour résoudre le crime mais n'en constituent qu'une part anecdotique.

Or ici, c'est le contraire. L'important, c'est le cheminement d'un homme qui revient dans le lieu où il a passé son enfance et qui va devoir affronter petit à petit, les uns après les autres tous les traumatismes qu'il a vécus, et faire face aux victimes de toutes les lâchetés qu'il a pu commettre.

Et au final cette histoire de meurtre et d'enquête, c'est de l'anecdote. Le héros aurait pu revenir dans son île pour une tout autre raison et l'histoire aurait pu avoir le même développement, la même force ..

C'est peut-être pour ça que j'ai tant apprécié ce roman.
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