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Critiques de Peter Nichols (22)
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La Villa

Un début prometteur puis, une lente succession de faits et de personnages



Étrange... « La villa » de Peter Nichols est un roman étrange. Une histoire qui remonte le temps, ça aurait dû me plaire, et pourtant... non ! Malheureusement, on est loin de l’étrange histoire de Benjamin Button ! Je n’ai pas accroché à ce roman parce que l’histoire de Lulu et Gérald ne m’a procuré aucun plaisir. Si, au début, je mourais d’envie de savoir ce qui avait pu être à l’origine de leur dispute, plus j’avançais dans le roman moins mon intérêt était grand ! Les personnages me laissaient de marbre et même si j’ai trouvé intéressante la façon dont est montée l’intrigue, l’histoire ne tient pas la route. Que c’est compliqué !



Une saga sur 3 générations



La villa est un petit hôtel de Majorque, fréquenté par une clientèle fidèle. Lulu, la patronne est une dame âgée de 80 ans qui tient son établissement avec beaucoup de courage. Un jour arrive Gérald, écrivain de seconde zone. C’est l’histoire de leur vie que nous allons découvrir, et bientôt, la carte postale idyllique de Majorque laisse place à de terribles rancœurs. C’est une saga qui se joue sur 3 générations, parents, enfants, petits enfants. Lulu et Gérald ont été mariés, puis on vite divorcé avant de refaire leur vie. Et toute leur existance nous est contée sans que nous sachions ce qui a pu les séparer. On sent que c’est lourd, mais nous ne saurons rien avant la fin du roman.



Mon avis



J’ai été déçue, car il y avait une bonne idée de départ, mais ce roman est truffé d’un cocktail de clichés qui rendent la lecture racoleuse. J’adore cette couverture qui invite à la farniente, mais je m’attendais à autre chose, ou à la même chose, mais amenée d’une autre façon. Je trouve dommage qu’un auteur qui écrit bien, car, il faut bien le dire, le style est agréable, invente une histoire si décevante. Malheureusement, une lecture qui m’a déçue.


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La Villa

Merci à Babelio et aux Editions du Nil pour cette lecture.

Je ressors fort dubitative une fois la dernière page de ce livre tournée.

Après avoir lu une quatrième de couverture assez alléchante il faut le dire, je m'attendais vraiment à autre chose. De plus, je trouvais que la couverture avait un petit charme retro assez sympathique...Mais cela ne suffit pas evidemment pour apprécier un livre....

Même si Peter Nichols a une écriture fluide, l'histoire qu'il raconte est un brin ennuyeuse.

Le début semblait prometteur : Lulu Davenport , octogénaire vivant à Majorque, va se retrouver confrontée à son ex-mari, Gerald. Que s'est-il passé il y a cinquante ans pour expliquer leur animosité mutuelle ?

On retourne progressivement en arrière dans le temps, avec comme personnages principaux les enfants des deux protagonistes.

Les personnages ne sont pas très attachants, excepté peut-être Gerald et sa fille.

Les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux frisent un peu la caricature et le cliché ...et j'ai eu de la peine à m'en sortir avec tout ce beau monde par moments.... Je crois que je suis déjà incapable d'en raconter beaucoup plus sur ce livre qui ne me laissera vraiment pas une impression durable...

En résumé : bof et re-bof...

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La Villa

1948, Lulu et Gérald se sont aimés, se sont mariés et ont divorcés. Tout ça en l'espace de quelques mois. Qu'a t-il pu bien se passer pour que les 2 amants passent de l'amour fou à l'indifférence la plus totale. Près de 60 ans plus tard, leur comportement n'a pas changé. Pire ils ont passés des décennies à s'éviter, chose difficile s'y en est surtout quand on habite à quelques kilomètres l'un de l'autre. L'histoire va nous faire remonter le temps pour revenir à l'époque où tout a basculé.



Merci à Babélio et aux éditions Nil pour l'envoi de ce roman.

Une lecture très très laborieuse. J'avoue avoir lu la fin du roman en diagonale car je me suis beaucoup ennuyée et je n'avais qu'une hâte, arriver à la fin. Pourtant j'avais trouvé le début du roman très accrocheur. L'idée de remonter le temps pour découvrir le secret des 2 anciens amants était un très bonne idée. Mais l'auteur nous perd entre les différents personnages et les intrigues annexes. Entre les enfants, les amis et tous les autres personnages qui viennent se greffer sur le récit, on s'y retrouve vraiment difficilement. Le rythme est très lent (sûrement du à la chaleur de Majorque) et le roman interminable. Vraiment dommage.
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La Villa

Je suis en train d'accumuler les déceptions au niveau de mes lectures, ce mois-ci. Je tourne autour ds 5 livres pour vous dire et je ne comprends pas ce qui se passe mais, avec ce roman qui se rajoute à la liste, je touche le fond là.

Quoi qu'il en soit, quand j'ai commencé cette lecture, j'étais bien et le début présageait un bon moment avec les protagonistes surtout que la quatrième de couverture était bien alléchante. Un gros bluffe, car, l'histoire est d'un ennui à faire dormir à la seconde.



Nous sommes en 2005 - Un couple d'octogénaires meurt accidentellement et nous remontons en 1970 puis en 1966 jusqu'en 48 pour apprendre à les connaitre pour revenir finalement en 2005. Grosso modo. L'idée est bonne et l'histoire aurait pu être très sympathique à lire, puisque l'on découvre en même temps les paysages en Espagne...que l'on suit plusieurs générations et qu'il y a une petite intrigue avec des personnages qui se rajoutent par-ci par-là. Mais, malgré tout ça, j'ai trouvé le temps long voire trop long. J'ai du lutter avec moi-même pour tenir jusqu'au bout.



Alors, pour ma part, l'histoire n'est pas mauvaise, la plume de l'auteur est assez fluide mais l'ensemble n'est pas palpitant. Donc, je ne recommande pas.

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La Villa

Comment vous dire ...



Tentée par le quatrième de couverture, je m'attendais à une grande saga avec des secrets, des rebondissements, ... le tout à la sauce Majorquaine. Bref du sea, sex and sun !

Et donc, me voilà embarquée pour presque 500 pages ...

Il vaut mieux vous le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment aimé ! Je n'ai pas détesté mais on ne peut pas dire que cela a été la folle ambiance !



Il y a donc le grand secret ! Pourquoi Lulu et Gerald de sont-ils mariés pour se séparer quelques jours plus tard ...

On vous agite la carotte en début de livre mais pas moyen de l'attraper avant la toute fin ! En même temps, vu que je n'ai pas du tout accroché avec Lulu, cela ne m'a pas vraiment manqué ! On commence le livre en 2005 pour un bond en arrière de quelques années à chaque nouvelle partie du livre, pour arriver au dénouement. La boucle est bouclée.



Mais le livre ne parle pas que de ce fameux secret ! Loin de là même, il en presque « accessoire » !

Le livre est un imbroglio de personnages qu'il est parfois difficile à identifier ou à suivre ... Le fait du « retour en arrière » n'aidant pas du tout.



Dans les rôles principaux ...

Nous avons donc Lulu. Très difficile à cerner, on ne sait au final pas grand chose d'elle. Je n'ai pas aimé Lulu, trop froide à mon goût, trop « impersonnelle ».

Son fils, Luc. On le suit de la cinquantaine à tout bébé ... Un peu fade à mon goût !

Gerald, alors lui je l'aime ... Lui et sa vie. Il voyage, il navigue, il aime, il écrit, il cultive son jardin, ses oliviers, il est heureux, malheureux, etc ... Là, on a tous les ingrédients d'un personnage attachant !

Sa fille, Aegina. Femme/fille de caractère qui met un peu de vie dans ce bouquin.



En fait, ce livre est plus l'histoire de Luc et Aegina, dans le style « je t'aime, moi non plus » !



Et puis il y a tous ces personnages secondaires, les « clients » de l'hôtel, les (vieux) habitués, les amis, les amants, les « premier mari », les « seconde femme », ... et j'ai eu l'impression qu'ils étaient juste là pour meubler le livre sans vraiment en savoir assez sur eux.



Il y a aussi deux petits chose qui m'ont fait « tiquer » ... Je ne suis pas ce qu'on peut appeler qqun de coincée ou de prude ;) mais je ne vois pas ce que pouvaient apporter certaines scènes de sexe. Peut-être pour nous faire ressentir l'ambiance de l'île ? Et à certains moments (très peu) , nous avons droit à un « language » pas piqué des hannetons ! J'avais été prévenue en lisant je ne sais plus quelle critique mais je me suis dit « ha oui quand même ! » Là non plus, je n'en n'ai pas vu l'intérêt !



Bref, je lui donne 2,5/5 pour Gerald et sa vie à Majorque. Je lui donne la moyenne parce que je dois bien avouer que cela m'a donné envie de découvrir cette île (mais pas sous l'angle « tourisme de masse » of course!). Mais pour le reste ... Déçue !



Ce roman m'a été proposé par Babelio que je remercie ainsi que les Editions Nil.
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La Villa

Merci Babelio et les éditions Nil de m'avoir permis de découvrir ce roman.



L'histoire : Deux octagénaires, Lulu Davenport et Gerald Rutledge, se croisent au marché de Cala Marsopa, une petite ville de Majorque. Mais voilà, cela fait depuis plus de cinquante ans que ces deux là s'évitent. Cette rencontre va entraîner leur perte...



Lulu et Gerald ont été mari et femme en 1948 suite à un coup de foudre qui a changé à jamais leurs vies. Mais bizarrement, sans explication, ce mariage a pris fin en quelques jours. Depuis, ni l'un, ni l'autre ne se sont expliqués ou ont parlé alors qu'ils ont toujours habité la même petite ville de Majorque. Personne ne sait ce qui s'est passé pour que cet amour prenne fin. Jamais Lulu n'a expliqué à son fils Luc pourquoi elle avait rompu avec Gerald. de même Gerald n'a jamais fourni la moindre explication à sa fille Aegina. Pourtant ce secret a pesé sur leurs existences...



Mon avis : le livre commence par un choc de titan, la rencontre de deux personnes qui se sont follement aimées puis détestées et évitées pendant 50 ans. Lulu et Gerald c'est le feu et la glace, le noir et le blanc, la vie et la mort.



L'auteur laisse planer le mystère et nous propose de remonter le temps pour démêler cette intrigue.



Pourquoi Gerald, l'anglais qui voulait voguer en Méditerranée s'est-il arrêter sur Majorque et n'ai jamais reparti ? Pourquoi Lulu s'est-elle installée à Majorque dans la villa Los Roques, petit hôtel ouvert aux amis et aux habitués ?Tandis que Gerald devenait un paysan du cru, Lulu rayonnait sur l'île au milieu de son cercle d'amis tout en paraissant plus seule que Gerald.



En les retrouvant à des périodes charnières, nous découvrons leurs enfants puis leurs conjoints respectifs et toutes les personnes qui ont gravité dans leur sillage. Luc semble n'avoir jamais pu devenir l'homme qu'il voulait, tandis qu'Aegina s'est forgée face aux aléas de la vie. C'est deux là se sont tournés autour aussi car ils ne sont ni frére, ni soeur et qu'une force invisible s'acharne à les mettre l'un face à l'autre.



J'ai aimé ce voyage méditerranéen et dans le temps. le mystère de la rupture n'est résolu qu'à la fin du livre mais au fil des chapitres je me suis attachée aux enfants des amants belliqueux. Chaque éclairage permet de découvrir différemment les personnages qui peuplent ce livre. Les touristes et les locaux, les amoureux de passage, les peu recommandables et ceux qui ont permis à des rêves de devenir réalité.



A l'image d'Ulysse retournant à Ithaque, l'obsession de Gerald, nous voyageons autour des îles que furent Lulu et Gerald... Je vous invite à prendre votre voilier et de voguer vers Majorque et ces couples improbables.


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La Villa

Dès les premières pages les "héros" de ce roman meurent. Voilà le décor planté par l'auteur. Il faudra alors faire sans eux d'une certaine manière pendant les 400 pages et quelques suivantes. Très vite, on comprend qu'en fait tous les deux ont été mariés mais que cela n'a pas duré très longtemps et surtout que cela s'est mal terminé. Dès lors l'auteur fait le choix de remonter dans le temps: on suit une multitude de personnages, pas forcément tous très intéressants, dont les enfants de Gerald et Lulu issus tous les deux d'un autre mariage. En réalité ils sont tous liés par le biais de la Villa de Lulu où tous passaient leurs vacances.



Après avoir terminé le roman, je pense que mon plus gros souci avec ce livre vient du choix narratif de l'auteur. En ayant d'abord l'explication sur les raisons de la rupture entre le couple je serai surement mieux entrée dans le livre. Car, là j'ai passé plus de 400 pages en me demandant où voulait en venir l'auteur et pourquoi avoir souhaité aménager une sorte de suspense qui au final ne prend pas car on ne s'attache pas aux personnages. Heureusement, le style d'écriture de l'auteur sauve un peu les choses et a rendu ma lecture un peu moins douloureuse.



L'autre point majeur qui ne m'a pas plu sont les personnages: ils sont tous détestables ou insupportables! Lulu est une femme qui n'hésite pas à profiter d'un jeune garçon et ses amis ne sont pas mieux... En bref, je ne suis pas parvenue à entrer dans cette histoire et je n'en recommande pas la lecture...
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La Villa

La couverture est très jolie et nous fait penser aux années 1960. Le synopsis nous donne envie de nous lancer dans l'histoire, car nous sentons que nous allons beaucoup rire.



Quand nous commençons la première partie de ce roman, nous sommes tout de suite lancés sur un ton humoristique et nous rentrons facilement dans l'histoire grâce à l'auteur qui a une plume simple et efficace.

Rapidement, nous nous attachons à Lulu et Gérald, surtout à cette première qui a un langage haut en couleur et nous explosons de rire de voir cette jeune octogénaire parler de cette façon.

Après avoir tant ri, nous plongeons dans une grande tristesse quand nous voyons ce qu'il se passe pour nos deux protagonistes. Nous nous demandons ce qui va advenir d'eux et ce que la suite nous réserve.

Rapidement, nous comprenons que l'histoire va se dérouler dans le sens inverse des livres habituels. Dans un sens, nous trouvons l'idée originale et assez audacieuse de la part de l'auteur. Par contre, dans un autre sens, nous avons un peu peur de moins adhérer à l'histoire, c'est ce qui est franchement très inquiétant.

Quand nous rentrons dans l'histoire quelques années auparavant, nous sommes heureux de voir que les enfants sont aussi drôles que les parents. Nous les trouvons attachants également et nous nous attachons fortement à eux. Quand nous arrivons à la fin de la partie-ci, nous sommes un peu inquiets de voir une autre partie arriver sur d'autres années précédentes, car nous comprenons que nous allons abandonner nos protagonistes et les retrouver beaucoup plus jeunes. Nous nous demandons ce qui va advenir de certains personnages, mais naturellement, nous ne saurons pas la suite de certaines histoires, ce qui est fort dommage.

Nous trouvons aussi un passage assez choquant qui est vraiment de trop dans l'histoire et un peu trop détaillé à notre goût.

Quand nous commençons un nouveau passage, nous sommes un peu choqués de voir comment l'auteur déroule son histoire et nous tombons dans un roman assez plat jusqu'à la fin.

Bien sûr, nous comprenons ce qu'il s'est passé plutôt entre Lulu et Gérald, mais sinon, nous trouvons que l'histoire est plate dans sa globalité. Et plus les passages s'enchaînent, plus c'est de plus en plus plat et sans réel intérêt.

Quand nous voyons les dernières pages arriver, nous sommes heureux d'en voir enfin la fin.





Est-ce que j'ai aimé ce livre ?





Le départ était très prometteur, mais malheureusement, il n'y avait que le départ.

J'ai trouvé l'idée de faire le livre à l'envers très audacieux, mais malheureusement, je n'ai pas accroché.
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La Villa

J'ai eu l'occasion de lire ce roman de Peter Nichols, suite à une proposition de Babelio pour une masse critique privilégiée, je les remercie pour leur confiance.



La couverture et le résumé m'ont attiré, je me suis donc lancée dans ma lecture avec la curiosité de découvrir cette histoire. La particularité du roman, c'est que l'auteur nous propose un rebours dans le temps, on démarre en 2005 et on remonte dans le temps jusqu'à couvrir trois générations à partir des deux personnages principaux. L'idée est originale et elle est bien menée, mais toutefois assez frustrante car lorsque l'on découvre quelque chose d'important sur un personnage, on ne sait pas réellement ce qui s'est passé après.



Le livre fait dans les 450 pages, et j'ai malheureusement envie de dire qu'une bonne partie (dans les 200 pages) est très longue ! On sent bien qu'il y a quelque chose derrière, que l'énigme qui a scellé tant de destins dans cette famille existe mais la lecture de la première partie est franchement laborieuse. J'ai toutefois insisté, par engagement. Heureusement la partie qui suit est un peu plus intéressante, peut être car plus active dans les actions que l'on y découvre.



Nos deux personnages principaux Lulu et Gérard furent mariés en 1948, sur un temps très court, personne ne sait ce qui s'est passé entre eux, pour qu'ils aient divorcés si rapidement après leur union. Ils vivent tous deux à Majorque et vont continuer à se croiser jusqu'à la fin de leur vie mais sans jamais plus se cotoyer réellement. Leur histoire est celle que l'on découvrira à travers cette remontée dans le temps, commençant par leur fin pour remonter au final à leur rencontre.

Nous ferons ainsi la connaissance de tout leur entourage, beaucoup de personnages, j'avoue avoir été parfois complètement paumée tant il y en avait. A force on s'y fait mais au départ, ça grouillait d'informations, trop d'un coup ! Et on découvre leurs enfants et leurs petits enfants, ainsi que les connexions qui s'établissent entre eux. Ces deux familles sont vraiment destinées à se cotoyer sans vraiment réussir à vivre ensemble.



Lulu est une femme très extravagante, attirant l'attention des hommes et ce à tout âge de sa vie. Ce secret sur son union avortée semble l'avoir forgée, elle semble assez froide et peu encline aux compliments et à la gratitude. Un personnage étrange qui sera toutefois s'entourer de fidèles, qui viendront tout au long de sa vie séjourner à Majorque dans sa maison d'accueil.

Gérard est un homme plus renfermé, réservé qui après avoir été épris d'aventures, passionné de l'Iliade, de Grèce, de voyages en mer, a subitement cessé toutes activités de ce genre pour se terrer dans ses terres à Majorque.

Qu'a-t-il pu se passer tant d'années avant pour que deux être s'étant aimés, aient pu finir ainsi, si proche géographiquement, mais si éloignés ? C'est ce que l'on découvre ici à travers cette remontée dans le temps, de ces amours impossibles à travers leur histoire à tous deux, mais aussi à travers l'histoire de leurs enfants et petits enfants qui ne semblent pas avoir eu droit au bonheur de la même façon qu'eux. Comme si cette erreur du passé avait condamné les générations futures à ne pas pouvoir vivre l'amour pleinement.



Alors ça regorge de détails : les description des lieux sont magnifiques, j'ai passé tout mon temps à Majorque ou à bord d'un bateau, de ce point de vue là, c'est réussi : le voyage au Maroc est un pur plaisir de dépaysement. Mais souvent le trop plein de descriptions sur d'autres sujets ou moments ont laissé mes pensées s'évader, surtout au départ. Cette particularité de remonter le temps nous offre toutefois une connaissance accrue des personnages à travers le regard de différents personnages, on passe ainsi du point de vue de chacun d'eux.



Ce fut quand même une lecture fastidieuse sur toute une moitié, pour ensuite qu'elle soit plus fluide et agréable à découvrir. Comme si la lecture de certaines générations ou tranches d'âges était plus aisée qu'une autre.

Un avis donc bien mitigé sur l'ensemble, heureusement que l'on s'attache quelque peu aux personnages tout du long et que l'on souhaite savoir ce qui a bien pu se passer.
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La Villa

Peter Nichols était un auteur inconnu pour moi avant de pouvoir le découvrir dans ce roman. Le résumé de ce livre m'a intriguée, et je pensais que j'allais aimé "La villa", mais, malheureusement, je n'ai pas accroché.



Gérald et Lulu ont vécu une histoire d'amour qui s'est terminée il y a bien des années. Ils ont tous deux refait leur vie, veillant à ne plus se revoir. Mais le destin en a décidé autrement, et ces retrouvailles vont être fatales.



Le synopsis était prometteur, ainsi que les premières lignes de l'histoire. Le drame de Lulu et Gérald annonçait de l'intrigue, du suspens, des querelles amoureuses ... Mais finalement, une fois le premier chapitre passé, l'histoire retombe, et traîne en longueur.



Selon moi, il y a trop de personnages, et je me suis parfois perdue à Mallorque. Dommage, car j'aurais aimé pouvoir voyager à travers cette île, que je ne connais pas encore personnellement.



Je n'ai donc pas été au bout de ma lecture. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour découvrir Peter Nichols.



Je remercie tout de même Babelio, et les Editions Nil pour cet envoi.


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La Villa

Je remercie Babelio et les éditions Nil de m'avoir proposé ce roman.

Je l'avais choisi, tentée par la première de couverture qui respirait la mer, le soleil et les vacances et par la quatrième de couverture qui promettait secrets de famille, histoires d'amour dramatiques...



J'avoue que j'ai été déçue.

J'ai fini le livre par acquis de conscience (je laisse toujours une chance à un livre jusque dans les dernières pages) mais je me suis vraiment forcée à le finir.



Bon, commençons par le positif : la description de l'ile de Majorque, de son évolution due au tourisme de masse est bien rendue; de même que l'aspect méditerranéen du décor de l'intrigue. On est dépaysé à la lecture du roman. On ressent bien le soleil, la mer, l'atmosphère de vacances perpétuelles.

La description du microcosme cosmopolite qui reste surtout entre eux et qui se croit supérieur aux autochtones est également bien vue.



De plus, j'ai beaucoup apprécié les allusions à Homère et aux voyage d'Ulysse, surtout qu'un marin a bien retenté de refaire le périple du héros "aux mille ruses" comme Gérald.

En outre, j'ai trouvé très intéressant le procédé narratif de la chronologie à rebours.

Au lieu de partir d'un événement et d'en voir ses conséquences à travers le temps, l'auteur part à l'envers. Il commence par la fin, pourrait-on dire, et remonte jusqu'à l'événement fondateur. A côté de ce dernier, d'autres racontés dans les différente parties chronologiques expliquent la situation postérieure des personnages (dans les parties déjà lues); c'est un procédé qui entretient le suspense et garantit normalement l'intérêt du lecteur ou de la lectrice.



Malheureusement, cela n'a pas marché avec moi.

D'abord car les parties chronologiques ne sont pas assez étendues pour poser le lecteur dans le cadre temporel et dans les événements qui sont relatés. On a l'impression d'avoir un aperçu d'un moment de la vie des personnage, d'ailleurs souvent dramatiques et hop... on repart dans le temps.

J'aurais voulu plus de développement pour lire les conséquences des événements alors que mon intérêt était éveillé.

J'ai eu l'impression d'être une voyageuse temporelle qu'on baladait d'un moment à l'autre d'une frise temporelle avec pour mission à chaque fois de déduire ce que j'avais raté. A force, c'est un peu agaçant.



D'autre part, je commençais juste à m'attacher aux personnages tels qu'ils l'étaient à une période donnée (Luc et Aegina adolescents, par exemple) et zou, on me les enlève.

Surtout quand j'aurai voulu comprendre la portée psychologique de certains épisodes (Aegina, par exemple, quand elle a 14 ans et qu'elle croise Dominick). Je ne suis pas arrivée à cerner les personnages avec tous ces fragments de vie. Ils me restent complètement étrangers à la fin du roman et pourtant, je les ai suivis sur 50 ans de leur histoire.

De fait, je n'ai pas réussi à m'attacher aux protagonistes et à ainsi trouver un quelconque intérêt à suivre leurs aventures et mésaventures.

J'ai trouvé la plupart des personnages de ce roman faibles, lâches et infidèles. Il y a beaucoup de drames et de malentendus qui auraient été évités sans cela. Lulu, la protagoniste féminin, si mystérieuse et qui attire tous les autres personnages, je l'ai malheureusement trouvée détestable, surtout après qu'elle a séduit Charlie (son attitude lors de la disparition de Luc n'a pas effacé ce fait).



Bon, mon côté féministe me fait penser que ce n'est pas juste lorsque dans les fictions et dans la vie, on ne trouve rien à redire quand un vieux beau séduit une petite minette mais quand le contraire se produit...

Cependant, j'ai eu beaucoup de mal avec cette femme de 70 ans qui profite d'un gamin de 15 ans, qui se trouve qui plus est, être le petit-fils de son ancien mari. C'est quasiment de l'inceste et du détournement de mineur. Ce schéma d'un personnage d'âge mur qui est attiré, et agit en conséquence, par un adolescent ou une adolescente (14, 15, 16 ans) se répète et un des personnages est même qualifié de pédophile sans que cela inquiète ses amis qui continue de le recevoir comme si de rien n'était. Même si j'ai lu des choses plus horribles ou que je ne cherche pas une morale aux événements d'un roman, cet état d'esprit m'a déplu. Et quand on trouve les personnages d'un roman tous peu dignes de sympathie, cela ne donne pas trop envie de lire.

Les scènes de sexe assez fréquentes dans le roman sont d'ailleurs souvent tristes, rapides et dénuées d'amour. Reflet des personnages?



Les derniers chapitres qui reviennent au présent (2005) éclairent et reprennent certains péripéties du passé. Néanmoins, ils n'expliquent pas tout.

Lulu apparemment a su la vérité pour les événements de 1948 mais alors pourquoi a-t-elle gardé cette distance?

Ces chapitres ont permis d'atténuer ma frustration à la lecture de certains des chapitres antérieurs; cela rattrape mais pas totalement car l'attention du lecteur est comme les événements d'une vie : une fois enfuis, c'est trop tard.



Bref, un gros roman (450 pages) qui promettait de l'exotisme et de l'évasion mais qui m'a assez vite ennuyée par ses personnages qui ne sont restés pour moi que des êtres de papier, pour la plupart superficiels voire détestables.

Ce que je retiendrai dans un mois, ce sera certainement la jolie couverture évocatrice.

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La Villa

Je remercie avant tout les Editions NiL et Babelio pour ce service presse. Le résumé était prometteur et j'ai vraiment beaucoup aimé le début du livre. On y découvre une Lulu au sommet de sa forme, qui n'a pas sa langue dans sa poche mais qui est très classe. on l'a découvre aussi un peu affaiblie et qui suite à un souci va un peu changer de personnalité. Elle retrouve son ex-mari qui va en prendre pour son grade et cela va se terminer assez fatalement pour nos deux personnages. Cela arrive soudainement et surtout dès le premier chapitre! J'ai pleinement apprécié ce chapitre et j'étais un peu déçue que cela se termine de cette façon.



J'ai été un peu moins convaincue par la suite de l'histoire, pas dans les faits mais plutôt dans la façon dont l'histoire est présentée. Il n'y a plus de chronologie, ni dans un sens, ni dans l'autre. De ce fait, j'ai été un peu perdue car j'avais du mal a situer les choses et les événements. De plus, on va plutôt découvrir le passé via les enfants respectifs de Lulu et de Gérald, chose qui m'a un peu chagrinée. Car j'ai beaucoup apprécié la répartie de Lulu.



Un avis quelque peu ambivalent pour ma part, c'est dommage mais j'aurais préféré avoir plus de moments de Lulu et Gérald. Il y a des passages longs, malgré la belle description des lieux, c'est réellement dommage car l'histoire avait du potentiel.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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La Villa

J'ai eu la chance d'avoir été sélectionnée lors d'une masse critique Babelio pour recevoir ce roman. Je remercie donc le site ainsi que les Éditions NIL.



Malheureusement, j'ai été super déçue! Je n'ai pas du tout aimé. Je ne connais pas l'auteur et je n'ai rien contre son style, mais j'ai trouvé cette histoire plate.



Ce livre nous fait voyager, ok c'est plutôt plaisant ; surtout que je ne connais pas l'Espagne, donc ça aurait pu être très sympa. Mais l'histoire en elle-même ne m'a pas séduite. Je n'ai même pas compris le but de toutes ces pages. Une histoire familiale, un secret, un bouleversement... mais rien ne m'a donné l'envie de tourner les pages rapidement (à part celui de vite terminer pour passer à autre chose).



L'histoire de cette famille compliquée, qui se déroule sur 3 générations, est assez ennuyeuse, on ne voit pas bien où veut en venir l'auteur. De plus, il y a beaucoup trop de personnages qui gravitent autour de se "suspens" ; j'en étais parfois perdue! Certains événements semblent complètement improbables, d'autres sont inutiles je pense.



Les retours en arrière sont parfois compliqués à suivre, je me suis totalement perdue, l'auteur m'a perdue à peu près au milieu du livre et je n'ai lu la deuxième moitié qu'en diagonale car j'avais hâte d'arriver au bout.



Bref, une grosse déception...
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La Villa

Malheureusement, ce livre ne m’a pas vraiment plu. Il m’a plus ennuyé que plu d’ailleurs… C’est l’exemple parfait du livre trop long ! Trop de longueurs, à chaque page, ont vraiment freiné ma lecture et ne l’ont pas rendue agréable.



Pourtant, le premier chapitre était prometteur : les retrouvailles entre Lulu et Gerald, teintées d’un mystère dont nous n’aurons les réponses, évidemment, que 450 pages plus tard. Mais alors ce sont 450 pages avec 546874643 personnages secondaires, 235464 rencontres dans 3213654 lieux, 3136546531 trajets en voiture ou en moto, etc. En gros, on ne parle que du mystère autour de Lulu et Gerald qu’au premier et au dernier chapitre. Le reste, ce n’est que la vie de leurs proches, leurs enfants, petits-enfants, amis, amis de leurs enfants, amis de leurs petits-enfants. Autant dire que ça fait du monde.



Ce roman m’a en fait fait penser à une série télévisée. On commence par suivre un personnage, puis un autre, puis un troisième, jusqu’à en suivre une dizaine. Le truc, c’est que tous ces personnages suivent un fil rouge, une intrigue souvent commune. Là, ce n’est pas le cas. Le fil rouge aurait pu être l’enquête sur le malaise entre Lulu et Gerald, mais non tout le monde s’en fiche, et on suit la vie de chacun sans que celle-ci ait un intérêt suffisant pour qu’on soit accroché.



La seule force du roman est sa construction chronologique, du plus récent au plus éloigné dans le temps, qui fait qu’on se pose pas mal de questions sur les relations entre les personnages tout au long du roman. Mais même là, j’avoue avoir été déçue par les réponses apportées. Surtout entre Luc et Aegina; ces deux personnages, qui ont une personnalité et une relation intéressantes, vivent une histoires, ou plutôt de multiples histoires, qui retombent toujours comme un soufflé. On attend des choses, et hop ça retombe.



Par contre, on sent que Peter Nichols a vécu à Majorque, et qu’il a voulu à travers ce roman retranscrire ses sensations d’enfance sur cette île. Je vais me renseigner pour voir les prix des vacances là-bas, parce que franchement ça donne envie !



Au final, ma lecture a été laborieuse, et longue, mais pas désagréable pour autant. Ce livre aurait pu faire 200 pages plutôt que 450, c’est dommage…



09/20
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La Villa

Mon avis :



Je remercie Babelio et les éditions Nil pour la proposition de cette masse critique que j'ai accepté surtout parce que ça parlait d'Espagne, pays cher à mon coeur.



Nous suivons l'histoire de Lulu et Gerald aux amours contrariées par un quiproquo vieux de cinquante ans. Lulu tenancière de la Villa de Los Roques, lieu de festivités, d'amitiés, de débauches mais aussi de drames. Gerald lui est un écrivain spécialisé dans la Grèce et en particulier sur le voyage maritime d'Ulysse qu'il a parcouru personnellement en vrai et retranscrit dans son livre.



Tous deux ont eu des enfants séparément, Aegina son prénom prenant origine naturellement dans la passion de son père (Égée) et Luc fils de l'envoûtante Lulu qui eux aussi auront connu des amours contrariées, retardées même.



Autour d'eux gravitent de nombreux personnages - trop peut-être - producteurs de cinéma, promoteurs immobiliers, vieux pervers et escrocs à la petite semaine.



Ma lecture fût laborieuse, je n'ai été au bout que pour Babelio et offrir une chronique honnête. J'ai commencé ma lecture il y a plus de 10 jours et j'ai du lire en fil rouge (avec deux autres livres en même temps) pour pouvoir tenir la barre.



Il est vrai qu'il y a beaucoup de termes en espagnol ce qui heureusement était plaisant pour moi, beaucoup de récits de voyage à travers Londres, le voyage d'Ulysse, l'Italie, le Maroc, Majorque où se passe principalement l'histoire mais cela ne suffit malheureusement pas à en faire une lecture intéressante.



Quant à la débauche elle reflète plus un certain mal de vivre qu'une réelle liberté sexuelle tant recherchée et assumée. La plupart des scènes décrites sont plus apparentées à des viols quand on nous fourni pas en plus des détails inutiles et scabreux. Sans parler des précisions sur la tourista dont on se serait bien passé.



L'ensemble est incohérent et l'on se demande quel est le but de ce livre. Quand on a enfin connaissance du fameux quiproquo entre Lulu et Gerald on se dit tout ça pour ça ? Fallait-il vraiment broder autant avant, coucher sur le papier tout ce qui passait dans la tête comme on ferait une liste de courses ?



C'est évidemment une grosse déception pour moi qui attendait non seulement de voyager (là pour le coup l'auteur nous donne envie d'être casanier) mais aussi qui pensait trouver un livre léger, frais, ensoleillé comme des prémices à l'été et aux vacances. Vamos a la playa pour le coup on ira plutôt à la montagne cette année.




Lien : http://the-love-book.eklablo..
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La Villa

La Feuille Volante n°1018– Février 2016

La villa - Peter Nichols - Éditions Nil.

Traduit de l’américain par Sarah Tardy.



Malgré son récent AVC, Lulu Davenport ne fait pas ses 80 ans et paraît encore jeune. Elle tient encore son petit hôtel, la villa « Les Rochers » à Majorque fréquentée par des habitués. Gérald Rutledge est écrivain, ne fait pas vraiment dans le best-seller et vivote de sa production d'olives. Il est en moins bon état mais leurs différences ne s'arrêtent pas là. Ces deux-là, s'ils se sont évités pendant cinquante ans se retrouvent ici par hasard et vont mourir ensemble, un peu bêtement d’ailleurs : Nous sommes en 2005. Tel est le point de départ de ce roman qui, bien qu'il se passe au soleil de Majorque et évoque la légèreté et farniente, les bougainvilliers et les oliviers, va promener le lecteur dans les lourdes arcanes du temps.

A l’aide de nombreux analepses qui déroutent un peu le lecteur, l'auteur va recomposer la vie de Lulu et de Gérald qui ont jadis été amoureux l'un de l'autre, se sont mariés en 1948 puis ont rapidement mis fin à leur bref mariage tout en demeurant à Majorque. Nous ne saurons qu'à la fin ce qui a motivé une si brève union mais franchement je n'ai pas vraiment ressenti le suspens qui aurait pu être entretenu tout au long de ce roman tant les apartés sont multiples qui diluent un peu l'intérêt tissé a départ.

La 4° de couverture annonce la couleur « Sexe, mensonges et Martini... » C'est à peu près le résumé de ce roman où tout semble être artificiel et superficiel. Ici, les individualités, les désirs, la luxure, l'adultère et le destin s'entrechoquent. Alors qu'entre les autres personnages c'est plutôt une ambiance de légèreté qui prévaut, il y a beaucoup de non-dits, de secrets de famille en suspens depuis un demi-siècle entre Lulu et Gérald, une atmosphère lourde et sombre qui n'a fait qu'enfler avec le temps, cette impression malsaine de quelque chose qu'on regrette, des erreurs ou des malentendus, un abcès qu'on n'a pas crevé et qui ont fait d'eux des ennemis intimes. Tout cela tranche évidemment avec les paysages ensoleillés de l’archipel. Il y a eu leur vie après leur divorce, leur mariage respectif, la personnalité de leur conjoint, le deuxième divorce de Lullu et le veuvage de Gérald, les enfants qu'ils ont eu séparément puis les enfants de ces enfants et les relations qu'ils ont entretenues ensemble. Il y a Luc, le fils de Lullu, un cinéaste un peu rêveur mais bien mal inspiré, un époux pas très fidèle cependant, Aegina, la fille de Gérald, femme d'affaires efficace avec Charlie, son fils adolescent. Pour Luc, Aegina qui est assurément amoureuse de lui est la seule femme qu'il ait jamais aimée, mais il est à la fois maladivement timide et par trop maladroit, à cause peut-être de ce qui s'est passé jadis entre Gérald et Lullu. Ces deux enfants ont un passé commun mais qui n'a rien à voir avec l'histoire de Lullu et de Gérald.

Il y a beaucoup de personnages dont l’histoire nous est racontée ici sur trois générations. Cela pouvait donner l'occasion d'une saga passionnante mais j'ai noté pas mal d’apartés (notamment l'accident de Luc, passé par dessus bord qui, s'il est un peu émouvant au début, n'en est pas mois assez invraisemblable) qui, à mon sens, sont autant de touches inutiles. Cela a rendu ma lecture laborieuse et même carrément ennuyeuse, seulement motivée par l'engagement que j'avais pris de fournir un commentaire à la suite de l'envoi gracieux de Babélio et des éditions du Nil que je remercie de m'avoir sélectionné. Pourtant, vers le milieu du livre (le roman fait quand même près de 500 pages) mon attention a été attirée par le personnage de Gérald. C'est un écrivain fasciné par l’Odyssée d'Homère et dont le livre « Le chemin vers Ithaque » évoque le voyage initiatique d'Ulysse qui met dix années d'épreuves avant de revenir vers son île après la fin de la guerre de Troie. C'est aussi une véritable tragédie qui examine les conséquences d'un instant sur les générations suivantes. Gérald est aussi un marin qui a pas mal bourlingué en Méditerranée et qui a débarqué un jour à Majorque pour ne plus la quitter à cause du magnétisme que cette île opère sur lui. Il reste en effet attaché à ces quelques arpents d'une oliveraie qu'on veut lui faire vendre en vue d'une opération immobilière juteuse où, évidemment il laissera des plumes.

C'est le second roman de Peter Nichols, inconnu de moi jusqu'à ce jour. Il se peut que je sois passé à côté d'un chef-d’œuvre mais, le livre refermé, je dois dire que j'ai été assez déçu par ma lecture.

© Hervé GAUTIER – Février 2016. [http://hervegautier.e-monsite.com ]

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Phénomènes des frères Davenport

Il y a un certain moment qu'il traînait dans ma PAL et comme le titre semblait si intéressant: Phénomènes des frères Davenport. Faisant à peine deux cent cinquante pages, alors je me suis dit cela ne va pas me prendre trop de temps. Juste une bonne heure et demie, ma grosse déception, c'est la répititiion des exploits. Comme leurs tours est intéressant pour l'époque, ils doivent être attaché le plus solidement possible puis ensuite viendra des bras et des mains de toutes sortes autant blanches, que noires, que d'enfants. Ils jouent des instruments de musiques, changent les vêtements des gens etc... Ils voyagent dans différentes villes des États-Unis, refaisant à chaque fois les même exploits ce qui rend la lecture à la longue très redondante. Ne connaissant pas la collection de Univers Secret, c'est la première fois, que je lisais celle-ci. vais-je lire un autre livre du Dr. Nichols ? Peut-être vais-je attendre un peu.
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La Villa

Dans ce roman à la construction ingénieuse, on avance par strates dans le passé pour découvrir comment l’amour mais aussi la trahison et la spéculation immobilière transfigurent des personnages infiniment attachants.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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La Villa

Des péripéties sous le soleil espagnol qui nous donne des envies de vacances, avec vue sur mer, au milieu de romance, histoire de famille à travers les âges. Je dois toutefois souligner le manque d'entrain des personnages qui m'a souvent choqué et énervé. Ils étaient plus passifs qu'actifs face à certaines situations qu'ils auraient pu prendre en main et donc changer le cours de leur destin mais ils restaient au bord de la route à regarder passer le train... J'aurai aimé des disputes, des dialogues endiablés que des fuites et des cachotteries répétées... Bref, une lecture divertissante dans le thème, un peu plus compliquée avec la forme qui n’a pas su personnellement me convaincre. Un roman donc en demi-teinte que je vous conseillerai de lire si l’envie vous en dit pour se changer les idées et passer un bon moment livresque, sans être LA lecture qui marquera vos esprits de façon indélébile.
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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La Villa

J’ai obtenu ce roman lors d’une Masse Critique privilégiée. J’ai été attirée sa couverture au style rétro et sa 4ème de couverture qui me promettaient la découverte d’un sacré secret sous le soleil de la Méditerranée.



On suit, à rebours sur 5 décennies, la vie des 4 personnages principaux (Lulu et Gérard et leurs enfants respectifs). L’idée de raconter leurs histoires en remontant dans le temps pour découvrir ce qui les a séparés est originale mais, malheureusement, leurs histoires ne m’ont pas emballée.



Même je ne n’accroche pas avec un roman, je le lis toujours jusqu’au bout, et oui même s’il fait 450 pages, car parfois on peut avoir une belle surprise mais ce ne fut pas le cas pour moi avec celui-ci. J’ai trouvé l’histoire beaucoup trop longue (150 pages de trop) et un peu plate, d’autant que l’auteur s’éternise souvent sur un nombre de choses qui pour moi manquent d’intérêt, tandis que lors d’un évènement important, il n’approfondit pas et passe au chapitre suivant en nous laissant sur notre faim. De plus, il y a une multitude de personnages qui ne font que passer et qui n’apportent rien à l’histoire. Puis arrive enfin la révélation du fameux malentendu, et là je n’ai pas été convaincue. Comment est-il possible de vivre 50 ans sur la même île sans trouver le moyen ou le courage d’en parler ?



L’auteur m’a tout de même donné l’envie de visiter Majorque. Les descriptions des paysages sont vraiment visuelles, les champs d’oliviers ou de citronniers, le port de pêche, la villa de Lulu…. On sent l’odeur des pins au soleil, le vent salé dans leurs branches, on entend le chant des cigales… et j’ai apprécié les phrases en espagnol.



Je remercie Babelio et les éditions Nil pour l’envoi de ce roman.
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