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Citations de Pétronille Rostagnat (197)


C’était un homme dur en affaires mais doux comme un agneau avec son fils et qui avait toujours été là dans les mauvais moments. Charles se souvenait encore de l’année où il avait décidé de quitter Alexane, lassé par sa vie de couple où ils ne partageaient plus rien d’autre que leur appartement. Cela avait été une période compliquée, emplie de doutes, de questionnements et de remords. Philippe l’avait épaulé du mieux qu’il avait pu. Il avait pris en charge certains de ses dossiers sur lesquels il n’arrivait plus à se concentrer, il lui avait proposé tous les soirs d’aller prendre un verre ou d’aller dîner pour ne pas le laisser seul avec son chagrin…
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Le fait d’avoir attenté à ses jours pouvait être tellement aux antipodes de ses valeurs et de l’éducation qu’elle avait reçue que son subconscient avait déclenché une réaction de défense en effaçant de sa mémoire le geste de s’ouvrir les veines. Jean-Pierre n’avait pas voulu être alarmiste et avait focalisé toute son énergie, lors de ce premier entretien, à gagner la confiance de sa patiente. Cette dernière avait besoin d’aide et il voulait s’assurer qu’elle franchirait de nouveau la porte de son cabinet. Devant son état de fatigue généralisé et sa mélancolie, il lui avait prescrit de quoi dormir. Elle avait besoin de reprendre des forces physiques avant de s’attaquer au côté psychique.
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Elle avait l’impression de passer la moitié de son temps à remplir de la paperasse, alors que le terrain était son véritable carburant.
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Elle s’allongea sur son lit, les nerfs à vif, et se concentra sur sa respiration afin de faire redescendre son niveau de tension. Les paroles des médecins à son chevet qui parlaient de dépression majeure lui revinrent à l’esprit, mais y avait-il aussi des symptômes de paranoïa liés à cette « maladie » ? Elle prit son téléphone portable et tapa dépression dans la barre de recherche. Un site au nom de revivre.com évoquait les différents facteurs biologiques et héréditaires pouvant engendrer cet état ainsi que les signes avant-coureurs de la maladie. Aucun des cas ne lui sembla familier. Non, elle n’avait pas vécu de période traumatisante, oui, elle avait des troubles du sommeil et une perte de l’appétit ces derniers temps, mais rien de bien alarmant selon elle. À aucun moment les mots « sentiments de persécution » ou « délire paranoïaque » n’apparurent dans l’article.
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On côtoie des tarés à longueur de journée et il faudrait rester dans les cases, bien poliment, pour arrêter ces connards. C’est le monde des Bisounours, c’est ça ?
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« Ne jugez rien sur l’apparence, ne jugez jamais rien que sur des preuves.
Il n’y a pas de meilleure règle. »

Charles Dickens
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Elle errait dans son appartement comme un loup dans une cage. Elle était heureuse et terrifiée à la fois. Marc n’était plus, Marc était mort… Finis les coups, fini la peur, finis les humiliations, finis les larmes, fini l’emprise de ce monstre sur sa vie, finis les mensonges… Elle allait pouvoir revivre, voir grandir ses filles sans la crainte qu’elles soient frappées à leur tour. Elle ne savait pas si elle devait pleurer ou rire. Elle avait tant espéré ce jour tout en le craignant à la fois. Elle était débarrassée de son bourreau, elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle avait dû jouer la comédie toute la journée devant cette meute de policiers. Elle ne voulait pas parler de sa situation de femme battue. A quoi cela aurait-il servi, à part à leur donner un mobile sur un plateau d’argent. Et puis, autant éviter un scandale, maintenant que sa vie allait être exposée aux yeux de tous dans les journaux du lendema
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Le lit était bien froid sans Charles. Elle aurait aimé pouvoir allonger son corps près du sien, capter sa chaleur, sentir sa respiration dans son cou. Elle avait tout gâché. Si seulement elle avait plus communiqué avec lui, si seulement elle avait fait plus attention à lui, si seulement… Elle s’endormit en position fœtale au milieu du lit.
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Emma avait trouvé son prince charmant en la personne de Jean pendant ses études de médecine. Un véritable coup de foudre. Tout était allé très vite entre eux et Emma s’était retrouvée la bague au doigt et enceinte juste avant d’attaquer son internat. Elle n’avait pu finir ses études de médecine mais elle se disait complètement comblée dans son rôle de maman et de mère au foyer et cela était sûrement vrai. Avec ses trois enfants maintenant, elle n’avait pas le temps de s’embêter.
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Elle s’avança telle une féline qui s’approche de sa proie, tout en sensualité. Elle était là devant lui. Il ne réagit pas. Il était sur la défensive. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il s’attendait à recevoir un interrogatoire en bonne et due forme.
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Femme mariée avec des enfants, Clémence représentait la conquête parfaite pour Nathan. Ces femmes désiraient sortir de leur routine quelques heures dans ses bras mais ne demandaient ni promesse ni engagement en retour, bien au contraire. Clémence n’avait pas été difficile à mettre dans son lit et ils avaient pris l’habitude de se retrouver une fois par semaine depuis quelques mois pour un peu d’évasion.
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Emma rêvait d’une famille heureuse et épanouie. Elle fantasmait sur sa future famille idéale : un mari doux et aimant comme son père, trois enfants minimum qui seraient complices et rapprochés. Elle désirait une fratrie unie. Ils partageraient tout ensemble, ils seraient inséparables.
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Elle avait eu tous les jouets qu’une petite fille rêve d’avoir, accès à tous les loisirs qui lui étaient passés par la tête : piano, danse, judo, tennis… ainsi que les derniers vêtements à la mode pendant son adolescence. Mais Emma était une écorchée vive. Le manque d’amour, plus encore celui de sa mère, Emma le vivait comme une blessure qui ne s’arrêterait jamais de saigner.
Emma s’était fait une raison pour son éducation et avait trouvé l’affection tant recherchée auprès de ses deux amies de toujours, ses deux sœurs de cœur : Capucine et Louise.
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Faisons un pacte,les filles,déclara Emma légèrement éméchée à seulement 13h00.Promettons-nous d'être heureuses en amour et d'avoir au moins un enfant l'année de nos trente ans.
Promis ! Crièrent à tue-tête les trois amies,levant leur ultime verre de bière.
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Elle devait faire ses valises dès demain si elle l’écoutait pour lui faire un électrochoc. Facile à dire, mais quand on était amoureuse, tout cela n’était pas si simple.
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Emma rêvait d’une famille heureuse et épanouie. Elle fantasmait sur sa future famille idéale : un mari doux et aimant comme son père, trois enfants minimum qui seraient complices et rapprochés. Elle désirait une fratrie unie. Ils partageraient tout ensemble, ils seraient inséparables.
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Elle avait eu tous les jouets qu’une petite fille rêve d’avoir, accès à tous les loisirs qui lui étaient passés par la tête : piano, danse, judo, tennis… ainsi que les derniers vêtements à la mode pendant son adolescence. Mais Emma était une écorchée vive. Le manque d’amour, plus encore celui de sa mère, Emma le vivait comme une blessure qui ne s’arrêterait jamais de saigner.
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