Citations de Pétronille Rostagnat (197)
Ne voyant pas son grand-père au petit déjeuner,Célia s'était faufilée jusqu'à sa chambre pour l'embrasser avant son départ pour l'école. En entrouvant la porte ,elle l'avait decouvert allongé sur le lit tout habillé. Son coeur s'était mis à battre très fort.Elle espérait qu'il allait bien.Heureusement,un ronflement prononcé l'avait rassurée.Celia s'était alors avancée à pas de loup.La petite fille avait été étonnée d'apercevoir tous ces papiers éparpillés sur le matelas.Cette situation l'avait amusée : elle pensait que les adultes rangeaient mieux leur chambre que les enfants!( Page 142).
PROLOGUE.
Les derniers rayons du soleil peinaient à transpercer le feuillage des châtaigniers.jean accélera le pas.Il n'était pas question de traîner s'ils voulaient arriver à temps.La forêt domaniale de Montmorency était cernée de toute part ,par un urbanisme galopant.( Page 11).
Il regrettait parfois le temps de l'enfance, où les soucis se limitaient aux devoirs à faire pour le lendemain.
« Les heures défilaient comme des semaines. Elle n’avait envie de rien, sauf de s’évader loin de ces quatre murs. Que de torture pour assouvir sa vengeance ! »
"J'ai oublié de m'affirmer et de faire respecter mes droits. Quand je ressentais la haine monter en moi, je prenais peur. Je me suis, à maintes reprises, demandé si le sang qui coulait dans mes veines était contaminé par ces ancêtres brutaux et incultes, qui étaient incapables d'exprimer une émotion verbalement et qui laissaient exploser leur violence et leur colère. Je ne voulais pas devenir comme eux."
p.255.
Le visage de Marion ne cessait de la hanter depuis son incarcération. Elle lui devait la vérité. Cette femme était innocente de tous les chefs d'accusation qui pesaient sur ses épaules. Son seul tort avait été d'engendrer un monstre.
p.254-5.
Elle voulait aider son ex-compagnon à ouvrir les yeux, lui faire prendre conscience de la perfidie de sa petite princesse. C'est pour toutes ces raisons qu'elle n'avait pas encore claqué la porte de cette maison condamnée au malheur.
Je contemple la monture de tes lunettes se tordre sous les flammes. Je jubile. Un dernier petit bout de toi qui s'envole...
On ne se venge généralement qu'en se salissant.
Leur métier coulait dans leurs veines et les sacrifices sur la vie personnelle et le sommeil faisaient partie du package.
Son cœur saignait par sa faute, il le payerait au centuple.
Elle allait y laisser des plumes, elle le savait. Elle n’avait pas l’attention d’abandonner pour autant. Elle irait jusqu’à la résolution de cette affaire, même si l’horreur l’attendait au bout du tunnel.
Son cœur saignait par sa faute, il le paierait au centuple.
Emma avait hésité entre partir loin de cet environnement toxique ou rester pour découvrir la vérité. Elle avait une dette envers Marion, qui se retrouvait enfermée dans une cellule sordide à quelques kilomètres d'ici pour de mauvaises raisons. Elle voulait aider son compagnon à prendre conscience de la perfidie de sa petite princesse. C'est pour toutes ces raisons qu'elle n'avait pas encore claqué la porte de cette maison condamnée au malheur.
Seuls les cercueils fermés gardent les secrets
Mais il y avait une sacrée différence entre mourir et se laisser mourir.
Avoir froid, c'était encore être vivant.
La nuit était un enfermement dans l'enfermement : le temps des angoisses, de la solitude et de la détresse.
Jonathan Pigeon était un incurable célibataire et un séducteur invétéré. Pourquoi n'aimer qu'une seule femme quand on pouvait en goûter plusieurs ?
Romane raccrocha. Elle serra son portable contre sa poitrine, soulagée de savoir que son amie était rentrée chez elle hier soir. Sage décision ! Pourquoi n'arrivait-elle pas à être raisonnable , comme Lou ? Pourquoi jouait-elle sans cesse avec le feu ? Par besoin d'adrénaline ? De se différencier de sa mère ? Une revanche sur la vie après son année difficile au collège ? Romane n'avait pas la réponse. Sa seule certitude était sa soif de liberté. Être perçue comme une femme indépendante, forte, belle, désirable était devenue sa came. Boire, fumer, danser, s'amuser passaient avant ses contraintes de lycéenne.