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Citations de Philip Kerr (1198)


De nos jours, plus personne n'avait une tête de meurtrier, surtout pas les meurtriers. C'était une des choses qui rendaient le métier plus compliqué.
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Je ne suis pas assez payé pour réfléchir. Quand il neige, je reste à l'intérieur. De nos jours, c'est considéré comme suffisant pour être inspecteur.
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Une cage reste une cage, même si vous ouvrez grand la porte, et elle conserve la puanteur des bêtes qu'elle a maintenues enfermées : les meurtriers, les voleurs, les violeurs, les homosexuels, les prostituées, les drogués, les alcooliques, les maris violents et les gangsters. Mais surtout les flics. Personne ne sent plus mauvais que nous.
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Plus personne en Allemagne ne s'intéresse à l'avenir. Pour le moment du moins. Si les gens s'en souciaient, ils cesseraient de voter pour les communistes et les nazis.
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Le restaurant de l'hôtel Adlon était le plus cher de Berlin. Je le savais car j'avais vu sur le menu les demandes de rançon qu'avec humour ils appelaient les prix.
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Mes thèmes de prédilection sont le désespoir, les désillusions, la haine, la peur, la corruption, l'hypocrisie et la mort. Je dessine des ivrognes qui vomissent leurs tripes, des prostituées, des militaires avec du sang sur les mains, des femmes qui pissent dans votre bière, des suicidés, des hommes affreusement mutilés et des femmes assassinées par des hommes qui jouent au skat. Mais mon sujet principal, c'est la métropole de l'enfer. Berlin. Avec ses excès incontrôlables et sa décadence, cette ville semble incarner l'essence même de la véritable humanité.
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" Une Américaine qui tente d'induire en erreur un policier allemand, ça la ficherait mal. Si je suis obligé de vous arrêter pour dissimulation de preuves, cela pourrait nuire aux relations internationales."
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Moi, ce qui m'inquiète, c'est ce qu'on aura à la place. Quelque chose de pire, si ça se trouve. Et on regrettera peut-être cette époque. Mieux vaut un mal qu'on connaît.
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Mais la vraie raison pour laquelle ces filles ont été tuées, c'est que les hommes qui ont survécu aux tranchées, ils sont revenus avec le goût de tuer les gens. À l'image des vampires qui ont besoin de sang, ces hommes ont besoin de tuer, n'importe qui. (...) C'est comme cette musique que les nègres jouent dans les night-clubs. Ça leur échauffe le sang, si vous voulez mon avis.
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On prétend que, lors de toute transaction, si vous pouvez déterminer ce que vous avez reçu, d'où ça venait et ce que ça vous a couté, vous avez des actifs et des passifs parfaitement maîtrisés. Mais ce qu'on ne précise pas, c'est que, de temps à autre, vous vous dites que le monde vous doit bien un petit supplément, et au diable les conséquences. En vérité, c'est ainsi que la plupart des gens tiennent la comptabilité de leur vie.
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C'est ça qui donnera à l'Allemagne l'avantage sur l'Angleterre. La ligne du bas sur le bilan. Les Rosbifs croient à tort que la victoire leur a donné le droit de mettre la main sur ces valeurs humaines. Voilà pourquoi ils ont créé leur État-providence, mais l'histoire prouvera qu' ils n'en ont pas les moyens. Vous verrez ce que je vous dis. P52
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Comme je dis souvent, plus le tableau est moche, plus le cadre est somptueux.
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On racontait qu’ils ( Tchétchènes), ignoraient ml’usage des toilettes, qu’ils mettaient leur nourriture dans la cuvette des toilettes, croyant qu’il s’agissait de réfrigérateurs. Certaines de ces histoires étaient toutefois véridiques.
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Quant à son sourire, c’était un mélange de pré-maya et de gothique tardif.
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Et puis il y a les gros marchands, (de bijoux), les types qui travaillent dans de beaux bureaux où un client qui entre se renseigner pour une bague de fiançailles est aussi mal vu qu’une côtelette de porc dans la poche d’un rabbin
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[...] il est difficile de regarder par-dessus le bord de l'abîme sans que l'abîme regarde en vous.
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C'était typique des nazis d'appeler une pelle un instrument agraire.
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Rien n'est perdu tant qu'il reste un verre à boire
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Il existe beaucoup de choses qui peuvent libérer l'homme, mais le travail n'en fait certainement pas partie.
A vrai dire, au bout de cinq minutes à Dachau , la mort vous paraissait un moyen beaucoup plus sur que le travail pour gagner votre liberté.
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Je bâillai de nouveau. Je me sentais recru de fatigue. Mes yeux ne cessaient de se fermer. Je n'avais qu'une envie : aller me coucher et rêver que je me trouvais ailleurs [...] Je me donnai une petite secousse, comme quand le sommeil vous emporte et qu'au lieu de ça, il vous vient cette idée folle que vous mourrez. Une petite mort qui procure une sensation délicieuse. Parce qu'elle vous rappelle pourquoi cela fait tant de bien de respirer.
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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