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3.52/5 (sur 137 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aix-en-Provence , 1974
Biographie :

Philippe Auribeau est diplômé en commerce international et en anglais.

Il est auteur et traducteur dans le milieu du jeu de rôle depuis une dizaine d’années.

Il a surtout écrit pour "L’Appel de Cthulhu" (2015), tout en participant à la création de jeux tirés d’œuvres littéraires : "Les Chroniques des Féals" (2012), d’après Mathieu Gaborit, et "Les Lames du Cardinal" (2014).

Il organise également tous les deux ans un événement ludique et littéraire nommé Les Chimériades.

Il est auteur d'une série "L’Héritage de Richelieu" (2016), qui prend pour cadre "Les lames du Cardinal" de Pierre Pevel et s’inscrit dans la continuité du jeu de rôle.

Twitter : https://twitter.com/philauribeau
page Facebook : https://www.facebook.com/leorde
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Faisons la connaissance de Philippe Auribeau qui vient de faire paraître aux éditions Bragelonne, son roman "L'héritage de Richelieu", d'après "Les lames du Cardinal" de Pierre Pevel. Il connait bien le sujet puisqu'il est l'auteur du jeu de rôle paru chez Sans Détours, portant sur le même univers.


Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Caleb Beauford gara la Cadillac le long du trottoir. C’était une conduite bleu pâle, aux chromes rutilants et aux sièges de cuir blanc ivoire. Des passants suspendirent leurs pas pour s’émerveiller devant les courbes de la luxueuse automobile, avant que leurs visages ne se ferment en découvrant que son chauffeur était noir. Nombre d’entre eux passèrent alors leur chemin.
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Il est plus facile de se salir les mains quand on ignore qu'on les plonge dans l'eau sale.
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Caleb Beauford gara la Cadillac le long du trottoir. C'était une conduite bleu pâle, aux chromes rutilants et aux sièges de cuir blanc ivoire. Des passants suspendirent leur pas pour s'émerveiller devant les courbes de la luxueuse automobile, avant que leurs visages ne se ferment en découvrant que son chauffeur était noir. Nombre d'entre eux passèrent alors leur chemin.
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-Qu’est-ce qu’il vous prend? répliqua le sergent en se calant dans son fauteuil. C’est vous qui m’avez dit de venir! Vous ne savez pas où vous avez mal!
- À l’estomac, quand je vous regarde. Contempler le spectacle de votre être répugnant est l’une des pires choses que cette enquête m’inflige.
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Il s'avança dans la clarté lunaire. C'était un homme sans âge, de corpulence fine, au visage en lame de couteau. Sa longue chevelure était sombre. Sa lèvre supérieure cachée par une épaisse moustache. Ses joues étaient couvertes par une barbe de trois jours.
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— C’est géré par un certain Harold Sanders. Son bureau est à l’étage. Mais les murs appartiennent à Derek Lyles.
— Derek Lyles, comme le sénateur Derek Lyles ?
— Tout juste.
Jefferson eut un sourire teinté d’ironie.
— Je comprends pourquoi Hoover nous a envoyés ici. Rien à voir avec un quelconque franchissement des frontières de l’état.
— Vous croyez ?
Le sourire s’intensifia.
— Lyles n’est pas, si je me souviens bien, un grand partisan d’Hoover. Je gage que l’un de ses opposants a contacté J. Edgar afin que s’installe une véritable enquête. Certains n’hésiteraient pas à traîner le nom du propriétaire dans la boue si l’occasion leur était donnée. Les élections présidentielles approchent.
Il marqua une pause, l’air pensif, avant d’ajouter :
— En tous cas, le fait que le sénateur soit le propriétaire change la donne.
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Thomas Jefferson avança de quelques pas. Sa gorge se contracta en un hoquet douloureux. L’odeur cuivrée du sang était prégnante. Contestée par d’autres remugles, de sueur et de vomi.
Il tira de sa poche un mouchoir brodé et le plaqua sur ses narines agressées.
O’Riley, quant à lui, semblait imperméable à la puanteur ambiante. Il désigna la scène surélevée, plantée au fond de la salle.
— C’est là-bas. Faites attention où vous marchez. Un des collègues a dégueulé dans l’allée.
Suivi de près par Diane Crane, Jefferson emboîta le pas du jeune policier. Il évita une flaque grumeleuse et parvint au pied de la scène. Les odeurs organiques étaient suffocantes. Elles s’insinuaient à travers le tissu du mouchoir.
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Jefferson s’arrêta près de l’entrée et attendit que l’agent le remarque. Quelques secondes passèrent avant que le jeune policier ne s’aperçoive de sa présence. Il replaça précipitamment sa casquette sur son crâne.
— Je ne vous avais pas entendu entrer, s’excusa-t-il d’une voix mal assurée.
— Pas de mal, répondit Jefferson en s’avançant, sourire en coin.
— Vous devez être l’agent fédéral…
Le policier était visiblement perturbé par la jeunesse de son interlocuteur. Jefferson avait trente-cinq ans mais en faisait dix de moins.
Il arbora une nouvelle fois sa carte.
— Thomas Jefferson, BOI.
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— La Lettre écarlate
— D’après Hawthorne ?
— Sans doute, répondit le policier sans conviction.
Pour Jefferson, ce titre évoquait une histoire de puritains, de femme adultère marquée d’un A rouge (la fameuse lettre), d’un prêtre torturé et d’un mari revanchard.
— Vous l’avez lu ?
— Non.
— Lisez-le. C’est un ordre.
O’Riley haussa les sourcils.
— Vous pensez que c’est lié au meurtre ?
— Non, répondit Jefferson. Mais c’est un très bon roman, que tout Américain devrait avoir lu pour savoir à quel point les débuts de notre nation furent laborieux.
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Caleb Beauford gara la Cadillac le long du trottoir. C’était une conduite bleu pâle, aux chromes rutilants et aux sièges de cuir blanc ivoire. Des passants suspendirent leur pas pour s’émerveiller devant les courbes de la luxueuse automobile, avant que leurs visages ne se ferment en découvrant que son chauffeur était noir. Nombre d’entre eux passèrent alors leur chemin.
Quelques journalistes tentèrent une approche. Des agents en uniforme les tinrent à distance avec autorité.
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