AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Philippe Auribeau (54)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'héritage de Richelieu

Je suis déçu. Mais il est possible que ma déception soit liée à mon expérience de lecture de ce roman, très hachée.

Nombreux sont les lecteurs de Pevel à connaitre les Lames du Cardinal, même si, selon moi ce ne sont ces romans que je préfère. Et je le regrette presque tellement l'idée de départ est bonne : des mousquetaires et des dragons. Pas besoin d'en dire plus, l'imaginaire frétille dès que ces mots sont prononcés.



On retrouve un nouveau groupe de Lames, ainsi quelques figures connues issues des romans de Pevel. On retrouve des éléments qui rappellent les romans originaux : A ce titre, on sent que l'auteur qui n'écrit pas mal du tout, met en œuvre ce qu'il faut pour qu'on ressente le goût de ce qui nous a plus.



Hélas, il y a à la fois trop et trop peu. Trop de fantasy. Là où les Lames luttaient contre des complots matinés de magie, où leur héritage étaient présents, mais leurs pouvoirs occultes rares et terribles, on a une débauche d'effet spéciaux qui ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas compris par ailleurs où d'où sortait ce nouveau capitaine, Clément-Lefert, trop peu d'explication. L'expédition au tombeau de Charlemagne est trop peu exploitée pour être intéressante. Le twist final semble arriver comme un cheveu sur la soupe



Il y a de bonnes idées, et des très bonnes, comme la petite sortie à Saint-Malo. Normand, j'apprécie, le petit détour par t'cheu mé.

Rôliste, j'ai l'impression qu'il s'agit de la novellisation d'une campagne, avec des décors variés et hauts en couleurs, cadre d'un certain type d'action ( infiltration, enquête, bataille, course poursuite,...)mais d'une histoire pas assez équilibrée et qui au fond, ne se tient pas.

Au final, le résultat est loin d'être honteux, et on sent la sincérité de l'auteur. Mais je suis déçu.
Commenter  J’apprécie          30
L'héritage de Richelieu

Merci à : Babelio pour l’envoie de ce livre.



J'avais absolument adoré les Lames du Cardinal, j'étais donc curieuse de cette suite, écrite par un autre auteur que Pierre Pevel. C'est un peu comme lire une sorte de fanfiction officielle.



Les personnages sont nouveaux, ce sont des nouvelles Lames donc. On a d'abord celui qu'on surnomme l'Architecte qui, je pense, est mon préféré, pour ses plans de fous et sa grande intelligence. On a leur capitaine, le comte Clément-Lefert, qui au début refuse de reformer les Lames. On fait la rencontre d'un frère et sa soeur, Simon et Eléonore sont très proches, pourtant leurs idées et leurs envies ne sont pas les mêmes. J'ai préféré Eléonore à son frère. Il y a également un Drac, qui est du côté des Lames, chose assez originale quand on connaît le caractère de ces créatures. Et enfin on a Gribouge, la Lame que j'ai le moins apprécié, parce qu'il semble prendre beaucoup de plaisir à tuer et torturer.



Ce sont des personnages tous très biens construits, et on retrouve aussi ceux de l'univers de Pierre Pevel et c'était un plaisir de voir ce qu'ils deviennent.



En revanche, même si j'ai aimé cette lecture, je n'ai pas dans de bonnes dispositions pour le lire. du coup ça a quand même été assez difficile de m'y mettre, et j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. C'était plus dû à mon humeur que le livre en lui-même, car il était bien.



Ceci dit, j'ai trouvé que parfois ça partait un peu dans tous les sens, sans trouver comment faire le lien avec ce qu'il se passe ou à quoi ça allait servir pour l'intrigue. Il y a beaucoup d'actions, et pourtant la scène de fin m'a paru interminable.



La relation entre les personnages est belle, mais peut-être un peu trop légère, sauf entre le Drac et Gribouge.



Mais sinon l'intrigue était intéressante, on a un retour en force des dragons, c'était bien écrit et ça se lisait bien.



En bref, même si ça n'égale pas les Lames du Cardinal, c'était une bonne lecture.




Lien : https://jetulis.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          30
L'héritage de Richelieu, tome 1 : Les Ombres ..

Si vous avez lu et aimé la trilogie Les lames du cardinal, de Pierre Pevel, alors cette chronique est faite pour vous ! Car les lames sont de retour, ou presque… En effet, Philippe Auribeau, auteur du jeu de rôle adapté de la saga, se lance pour de bon dans l’écriture avec une nouvelle saga, publiée en épisodes dans la collection Snark des éditions Bragelonne : L’héritage de Richelieu. L’auteur reprend le flambeau de Pierre Pevel, avec toute la bienveillance de ce dernier, et nous propose une nouvelle histoire de capes et d’épées dans un univers qu’il connaît bien.



L’histoire se déroule quinze ans après la fin de la première trilogie. Richelieu est mort, remplacé par Mazarin, et les anciennes lames de l’un comme de l’autre ont été démantelées. Seulement voilà, les dragons font à nouveau parler d’eux, et le cardinal cherche à rappeler ses protecteurs de l’ombre. Les ombres du passé est clairement un épisode d’introduction. On y fait connaissance avec les anciennes lames de Mazarin, mais aussi avec deux personnages qui pourraient bien rejoindre la nouvelle troupe. Des personnages particulièrement plaisants, qui laissent la même impression que ceux de Pierre Pevel, et leur ressemblent fort sans être tout à fait les mêmes.



Le ton employé par Philippe Auribeau est très similaire à celui de Pierre Pevel, plein d’humour, léger, pour ne pas dire enlevé. Ça sent l’aventure à plein nez, et c’est bien ! On retrouve le gout de Pevel pour les descriptions raffinées qui mettent dans l’ambiance, laquelle est très réussie. Je me suis replongée dans le Paris de 1643 avec délice. Scènes pleine de panaches, duels, entrevues secrètes et complots d’état, tout est réuni pour faire de cette nouvelle saga une très belle réussite.



Ce premier épisode constitue donc une agréable mise en bouche, et j’ai bien hâte de lire la suite. C’est d’autant plus jubilatoire que l’auteur n’est pas le même, que le contexte historique a changé, et que les personnages eux-mêmes sont différents. Malgré tout, Philippe Auribeau réussit l’exploit de conserver ce petit supplément d’âme qui fait des Lames du Cardinal une saga extraordinaire. Je suis conquise !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          30
Écarlate

Honnêtement, je n'ai jamais lu la Lettre Ecarlate, même si j'en connais les grandes lignes et son impact. Peut-être est ce pour cela que j'ai eu du mal à adhérer à ce livre qui pourtant avait tout pour me plaire. L'écriture est fluide, les chapitres courts, l'atmosphère des années 30 bien présente, tout comme les nombreuses références historiques et littéraires. Sauf que cela ne prend pas pour moi. Malgré le coté fantastique bien mené, une enquête intéressante, malgré quelques longueurs et une fin disons... mystérieuse qui à des faiblesses. Certaines intrigues ne m'ont pas surprise alors l'effet suspense haletant fut moins présent. Les personnages restent agréables a rencontrer et d'époque avec toute cette atmosphère d'après le crack boursier, la misogynie, le racisme, les années Hoover.

Mais voilà, il ne me laisse pas une impression marquante.

Un dernier détail : Inutile d'être calé ou un fan de Lovecraft pour suivre ce récit, même si celui-ci est présent dans l'oeuvre de multiple façon.

Si vous hésitez, plongez dans ce théâtre sanglant et faites vous votre avis. C'est le meilleur conseil que je peux vous donnez.
Commenter  J’apprécie          20
Écarlate

Tout commence par un massacre sanglant accompagné d’une mise en scène très théâtrale qui va conduire un trio d’enquêteurs au coeur d’une investigation plus que difficile. Mais Écarlate est bien plus qu’un polar historique (l’enquête se déroule en 1931). Philippe Auribeau place en effet son intrigue à Providence, ville d’H.P. Lovecraft de manière non innocente. Par des clins d’oeils assez subtils, l’intrigue se veut d’inspiration Lovecraftienne, notamment pour ce qui est de l’ambiance horrifique. L’enquête met en effet les nerfs à rude épreuve, plongeant les enquêteurs et enquêtrice au coeur de croyances lugubres, de phénomènes terrifiants et, surtout, de la noirceur et de la folie humaine. Philippe Auribeau signe un roman qui, à la manière des maîtres de l’horreur, nous fait osciller [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          20
Écarlate

Un policier du BOI Thomas Jefferson débarque sur une scène de crime accompagné de son chauffeur et d’une jeune détective privée. Une troupe de théâtre qui s’apprêtait à mettre en scène une adaptation de la Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne a été assassinée, il n’y a qu’uns seule et unique survivante.

L’histoire est assez classique jusqu’à ce que l’enquête mette en lumière l’existence d’un mystérieux homme noir, créature inquiétante et mythique dans la région, qui pourrait être impliqué. .

Commenter  J’apprécie          20
L'héritage de Richelieu, tome 7 : Le déchaînement..

La bataille finale a lieu sur le mont lui-même. Elle sera à la fois maritime, terrestre et magique. Et la fin est on ne peut plus politique... Pour une série d'action, celle-ci ne manque jamais, les péripéties abondent, les exploits également. La composante fantastique est parcimonieusement exploitée mais s'insère comme un gant dans le récit. Les personnages sont impétueux mais auraient pu être plus développés. La plume est efficace mais pas inoubliable. Bref une lecture correcte où on ne s'ennuie pas mais qui ne laissera pas non plus de traces indélébile.
Commenter  J’apprécie          20
L'héritage de Richelieu

Merci à : Babelio pour l’envoie de ce livre.

J'avais absolument adoré les Lames du Cardinal, j'étais donc curieuse de cette suite, écrite par un autre auteur que Pierre Pevel. C'est un peu comme lire une sorte de fanfiction officielle.

Les personnages sont nouveaux, ce sont des nouvelles Lames donc. On a d'abord celui qu'on surnomme l'Architecte qui, je pense, est mon préféré, pour ses plans de fous et sa grande intelligence. On a leur capitaine, le comte Clément-Lefert, qui au début refuse de reformer les Lames. On fait la rencontre d'un frère et sa soeur, Simon et Eléonore sont très proches, pourtant leurs idées et leurs envies ne sont pas les mêmes. J'ai préféré Eléonore à son frère. Il y a également un Drac, qui est du côté des Lames, chose assez originale quand on connaît le caractère de ces créatures. Et enfin on a Gribouge, la Lame que j'ai le moins apprécié, parce qu'il semble prendre beaucoup de plaisir à tuer et torturer.

Ce sont des personnages tous très biens construits, et on retrouve aussi ceux de l'univers de Pierre Pevel et c'était un plaisir de voir ce qu'ils deviennent.

En revanche, même si j'ai aimé cette lecture, je n'ai pas dans de bonnes dispositions pour le lire. du coup ça a quand même été assez difficile de m'y mettre, et j'ai eu beaucoup de mal à accrocher. C'était plus dû à mon humeur que le livre en lui-même, car il était bien.

Ceci dit, j'ai trouvé que parfois ça partait un peu dans tous les sens, sans trouver comment faire le lien avec ce qu'il se passe ou à quoi ça allait servir pour l'intrigue. Il y a beaucoup d'actions, et pourtant la scène de fin m'a paru interminable.

La relation entre les personnages est belle, mais peut-être un peu trop légère, sauf entre le Drac et Gribouge.

Mais sinon l'intrigue était intéressante, on a un retour en force des dragons, c'était bien écrit et ça se lisait bien.

En bref, même si ça n'égale pas les Lames du Cardinal, c'était une bonne lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          20
L'héritage de Richelieu

L’Héritage de Richelieu est un bon roman d’aventures qui ravira les fans de la première heure des Lames du Cardinal. Malgré quelques facilités dans le scénario, on est rapidement capté par l’intrigue qui nous permet d’explorer une époque qu’on ne voit souvent que dans les films. Philippe Auribeau réalise un hommage réussi du roman de capes et d’épées, tout en approfondissant un univers à succès mêlant dragons, bretteurs émérites et magie.
Lien : https://syfantasy.fr/critiqu..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

J'avais vu passer la comm' d'actusf sur cet ouvrage sans trop savoir qu'en penser (Actusf fait la promo de ses auteurs, et ils ont raison, mais c'est parfois un peu exagéré) ; des collègues ne m'en ont pas fait des retours folichons, mais comme il est apparu dans la sélection du Prix Imaginales des Lycéens, je me suis donc lancée dans la lecture. Et je ne le regrette pas !



Cet ouvrage, dont le titre se réfère à un roman américain dont on entendra beaucoup parler dans l'histoire, La Lettre écarlate, se présente comme une enquête. On démarre sur les chapeaux de roue avec une scène de crime atroce dans un théâtre, que l'on découvre avec l'agent Thomas Jefferson (comme le président) et son équipe de choc. Il y a beaucoup de violence dans ce roman, et j'ai été surprise de sa sélection au PIL : outre le crime sanglant, il va y avoir de nombreuses agressions, tentatives (ou réussite) de viol, et descriptions détaillés. Ça a pu me mettre mal à l'aise à certains moments - je me sais toutefois très sensible de ce côté là.



Les personnages sont toutefois très sympathiques, Thomas Jefferson en tête, avec son humour pince-sans-rire. Il apporte une fraicheur très bienvenue - la petit running-joke "Comme le président ?" passe très bien, et n'est pas lourde grâce au procédé du carnet. Bref, dans l'ensemble, j'ai trouvé l'humour plutôt fin - et nécessaire - au milieu de toute cette noirceur.



A première vu on se demande où est l'aspect SFFF de cette histoire, qui se déroule comme un roman policier, et nous entraine dans la moiteur d'un été à Providence. L'ambiance est bien posée, et le contexte détaillé ; on sent que Philippe Auribeau a bossé le sujet, et qu'il s'est documenté. Il y a aussi de nombreuses allusions à Lettre Écarlate (le roman), et je déplore de ne pas l'avoir lu - je pense que je suis passée à côté de beaucoup de choses. On rencontre également des visages connus du milieu littéraire...



Quant à l'enquête, elle piétine longtemps, mais ça n'est en rien ennuyeux, car l'action y est pour autant omniprésente. Jusqu'à un final inattendu, et qui met le point final sur nos questions, nos attentes... Tout en nous laissant une liberté folle pour interpréter ce dénouement ouvert. Ça m'a à la fois frustrée, et beaucoup plu.



L'ensemble est très bien ficelé, et je suis restée accrochée tout au long de ma lecture. Ma seule déception va à la 4e de couv', qui, finalement, en dévoile déjà un peu trop. Heureusement, je ne l'ai lu qu'après avoir fini le roman !
Commenter  J’apprécie          13
Écarlate

Le mythe du Cthulhu, qu’est-ce que c’est ? Je sais que pour les lecteurs qui ne lisent pas forcément de la SFFF, cela peut paraitre un terme un peu farfelu. Voici donc un petit point info Wikipédia (qui a un article assez complet pour vulgariser la thématique). « Le mythe de Cthulhu est un univers de fiction collectif, développé par de multiples auteurs à partir de l’œuvre de l’écrivain américain Howard Phillips Lovecraft. Le monde du mythe de Cthulhu est un reflet du monde réel, mais où des entités extraterrestres — aussi puissantes qu’anciennes — cherchent à rétablir leur ancienne domination sur le globe terrestre. L’une d’entre elles est Cthulhu, qui apparaît dans la nouvelle L’Appel de Cthulhu (1928) et dont August Derleth a repris le nom pour désigner l’ensemble du « mythe ».



Ce roman est très bon ! Je ne connaissais pas du tout Philippe Auribeau mais j’ai adoré ce que j’ai découvert : la plume, l’univers, l’enquête… Bref, on ne s’ennuie pas une seule seconde.



On fait la rencontre de Thomas Jefferson (oui, comme le président) qui est membre du BOI (Bureau Of Investigation) qui est l’ancêtre du FBI (Federal Bureau of Investigation). Jefferson est envoyé sur une scène de crime particulièrement horrible : une troupe de théâtre a été littéralement massacrée sur scène lors d’une répétition de leur pièce de théâtre : La lettre écarlate. Une seule personne survit mais reste dans un état inquiétant.



Thomas Jefferson et son équipe (composée de son chauffeur et d’une détective privée) : Caleb Beauford et Diane Crane vont enquêter et essayer de comprendre qui et comment on a pu commettre un tel massacre. Honnêtement, l’auteur maitrise très bien les scènes sanglantes. Moi qui suis une petite nature, je n’ai jamais eu la sensation que l’auteur en faisait de trop : c’est équilibré et il y a des tripes là où il faut. Je pense que je suis un bon curseur pour celles et ceux qui seraient frileux pour cette lecture à cause de cela.



L’ambiance est très bonne. Nous sommes dans les années 1930 en Amérique. Nous avons donc encore ce regard particulier sur les hommes & femmes noirs. Nous sommes aussi en plein dans la prohibition. On a cette atmosphère particulière qui se dessine : le brouillard, ne pas vraiment savoir où l’on va, à qui on peut faire confiance… Bref, on est vraiment dans une enquête des années 30.



Les personnages sont très intéressants. Le trio principal est vraiment bien dessiné et se complète parfaitement. Il n’y a pas de différence entre Thomas, Caleb et Diane. Diane est acceptée sans aucun souci même si, dans ces années, la place de la femme peut être un sujet un peu tendu… Ajoutons à cela le fait que Caleb est noir et que Thomas fait partie d’une grande lignée et nous avons un trio atypique mais équilibré. Cependant, il ne faut pas oublier que l’on est dans les années 1930 : si le trio se traite avec respect et à égalité, il reste quand même des thématiques comme la xénophobie, le racisme, le machisme… Sinon, ce n’est pas drôle !



Nous avons aussi un panel de personnages secondaires qui se dessinent : principalement des suspects. Les personnages sont bien travaillés mais peut-être un peu attendus : le gardien italien, le directeur du théâtre… Je m’attendais à ce genre de caractères.



La narration va nous proposer de suivre le parcours de ces trois personnages dans cette enquête. J’ai adoré suivre Diane dans son enquête sur le passé d’un des personnages. Purée, j’ai adoré et détesté l’auteur en même temps sur cette période de lecture. De plus, l’ajout du mythe de l’homme noir vient ajouter une dimension fantastique très intéressante. En revanche, la fin m’a laissée perplexe. Je n’ai pas trop compris les dernières pages. Cela n’a pas gâché mon entrain pour ma lecture vu que c’est la fin mais j’avoue que je reste un peu sur ma faim pour le coup.



L’auteur fait le choix de chapitres courts qui vont dynamiser le roman. En effet, je trouve que le roman ne souffre d’aucune longueur. On va au principal sans oublier de mettre quelques détails pour épaissir un peu l’ambiance. C’est rondement mené par une plume fluide, dynamique et précise. Le style est bon et je relirai un roman de l’auteur sans aucun problème.



En définitive, malgré quelques personnages un peu attendus et une fin qui me laisse sur ma faim, je reste agréablement surprise par ma lecture. En effet, mélanger l’œuvre de Lovecraft avec La lettre écarlate est une idée formidable. Le côté fantastique s’ajoute par petites touches à l’intrigue de base. C’est très intelligent. L’atmosphère est fine et bien détaillée. On est vraiment dans une enquête des années 1930 qui est cassée par le trio atypique que l’auteur nous propose de découvrir. J’aime beaucoup l’idée de venir casser les stéréotypes des enquêteurs qui fument le cigare sous un lampadaire sous la pluie calfeutrés dans leurs impairs. C’est chouette ! L’enquête est très bien menée, il y a beaucoup d’actions, cela permet au lecteur de ne pas s’ennuyer. Bref, je recommande fortement !
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

Avis de Lauryn :



Pour ce roman, l’auteur s’est inspiré des écrits de Lovecraft et de “La lettre écarlate”, par Nathaniel Hawthorne. Si l’histoire de ce dernier est importante dans l’intrigue du roman, ce n’est pas le cas de l’oeuvre de Lovecraft. Ceux qui éviteraient ce livre de peur d’être perdus par un rappel constant de l’univers de Cthulhu peuvent donc être rassurés : il n’y a aucun risque et, même si je connais les ouvrages de Lovecraft, j’ai apprécié ce point, car je sais que cela peut vite devenir très lourd.



Philippe Auribeau situe donc son intrigue dans la ville de Providence, en pleine prohibition, et il a pris un soin particulier à la description de cette période particulière de l’histoire américaine. Tout y est : armes, voitures, conventions sociales, racisme, problèmes économiques, organisation des speakeasies pour contourner la prohibition d’alcool… Il n’oublie rien, sans pour autant s’appesantir dessus, au risque d’alourdir son roman. Car le rythme est un point important dans cette histoire particulièrement sanglante, empreinte de mystère et de folie.



Dès le début, le lecteur est plongé dans l’horreur : un massacre odieux dans un théâtre, où gravitent des personnages peu recommandables et particulièrement antipathiques. Très vite, le lecteur est submergé par les mensonges, les secrets abominables et les délires d’une secte aussi dangereuse qu’énigmatique. Il devient difficile de discerner une raison logique à tous ces meurtres, et une évidence finit par se faire jour : la folie est derrière tout cela. Dès lors, les pages se tournent dans l’attente du final, qui ne peut être qu’en accord avec le reste. Les pages défilent à toute vitesse, l’histoire est addictive et la fin, très réussie, offre même le luxe d’une interprétation différente en fonction de votre perception des choses. J’ai trouvé cela vraiment excellent !



Côté personnages, le trio d’enquêteurs est aussi étrangement assorti que bien décrit : un agent fédéral issu d’une famille riche, une enquêtrice privée au caractère explosif et un chauffeur noir, ami du premier. Tous sont bien travaillés, différents sans être trop éloignés les uns des autres, et cette enquête va les marquer profondément. D’ailleurs, c’est un autre point très positif du roman : l’auteur n’hésite pas à malmener ses personnages sans se soucier de leur statut de “héros”. Vu l’histoire, c’est un choix logique et salutaire, car il sert vraiment l’intrigue de manière à accrocher le lecteur pour ne plus le lâcher.



Le style, très dynamique et “rentre-dedans”, offre lui aussi un cadre idéal à l’histoire pour se développer. J’ai parfois été surprise par la construction des phrases, avec une absence de rappel du sujet en début de phrase, mais au final, ça ne m’a pas dérangée plus que cela.



Si vous aimez les histoires sanglantes, bâties sur un fond de légendes et de personnages timbrés, ce roman est fait pour vous. Lancez-vous, vous ne serez pas déçus !
Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

Le commentaire de Cathy :

À la lecture du résumé de ce roman, j'ai été intriguée, la couverture ne donnant aucun indice, il me tardait de commencer ma lecture.

Thomas Williams Jefferson, agent du Bureau of Investigation, se rend à Providence dans un théâtre, où un massacre à eu lieu.

Plusieurs personnes faisant partie de la troupe ont été retrouvées dépecées, démembrée.

Les acteurs travaillaient sur l'adaptation d'un roman célèbre " la lettre écarlate ". Jefferson, accompagné de Diane Crane et Caleb Beauford, va mener l'enquête qui va se montrer complexe.

Cette histoire se déroule en 1931 donc on peut dire que cela change par rapport au roman que j'ai l'habitude de lire.

C'est un excellent roman policier que nous a concocté Philippe Auribeau, j'ai aimé suivre l'enquête menée par Jefferson, une enquête à l'ancienne sans toutes les techniques que nous connaissons actuellement.

L'intrigue prend un tournant un peu fantastique à un moment, ce que j'ai beaucoup apprécié.

L'auteur m'a fait découvrir cette époque, ces années 30 en pleine prohibition, où la place des femmes est loin d'être idéale et où la ségrégation est énorme.

L'équipe d'enquêteurs m'a énormément plu, ils forment un trio hors du commun pour l'époque, mais tellement complémentaire.

J'ai passé un excellent moment de lecture, je me suis retrouvé plongée au cœur d'un suspense, très prenant, il m'a été impossible de découvrir le coupable avant la toute fin.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

Philippe Auribeau nous offre un polar teinté de fantastique qui ravira les amateurs du genre. Ecarlate se dévore, le rythme est soutenu et l'ambiance des années 30 vous emportera.
Lien : https://www.scifi-universe.c..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

On est ici en présence d’un thriller horrifique/fantastique de très bonne qualité, avec des personnages bien campés, une intrigue bien ficelée et relativement complexe, des clins d’yeux à la littérature américaine (Lovecraft, Hawthorne), des meurtres sanglants à souhait, une enquête menée tambours battants par un excellent trio inspecteur du BOI/détective privée/homme de main afro américain, le tout dans une ville de Providence à l’époque de la Prohibition et des speakeasies…



Mais ce roman, c’est surtout une vertigineuse descente vers une partie bien sombre de l’histoire des États-Unis, celle des sorcières de Salem et du culte de l' »homme noir »…
Lien : https://chroniquesdacheronti..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

Ecarlate est un roman noir et fantastique qui s’appuie sur l’intertexte lovecraftien et le roman La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne pour dépeindre une enquête policière dans la Providence des années 1930 effectuée par un trio d’enquêteurs pour résoudre un crime sordide.

Le triple meurtre du théâtre du Palace permet à Philippe Auribeau de dépeindre les problèmes de société qui secouent et gangrènent les Etats-Unis de l’après Grande Dépression, tels que le racisme, le sexisme ou l’homophobie, auxquels vont se confronter les trois personnages du récit, Thomas Jefferson, Diane Crane et Caleb Beauford. Ces enquêteurs plongent alors dans une horreur bien humaine, qui affecte leurs corps et leurs esprits, au point de remettre en cause la fiabilité de leur narration et leur perception d’événements pour le moins ambigus.

Si vous cherchez un roman qui joue avec l’œuvre de Lovecraft, je vous le recommande !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

Globalement, j'ai aimé.



Trois corps sont découverts affreusement mutilés dans l'enceinte d'un théâtre. L'enquête commence dès les premières pages et c'est au travers de celle-ci que l'on fait connaissance avec les trois personnages principaux.



Mais, avant de parler des personnages, parlons de l'époque : les années 30 aux États-Unis. Une période durant laquelle le sexisme, le racisme ainsi que l'homophobie étaient monnaie courante et je dirais normalisé.



Pour en revenir aux personnages principaux, Thomas Jefferson, agent du BOI (avant que cela ne devienne le FBI) emploie son ami Caleb Beauford, officiellement en tant que chauffeur, ainsi que Miss Crane qui est détective. Un sacré trio pour l'époque puisque constitué d'un homme blanc fortuné, d'un homme noir et d'une femme. Grace à eux, on se rend rapidement compte des mentalités (moyenâgeuse et abjectes) d'une partie des gens de l'époque.



Thomas est un personnage intéressant qui n'a aucun problème à enfreindre les règles pour parvenir à ses fins, et le fait qu'il possède une fortune personnelle l'y aide forcément.



J'ai trouvé que c'était surtout le sexisme qui était mis en avant dans ce roman. Heureusement pas au travers de tous les personnages, mais les opinions et le comportement de certains m'ont clairement scandalisée. Que voulez-vous… je suis une femme et je ne pouvais pas ne pas me projeter.



Les trois personnages sont attachants et l'enquête se déroule au travers de leurs découvertes respectives. Les meurtres semblent avoir un lien avec un livre et un mystérieux homme en noir. Ce roman oscille subtilement entre réel et surnaturel et jusqu'au dénouement, on ne sait pas quoi en penser.



C'est la fin qui m'a posé problème. Je me demande encore ce que j'ai pu louper, car il se passe à un moment donné (lequel ?) quelque chose d'important qui fait basculer les choses… sauf que je n'ai pas réussi à me l'expliquer. Et, en ce qui concerne la toute dernière scène, il se passe quelque chose que j'ai trouvé intéressant, mais la réaction du personnage m'a laissée dubitative.



C'est plutôt étrange comme sentiment. Il y a certaines actions que je voyais venir, mais… en même temps… il me manque des éléments pour que cela me paraisse plausible.



En tout cas c'est un roman qui ne m'a pas laissée indifférente, ce que je trouve très bien.
Lien : http://lesvoyagesdemaplume.c..
Commenter  J’apprécie          10
Écarlate

Polar mâtiné de fantastique, Écarlate est un roman sombre qui fleure le sang et les viscères. L’intrigue tourne autour de La Lettre écarlate de Nathaniel Hawthorne. Si vous ne l’avez pas lu, je ne pense pas que cela vous empêchera de savourer Écarlate, mais que ce soit l’occasion pour vous de découvrir cet excellent classique de la littérature américaine si bien écrit et passionnant.

L’histoire se déroule pendant la Prohibition juste après la grande crise de 29. Thomas Jefferson, agent fédéral, est chargé d’enquêter sur un crime atroce perpétré dans un théâtre. Les acteurs répétant une adaptation de La Lettre écarlate ont été sauvagement mutilés, une seule d’entre eux a survécu. La police locale n’est guère enthousiaste à l’idée d’enquêter, elle a trouvé un coupable idéal en la personne du gardien, mais c’est compter sans la détermination de Jefferson à découvrir la vérité. Flanqué de ses acolytes, Diane Crane et Caleb Beaufort, il entraîne son lecteur sur des pistes de plus en plus tortueuses.



La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
L'héritage de Richelieu, tome 6 : Le rituel e..

Les chevauchées de vyvernes, découvertes d'anciens rituels magiques et l'abnégation totale de Gribouges nous tiennent en haleine tout au long de cet épisode. Les Lames récupèrent Thibaut mais en paient le prix. On sent que tout se met en place pour la grande finale du prochain épisode... qu'on attend avec impatience.
Commenter  J’apprécie          10
L'héritage de Richelieu, tome 5 : La trace de..

L'attaque contre le mont St-Michel a laissé des traces et tout danger n'est pas écarté, bien au contraire. Malgré des relents de luttes intestines et de vieilles rancunes, les Lames doivent organiser le sauvetage qui s'annonce plutôt complexe. Cet opus est comme les autres: rythmé, plein de rebondissements et nous laisse sur notre faim. Le petit chat réussira-t-elle sa mission? J'ai hâte de savoir!
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Philippe Auribeau (137)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
117 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}