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Critiques de Philippe B. Grimbert (16)
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Panne de secteur

Attention ou pas d'ailleurs: homonyme, ce Grimbert n'est pas celui d' "Un secret" Goncourt des lycéens 2004.

Ce Grimbert est professeur de médecine(j'ai appris qu'il valait mieux dormir sur le côté gauche, et surtout le pourquoi) et publie son premier roman, jubilatoire.

Ce roman se passe dans un milieu d'intellos parisien où la course à l'échalote pour inscrire un précieux rejeton, en l'occurrence une fille Bérénice, dans le meilleur lycée n'est pas une sinécure jusqu'à se souvenir qu'on a eu une nounou noire qui avant de la virer logeait prés du lycée Henri IV.

A partir de là , la scolarité de Bérénice devient obsessionnelle pour le père Paul, obscur chercheur en biologie et bidouilleur par intermittence. Quant à Sylvie, la mère, elle essaie de suivre.

Bérénice,bien moins surdouée que ne le pense son père avance quand même , accompagnée d'un copain jusqu'en khâgne, et là les hormones se réveillent et ne semblent pas compatibles avec l'exigence des études; de plus Aymeric, est natif de Bourg en Bresse!, boursier très certainement , voire même avec un foulard rouge autour du cou....vous voyez le drame arriver.

Et il arrive.

C'est une satyre cynique de notre époque, j'ai surtout apprécié l'écriture, ciselée à souhait,pleine d'humour (vache) celle d'un homme qui aurait fait "ses humanités".

Mais, c'est un premier roman et il est un peu "trop" de tout , d'idées, de mots, pas assez élagué à mon humble avis, mais vraiment j'ai apprécié .

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Panne de secteur

Difficile de savoir par quoi commencer la critique de cet ouvrage. Le fond ou la forme ? D’habitude, la logique veut que l’on commence par le sujet, avant de détailler la prose. Si le sujet ne plaît pas, n’intéresse pas, inutile de passer de fastidieuses heures de lecture. Pourtant dans ce cas, le hic provient, non du sujet, mais de la phraséologie exagérément travaillée de ce Philippe B. Grimbert – homonyme quasi parfait d’un autre romancier, aux formulations plus simples et plus directes.



La critique publiée sur ce site par Christophe_bj exprime parfaitement mon sentiment à ce sujet. Pendant quelques pages, suivre les phrases de l'auteur, complexes, riches et ne manquant pas parfois d’un certain humour, est amusant. Puis, le procédé s’installant dans la durée, difficile de se réjouir au début de chaque nouveau paragraphe. Tel Salieri commentant la musique de Mozart, j'irai jusqu'à dire : « trop de mots »… Quel vocabulaire, quelle imagination dans l’écrit… quel ennui aussi de devoir laisser ses yeux traîner longuement pour suivre chaque phrase en tentant d’en comprendre le sens. Grimbert a écrit chacune des phrases de son livre comme si elles concourraient au championnat du monde de la richesse lexicale… Et il y a gagné moult médailles… Ceci étant, certains érudits y trouveront leur plaisir. Moi, j’ai été à la limite de consulter mon dictionnaire, à défaut d’un psychiatre, à plusieurs reprises.



Et c’est finalement dommage, car encore une fois l’auteur a des ressources, il sait se moquer d’un milieu culturel, qui, pour faire assaut d’originalité, complexifie à outrance la présentation de ses œuvres. Il sait aussi railler cette prétention parentale de voir en nos enfants les êtres les plus parfaits qui soient. Ceux qui méritent le meilleur. Pas le collège ou le lycée du secteur. Trop banal, trop populo... trop mal fréquenté si il faut vraiment mettre des mots qui fâchent. Non, la voie royale passe par une domiciliation fictive chez une rusée concierge malienne vivant prés du célébrissime lycée Henri IV. Voilà ce que Paul, chercheur, veut pour sa fille Bérénice. Avec l’accord muet de Sylvie, sa femme, qui n’a guère voix au chapitre sur ce sujet. Le père veut voir sa fille sur les rails d’une réussite scolaire et universitaire hors norme. Et est prêt à tout pour l’y maintenir quels que soient les obstacles à ce projet.

L’auteur met le doigt – avec force – sur les grands écarts entre les grands discours égalitaristes et la réussite individuelle, voulue avec plus acuité encore pour la génération suivante. Une réalité un peu taboue. Il envoie aussi quelques critiques au milieu de la recherche, et à l’utilisation abusive de thésards étrangers pressurés par leurs directeurs d’études. Il se moque plus gentiment des amours adolescents et des malentendus qui peuvent s’installer entre garçons et filles de cet âge.



Le fond est là, distillé avec intelligence, mais la forme, encore une fois, occulte tout.
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Panne de secteur

Un père de famille est prêt à tout pour assurer la réussite scolaire de sa fille, y compris à s’immiscer maladroitement dans ses affaires de cœur. • Certains écrivains s’expriment de façon complexe parce qu’ils ont quelque chose de complexe à dire. Mais ici la recherche de complexité stylistique se complaît en elle-même. Elle est donc vaine, et cela rend la lecture malaisée et fastidieuse. L’humour n’est certes pas absent mais se trouve noyé dans les entrelacs alambiqués d’une prose bien trop travaillée.
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Panne de secteur

Après « 39,4 » je savais que je lirai ce roman qui de plus se concentre sur un problème qui me touche car une de mes filles est professeure en collège à Paris : la volonté des parents de contourner à tout prix les règles d’affectation scolaire pour mettre leur enfant dans un bon collège. À Paris, plus qu’en province, le succès des établissements privés est considérable, mais si on habite à côté d’Henry IV ou Louis Le Grand c’est une grande chance pour ces parents trop concentrés sur la réussite scolaire des enfants. Ils peuvent laisser leur chère progéniture dans le public et bénéficier d’un environnement élitiste.



Paul, le père de Bérénice est un de ces pères là et si Sylvie son épouse est plus attentive au bonheur de leur enfant, c’est quand même elle qui demandera à leur ancienne femme de ménage, une mère célibataire d’origine africaine maintenant concierge à côté du collège tant convoité ‑Henry IV, de domicilier sa famille chez elle ! L’éclat de rire de cette femme qui rend volontiers ce service contre rémunération, m’a fait du bien.



Ensuite le roman enchaîne les manœuvres pour maintenir Bérénice au top de l’élite intellectuelle parisienne, il s’agit de donner à la jeune tous les cours particuliers qui lui permettent de rentrer au lycée Henry IV puis en classe prépa. Et là soudain catastrophe Bérénice tombe amoureuse du seul garçon boursier de la prépa.

Je ne peux vous en dire plus sans divulgâcher, l’imagination de Paul pour obtenir que sa si précieuse fille franchisse les derniers obstacles de la classe prépa.



C’est donc la deuxième fois que je lis un roman de cet auteur, je suis frappée par l’acuité de son regard sur une société qu’il connaît bien, mais comme pour « 39,4 », j’ai trouvé que ce regard pertinent manquait de chaleur humaine et que son humour est parfois trop grinçant. On ne retrouve un peu de compassion que dans le dernier chapitre. Je vous conseille cette lecture si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur le petit monde des gens qui veulent à tout prix la réussite scolaire de leurs enfants à Paris. Je sais, c’est un centre d’intérêt limité mais n’oubliez pas qu’ensuite ces braves gens gouvernent la France avec un regard quelque peu méprisant pour le commun des mortels.
Lien : https://luocine.fr/?p=15034
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Panne de secteur

Muriel Cerf disait qu'elle n'écrivait pas pour les lecteurs qui avaient besoin d'un dictionnaire pour lire  "Picsou magazine." Certes. Cette écrivaine tombée dans l'oubli possédait un vocabulaire riche, mais ses livres étaient tout sauf ampoulés.

C'est exactement le travers dans lequel est tombé Philippe B. Grimbert : il se regarde écrire et le lecteur se demande si c'est bien du français qu'il est en train de lire et non une très mauvaise traduction du moldave. A la fin de certaine phrases, j'avais besoin de me reformuler ce que j'avais lu pour pouvoir avancer dans ce récit qui avait pourtant été sélectionné comme "coup de cœur" dans une librairie où je n'avais jamais mis les pieds.

J'ai donc jeté l'éponge et abandonné ce père , tout sauf sympathique, qui entend décider de la vie d'abord scolaire puis amoureuse de sa fille pour que son avenir soit assuré.
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La revanche du prépuce

Cette Revanche du prépuce est une très bonne surprise. Le pitch de départ est un parricide. Du lourd. Mais le style de l'auteur est toujours léger, ironique, cynique teinté d'un humour plutôt grinçant. Ce second degré porté par un style recherché pourrait en agacer certain. Mais on va plaisamment au bout de l'histoire, car les affres de Paul, fils de Simon, nous portent tout au long de la lecture
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39,4

J’ai indiqué le nom de la personne qui a imaginé cette couverture car elle m’a bien plu. Dans le grand rond, le titre je vais l’expliquer dans mon billet, mais dans tous les petits ronds d’autres chiffres et peut-être vous amuserez vous comme moi, et la bibliothécaire du club de Dinard à en trouver la signification – pour 1515, ok nous sommes nombreux mais pour 8848 ?- . (Je me demande ce que Goran aurait pensé de cette couverture ?)



Mes coquillages parlent pour moi : ce roman a su me séduire et pourtant j’ai quelques réserves. Je trouve que les personnages manquent d’humanité , la compagne du « héros » montre l’étendue de ses sentiments, seulement au dernier chapitre.



Revenons à l’histoire : François est un haut cadre chez Google France, il gagne très bien sa vie, il est divorcé et père d’une adolescente peu sympathique, il va de conquête en conquête, bref tout va bien pour lui. Sauf que … il va avoir soixante ans et il est absolument terrifié par la vieillesse. Heureusement, il fait beaucoup plus jeune que son âge.



La fiction peut commencer, dans une société où on peut demander à changer de nom, de sexe pourquoi ne pas demander à changer de date de naissance et se rajeunir de quelques années. François fera calculer son âge par un algorithme mis au point par une toute nouvelle société : « Humanprog » et découvrira que son âge biologique est de trente neuf ans et quatre mois.- d’où le titre 39,4.



On le comprend bien ce roman est l’occasion pour cet auteur dont j’ai très envie de lire le premier roman (Panne de secteur), de se moquer de la peur du vieillissement. Il le fait avec un don incroyable, celui de saisir tous les travers de notre société. Je pense que son poste d’observation de professeur et chef de clinique dans un grand hôpital parisien lui donne accès aux grandeurs et aux petitesses de l’âme humaine. La scène chez le chroniqueur Ruquier est tellement vraie, le pauvre philosophe qui veut simplement dire que finalement nous mourrons tous et la façon dont une chroniqueuse le renvoie « à la niche » sans lui permettre de s’exprimer est d’une tristesse qui n’a d’égale que celle que nous éprouvons parfois quand nous regardons les intervenants sur les plateaux de télévision mettre en pièce un philosophe ou un scientifique qui ne parle pas le langage à la mode du petit monde parisien.



Le style de cet auteur est très particulier, il avait, semble-t-il rebuté des lecteurs par un goût prononcé pour des mots rares de la langue française, il le fait ici aussi mais ça ne gène pas la lecture. Je ne suis pas certaine que je me souviendrai de



un quérulent processif



Bien que l’auteur en donne l’explication dans la fin de sa phrase :



François se trouver présenté comme un quérulent processif, l’un de ces illuminés en proie à un délire de revendication destiné à redresser un dommages fictif.



Ce n’est pas un roman que l’on lit facilement car souvent on doit rester concentrer pour savourer ce qu’il va nous décrire et comme hélas ce qu’il nous raconte sont les côtés les plus superficiels et les plus tristes de notre société, le lecteur (en tout cas moi) est un peu sonné par sa lecture. On rejoint mon bémol du début, je suis certaine que même chez les bobos parisiens il y a plus d’humanité que ce qui est décrit par Philipe B Grimbert. (à ne pas confondre avec un autre Philippe Grimbert !)



(PS : lors de notre réunion du club de lecture 7 avril, une lectrice a exprimé son dégoût de ce roman, car elle trouvait le personnage absolument « machiste », ce qui est vrai, mais à aucun moment l’auteur n’a de la sympathie pour son personnage . Et pour moi j’y ai vu surtout une condamnation du machisme de ces hommes qui ont tout réussi en même temps qu’ils gardent une apparence physique digne de la jeunesse. Et finalement la seule personnage sympathique sera la femme qui clôt l’histoire. Mais si vous lisez ce livre j’ai hâte de savoir comment vous interprétez les intentions de l’auteur )
Lien : https://luocine.fr/?p=14771
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Panne de secteur

Paul, marié à Sylvie, décide que sa fille Bérénice sera sa réussite. Quitte à gaver la gamine, la pousser au-delà de ses possibilités, mentir et payer une ancienne femme de ménage qui acceptera de "domicilier" la jeune fille pour que cette dernière soit scolarisée dans un prestigieux lycée parisien. Quitte à s'immiscer dans sa vie amoureuse afin de l'empêcher de penser à autre chose qu'à ses études... Une critique de ces parents (en l'occurence, père, la mère étant évincée) qui vivent à travers la réussite de leur enfant, peu importe que ledit enfant soit volontaire ou pas, qu'il aime ou pas les voies qu'on lui a tracées...

Merci à Babelio pour l'envoi de ce livre. En revanche je n'ai pas aimé le style quelque peu ampoulé à mon goût, les descriptions chirurgicales et fort bien documentées au demeurant (Bourg en Bresse et ses quartiers), le tout me semble un exercice de style, comme un devoir où on s'applique à tout recracher. Je me suis hélas ennuyée à la lecture. Next !
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Panne de secteur

Roman critique d'une société qui met la pression à ses enfants dès le berceau, panne de secteur retrace le parcours de Bérénice, fille unique, parisienne qui se doit de réussir mieux que ses parents. Les parents, cadres, ont tout misé sur leur progéniture..... Et n'hésitent pas à tricher pour lui offrir la meilleure éducation possible. La jeune fille doit donc être excellente, meilleure que les autres et ne peut pas faillir. Et comme elle est seule, toutes leurs exigences reposent sur ses frêles épaules.

Au-delà de l'aspect satirique, ce roman montre comment nos faiblesses de parents, nos manques, nos doutes, inconsciemment peuvent avoir des retombées sur nos enfants et avoir un réel impact sur leur vie.

J'ai aimé le style de l'auteur. Phrases alambiquées avec un bon niveau de vocabulaire, ça change de nombre de ce que je qualifie de romans de vacances. L'humour est également présent pour nous dépeindre ce père, complètement paumé qui essaie de faire ce qu'il croit être le mieux pour sa fille.

Ce style avec phrases complexes aux nombreuses conjonctions nous met bien dans l'esprit des bourgeois parisiens qui se croient au-dessus du lot. Un style plus direct aurait été, à mon sens, moins efficace pour décrire cet univers d'universitaires.

La conclusion de ce roman est très révélatrice d'une société qui n'assume pas les maux qu'elle produit : ne pas faire de vague, virer l'élément « perturbateur » le plus discrètement possible pour garder sa notoriété et espérer que le fait divers sera vite oublié.... Mais surtout : nous, parents, travaillons sur nous pour laisser vivre nos enfants et ne pas projeter nos manques sur eux. Ils ne sont pas nos extensions. Ils ne sont pas là pour réparer ou nous dépasser. Laissons-les faire leurs propres choix.
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Qui sème le vent

Un récit noir et grinçant qui se déroule sur les pentes du Morvan.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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39,4

Menée tambour battant, cette comédie de mœurs se moque des rides et du temps qui passe. Grimberg se moque des travers d'une société qui prône l'E-santé, le jeunisme, l'apparence physique, le poujadisme des débats télévisuels, Il pratique le jeu de l'éléphant dans un magasin de porcelaine et s'amuse visiblement pour nous faire rire. Comme jeune mammy, je sais ce que c'est que de prendre un coup de vieux ! J'ai trouvé ce roman d'une drôlerie sans nom.
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39,4

Le protagoniste est un quinqua fringant, sportif et dragueur impénitent qui enfile les conquêtes. Un jour, pourtant, une femme lui résiste en affirmant qu'elle ne pourrait pas entretenir une relation avec un homme de son âge. Bref, un vieux ! Cette gifle le fait vaciller sur ses certitudes. Serait-il obsolète ? Il décide de de refuser son âge. Du reste, les chiffres sont formels: son âge physiologique n'excèderait pas les 39,4 ans. Bonne réflexion sur le temps qui passe, le regard de l'autre et l'estime qu'on a de soi ! Drôle et en même temps ... terrible !
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Panne de secteur

Panne de Secteur, de Philippe B. Grimbert (à ne pas confondre avec Philippe Grimbert) : un premier roman social et sarcastique, plein d'esprit, où un père universitaire va commettre un impair dans le seul but de projeter ses fantasmes d'un avenir glorieux sur sa fille "unique" et d'oublier ainsi ses propres frustrations... Un histoire lue cent fois (Paris, les Bobos, etc.) et, pourtant, très réussie.
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Panne de secteur

Selon moi, le résumé et la couverture ne reflètent pas du tout le style du livre. Je reprendrais une critique avec laquelle je suis d'accord : "Pendant quelques pages, suivre les phrases de l'auteur, complexes, riches et ne manquant pas d'un certain humour, est amusant. Puis le procédé s'installant dans la durée, difficile de se réjouir à chaque nouveau paragraphe. Grimbert a écrit chacune des phrases de son livre comme si elles concourraient au championnat du monde de richesse lexicale... et y a gagné moult médailles".

J'ai quand même bien aimé mais il ne faut pas choisir ce livre pour rigoler ou se détendre !
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39,4

François, la cinquantaine passée, se trouve tout à coup dans sa vie face à un problème (tout du moins considère-t-il cela comme en étant un) : son âge.

En effet, ayant tenté lors d'un dîner de séduire une jeune femme, il apprend finalement que cette dernière ne peut pas "envisager de s'engager dans une quelconque relation sentimentale, et encore moins sexuelle, avec un homme de son âge." Pour lui, c'est la claque. Il s'engage alors dans une procédure on ne peut plus insolite consistant à faire réviser son âge légal (à son avantage).

Le lecteur est embarqué dans cette histoire d'une absurdité exquise et délectable. Mais derrière ce récit léger en apparence se pose la question de notre rapport au temps qui passe et à notre propre vieillissement. Devons-nous considérer une limite d'âge à partir de laquelle nous ne serions plus consommables ?

L'auteur réussit le pari de traiter ce sujet avec esprit et ironie.

À lire sans hésiter une seule seconde !
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Panne de secteur

Une réalité de base : la répartition des élèves du secondaire en fonction de leur lieu de résidence. Le livre déroule une comédie dramatique familiale à partir de cette base.Facile à lire, avec un peu d'humour ce roman surprend agréablement surtout quand on déccouvre l'auteur.
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