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3.7/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 08/11/1979
Biographie :

Philippe Corbé est un journaliste, correspondant à New-York pour RTL. Il était l’un des premiers à Orlando, sur les lieux de la tuerie.

En 2021, il est engagé par la chaîne d'information continue BFM TV pour en diriger le service politique à la place de Camille Langlade.

Source : France Inter
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
La soirée avait commencé par une pendaison de crémaillère. "On s'était dit : "Qu'est-ce qu'on va faire après ?" Et si on allait danser au Pulse ?" Et alors qu'on se dirigeait vers le bar, tout à coup, on a juste entendu des tirs, une arme.
Et c'était ça, ce bruit. Je ne peux pas me l'enlever de la tête."

Pour la première fois, le visage d'Ivory s'anime, un éclat de terreur brouille ses yeux.

"Presqu'instantanément, la musique s'est arrêtée. C'était du Beyoncé, je crois. Et tout ce qu'on entendait, c'est ce bruit continu, des balles, juste des balles.
Et ça continue dans ma tête.
J'entends ce bruit tout le temps.
Tac tac tac tac tac tac.
Encore, encore, encore, encore et encore.
Tac tac tac tac.
C'était assourdissant, et ça continuait, ça continuait, ça continuait, ça continuait, ça continuait.
A un moment, ça s'est arrêté.
J'ai failli sortir de ma cachette.
Et ça a repris, encore, encore, encore, encore et encore.
J'ai cru qu'ils étaient plusieurs, à entendre les tirs, on aurait dit qu'ils étaient plusieurs. C'était horrible."
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En soixante-douze heures, les corps des quarante-neuf victimes ont été identifiés, autopsiés et rendus à leurs familles.
Sauf celui d’un jeune homme que son père a refusé de récupérer, parce qu’il avait honte que son fils soit homo.
Ce Portoricain préférait vivre avec le remords d’avoir laissé le cadavre de son enfant à la morgue plutôt que se sentir humilié pendant des obsèques sur son île.
Mort parce qu’homosexuel, tué par un inconnu plein de haine.
Abandonné parce qu’homosexuel, par un père sans amour.
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Une fois l’intervention terminée, l’Autre tué, que le soleil s’est enfoncé dans les trous béants des murs de briques noirs percés à l’explosif, sur lesquels ne se reflétaient plus les spots colorés de la nuit, quand tout était encore joyeux et léger, et que cette lumière a sorti de la pénombre les amas de chair éteinte, le sang n’avait pas séché et luisait sur le sol, les policiers disent « pools of blood », flaques de sang, qu’il a fallu extraire les vivants parmi les morts, il n’y avait pas de silence méticuleux pour cette tâche tragique, les poches sonnaient, vibraient, bipaient, carillonnaient, les unes après les autres, toutes ensemble, ceux qui les avaient aimés croyaient encore qu’il n’était pas trop tard.
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Omar Capo dansait, c’est tout ce qu’il aimait.
C’est pour cela qu’il avait quitté la capitale de la country, Nashville, Tennessee, sa longue rue qui descend et où, à toute heure, on mange des ailes de poulet frit en écoutant Johnny Cash.En attendant de monter sur scène, il vivait de petits boulots chez Starbucks. Avant la fin de la soirée, avant la fin tout court, il a posté une vidéo sur Snapchat, dans l’obscurité du Pulse. Omar est mort en dansant.
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Une mère m'a raconté qu'elle vivait dans l'angoisse, depuis qu'elle avait surpris sa fille adolescente, au soir d'Orlando, bouleversée, devant le journal de 20 heures, et que sa "princesse" lui avait confié pour la première fois qu'elle n'aimait pas les princes.
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Sur son bras droit, Frankie Hernandez, vingt-sept ans, avait fait tatouer Love has no gender, l'amour n'a pas de genre. C'est lui qui avait appris à sa petite sœur comment marcher sur des talons hauts.
Il y a trois ans, il a quitté la Louisiane pour la Floride, il se disait qu'il serait plus simple de vivre librement, comme il l'entendait.
Frankie aimait Beyoncé, c'est l'une des dernières choses qu'il a entendues, juste avant les tirs et les cris.
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C’est au Julius qu’a été tourné la scène au début du film ‘The Boys in the Band’, après la séquence d’ouverture sur « Anything goes » de Cole Porter. C’est l’adaptation d’une pièce de 1968 : pour la première fois, les personnages principaux d’un long métrage étaient des amis homosexuels, pas masqués comme le duo de ‘The Rope’ d’Hitchcock, mais des flamboyants très ‘camp’. William Friedkin l’a tourné avant que ’L’Exorciste’ ne le rende célèbre. Il a ensuite exploré d’autres recoins plus sombres des lieux de rencontres gays dans ‘Cruising’ avec Al Pacino, l’histoire d’un serial killer qui sillonne les bars de West Village pour trouver ses proies, les séduire te les assassiner. La sortie du film en 1979 a été perturbée par des manifestations d’homosexuels scandalisés par la caricature des lieux décrits : la violence et les menaces étaient à l’extérieur, pas à l’intérieur.
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Juan Ramon Guerrero, vingt-deux ans, et son copain de trente-deux ans, Christopher Leinonen. Tout le monde l'appelait Drew. C'est sa mère qui, entre deux sanglots, hurlait son désespoir dimanche avant l'aube à l'entrée des urgences de l'hôpital tout proche, à la recherche de son fils unique : "I don't know where my son is, we can't get a hold of him. He was sitting right next to his boyfriend", je ne sais pas où est mon fils, on n'arrive pas à la joindre, il était assis avec son petit ami. Deux ans d'amour fou. Juan et Drew rêvaient de mariage, ils vont être enterrés ensemble.
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Beaucoup nous haïssent et souhaitent que nous n'existions pas.
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Vous pouvez tromper tout le monde de temps en temps et certaines personnes tout le temps, mais vous ne pouvez pas duper tout le monde tout le temps.
Abraham Lincoln
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