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3.85/5 (sur 57 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 16/09/1963
Biographie :

Philippe Hugon né en 1963.
Après avoir été journaliste pendant quinze ans, il anime aujourd'hui une société de production audiovisuelle à Toulouse.
Il a publié plusieurs ouvrages sur l'histoire locale aux éditions Privat et un premier roman aux éditions Flammarion, ainsi que quatre autres romans aux Editions de Borée.
Il se passionne pour l'histoire des XVIIIe et XIXe siècle.

Source : Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Rue Quincampoix, les guichets de l'établissement de M. Law devinrent le théâtre d'une démence dont il est difficile encore aujourd'hui de se figurer le spectacle. Imaginez des milliers de personnes faisant quotidiennement le pied de grue dans une effroyable bousculade afin d'acquérir des titres, puis les revendant parfois dans l'heure avec cinquante pour cent de bénéfice.
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Le jaloux a en commun avec l'amoureux d'être expert dans l'art d'épier le moindre signe qui comblera ou blessera son coeur...
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L'épidémie partage avec la guerre le goût pour le massacre des plus faibles.
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D'un œil distrait, le docteur contempla la demi-douzaine d'hommes de peine qui s'affairaient maintenant à nettoyer le sol sanglant de cette cour-cour de la prison de Bicêtre. Près de lui, un homme d'une cinquantaine d'années observant minutieusement la scène, donnant parfois quelques ordres d'une voix douce mais ferme. La pluie ne semblait pas l'incommoder. Il était tête nue ; des gouttes d'eau ruisselaient lentement sur son large visage, qu'encadraient deux puissantes mâchoires. Des sourcils épais surmontaient des yeux gris au regard profond, mais comme douloureux ; un nez bien droit et des lèvres minces, presque sans couleurs, terminaient cette figure de statue. Bref, on aurait assurément pu dire de Charles-Henri Sanson qu'l possédait une mine agréable, si sa charge d'exécuteur des arrêts criminels de la ville de Paris - plus communément connue sous celle de bourreau - ne l'avait rendu effrayant.
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Ainsi va le monde. Ni laid ni beau, donc, je devais compter sur d'autres artifices pour espérer m'extraire de la banalité de mon quotidien. Si cependant d'aucuns ont du talent pour la musique, le négoce, la guerre ou l'exercice du pouvoir, je m'avoue assez médiocre dans toutes ces disciplines. En revanche, deux qualités se sont fait très vite jour chez moi : l'éloquence et la ruse.
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L'honnête homme y est une espèce rare au milieu d'une populace qui concentre le rebut de Paris et des autres faubourgs. L'ivrognerie, la violence, la prostitution y règnent en maître : tout est insalubre, les individus comme les lieux.
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Dans ce métier, l'infirmité paye, la misère paye, mais j'ai remarqué que les deux portées avec entrain séduisent plus encore.
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Antoine Louis se laissa mollement séduire, mais dut bientôt reconnaître que Schmidt était un homme précieux. Non seulement, il suivit à la lettre les plans, ajusta parfaitement la planche entre les deux piliers, puis y ajouta les éléments du collier, mais il apporta une amélioration notable à la machine en imaginant un système à ressort pour le déclenchement de la chute de la lame : le déclic. En plus de cela, il avait veillé à ce qu'on pût monter et démonter aisément l'enfin. La machine pesait à peu près mille livres, mais quatre hommes pouvaient installer et la mette en œuvre en moins de deux heures. Construite en bois de chêne, elle pouvait être peinte au gré de l'inspiration. Schmidt suggéra un vert printanier, le Dr Louis penchait pour le bleu roi, Sanson, pragmatique, préconisa le rouge.
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Cette ville aimante, c'est vrai. Vous vous apercevrez toutefois qu'y vivre demande d'avoir des appuis. On ne peut s'y risquer trop avant sans protection. L'argent en est une, mais les relations garantissent tout autant qu'une lettre de change. À la Cour, de même. Car si votre nom et vos recommandations vous en ouvriront les portes, sans alliés, vous n'irez pas loin. C'est ainsi, vous devez être d'une coterie : on y pêche parfois des amis, on y rend souvent des services, on en retire toujours des avantages.
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Paris est une cité de maîtres et de valets : ils ne sont pas moins de quarante mille, m'a-t-on dit, à se louer. Tout le monde, ici, veut se faire servir et, dans les bonnes maisons, on en compte souvent une trentaine. Cette mode est passée chez les bourgeois, où même les moins aisés s'en offrent un – ou une –, voire deux. Bref, qui n'a pas son domestique n'est pas. Ils sont généralement bien traités, alors que leurs manières ne sont pas toujours des plus civiles.
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