Philippe Labro

Livre dont je me souviens car lu quand j'étais ado... Et il m avait marqué à l époque car je m identifiais tellement à l'héroïne... Un très bon souvenir !

Plaisant au début mais décevant au final. Surtout quand j'ai compris, trouvant l'écriture trop mature pour une enfant de treize ans et voulant voir si c'était bien Stéphanie qui l'avait écrit, que la Stéphanie en question n'existait pas du tout. Ce n'est autre que Philippe Labro qui a fait croire a un journal intime réel alors que ce n'est que de la fiction écrite par lui-même! Cela m'a donc déçue au plus au point et la lecture m'en a laissée un goût amer, avec l'impression d'avoir été trompée...

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(La critique complète sur le blog)
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Ce témoignage d’une jeune adolescente m’a beaucoup touchée. Découvert il y a déjà quelques années et relu récemment, j’y retrouve les passages qui m’ont marqué, et que je n’avais curieusement pas oubliés. C’est dire à quel point ce livre ne laisse pas indifférent, confirmant ainsi la promesse du résumé : « On n’oublie pas facilement Stéphanie.. ».

Alors oui, ce roman a été écrit par un homme, et je ne peux mesurer l’ampleur du choc que cette révélation a pu provoquer chez toutes les lectrices qui s’étaient identifiées à la personne de Stéphanie, supposément une adolescente ayant laissé un journal intime. Cependant, je pense que cela ne doit pas gâcher le charme du roman et la puissance qu’il a à proposer en lui-même, car s’il a autant soulevé d’émotion, c’est bien parce qu’une authenticité s’en dégage, une vérité prise au vif ; et cela malgré l’auteur qu’on lui attribue.

Le style est propre à celui d’un journal intime : il y a donc beaucoup d’énumérations, de « langage parlé » si l’on peut dire, la forme est très simpliste. Nul doute que Labro a fait ce choix afin de représenter au mieux, selon lui, les écrits sincères et spontanés d’une fille de treize ans, et ça marche ! Le récit nous plonge dans l’univers singulier de Stéphanie, dans sa vie et son mal-être. Nous pouvons remarquer une certaine lucidité exprimée dans son « cahier » comme elle le qualifie : Stéphanie a conscience de beaucoup de choses, souvent avec un regard très noir d’ailleurs, même si elle reste préoccupée par des problèmes de son âge tels que l’arrivée de la puberté.

Sa solitude à toutes épreuves est assez frappante pour le lecteur ; on a presque envie d’entrer dans le livre pour lui faire un câlin, lui dire que ça va aller (contrairement à ses parents par exemple – quel modèle d’éducation !).

Heureusement pour elle, il lui reste son chat Garfunkel, son premier véritable ami, qui va lui être d’un soutien inconditionnel, simplement parce qu’il l’aime. Un phénomène toujours d’actualité pour certaines personnes : la formation d’un lien très fort avec un animal plutôt qu’avec un être humain, à défaut d’en trouver un. C’est beau, c’est attendrissant ; néanmoins, il ne faut pas abandonner tout espoir de trouver quelqu’un qui nous écoute, nous aide et nous aime car comme le dit justement Labro (ou Stéphanie) : « l’amour, ça prend du temps ».

Une adolescente de 14 ans nous livre, par l’intermédiaire de son journal intime, ses interrogations de Femme en devenir - statut auquel elle aspire et redoute à la fois.

Car elle a bien du mal à comprendre le monde des adultes dans lequel elle évolue, désarmée qu’elle se trouve face à l’injustice, la solitude, l’hypocrisie, le handicap, la mort, le mensonge, l’absence et l’indifférence de ses parents.

Il est vrai que l’adolescence (et la puberté) taraude, questionne car c’est la découverte de soi, des premières expériences sociales, sexuelles ; c’est l’âge de la révolte, des fugues, de la violence,… Le jeune est dans une situation paradoxale puisqu’il aspire a toujours plus de liberté, d’indépendance tout en ayant besoin du soutien matériel, financier, social et affectif de sa famille. Il attend, de la part des adultes, d’être écouté, reconnu, tout en étant responsabilisé et sécurisé par un cadre et des règles. L’ado est fragile car il se cherche…. « Un adolescent c’est un homard pendant la mue : sans carapace, obligé d’un fabriquer une autre, et en attendant confronté à tous les dangers » (Françoise Dolto).



Philippe Labro par la plume de Stéphanie nous livre un témoignage émouvant - sur et pour les ados ; témoignage auquel j’ajouterais cependant le très intéressant guide de F. Dolto, touchant tous les aspects de la vie adolescente et rédigé par une spécialiste : « Paroles pour adolescents, le complexe du homard ».

Un livre qui parlera certainement beaucoup à toutes les jeunes adolescentes qui trouveront en Stéphanie des traits de vie ou de caractère communs à leurs vies. Étrange quand on sait que c'est un homme qui a écrit ce livre, de voir à quel point il a bien compris l'adolescence et les femmes sous certains angles.

D'un point de vue plus personnel, les aventures de Stéphanie sans m'avoir complètement captivé, ont été une lecture d'été agréable et récréative mais sans plus.

Des cornichons au chocolat, c’est un peu un classique de la littérature jeunesse. Il a rencontré un beau succès à sa sortie en 1983 et semble toujours beaucoup plaire aujourd’hui.



Pour la petite anecdote, Philippe Labro, l’auteur, a initialement publié ce roman sous le pseudonyme de « Stéphanie ». Stéphanie est en fait la narratrice et le personnage principal du roman. On suit son quotidien, à l’école, à la maison. Ce livre était donc présenté comme le vrai journal intime d’une petite fille de treize ans. Face au succès qu’il a rencontré, l’auteur s’est dit qu’il serait malhonnête vis-à-vis de ses lectrices qui s’identifie à Stéphanie, de continuer à mentir. Il s’est donc révélé au grand public mais cela n’a en rien altéré l’engouement autour du roman !



Je devais certainement être trop vieille pour apprécier pleinement cette lecture. En effet, je n’ai que moyennement accroché avec Stéphanie. Ses préoccupations sont vraiment celles d’une petite fille : les règles, les copines, les garçons qui montrent leur zizi, les parents qui divorcent,… Même si certaines répliques pourraient être tordantes, ça ne me fait plus vraiment rire. Il n’y a que de ça. Jamais de passages plus « sérieux » qui auraient un peu mûri l’ensemble.



Un point quand même qui a son importance, je trouve que ce livre est « passé d’âge ». Je m’explique : Stéphanie, qui a 13 ans dans le roman, a le comportement et les réflexions d’une fille d’aujourd’hui de 9/10 ans. Les jeunes de nos jours sont confrontés aux situations que vit l’héroïne bien plutôt qu’avant. Du coup, j’ai trouvé le décalage assez frappant. C’est pour ça que vos fillettes devraient le lire plus tôt que vous ne l’avez vous –même lu !



Ce livre n’en reste pas moins une petite lecture rapide, fraiche et légère. Il s’adresse surtout à un lectorat de préadolescentes. A moins de chercher à retrouver un bout de son enfance, je ne pense pas qu’il plaise à des personnes plus âgées.

Cette histoire n'est pas si mal, dans l'ensemble, bien que je la trouve très peu développée... Au début du livre, un petit message de l'éditeur dit que ce dernier souhaitait garder le style particulier et très beau de Stephanie. Je ne suis pas d'accord. Son style n'a rien de spécial. De plus, elle écrit peut-être mieux que la plupart des jeunes de son âge, mais le manque de ponctuations et de négation m'a beaucoup posé problème. Il reste même des fautes d'orthographes dans ce livres ! Je ne suis pas la personne la plus douée en Français, mais je les ai néanmoins repérée... Je pense que la relecture de ce livre, avant sa publication, aurait pu être plus poussée. Ce n'est là que mon avis, bien sûr.

J'avais hâte de le terminer. Un livre pour ados plus que pour adultes. La narratrice est cependant attachante. Elle parvient malgré son jeune âge à bien faire ressentir son mal être au lecteur.

Toutes les filles nées autour des années 70 DOIVENT se souvenir de ce livre. Nous n'avions pas du tout de livres girly à notre disposition, donc « Les cornichons au chocolat » était l'unique livre correspondant à notre tranche d'âge.

Un livre que j'ai lu 2 fois et auquel on s'identifie complétement quand on est adO...

Un livre que j'acheterais à ma fille dans 2/3ans.

En mettant le résumé du livre, je viens de voir qu'il fait partie d'une trilogie, je ne le savais pas !!!

Il y en a qui crie à l'imposture car Philippe Labro s'était caché sous le pseudo de Stéphanie pour l'éditer, ça ne m'a pas choqué, je pense que cet écrivain a une grande part de sensibilité pour retranscrire les émotions d'une jeune fille de 13 ans.

Je viens de l'offrir à ma fille de 13 ans !

J'ai lu ce livre quand j'avais 13 ans, pile l'âge de Stéphanie. J'ai été fascinée par son histoire, son parcours, son amour pour son chat Garfunkel, ses états d'âme.

En apprenant des années plus tard que Philippe Labro était le véritable auteur de ce livre je m'étais même sentie trahie.

Preuve qu'il était bon écrivain et avait pu faire illusion.

Livre lu au collège. J'ai beaucoup aimé à l'époque. Je ne sais pas si je l'aimerais autant maintenant si je le relisais. C'est l'histoire d'une adolescente et de son chat adoré Garfunkel dont les parents sont en train de divorcer (si j'ai bonne mémoire). Je reste quand même nostalgique de ce livre.

J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, l’écriture est celle d’une ado de 13 ans et l’on sait que lire comme il est parlé peut être difficile, puis je me suis laissée attendrir et intriguer par ces histoires rapportés dans ce journal intime, il est question d’inquiétudes (ne pas avoir ses règles, juges les autres lorsqu’elles ont un petit copain ...), d’incompréhension envers les adultes et d’incompréhension des adultes sur ses problèmes, des relations amicales avec les filles et surtout avec deux frères. Tout au long de ce journal on verra Stéphanie évoluée

J'ai découvert ce livre au CDI de mon collège, il y a bien longtemps, et l'ai sans doute d'abord choisi pour le prénom de son auteur, qui est aussi le mien : Stéphanie. Ouvrage culte pour toute une génération, il a accompagné de nombreuses jeunes lectrices au travers de leur adolescence, alors persuadées qu'elles découvraient un témoignage fort et authentique. C'est il y a quatre ans seulement que Philippe Labro a revendiqué la paternité de ce qu'il faut hélas désormais appeler un roman, une totale fiction.



De même que celles et ceux qui avaient lu et aimé cette œuvre en la croyant sincère, j'ai ressenti une forme de tromperie dans cette démarche, car ce qui assurait au livre sa légitimité et son caractère n'était finalement que pure invention. Désormais adulte, et passé le regret de cette perte de fraîcheur (voire de magie), j'avoue considérer son véritable auteur avec admiration. Certes, il a menti en se cachant derrière un pseudonyme, mais quelle habileté à se glisser dans la peau (inconfortable) d'une adolescente !



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Stéphanie a 13 ans et toujours pas ses règles. S'il n'y avait que ce drame, les choses iraient encore convenablement, mais tout fout le camp dans sa vie : ses copines qui n'en sont pas vraiment, un nouveau meilleur ami handicapé, des parents immatures et au bord de la rupture. Entre deux ages, c'est à son chat et à son journal intime que Stéphanie se confie, qu'elle rapporte ses doutes, ses crises, ses Innombrables Listes Qui Lui Permettent De Réfléchir Au Monde Dans Lequel Elle Vit.



Philippe Labro a parfaitement retranscrit le langage et les émotions d'une adolescente, et l'on y croit.

On se laisse attendrir, sans niaiserie, pour cette jeune fille qui n'est plus tout à fait une gamine, pas encore une femme, qui est en lutte contre les adultes, contre elle-même, contre son corps, contre les hypocrisies de son age, qui aimerait qu'on s'intéresse à elle mais pas n'importe qui ni n'importe comment. pas de doute : la psychologie est bien là.



L'écriture n'est pas en reste, qui se prend au jeu du journal intime : c'est un langage très oralisé, empreint des découvertes et des hyperboles propres aux 13 ans de Stéphanie, qui fait tout passer comme Drame National voire Inter galactique !

Il y a bien sûr quelques facilités et pirouettes pour justifier telle connaissance, telle maturité ou telle précision qu'un journal intime ne nécessite pas, mais quelle importance ?

c'est un bon moment dans la tête d'une adolescente qu'on prend plaisir à lire, quel que soit notre age.

Contrairement à beaucoup de lecteurs ici, je découvre ce livre en tant qu'adulte. J'avais beaucoup entendu parler de l'auteur mais je n'avais jamais franchi le pas de le lire. Et bien c'est une pure déception… L'écriture est laborieuse, alourdie par de nombreuses répétitions à mon sens inutiles et je pense que ce livre a mal vieilli!

Je pensais pourtant replonger dans les années 80 que j'ai connues même si je n'étais pas encore tout à fait une ado. Mais rien ne me permet de me sentir proche de cette fille, rien ne me «parle» dans ce livre et je crois que cela vient en grande partie du style qui m'agace car peu travaillé. Je me suis ennuyée dans cette lecture où pour moi tout sonne faux.

J'ai lu de nombreux romans jeunesse où les personnages sont des ado et s'expriment à la première personne, beaucoup m'ont séduite. Ici ça ne fonctionne pas.

Mon livre préféré

Quel bonheur de retrouver la plume de Philippe Labro !! J’ai lu Manuella quand j’étais ado. Celui ci je l’ai trouvé lors d’une bourse aux livres, je ne pouvais que le prendre avec Quinze ans. Cet auteur a une écriture vraiment fluide qui font de ses romans un véritable page-turner même s’il n’y a pas d’intrigue comme dans un thriller. Il fait parti de mes auteurs français chouchou et perso, je trouve qu’on ne le voit pas assez passer sur les réseaux, tout comme Patrick Cauvin.

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, je ne me suis pas reconnue dans le personne, j'ai trouvé ça assez mièvre.



De plus la ponctuation à outrance rend la lecture assez désagréable.

Je ne vais pas vous mentir, cette lecture remonte à mon adolescence...

C'est un cadeau que j'ai reçu pour mes 12 ou 13 ans, car je porte le même prénom que son auteur :)

Le titre me laissait perplexe, trop bizarre mais finalement je me suis retrouvée dans ce portrait de jeune adolescente confrontée aux différents changements de son corps, de son esprit...



Je ne peux vous parler que de mon souvenir qui est très bon et qui me renvoie à une période charnière de ma vie. Cela reste une délicieuse lecture que je conseille aux jeunes filles.

Mon premier vrai bouquin ( je devais avoir 10,11ans , j'en ai bientôt 40) . Celui qui ma fait aimer la lecture. Le premier dans lequel je me suis reconnue. Je ne sais pas ce que j'en ai fait mais le titre mais revenu comme ça d'un seul coup.