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Critiques de Philippe Meyer (46)
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Démolition avant travaux

Je ne sais pas vous, mais lui, Philippe Meyer, il s’est réveillé au matin du 22 avril 2002 avec une sacrée gueule de bois… A l’en croire « plusieurs réactions se sont télescopées sous son crane : la stupeur, la colère, la répugnance, le vertige … » Autant de sentiments qui contrastés qui constituèrent le point de départ de la rédaction de « Démolition avant travaux ».



Fidèle à ses habitudes, Philippe Meyer nous brosse les portraits des différents protagonistes de cette « sale affaire » : Jean-Marie Le Pen présent au deuxième tour de la présidentielle ! Florilège : Chirac se la pète grave, Le Pen faux conquérant, vrai parasite, Sarkosy matignonne, Badinter astique son auréole…



On l’aura compris, Philippe Meyer n’est pas tendre avec la classe politique qui a plus ou moins permis ce désastre. Il analyse avec sa clairvoyance habituelle l’épisode grotesque du 21 avril 2002 et nous livre son avis éclairé en réponse à l’habituelle question de la gent journalistique en pareil cas : « comment en est-on arrivés là » ?

En plus c’est du « Meyer du meilleur cru » (1) : une langue musicale précise et riche d’appoggiatures élégantes pour illustrer une pensée souvent iconoclaste, parfois cynique… bref, revigorante !

(1) Je sais, c’est c…, mais je peux pas m’en empêcher… Et puis ça m’fait marrer !

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En progrès constant...

Heureux habitants de l'Aisne et des autres départements français, l'auteur, sans vouloir avoir l'air de se faire passer pour un autre, vous annonce qu'il a lu un livre.

Mais il a une excuse, on lui a offert.

Nous sommes tous bien d'accord, il n'était pas obligé de le lire.

Seulement voilà, il a allumé sa télévision comme ça, un soir et, au bout d'une demi-heure, cela lui a tellement donné l'envie de lire...

Philippe Meyer poursuit , dans ce petit recueil, la transcription écrite des chroniques réjouissantes qu'il nous a offert durant plusieurs années le matin sur France-Inter.

Il s'y révèle comme un des explorateurs les plus décisifs du champ philosophique contemporain !

Surtout il nous souhaite le bonjour, nous rappelle que notre réveil, devenu "matutinal" va nous plonger dans une époque moderne et nous éclaire de son talent avec tendresse, intelligence et ironie.
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Heureux habitants de l'Aveyron et des autre..

En 1989, Philippe Meyer écrivait une chronique matinale sur France Inter, il les a rassemblées dans ce recueil. Il y a 25 ans, la moitié de l'Europe vivait sous des régimes communistes agonisant tandis que le monde occidental cédait déjà, aux sirènes du libéralisme.

Un coup d'oeil dans le rétro amusant, grave et léger, comme la plume de l'auteur.

Il inaugure ma bibliothèque des toilettes!
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Ça n'est pas pour me vanter...

Ça n'est pas pour me vanter...mais je vais vous faire, peut-être, découvrir le deuxième recueil de chroniques offertes chaque matin sur France-Inter, entre 1989 et 2000 et que son auteur, aux instances pressantes de la demande générale, a décidé de transcrire dans un petit volume dont la couverture est, audacieusement, illustrée par Sempé.

Heureux habitants du Finistère - et cela pour de nombreuses raisons - mais en ce 6 avril au matin, Philippe Meyer a décidé de leur parler du trop regretté Pierre Desproges et il n'en faut pas plus pour transformer ce réveil trop "matutinal" en bonne journée à venir.

Au fil de ses chroniques amusantes et étonnantes, parfois saugrenues, l'auteur, qui est un homme raisonnable, n'usant que d'un vocabulaire choisi et d'une syntaxe étudiée, n'use jamais de vulgarité, ni d'agressivité.

Il n'a besoin que de son talent et de son imagination et parfois d'un peu d'actualité.

Il vous souhaite le bonjour !
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Le Communisme est-il soluble dans l'alcool ?

Incompréhensible quand on est né postérieurement à 1975... Extraordinairement drôle quand on est né avant !
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Chroniques, tome 3 : Du futur faisons table..

Les magnifiques chroniques de Philippe Meyer de France Inter sur papier

Génial n ont pas pris une ride
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Paris la grande en vers et en chansons

Philippe Meyer se fait anthologiste dans ce livre qui a le mérite premier de nous faire découvrir des textes sur Paris dont certains sont peu connus,

De la chanson « d'atmosphère » à l'hymne politique, on découvre un Paris à diverses époques et surtout des avis mitigés sur cette grande dame qui ne laisse de toute façon jamais indifférent.

L'ensemble m'a paru très brouillon et vaut en grande partie pour les nombreuses photos de Pierre Jahan, un des importants piétons de Paris, et qui donnent un magnifique aperçu de la capitale.
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Portraits acides et autres pensées édifiantes

Je ne connaissais pas Philippe Meyer avant la lecture de ce livre, tout au plus son nom me disait quelque chose. Maintenant, je sais qui il est: un chroniqueur à l'humour caustique, acide, à l'écriture élaborée, sobre, terriblement percutante qui n'épargne rien ni personne, et encore moi lui-même. Ce livre a l'avantage de pouvoir être lu à n'importe quelle page, à n'importe quel moment, il est un recueil de ses différents chroniques à travers le temps. C'est un énorme avantage car, malheureusement, ce livre a aussi vieilli. Les personnalités auxquels il fait référence ont, pour beaucoup, soit quitté le monde des célébrités, au pire ne sont plus. Il en va de même des événements qu'il est parfois difficile de connaître quand on ne les a pas vécu.
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Sanguines

Après « Portraits crachés » de Denis Jeambar, voici une nouvelle galerie de portraits , tout aussi vitriolés.



Son auteur, Philippe Meyer, est l’animateur de « l’Esprit public », l’une des meilleurs émissions de France Culture ( chaque dimanche, de 11 heures à midi, après la messe). Il a aussi été candidat aux Municipales de 2008, dans le Vème arrondissement de Paris, sous l’étiquette MODEM.



Il a ses têtes, Philippe Meyer, ou plutôt il les coupe. Il tourne en ridicule Dominique de Villepin, Nicolas Hulot et Arnaud Montebourg. Il dénonce la duplicité de Martine Aubry et Jean François Copé. Il ne fait pas grand cas d’Eva la Norvégienne, de Marine l’héritière et de Mélenchon-Fenouillard.



Mais ce portraitiste assassin entretient deux canaris, des gens sérieux et travailleurs, entourés d’amis intelligents et fidèles, capables de les aider à bien gouverner au centre (droit et gauche) : il s’agit de nos deux François, Fillon et Hollande. Là, « Sanguines » ne cache pas son parti-pris



Et Royal dans tout cela ? Et Bayrou ? pas un mot, comme s’ils étaient recouverts d’une couche de cendre.

Alors me dites-vous, et Sarkozy ? et DSK ? Notre auteur fustige l’hyperactivisme brouillon du Président sortant, et, dans un chapitre écrit avant le tsunami du 14 mai, le tout-communication de Strauss Kahn. Mais il ne les tient pas pour perdus, loin de là, parce qu’ils répondent à certaines de nos demandes fondamentales. Voir l’excellente formule : « Il ne faut pas craindre Sarkozy en soi, il faut craindre Sarkozy en nous ». .

Tout au long de ces deux cent pages, vous passerez de bons moments, car c’est un livre très ludique, et au fond très utile pour faire son choix en 2012 ; même si le style est parfois un peu lourd –on retrouve les phrases ampoulées qui émaillent les transitions de l’Esprit public-, il y a des formules qui font mouche (Fabius « madérisé », la chevauchée des mots de Dominique de Villepin). A lire, donc, si vous aimez la politique.

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Paris la grande

L’auteur, arrivé à Paris à 17 ans en 1964, décrit la transformation de la ville et de ses mœurs en l’espace de trente années à travers des descriptions de la vie quotidienne, des portraits de jeunes venant de province ou de l’étranger (la styliste, le comédien, le séfarade…) et de mini enquêtes sociologiques (les cyclistes, les usagers de la poste, les pompiers, les catholiques…).



Il observe les comportements d’une époque sans internet ni téléphone portable, où on allait à la poste pour envoyer un fax et où les logements occupaient la place actuelle des bureaux et les petits commerçants celle des magasins de vêtements.



On assiste avec intérêt à l’évolution des visiteurs du Louvre, du Marais homo, du quartier des Halles…



Cette suite de chroniques – bel exemple de littérature bobo – est parsemée d’un humour toujours très fin et souvent drôle.

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Le Petit Livre des méchancetés les plus drôles

Pour qui se veut amateur de bons mots, fussent-ils cruels, ce petit ouvrage est incontournable. Il recense mille et une vacheries dites par des célébrités du show-bizz ou de la politique à l'encontre de leurs semblables.

Je ne résiste pas à l'envie d'en citer une, atrocement savoureuse. Elle est prêté à Marie-France Garaud, à l'endroit de Jacques Chirac :

"Je pensais qu'il était du marbre dont on fait les statues. Il est en réalité de fayence, dont on fait les bidets".



On trouvera dans ce recueil des citations de Guy Bedos, Coluche, Mitterrand, Clémenceau, Chirac, Jeanson, ...









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Dans le huis clos des salles de bains

On trouve souvent des titres inattendus ou oubliés parmi les livres que présentent les médiathèque quand elles procèdent à un « désherbage »



Il y a quelques jours, c'est un nom d'auteur qui m'a attirée : Philippe Meyer ….....

Serait-ce lui qui , il y a une bonne vingtaine d'années officiait comme « chroniqueur matutinal » sur France Inter vers 7h 45 et offrait une courte chronique pleine d'humour inspirée d'un fait d'actualité ?

Eh bien oui, et l'ouvrage intitulé DANS LE HUIS CLOS DES SALLES DE BAINS, est un recueil de 82 de ses chroniques dont je me délectais, le matin non pas dans le huis clos de ma salle de bains mais dans le huis clos de ma voiture qui me menait au travail .



Chacune de ses chroniques s'adressant « aux auditeurs sachant auditer » s'ouvre invariablement sur la formule « Heureux habitants de ….(suit le nom d'un département différent chaque jour) et se clôt sur « Je vous souhaite le bonjour. Nous vivons une époque moderne »  

Sous des dehors badins, d'une plume élégante, parfois même pompeuse, mais toujours fine et savoureuse, Philippe Meyer offre quelques croquis politiques et une analyse sociologique des habitudes ou des travers des années qui ont suivi la guerre du Golfe .



Chacune de ses courtes chroniques ( moins de 2 pages) est vigoureuse, sans graisse et percutante .

Il a l'art de traiter des choses sérieuses avec légèreté. Il s'appuie sur un détail ou une anecdote révélateurs d'une situation, y jette un regard caustique et laisse l'auditeur en tirer une morale .

Les faits évoqués peuvent paraître lointains, mais le ton employé n'a rien perdu de son charme .

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Repliques le futur ne manque pas d'avenir

Une conversation entre trois penseurs de notre siècle, qui abordent de manière éclairante le rapport de l'homme contemporain à la fête.

L'homo festivus ne perd jamais une occasion de célébrer son quotidien ; mais s'amuse t-il vraiment ?
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Les Gens de mon pays

Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais! Le titre laissait présager des rencontres fortuites, au hasard de la route, des gueules comme on en fait plus or, on a affaire à des portraits de villes (moyennes) à travers leurs évolutions et leurs personnages emblématiques (souvent connus).

Plutôt l'impression d'avoir lu un ouvrage sociologique, pas désagréable...

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Brusque chagrin

François est amoureux de Libellule mais Libellule est incapable d'aimer et de se laisser aimer... L'histoire est prétexte à une visite de la chanson française pour évoquer les états d'âme du narrateur, Ferré en fil rouge...
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Sanguines

Pointe sèche, eau-forte ou sanguine, la technique employée par Philippe Meyer pour croquer nos grands animaux politiques peut varier. Mais le résultat est toujours réjouissant, sinon pour ses modèles, du moins pour ses lecteurs. Qu'il s'agisse d'esquisses rapides ou de portraits plus fouillés, on retrouve un oeil, un coup de crayon, une patte qui font le charme acide de ce bestiaire.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Sanguines

On a déjà lu ça, diront les blasés. C'est vrai. Et alors ? Meyer a un style et un art, surtout de la chute, qui n'appartiennent qu'à lui. Dans le cheptel des commentateurs politiques et des portraitistes de cour, il s'est placé résolument à l'opposé d'Alain Duhamel et de Michel Drucker. Comme le chantait Berthe Sylva, une contemporaine de Cécile Sorel, c'est un mauvais garçon.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Un Parisien à travers Paris

Critique de Philippe Lefait pour le Magazine Littéraire



Qu'il soit journaliste, romancier, enseignant, ami de longue date, passionné de musique, Philippe Meyer est d'humeur égale : éclectique, féroce, toujours dans la distance et la singularité de son amusement. On l'avait laissé candidat du Modem dans une campagne municipale, le revoilà Parisien arpenteur d'un pavé qui le nourrit depuis Paris la Grande. Apparemment peu de parenté entre le « dromomane » et ses deux-roues à moteur et le bon Dieu du pâté en croûte, entre le pactole immobilier d'Armelle et l'art pauvre, entre une maraude du Samu social et les strings du « mini-parc d'attractions » d'une berge de Seine... Sinon que ces tableaux rapportés d'une promenade infinie racontent autant la ville mutante que l'increvable bêtise humaine. Meyer, comme le lecteur, s'amuse et peste. Contre ces fonctionnaires sévères « dont on n'oubliera jamais qu'ils disposent d'un nombre considérable de lois, de décrets, d'arrêtés... qui, par un biais ou par un autre, défendent ou soumettent à des conditions inobservables la totalité des comportements d'un être humain de son lever à son coucher, sauf, peut-être, le fait de respirer ». Contre le nouveau bourgeois qui fait la queue avec « toutes sortes de marque d'impatience, dont plusieurs sont destinées à donner à sentir à la personne que le commerçant sert tout le mal qu'il pense de sa commande ». L'auteur excelle dans l'observation fine et documentée des petits riens de la suffisance et de l'individualisme de nos contrées. Un Parisien à travers Paris tient du bonbon acidulé, de la critique sociale et du guide « post-routard ».
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Dans mon pays lui-même--

Ce livre m'a fait de l'oeil lorsque je faisais de la place dans ma bibliothèque, je me suis arrêtée dans mon entreprise et j'ai relu ... Philippe Meyer n'est plus, mais en le lisant, on a l'impression de l'entendre. Il ne reste pas à la surface, comme il sait faire, une manière de faire un pas de côté pour réfléchir à la marche du monde , pour écouter les femmes et les hommes loin des images qui inondent.
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Le Carnaval des animaux

Le Carnaval des Animaux c'est un peu le grand copain de Pierre et le Loup, à savoir la pièce idéale pour faire découvrir la musique classique aux plus petits. Court, rigolo, expressif et très varié dans les morceaux proposés, de l'envoutant Aquarium aux drôles de Fossiles, il y en aura pour tout les gouts. Couplé avec les textes de Francis Blanche qui viennent introduire chaque morceau, c'est un grand succès à la maison et je me retrouve ainsi avec la grande plongée dans son album pendant que la petite dandine de la couche en rythme, ah ça, c'est trop la fête par chez nous.



En ce qui concerne l'édition, j'ai opté pour le livre-album du Chant du Monde, où le texte est lu sur un ton malicieux par Philippe Meyer, vu que leur version de Pierre et le Loup m'avait bien plu justement.
Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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