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Citations de Philippe Pozzo di Borgo (51)


Philippe Pozzo di Borgo
Les six commandements du tétra :

-Le handicap, c'est l'absence non du corps mais de l'autre. Découvre-le.
-Le silence libère. Tais-toi.
-Hors de la douleur, reste juste le temps pour l'essentiel. Ne te disperse pas dans le futile.
-Tu n'es pas seul. Découvre la Consolation.
-La paralysie suscite la patience. Attends !
-Quen nous sommes fragiles ! Sois fraternel, solidaire et simple.
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Contrairement à ce que nous promettent les réseaux sociaux, vous ne pouvez avoir des centaines d'amis. Choisissez-vous, nouez de vraies relations, prenez du temps, et ne vous diluez pas. Toi et Moi ne se conjugue pas à l'infini.
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Le 3 mai 1996, jour de la Saint Philippe, Béatrice est morte.
Je n'ai plus de passé, je n'ai pas d'avenir, je suis une douleur présente. Béatrice n'a plus ni passé ni avenir, elle est un chagrin présent.
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Notre père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la Terre
Qui est quelque fois si jolie
Jacques Prévert
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Les remords existent. Ils sont inutiles et vous rongent à jamais.
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J'adore écouter les gens ! Nous contribuons à plus d'humanité en laissant l'autre se révéler plutôt qu'en essayant de nous imposer. Ecoutez les autres : il y a une richesse inouïe dans le monde !
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Je n'ai plus de passé, je n'ai pas d'avenir,
je suis une douleur présente.
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Je suis allongé contre la montagne, juste un peu engourdi. J'ai dû perdre connaissance. Max et Yves, mes compagnons de parapente, ont posé leur voile à côté de la mienne. Le docteur Max prend les choses en mains : il creuse un trou devant mon visage pour me permettre de respirer et alerte la station par radio. Je ne comprends pas pourquoi ils ne me touchent pas. Je leur parle, ma respiration est calme, alors pourquoi me demandent-ils sans arrêt si je peux respirer ? Un brin d'herbe me chatouille la narine, j'éternue, je ris. Yves me parle comme à un enfant ; il a l'air de trembler. Il me semble que je ne peux plus bouger !
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On n'additionne pas les viandes et les "légumes" quarante-deux ans de valide et dix-huit de handicap, dont chaque année en vaut sept, comme pour les chiens, faites vos comptes!
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Additionnons les lendemains pour nous composer un passé et nous aurons une mémoire commune, un horizon nouveau.
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"Dans une goutte d'eau se trouvent tous les secrets de tous les océans, dans un aspect de vous se trouvent tous les aspects de l'existence" poète Libanais khalil Gibran
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J’ai toujours éprouvé l’envie d’être uni à elle ; je me sentais beau, grandi
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Tant qu'il y a encore de l'énergie, notre vie est une beauté en soi et il serait lamentable de ne pas l'apprécier. (131)
...le handicap se vit très bien si on n'est pas seul, s'il y a cette énergie à vos côtés qui vous électrise dans votre immobilité. (132)
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Je garde le silence. Un jour, elle l’a dit à sa mère, elle était gaie. Que quelqu’un puisse l’aimer l’a surprise. Peut être reste-t-il quelque chose de ce petit aveu d’un jour ? Saadia relate les traditions de son pays qui veulent que la mère suive la fille dans son nouveau foyer. Sabrya l’interrompt avec son espièglerie habituelle : « Maman ça suffit ! ». Son cou doré se penche devant moi. La soirée est enjouée. Après le dîner, je propose une balade à Sabrya . Dans l’anonymat de la nuit parisienne, je l’emmène dans mon fauteuil électrique le long des rues presque désertes. Elle s’assied en travers, sur mes genoux ; la douceur de son bras gauche contre mon cou, la caresse de ses cheveux sur mon visage. Du menton, je conduis mon destrier à toute allure, tous feux allumés, au milieu de la chaussée. Elle rit et chante pour moi. Pas un mot sur mon rêve. Je lui chuchote des tendresses : « J’aime tant tes boucles naturelles après la piscine, celles que tu détestes parce que tu te sens trop ethnique. Te rends tu compte que tu passes une heure par jour à te tirer les cheveux en arrière ? Bien sûr cela te dégage le visage, mais laisse donc ces boucles tomber. Oui, je vois bien que tu as une poitrine ridicule, et une culotte de cheval ; cela te va si bien. Ton pantalon te moule. Je vois tes genoux arrondis, ton bras autour de ma tête et je sens la douceur… » Elle m’interrompt d’un grand éclat de rire lorsqu’une voiture nous double.
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Le handicap, la maladie sont fracture et dégradations. Dans ces instants où l'on perçoit l'échéance de la vie, l'espérance est un souffle vital qui s'amplifie; sa juste respiration en est le second souffle.
Les coureurs de marathon connaissent le second souffle. C'est une sorte d'état de grâce. La respiration s'assouplit, devient plus profonde, la douleur disparaît. Je me suis étouffé durant quarante-deux ans. Nous nous étouffons à nous élancer trop vite, à vouloir être les meilleurs, les premiers. Ceux qui respirent mieux, au bout de quelques dizaines de kilomètres, sont ceux qui imaginent l'arrivée. Le but, c'est le festin divin, l'amour retrouvé. Cette vision de l'arrivée est essentielle.
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Au centre de rééducation de Kerpape, les tétraplégiques sont les aristocrates; nous tenons le haut du pavé, tellement près de Dieu. Nous regardons les autres avec condescendance. Nous sommes les tétras. Mais entre nous, nous sommes les "têtards", parce que le têtard, comme le tétra, n'a ni bras ni jambe, seule la queue frétille.
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C'est au fond de soi, dans son intériorité, dans son mystère, qu'on trouve l'Autre.
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Dans l'immobilité et dans le silence, je me suis retrouvé. L'agitation de la société moderne avait estompé mon identité. J'y ai aussi découvert l'extraordinaire richesse de l'inaction, alors que j'avais toujours considéré que la vie était dans l'action .Voilà qui est profondément révolutionnaire et anticonformiste ! L'inaction est une richesse inouïe. Les méditatifs, les moines le savent bien.
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A travers les cris, les confidences, les lits aseptisés pour être disponibles aux suivants, l'humanité est peuplée d'ombres et de gémissements. Nous découyvrons qu'il y a un avant et un après, que les Anciens avaient déjà pensé le monde, que l'Eternité est habitée par ceux qui nous ont précédés. l'espérance est ce pont qui nous mène de la "voûte lumineuse des souvenirs à l'éternité." (Khalil Gibran)
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Donnez-moi la force de lutter contre les souffrances que je peux supprimer;
donnez-moi la patience de consentir aux souffrances que je ne peux pas changer,
et n'oublie pas de me donner la sagesse de savoir faire la différence... (151)
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