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Critiques de Philippe Thirault (318)
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Les voleurs de beauté

Une mère retrouve enfin sa fille après des mois de disparition, mais la jeune femme n'a plus le visage de ses 22 ans. Un mystérieux amnésique masqué est amené à l'hopital, où il se confie à une interne. Un jeune couple perdu dans la neige est accueilli dans un mystérieux manoir, par un couple plus âgé et visiblement malsain...



On fait un peu trop vite le lien entre les histoires à mon goût... Aucun réel mystère et aucun suspens de mon point de vue. Le scénario se tient, sans tenir en haleine, ce qui est fort dommage pour un album "thriller".

Les illustrations sont traditionnelles, plutôt sombres, en osmose avec l'ambiance et l'histoire. Mais ces dessins n'ont pas vraiment éveillé mon intérêt.

Pas embarquée par les personnages, ni par les images, ni par l'intrigue : une déception pour moi... jusqu'au dernières planches...
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Les Beatles à Paris

Le graphisme très ligne claire de Christopher rend assez bien l’esprit de l’époque. Mais le déroulé du récit apparait assez convenu, voire, un peu décousu.
Lien : https://www.actuabd.com/Les-..
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Les Beatles à Paris

Coincé entre les débuts mythiques dans les caves de Liverpool et d’Hambourg et le succès planétaire sur le point d'exploser, Les Beatles à Paris se résume à une petite parenthèse pas désagréable en soi, mais bien pâle et passablement triviale. Sans doute n’y avait-il pas plus à raconter finalement.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Les Beatles à Paris

Coincé entre les débuts mythiques dans les caves de Liverpool et d’Hambourg et le succès planétaire sur le point d'exploser, Les Beatles à Paris se résume à une petite parenthèse pas désagréable en soi, mais bien pâle et passablement triviale. Sans doute n’y avait-il pas plus à raconter finalement.
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Les Beatles à Paris

Après avoir planché sur Audrey Hepburn dans un roman graphique signé par la Genevoise Eileen Hofer, le dessinateur Christopher plonge dans une époque disparue, juste avant que la Beatlemania n’envahisse la planète entière… Une immersion richement documentée.
Lien : https://www.tdg.ch/notre-sel..
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Les Beatles à Paris

Selon Vassilissa et Philippe, les co-scénaristes de cette BD qui sera très certainement aussi culte que son sujet, « si les Beatles ont réussi à conquérir le monde, c’est en grande partie grâce à la France et aux Français. Ils étaient déjà des stars en 1961, mais n’avaient pas encore réussi à conquérir le public américain. Ce sont les séjours parisiens qui ont fait d’eux des stars internationales ».

Il y a soixante ans, en janvier 1964, Les Beatles jouaient pour la première fois en France. Alors dans une période faste, ils ont vingt ans, et la fameuse Beatlemania a déjà touché la jeunesse anglaise. Quid du reste du monde ? Pas grand-chose encore, donc direction Paris, leur manager Brian Epstein, surnommé Eppy par Paul, John, George et Ringo, a signé avec Bruno Coquatrix une série de trente concerts à l’Olympia. Il espère ainsi faire de ce séjour une vitrine pour le reste du monde, ce reste du monde étant l’Amérique.

Avant de monter sur la scène de cette salle mythique, avec Sylvie Vartan et Trini Lopez, ils s’essaient à Versailles, au Cyrano, c’est là que Coquatrix organise les répétitions générales les veilles de concert avec du public. Ce mois d’hiver parisien est un moment charnière dans leur carrière, juste avant l’explosion de leur succès international, cette période est intéressante à plusieurs titres, et parfaitement retransmises dans ces pages qui offrent plusieurs niveaux de lecture. Au début, l’accueil des français est plutôt froid, à l’aéroport par exemple, seuls les journalistes les accueillent, pas de public, qui est encore à conquérir ; le groupe a des doutes quant au travail de leur manager Epstein, Paul McCartney est en panne d’inspiration et il y a des petites tensions dans le groupe... Au fil des pages, des concerts, des moments mythiques sur scène, en coulisses, dans l’intimité de leurs chambres d’hôtel, des séances photos immortalisées en noir et blanc et illustrées ici par Christopher, et sobrement colorisées par Degreff, la machine Beatles se construit.

Les fans seront comblés, et ne manqueront pas d’apprécier les détails inconnus, les allusions à des épisodes à venir en filigrane ; et pour les néophytes, ils découvriront une belle histoire d’amitié entre quatre copains, en pleine insouciance qui profitent du succès extraordinaire de leur musique, et qui s’éclatent dans le Paris de Johnny, de Brigitte Bardot qu’ils ne verront même pas.

On a l'impression d'ouvrir un album photo, les dialogues en plus. Un vrai moment d'histoire de la musique internationale!


Lien : https://www.instagram.com/zo..
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Hacendado, l'honneur et le sang

Club N°54 : BD non sélectionnée

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Western mexicain brutal et très violent.



Un crescendo dans le tragique jusqu'à la fin !



Wild57

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Hacendado, l'honneur et le sang

Et bien voilà un western qui tient non seulement toutes ses promesses, mais se permet en plus de sortir des sentiers battus à bien des égards, j'ai vraiment adoré !!



Au début, on a tous les éléments et ingrédients d'un parfait pitch hollywoodien. Un riche propriétaire terrien pétri d'honneur et de bienveillance, son fils que tout accuse pour le meurtre de la fille de l'alcade, un environnement politique corrompu à souhait, des Apaches qui rôdent dans la région, et une bande de chasseurs à qui on remet de l'or contre les scalps de ces indiens.



Mais une fois le décor planté, les surprises vont se succéder à un rythme fou.

Si vous pensiez avoir fait le tour de la question sur les westerns de l'autre côté du Rio Grande, celui-ci risque de tout remettre en question !
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Hacendado, l'honneur et le sang

Récit de vengeance et de courses-poursuites, mais surtout de révélations et retournements sanglants, qui tiendront les lecteurs en haleine du début à la fin.
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Hacendado, l'honneur et le sang

Voici un western mexicain dans la plus pure tradition de cette vision assez âpre de l'Ouest américain. Cela ne fera pas dans la dentelle. On se situe dans l'état aride du Sonora en 1863.



L'intérêt de cette lecture est de suivre un beau jeune homme né de bonne famille qui est accusé d'un double meurtre dont il clame son innocence. Pourtant, tout le désigne comme être le coupable en ayant le mobile de se débarrasser de l'amant de son amoureuse. Bref, la jalousie qui fait encore des siennes.



On verra que la suite n'est pas très conventionnelle. C'est un pari osé de la part des auteurs qu'on a déjà vu mais dans d'autres genres que le western. Le traitement de ce scénario est en effet parfaitement maîtrisé avec un rythme diablement rapide.



Le dessinateur Gilles Mezzomo est un habitué des séries de western. Je pense notamment à « Ethan Ringler, agent fédéral ». Les décors sont toujours aussi soignés. Il y a de la maîtrise, c’est certain.



Je pense que cette BD mérite d'être lu mais elle ne plaira pas sans doute à tout le monde à cause du parti pris dans sa direction. On ressort avec un réel sentiment de malaise au lieu d'un divertissement en bonne et due forme. Cela fait partie de la diversité de la BD actuelle et c'est tant mieux.

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Bela Lugosi

Vlad Lugosi



Devenu immortel pour son interprétation du comte Dracula dans le film de Tod Browning grâce à son charisme inquiétant et son délicieux accent, Béla Lugosi a peu a peu sombré dans la drogue et l’oubli…



Par un savoureux dialogues entre un fan absolue et l’une de ses compagnes, Philippe Thirault compose un portrait à la fois touchant et pathétique de cet acteur emblématique du cinéma horrifique de l’âge d’or hollywoodien. Les dessins esthétiques du talentueux Marion Mousse immergent le lecteur dans les premières années du cinéma parlant jusqu’à la mort de Lugosi dont ont dit qu’il fut enterré dans ses vêtements de Dracula…



Bela Lugosi est un album édifiant et passionnant qui remet sur le devant de la scène l’un des plus fascinant Dracula du cinéma, digne de rester dans les mémoires aux côtés de Max Schreck, Christopher Lee Gary Oldman…
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Hacendado, l'honneur et le sang

Énorme déception

Beaucoup trop caricatural et brouillon

On n’y croit pas, on se laisse même parfois aller à sourire devant tant de clichés faciles et de traits tellement appuyés.























































































´´´´

















































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Hacendado, l'honneur et le sang

l’amour d’une mère



Les amateurs de western violent, âpres et rugueux ne manqueront pas de s’intéresser à ce récit implacable de Philippe Thirault et Gilles Mezzomo, balayé par la cruauté et la folie des hommes…



L’action se situe au Mexique… Descendant des conquistadors et plaçant l’honneur au-dessus de tout, Don Armando n’hésite pas à condamner son fils, accusé de meurtre et de viol, à une mort certaine… Mais son épouse veut le croire innocent et va chercher à le retrouver au cœur du désert de Sonora pour le sauver et l’aider à prouver son innocence…



Le dessin élégant et rugueux de Gilles Mezzomo conjugué aux couleurs de Céline Labriet s’avère tout juste impeccable pour mettre en image le scénario sombre, désespéré et parfaitement orchestré de Philippe Thirault…




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Bela Lugosi

L’existence est plus complexe et tourmentée que les vampires et loups garous qui hantent les pellicules et la psyché des spectateurs. Ce magnifique roman graphique le démontre dans toute sa noirceur éblouissante.
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Hacendado, l'honneur et le sang

Sonora, ton univers impitoyable, tes déserts mortels, tes bandes Apaches sans pitié, tes chasseurs d’Apaches sans foi, ni loi…



Bref, vaut mieux pas se retrouver dans le désert du Sonora, sans cheval… La Mort vous trouvera, sans aucun doute, la seule incertitude, c’est par qui ou par quoi (soif, chaleur, puma, Apaches,…).



Voilà un western qui ne fait pas dans la dentelle et qui va droit au but : il est violent, sans concession et je n’y ai pas vu l’ombre d’un poil de Bisounours.



Nous sommes en 1863, au Sonora, dans une riche Hacendado, propriété de Don Armando, descendant des Conquistadors et fort attaché aux notions de justice et d’honneur.



Alors, quand on accuse son fils d’avoir tué deux hommes et violé une jeune fille, il ne cherchera même pas à savoir si c’est vrai ou si son fils s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment : le père fera justice lui-même en abandonnant son fils dans le désert, sans cheval. S’il survit, c’est que Dieu lui a pardonné… Il a bon dos, Dieu.



Ce western est classique tout en étant différent : déjà, pas de cow-boys, mais des vaqueros, puisque nous sommes l’État de Sonora (au Mexique). Pas de duel dans la rue non plus, mais des fusillades, des massacres, des empoignades et des coups de poignards dans le dos (au sens figuré).



Oui, c’est un western violent, pas vraiment fait pour les petits enfants. C’est un récit qui ne laisse que peu de répit, qui possède du suspense (il est coupable, oui ou non ?), de l’action, une femme qui n’a pas froid aux yeux et des sauvages qui ne sont pas toujours les Indiens, contrairement à ce que pensent les Mexicains, anciens descendants des conquistadors.



La sauvagerie est une maladie hautement contagieuse… Pour imiter un enfant, je dirais que "c’est celui qui dit qui l’est". Lorsque l’on voit les comportements des Mexicains ou des Blancs dans cette histoire, on se dit que les plus civilisés sont encore les chevaux (et tous les animaux). Deux scènes l’illustreront parfaitement bien et feront froid dans le dos.



Un western sombre, malgré les belles couleurs utilisées par le dessinateur, un western violent, même si on a l’amour d’une mère pour son fils. Un western où Dieu est souvent nommé, mais jamais là. Un western qui surprendra, de par ses petites choses cachées, que l’on apprendra au fil de l’histoire et qui, jusqu’à la dernière case, n’aura pas dit son dernier mot.



Bref, un western comme je les aime…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bela Lugosi

On se passionnera à la lecture d’un ouvrage qui ouvre les portes de l’âge d’or d’Hollywood à travers un personnage fantasque qui a sombré dans la mégalomanie
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Bela Lugosi

Si le nom de Bela Lugosi vous parle, vous devriez penser rapidement à Dracula, rôle qu'il interpréta dans les années 30, d'abord au théâtre puis au cinéma. Si ce nom ne vous parle pas, alors cette bande dessinée est une première étape pour découvrir cet acteur dont le visage, la voix et la silhouette ont marqué les heures du 7ème art.

La bande dessinée est un récit en noir et blanc proche de la réalité de cet homme, tant dans sa biographie que dans sa manière de réécrire sa propre histoire. Bela Lugosi est venu de Hongrie pour jouer, sur les planches ou devant cet étrange appareil qu'est la caméra dans cette Europe des années 20. Il est passé par Vienne, Berlin avant d'arriver aux Etats-Unis où il effraie et séduit. La bande dessinée travaille sur ces deux impressions. La fascination et la peur. Bela Lugosi a été rattrapé par son rôle phare, Dracula qu'il interprétait dans le film de Tod Browning en 1931. Il a profité de cette célébrité tout en étant écrasé par elle.

Volage, flambeur, c'est surtout un homme fatigué que découvre Danny Sheffield, fan absolu de l'acteur. Danny a rendez-vous avec son idole dont il connait la vie par cœur. Nous sommes dans les années cinquante, le comédien n'a plus travaillé depuis quelques temps. Déshydraté, épuisé par une vie très remuante, le comédien raconte sa vie, ses débuts, ses amours contrariées à son admirateur. Mais très vite, il s'endort. Arrive alors une femme, Lilian. Dans la cuisine, loin de l'artiste assoupi, elle raconte au jeune fougueux, Danny Sheffield, la réalité de Bela Lugosi. Elle raconte ses déceptions, ses espoirs, sa passion pour les femmes, sa mauvaise gestion financière. Dans un noir et blanc, élégant, dans la droite lignée des films qui ont rendu célèbre Bela, la narration retrace l'histoire de cet homme, d'un cinéma réunissant Dracula, Frankenstein ou autres monstres. Les dessins manient cet homme qui a joué de son apparence et pointe les failles d'un acteur qui est habité par son métier. Il est passionné, charismatique, provocateur, séducteur et mystérieux, entretenant malignement sa légende. Parfois, il chute, se trompe et rebondit avec une pirouette. Cette aisance est magnifiée dans les débuts de carrière et ses chutes, ses échecs sont teintés d'une certaine cruauté, révélant les fêlures d'un artiste. C'est un récit passionnant et envoûtant, autant que ne l'était Bela Lugosi dans ses films.
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Hacendado, l'honneur et le sang

« Je n'apporterais pas le déshonneur à toute notre lignée. »



Cette BD nous transporte en 1863, dans la chaleur étouffante du désert mexicain. Une jeune noble est violemment battue, laissée pour morte, et son amant assassiné. Tous les soupçons se portent sur le jeune Diego, lui aussi amoureux de la señorita. Pour son crime supposé, il sera déshérité par son père et bannit dans la sierra sauvage, peuplée de fauves et de tribus indiennes.



Ce western est original par son contexte mexicain, où les cowboys laissent place aux vaqueros. Il sera ici question d'honneur avant tout… mais ce mot n'a guère de sens dans ce monde cruel où toutes les horreurs seront commises. Les pires ordures semblent être réunis au même endroit.



Le sang se mêlera à la poussière dans ce western réservé à un public averti.
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Bela Lugosi

Cette biographie est très sensible, humaine. Le duo Thirault-Mousse a vraiment remis à jour un personnage hors normes passionnant et attachant tout Dracula qu’il fut.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Hacendado, l'honneur et le sang

Noir c'est noir : western ou drame familial au choix qui ne fait aucune concession à la bétise ou la noirceur humaine. Etre bon ou simplement compatissant est quelque chose à éviter dans ce monde américain de la fin du XIXeme siecle car cela est synonyme d'être à la merci d'ames viles et sans pitié.

Cela commence par une agression, un viol suivi de meurtres. Est accusé Diego le fils d'un riche propriétaire. Les parents de la jeune fille réclament sa tête. Homme honorable, don Armando sauve son fils du lynchage mais décide de le laisser seul dans le désert histoire de méditer sur ses actions. Son épouse ne le supporte pas et décide de sauver son fils. Mais le mérite'il?

Le dessin est dynamique et particulièrement en phase avec cette intrigue écrasée de soleil, c'est un gros plus.

Le seul bémol, la vision sombre systématique est parfois un peu lourde à lire surtout sur 80 pages très denses.
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