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Citations de Piergiorgio Pulixi (182)


Eduquer les gens à la haine est l’antichambre de la violence. p282
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La haine est comme un orchestre. Elle a besoin de quelqu’un qui la dirige, qui fait monter la tension et la cadence, pour laisser ensuite exploser toute cette impétuosité dans une chevauchée majestueuse.
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... le Dentiste était en train d'éduquer les gens à la haine. Et la haine est toujours l'antichambre de la violence.
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La soif de vérité s’alanguit avec le temps, mais pas pour ces âmes condamnées à une nuit éternelle qu’il te revient tant bien que mal d’éclairer. C’est ton travail. Ou peut-être plus encore : c’est ce que tu es. C’est pour quoi il te semble être né. Ta mission. Ta condamnation. Et si tu cherches à les oublier, les esprits des victimes t’empêchent de dormir. Tu les devines au pied du lit. Ils murmurent tes fautes. Ils t’accusent d’avoir capitulé. À la longue, ils te conduisent à la folie, et tu ferais n’importe quoi pour les chasser. N’importe quoi
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_Tu te rends compte? Le seul homme qui tient ses promesses aujourd'hui est un serial killer, explosa Mara.
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Il y avait une phrase qu’il aimait à répéter à ses étudiants en criminologie, et qui constituait la règle d’or du profilage criminel : « Si vous voulez comprendre un peintre, étudiez ses tableaux ; ils vous en diront beaucoup plus sur lui que n’importe quel témoignage. » Le même principe, expliquait-il, valait pour les tueurs en série. En analysant leurs crimes, en découvrant comment et pourquoi la victime avait été tuée, on avait beaucoup plus de chances de déterminer qui l’avait tuée.
(Page 212)
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La Sardaigne n’est pas une île. C’est un archipel d’innombrables îlots séparés non par la mer, mais par des langues de terre. Certaines ne sont que de petits atolls, mais chacune a sa propre identité.
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Piazza Giuseppe Garibaldi, Cagliari

C’était une nuit magnifique. Vito Strega se rendit compte que cela faisait des années qu’il n’avait pas vu un ciel aussi pur et serti d’étoiles.
— Moi aussi, elles m’ont toujours fascinée, dit Eva en le surprenant le nez en l’air à contempler les constellations. Ces cathédrales d’astres infinies.
— Belle définition. C’est toujours comme ça ? demanda-t-il, ébloui.
— Presque toujours, oui. C’est une des particularités de ce paradis terrestre.
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_La géolocalisation ne ment pas, Moreno, dit Mara. De même que certaines empreintes là-bas, que la scientifique a relevées et reliées à toi.
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_Non, chef. Je sais que c'est délirant, mais ces gens-là croient en une espèce de "caractère cyclique du temps, où tous les temps coexistent et où tout est recommencement", dit-elle en s'appuyant sur ces notes.
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La mort n'a pas d'œil. Elle ne regarde personne en face. Qu'est-ce qu'on peut y faire? Mais le fait que vous soyez là toutes les deux...vous n'avez pas idée à quel point c'est important pour moi.
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Aucune trace de sac à main, cartable, pochette, de n'importe quel accessoire où rangerai minimum un paquet de mouchoir; ce détail en particulier l'inquiétant, parce qu'une femme sans sac à mains aussi imprévisible qu'un chat sous amphétamines.
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Par instants, en plus de répandre un flot de parfums balsamiques, le vent sifflait dans les lézardes des roches, créant une symphonie de pierres musicales, et Bastianu était capable de reconnaître les yeux fermés le type de brise qui soufflait, simplement au son que produisaient les roches, car chaque courant d'air vibrait selon un accord différent.
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Là-haut, les pensées se raréfiaient. Le raisonnement se muait en contemplation. Il n'était pas rare de voir des aigles royaux fendre le ciel, planant au-dessus de la troisième mer, cette immense étendue de verdure qui recouvrait tel un manteau la Barbagia transie de froid, d'apercevoir un petit groupe de mouflons, un vautour fauve ou, avec un peu de chance, un spécimen de cerf sarde, auquel les Barbaricins associaient un joyeux présage.
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Un vent tiède s'était levé, qui charriait vers le littoral le ressac de la mer et faisait bruire doucement les palmiers. On sentait dans l'air la capitulation de l'après-midi face au soir.
- Si jamais tu te poses la question, c'est le sirocco. Il souffle de la mer vers la côte et, l'été, il nous apporte la chaleur de l'Afrique et met la ville en feu. Littéralement, parce qu'il alimente et attise les incendies et qu'il rend les gens complètement fous.
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Par rapport à Milan, c'était comme si les gens évoluaient au ralenti, et cette façon de profiter de la vie dans le calme, sans toujours penser à quelque chose, lui plut immédiatement.
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Dans les hameaux de l'arrière-pays sarde, sa oghe de Deu, la cloche, scandait encore les étapes fondamentales de l'existence des habitants : naissances, mariages, deuils, fêtes religieuses. C'était en quelque sorte la voix de la communauté, dont tous apprenaient dès l'enfance les tintements pour s'orienter dans la vie du village.
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Ils avaient succombé aux sirènes trompeuses du dieu industriel, courbé l'échine avec enthousiasme, abjuré la nature qui durant des siècles avait accueilli et nourri leurs ancêtres. Mais après les promesses éblouissantes d'une vie meilleure et prospère, cette divinité capricieuse et versatile les avait abandonnés, ne laissant derrière elles qu'épaves rouillées, chômage, déforestation, émigration de masse, âmes à la dérive dans les vapeurs d'abbardente, territoires et animaux irrémédiablement empoisonnés.
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- Hum, j’ai peur que tu perdes ton temps, Barrali. Tu connais le proverbe ? Qui naît âne ne peut mourir cheval. (p. 49)
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(...) on a la lumière et les ténèbres qui dansent ensemble, échangeant les rôles.
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