AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Piergiorgio Pulixi (182)


c’est comme s’il connaissait à la perfection le tempo médiatique.
Commenter  J’apprécie          10
Chaque fois que la distance avec Strega se réduisait à moins d’un mètre, Mara s’emballait comme une boussole à proximité d’un aimant et sentait son sang bouillonner.
Commenter  J’apprécie          10
La manière dont l’État opère son magistère punitif est totalement inadaptée aux cas individuels. Prenons celui-ci. Les causes ? Un système saturé. Des effectifs exsangues. Un arriéré judiciaire insoutenable. La loi impose de donner la priorité aux procès avec des détenus. Dès lors, ceux qui comparaissent librement sont relégués au second plan, et la moitié des dossiers finissent en prescription, comme dans le cas de notre ami. Ce système en crise produit de l’injustice au quotidien, dans une sorte de cercle vicieux… Pour moi, l’heure est venue de dire stop.
Commenter  J’apprécie          10
Il marchait pendant des heures dans une totale solitude, le long des sentiers, accompagné du chant des hiboux petits ducs et des gazouillis des oiseaux qui filtraient à travers l'enchevêtrement de branchages. Plus il avançait, plus il lui semblait remonter le temps; même le paysage se faisait plus âpre et archaïque, plus éprouvant.
Commenter  J’apprécie          10
Tous les policiers en ont au moins une : une affaire non résolue qui les empêche de dormir, qui continue de les tourmenter pendant des années, qui les réveille au milieu de la nuit, tailladés par la culpabilité, en proie à des rafales de souvenirs et d’images indélébiles. Et ceux qui sont trop jeunes pour en avoir une en héritent d’un officier plus expérimentés. Comme un passage de témoin. Un pacte pour étouffer les démons du passé, apaiser les fantômes et pouvoir mourir en paix, sans regret pour tout ce qu’on aurait pu faire et qu’on a pas fait.
Commenter  J’apprécie          10
- Elle nous a contaminés pendant des années avec ses diatribes incendiaires qui mettaient une telle pression sur la justice qu'on a incarcéré plus d'un innocent dans le seul but de satisfaire les instincts réactionnaires de l'opinion. Et lorsqu'une affaire venait à lasser le public, elle l'abandonnait pour se jeter sur du sang frais. Ce n'est pas du journalisme, mais de la prostitution. Et vous devez comprendre que les jurés sont des gens comme vous. Ils lisent les journaux et regardent la télévision. Il est évident qu'ils se laissent conditionner par ce matraquage et arrivent en cour d'assises remplis de préjugés envers les accusés, et tant pis pour l'impartialité...
Commenter  J’apprécie          10
On a la lumière et les ténèbres qui dansent ensemble, échangeant les rôles. La lutte éternelle entre le bien et le mal.
Commenter  J’apprécie          10
Tu es aussi sympa que l'arrivée des règles un premier jour de vacances à la mer, tu sais ?
Commenter  J’apprécie          10
Toutes les affaires d’homicide ne sont pas identiques. Certaines te collent à la peau pour toujours. Tu les portes en toi comme des cicatrices. Au bout de quelques années, elles cessent de te faire mal et tu n’y prêtes plus attention. Elles deviennent une partie de toi. Le tissu cicatriciel s’atténue au point que tu finis par ignorer sa présence. Mais il suffit d’un détail, d’une odeur, d’un regard ou d’un mot pour réinfecter la plaie, pour rouvrir la boîte de Pandore que tous les enquêteurs ou presque gardent en eux, laissant libre cours à des souvenirs corrosifs et à une culpabilité aussi sournoise que des parasites intestinaux. Et peu importe le nombre de kilomètres, physiques ou psychologiques, que tu pourras mettre entre toi et l’affaire, cette dernière te retrouvera toujours, tel un esprit qui ne trouve pas la paix venu te tourmenter pour obtenir justice. Il fait la queue avec toi à la caisse du supermarché, t’observe dans la salle d’attente du médecin, rôde derrière ton dos lorsque tu dînes en famille. Il te hante, semblable à un amour que tu n’as pas eu le courage de vivre.
Commenter  J’apprécie          10
En Sardaigne, le culte des défunts et le respect envers les âmes des morts, qu’elles soient bonas ou malas, bonnes ou mauvaises sont vieux comme le temps.
Commenter  J’apprécie          10
_Il est coupable, parce que trop de preuves et de témoignages le confondent. Mais c'est comme s'il avait suivi un plan préparé par d'autres, continua l'inspectrice.
Commenter  J’apprécie          10
Toutes les affaires d'homicide ne sont pas identiques. Certaines te collent à la peau pour toujours. Tu les portes en toi comme des cicatrices. Au bout de quelques années, elles cessent de te faire mal et tu n'y prêtes plus attention. Elles deviennent une partie de toi. Le tissu cicatriciel s'atténue au point que tu finis par ignorer sa présence. Mais il suffit d'un détail, d'une odeur, d'un regard ou d'un mot pour réinfecter la plaie, pour rouvrir la boîte de Pandore que tous les enquêteurs ou presque gardent en eux, laissant libre cours à des souvenirs corrosifs et à une culpabilité aussi sournoise que des parasites intestinaux.
Commenter  J’apprécie          10
Le secret pour ne pas vieillir est de vivre chaque jour en essayant d’être toujours à la hauteur de ses rêves. Le déclin commence quand tu cesses de rêver, quand tu n’as plus de désir et que tu te laisses porter par le courant.
(Page 432)
Commenter  J’apprécie          10
La Barbagia est une île dans l'île. Un royaume à part entière, avec ses lois ataviques, ses codes, ses usages et ses comportements qu'on ne retrouve dans aucune autre région de Sardaigne. Des gens qui n'aiment pas s'immiscer dans les affaires des autres.
Commenter  J’apprécie          10
Giorgio, son collègue à la double licence, au double master et au doctorat de recherche chargé, du haut de toute cette culture, de s'occuper du bar de l'espace restaurant
Commenter  J’apprécie          10
Toutes les affaires d'homicides ne sont pas identiques. Certaines te collent à la peau pour toujours. tu les porte en toi comme des cicatrices. Au bout de quelques années, elles cessent de te faire mal et tu n'y prêtes plus attention. Elles deviennent une partie de toi. Le tissu cicatriciel s'atténue au point que tu finis par ignorer sa présence. Mais il suffit d'un détail, d'une odeur, d'un regard ou d'un mot pour réinfecter la plaie, pour rouvrir la boîte de Pandore que tous les enquêteurs ou presque,gardent en eux
Commenter  J’apprécie          10
Et il le faisait sans souffler mot, sans bouger le moindre muscle, comme si la beauté de la nature méritait un respect physique, une révérence quasi animiste.
Commenter  J’apprécie          11
La Sardaigne n'est pas une île. C'est un archipel d'innombrables îlots séparés non par une mer , mais par des langues de terre. Certaines ne sont que de petits atolls, mais chacune a sa propre identité. Parfois même une langue et des coutumes spécifiques. Et les démarcations qui les séparent sont invisibles à l’œil nu. Du moins pour qui n'est pas du coin. Pour tous les autres, elles sont bien perceptibles, car tracées avec du sang en des temps immémoriaux. p. 95
Commenter  J’apprécie          10
Le tangage du bateau lui évoquait les contractions d'une parturiente. Le clapot des vagues, les gémissements causés par les douleurs. Le souffle du vent, la respiration haletante de la femme sur le point de perdre les eaux. Le battement sourd des moteurs du ferry qui montaient dans les tous, l'augmentation vertigineuse du pouls. p 64 éd. Gallmeister
Commenter  J’apprécie          10
Le lien qui se tisse entre l'enquêteur et la victime d'un homicide est sacré. Il transcende la simple bureaucratie, les comptes rendus d'enquête, les rapports d'autopsie, les pièces à fournir au magistrat. Il devient quelque chose de beaucoup plus intime. Dans l'éventualité où l'affaire n'est pas résolue et où le bourreau reste en liberté, ce lien sacré, indissoluble, peut se muer en une obsession éreintante, impossible à fuir. Le temps qui passe renforce le sentiment de culpabilité, accentue le doute selon lequel le tueur pourrait frapper de nouveau... La vie continue, évidemment, mais la peur d'avoir fait fausse route, de ne pas avoir été à la hauteur, d'avoir permis que d'autres vies soient brisées reste vissée au cœur et à l'âme et, plus les années passent, plus ce poids devient insupportable. Une affaire non résolue est la condamnation la plus sévère que peut subir un policier. Parfois, c'est un point de non-retour. (P.48)
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Piergiorgio Pulixi Voir plus

Quiz Voir plus

Roméo et Juliette

"Roméo et Juliette" est une comédie.

Vrai
Faux

10 questions
1998 lecteurs ont répondu
Thème : Roméo et Juliette de William ShakespeareCréer un quiz sur cet auteur

{* *}