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Citations de Pierre Bottero (1981)


Le hasard n'existe pas.
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- On approche, affirma Oukilip.
- Nous approchons depuis que nous nous sommes mis en route, rétorque Pilipip. Ta remarque est aussi mal formulée qu'inutile.
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-Que comptez -vous faire avec ça?
-T'attacher les mains et les pieds. Avec suffisamment de mou, rassure-toi, pour que tu puisses te déplacer.
-Il n'en n'est pas question!
Ellana s'était exprimée sur un ton sans appel qui laissa Jilano de marbre.
-Et pourquoi donc?
-Une marchombre ne se laisse pas enchaîner.
-C'est vrai.
Jilano sourit avant de poursuivre:
-Sauf quand son maître, à qui elle a juré obéissance, le lui demande!
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Ewilan, lorsqu’elle a dessiné le sabre d’Edwin, a eu la bonne idée de le lui placer entre les mains et non de le ficher dans un rocher jusqu’à la garde. C’est peut-être moins romantique, mais sacrément plus pratique !
Auteur inconnu
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Ellana.
Le prénom voletait au-dessus d'elle.
Sans qu'elle parvienne à l'attrapper.
Sans qu'il séloigne tout à fait.
Ellana.
Comment s'appelait-elle avant ? Pourquoi son passé lui était-il devenu étranger ? Qui était-elle désormais ?
Ellana.
Elle ferma les yeux, tentant d'oublier l'odeur rance qui flottait dans la grande salle.
Ellana.
Les enfants étaient partis. Rentrés chez eux puisque tous avaient un chez eux.
"A demain, Ellana."
Ellana.
Elle avait résisté à l'envie de courir vers le large, vers la Mère Nature qui la guidait autrefois. Ne pas se retourner, aller de l'avant. Toujours. Elle s'était arrangé un coin dans la grande salle déserte, s'était allongée.
Ellana.
Elle avait 18 ans.
Des milliers de choses à raconter. Et mille fois plus à vivre.
Elle s'endormit sans s'en apercevoir.
Ellana.
Doucement le prénom se posa sur ses paupières closes, se glissa le long de sa respiration régulière, se coula dans son coeur, son âme et chacune des cellules de son corps.
Il devint elle.
Elle devint lui.
Ellana.
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Salim ne combattait plus. Porteur de lumière, il était trop précieux pour perdre sa vie. Immobile dans le cercle de marchombres, les yeux écarquillés par la stupéfaction et l'incrédulité, il la découvrait.
L'Harmonie.
Ce n'était pas cent ou deux cents marchombres agiles, souples, tourbillonnants qui se battaient mais un seul être, plus agile, plus souple, plus tourbillonnant que la somme des cents ou deux cents parties qui le composaient.
Un être en parfait accord avec l'univers.
L'Harmonie.
Le Chaos grogna, se déchaîna, libérant jusqu'à l'ultime parcelle de son essence incontrôlable.
Violence, haine, peurs, fanatisme...
L'Harmonie répondit en se mettant à danser.
Ouverture, temps, respect...
Le Chaos rugit.
L'Harmonie virevolta.
Le Chaos enfla.
L'Harmonie ondoya.
Salim leva les mains au-dessus de sa tête. La lumière qui jaillissait de ses paumes inondait la grotte, nourrissait les corps, faisait vibrer les cœurs, pulsait avec les âmes.
L'Harmonie.
Le chaos tressaillit. Nia. Cogna. Déroba. Mentit. Tortura. Viola.
L'Harmonie s'offrit.
Le dernier envoleur tomba.
Aussi soudainement qu'elles s'étaient éteintes, les sphères lumineuses se remirent à fonctionner.
Les marchombres survivants se tournèrent en silence vers Salim. Tous étaient blessés. Plus de la moitié des leurs étaient tombés et ne se relèveraient jamais.
Et pourtant...
a gorge nouée par l'émotion, Salim referma ses mains. La lumière du Rentaï s'éteignit dans la grotte
Continua à illuminer la voie.
Et le regard de ceux qui l'arpentaient. Uniques et soudés.
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Les étoiles ne se posent jamais près des hommes, sauf la plus belle d'entre elles, celle qui est maintenant ma femme.
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On a toujours le choix Ewilan, il suffit de faire le bon. Ewilan sourit, elle avait fait le bon choix.
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Une pensée, parmi la multitude qui s'entrechoquaient dans son esprit, prit du relief, se précisa jusqu'à devenir une certitude.
Limpide.
Réjouissante.
Un ours n'est pas une arme conventionnelle!
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-J'écris
-Tu écris quoi?
-Des phrases, les miennes ou celle des autres.
Des pensées un peu bizarres, des souhaits, des remarques, des poèmes, des promesses que je me fais... Tout ce qui me passe par la tête et que j'ai envie de coucher sur le papier.
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Ne confonds pas le rêve et l'Imagination. Si le premier vient à toi de son propre chef, c'est volontairement que tu décides d'arpenter la deuxième. Cela peut s'avérer périlleux, j'en ai fait l'amère expérience, mais les possibles sont trop nombreux pour que tous débouchent sur des impasses. [...]
La vie, comme les rêves, conduit souvent à des impasses.
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La vérité est amour tout le reste est illusion.
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Si je vis dans un monde aux limites finies, connues, d'autres existent ailleurs,
infinis, multiples, complexes, riches, foisonnants, merveilleux.
Les auteurs sont les passeurs, leurs livres
les portes qu'ils nous proposent de franchir.
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La température avait fraîchi et, lorsque Ellana frissonna, Edwin la prit dans ses bras. Il effleura sa nuque d'un baiser, passa une main douce sur son ventre...
-Depuis combien de temps ? lui murmura-t-il à l'oreille.
Elle sourit à la nuit.
-Comment le sais-tu ?
-La lumière dans tes yeux quand je t'ai vue ce soir. Juste avant que la beauté de ton corps ne le clame à l'univers entier.
Elle se pelotonna contre lui.
-Tu es devenu poète pendant mon absence ?
-C'est ta présence qui me transforme. Ton absence, elle, me ronge. Alors ?
-Il arrivera au printemps.
-Il ?
-Je le sens ainsi.
Il la serra un peu contre lui et, tandis qu'elle fermait les yeux, savourant le goût de la plénitude, il s'abandonna au bonheur qui déferlait.
Doucement, il se mit à pleurer.
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J’ai vécu longtemps, beaucoup lu, étudié, pensé. Je sais désormais que je ne sais rien.
Maître Duom Nil’Erg, Journal
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— Mais je t’ai dit que c’était impossible ! hoqueta l’analyste.
— Chez moi, répliqua Mathieu gentiment ironique, il y a une histoire qui commence ainsi : « Ils ignoraient que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Super, non ?
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— Pourquoi la bouche des humains tenir un autre langage que leur cœur ? avait-il lancé à Ellana. La véritable raison de ton départ être que tu avoir peur. Peur de ce que crier tes sentiments. Pour d’admettre ce que tu savoir depuis longtemps. Peur de t’avouer que tu aimer.
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Rien de ce qui a été dessiné ne peut-être gommé, murmura-t-elle. Rien de ce qui a été écrit ne peut-être effacé, rien de ce qui a été fait ne peut être oublié. Ou pardonné.
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-Offre-moi un mot.
-Silence
-Un autre.
-Harmonie.
-Un dernier.
-Fluidité.
...
-Marie tes trois mots.
-Marchombre.
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Au cœur de la Forêt Maison des Petits s'élève un long cri de détresse.
Deux petits découvrent la réalité de la mort.
Impuissance.
Douleur.
Désespoir.
-Ipiu!
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Où Ellana fut élevée durant ces jeunes années ?

Chez son père et sa mère.
Dans la Forêt-Maison des Petits.
Dans la maison de son oncle.
Chez Jilano.

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