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Citations de Pierre Desproges (965)


Une-Fois Ier, le roi des Belges, est totalement dépourvu d'intérêt. Sa femme, la hideuse Fabiola, a longtemps fait croire à son peuple qu'elle était stérile, alors qu'elle préférait en fait ne pas avoir d'enfant du tout plutôt qu'avoir un enfant belge.
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"Il sera beaucoup pardonné à Gérard Vié, car Gérard Vié a beaucoup souffert. Juin 1940. C'est l'exode ; il sont deux frère, Jean et Gérard Vié. Le second, Gérard Vié, est furieux. Le premier, Jean Vié, est férié! (...) Le ciel flamboie, les obus sifflent, les bombes explosent, les maisons brûlent, la mort est partout et les Vié fuient!" "Sous la robe austère de la justice se cache la plus grosse et la plus rouge des confusions." "Nous allons ouvrir une boucherie, annonce solennellement l'aîné. «Quoi! s'exclame Gérard Vié,(...) des bouchers, les Vié!»" "Car enfin, il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle, le manque de curiosité gastronomique et de jovialité culinaire vont très souvent de paire, et pas seulement de test... (sonnette du président Claude Villers)
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Pierre Desproges
Une erreur courante consiste à penser que le vélo est le mari de la bicyclette. C’est faux. C’est son amant.
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Réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen
par Pierre Desproges - 28 septembre 1982
[ Les Réquisitoires du Tribunal des Flagrants Délires - Tome 1 - Seuil-France-Inter - 11-2003 ]
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Extrémistes, Extrémistes,
Mon président français de souche,
Mon émigré préféré,
Mesdames et Messieurs les jurés,
Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen,
Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen,
Public chéri, mon amour.
Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.
Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent à la gaudriole para-judiciaire pose problème. Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi sont celles-ci :
Premièrement, peut-on rire de tout ?
Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?
A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu'elle ne pratique pas l'humour noir, elle, la mort ? Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l'heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d'un coup, ça s'arrête, sans plus de raison que ça n'avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d'opérette, l'enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot. Alors, quelle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?
Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule aryenne au monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado.
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n'ai rien contre les racistes, c'est le contraire, comme dirait mon ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d'Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'écrie judicieusement à l'adresse du spadassin qui l'accuse d'anti-fascisme : "Vous vous méprenez, monsieur : ce n'est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième."
"Les racistes sont des gens qui se trompent de colère", disait, avec mansuétude, le président Senghor, qui est moins pianiste, mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.
Je sortais récemment d'un studio d'enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j'aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu'elle a des nichons magnifiques.
Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantin, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir et, sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu'il n'écoutait d'ailleurs pas, cet homme s'écrie soudain :
"Eh bien moi, les Arabes, j' peux pas les saquer."
Ignorant ce trait d'esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart :
"Les Arabes, vous comprenez, c'est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j'en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c'est le père qu'a dépucelé la fille aînée ! Ça, c'est les Arabes."
Ce coup-ci, je craque un peu et dis :
"Monsieur, je vous en prie, mon père est arabe.
- Ah Bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D'ailleurs, je vous ai vu à Bellemare."
A l'arrière, bringuebalés entre l'ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte :
"Oui, votre père je dis pas. Mais alors, les miens d'Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l'appartement et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c'est lui aussi qui l'a dépucelée. Ça s'entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c'est comme les Juifs. Ça s'attrape que par la mère."
Cette fois-ci, je craque vraiment :
"Ma mère est arabe.
- Ah bon ? La Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c'est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n'y a pas que la race. Il y a l'éducation. C'est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D'ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n'avez pas une tête d'Arabe. Ça c'est l'éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l'école, hop, y joue au couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs."
Je lui donne trente-deux francs.
"Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche !
- Ah, c'est comme ça, me vengeais-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs !"
Alors, cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance :
"Crève donc, eh, sale bicot."
A moi, qui ai fait ma première communion à la Madeleine !
Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m'est imparti socialiste, mais pas national, c'est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m'empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes ou les deux ou, plus simplement, de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui son nés qui sont nés quelque part :
"Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire,
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares,
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre,
Les imbécil's heureux qui sont nés quelque part."
Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : "Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde."
Pierre Desproges
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PENCHONS-NOUS AVEC MANSUÉTUDE SUR LA DÉTRESSE ORDINAIRE


CYCLOPEDE : Démunis de tout, écartelés entre le prix exorbitant du topinambour et la hausse inexorable des loyers des taudis, les pauvres crient famine.
LES PAUVRES (choeur off) : Famine!
CYCLOPEDE : Merci. Dignes dans la douleur, sublimes de résignation, ces malheureux sont nombreux à me faire part de leur souhait de ne pas mourir sans savoir à quoi ressemble un gros billet de banque. Car l’argent, disent-ils, on en entend souvent parler, mais on n’en voit pas souvent la couleur. Eh bien, chers pauvres, soyez exaucés! Vous allez enfin voir la couleur de l’argent . Regardez bien. (Gros plan sur gros billets) Là c’est jaune, c’est joli, là c’est vert, etc. (En rangeant les billets) Etonnant, non?
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VOYONS VOIR SI LA SAINTE VIERGE EST MALPOLIE


CYCLOPEDE : De nombreux historiens dignes de foi affirment que la Sainte Vierge est malpolie.
(L’Annonciation : Marie épluche des pommes de terre. L’Ange Gabriel entre).
GABRIEL (main tendue) : Je vous salue, Marie pleine de grâce…
(Marie le laisse main tendue sans la lui serrer).
CYCLOPEDE : D’autres historiens affirment que Marie était trop émue le jour de l’Annonciation pour penser à serrer la main de l’Ange, mais qu’en fait c’était une personne fort bien élevée, pour une enfant de pauvre. Elle eut d’ailleurs l’occasion de le montrer de façon éclatante le jour des Rois, le 6 janvier de l”an 1 après Jésus-Christ… Pendant Jésus-Christ, pardon. Regardez bien
(La crèche. Arrivée de trois Rois mages. Marie se perd en courbettes et civilités)
MARIE, au premier Roi mage, grand blond nordique apportant l’or : Ah merci! Ah, c’est trop! Ah la la, que c’est beau! Fallait pas… etc… etc…
MARIE au second, prince noir couvert de bagues, keffieh, etc… – même jeu.
Au troisième Roi mage, style bougnoule Barbès, MARIE souriante : Vous avez vos papiers?
CYCLOPEDE (ou GABRIEL) : Etonnant, non?
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ESBAUDISSONS-NOUS DE LA PRÉCOCITÉ DE MOZART


CYCLOPÈDE : Aujourd’hui, c’est à vous que je m’adresse, chers enfants. Savez-vous, petits connards, qu’à l’âge où vous jouez aux billes comme des imbéciles, Wolfgang Amadeus Mozart , lui, avait déjà atteint le génie?
MOZART ENFANT (suffisant) : J’ai toujours été précoce, en tant qu’enfant.
CYCLOPÈDE : Savez-vous qu’à huit ans et demi Mozart avait déjà composé le Boléro de Ravel?
MOZART ENFANT (massacrant le Boléro sur un piano d’enfant) : Faut l’faire!
CYCLOPÈDE : Savez-vous qu’à douze ans et demi, accompagné par le quatuor Amadeus, Mozart avait déjà déshonoré sa cousine, la petite Koechel 506?
MOZART ENFANT (barbouillé de rouge à lèvres, débraillé) : Faut l’faire!
CYCLOPÈDE : Il était tellement précoce, Mozart; qu’à trente-cinq ans et demi, il était déjà mort.
MOZART (DESPROGES) (sur son lit de mort, relevant la tête) : Faut l’faire!
CYCLOPÈDE : Etonnant, non?
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Quand je vous aurai dit à quel point je déteste la force publique et les bâtons blancs, les procureurs hépatiques à nuque rase, les barreaux aux fenêtres et les miliciens cramoisi-gévéor tiraillant des chiens-loups démentiels électrisés de haine apprise, quand je vous aurai dit, en somme, l'ampleur de ma dégoûtation pour les lois collectives et les marches forcées, m'écouterez-vous enfin, catafalqueux et gauches intellectuels qui tremblotez sous le joug d'un terrorisme par vous-mêmes suscité, m'écouterez-vous encore, mes bien chers frères, si je vous dis que je hais autant les voleurs que les gendarmes ?
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L'homme est un être doué d'intelligence. Grâce à son intelligence, l'homme peut visser des boulons chez Renault jusqu'à soixante ans sans tirer sur sa laisse. Il arrive aussi, mais moins souvent, que l'homme utilise son intelligence pour donner à l'humanité la possibilité de se détruire en une seconde. On dit alors qu'il est supérieurement intelligent.
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À bien y réfĺéchir, on peut diviser l'humanité en quatre catégories qu'on a plus ou moins le temps d'aimer. Les amis. Les copains. Les relations. Les gens qu'on connaît pas.
(...)
Je verrais bien une cinquième catégorie où s'inscrirait, unique, la femme qu'on aime sur le bout des doigts. Parce qu'on la connaît par coeur.
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La fille Tabouret épouse le père Lachaise. (je dis ça, c'est pour meubler.)
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Pierre Desproges
« Saint-Gilles [ Croix-de-Vie ] est la seule ville de bord de mer au monde où les pouvoirs publics ont pensé à mettre des baraques foraines et des parkings automobiles tout autour du port afin que les touristes ne puissent jamais voir la mer et les bateaux. C'est une curiosité pétaradante qui mérite le détour, encore qu'on puisse jouir du même paysage sans quitter Clermont-Ferrand ».
[ ♥ St-G. ! ♥ ]

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• extrait de 'Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis' cité dans MaVille par Ouest-France
>> https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-la-legende-vendeenne-de-pierre-desproges-_15-617523_actu.Htm
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Pierre Desproges
La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute.
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19 mai – Nuit blanche

Pour lutter contre l’insomnie, faites un quart d’heure de yoga, mangez une pomme crue, avalez une infusion de passiflore (passiflora incarnata), prenez un bain chaud à l’essence de serpolet (thymus serpyllum), frictionnez-vous à l’huile essentielle de jasmin (Jasminus officinale) et orientez votre lit au nord.
Quand vous aurez fini tout ça, il ne sera pas loin de 8 heures du matin.
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Ce matin-là, qui était le matin du septième jour, Dieu ne se sentit pas très bien. Il faut dire que , les six premiers jours, il n'avait pas ménagé sa peine, créant coup sur coup la lumière, la terre, les mers, l'homme, les animaux, le ciel bleu, les étoiles jaunes, enfin tout ce bordel de Dieu qui nous entoure et sans lequel nous n'aurions jamais pu connaître l'arthrite du genou ni la bombe à neutrons.
Et donc, le septième jour, Dieu, se sentit mou et s'en fut consulter l'interne de garde à l'Hôtel-Dieu.
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Je suis dubitatif. Eh ! c'est pas cochon, dubitatif. C'est en un seul mot, hein, dubitatif. Ça veut pas dire : éjaculateur précoce. Ça veut dire que je suis dans le doute, voilà. Je suis dans le doute. Tiens ! le doute m'habite.
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Mourir sans avoir jamais rien compris à la finalité de l'homme. Mourir avec au cœur l'immense question restée sans réponse : Si Dieu existe, pourquoi les deux tiers des enfants du monde sont-ils affamés ? Pourquoi la terre est-elle en permanence à feu et à sang ? Pourquoi vivons-nous avec au ventre la peur incessante de l'holocauste atomique suprême ? Pourquoi mon magnétoscope est-il en panne ?
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Seul Woody Allen, qui cache pudiquement sous des dehors comiques un réel tempérament de rigolo, a su répondre à ces angoissantes questions de la condition humaine ; et sa réponse est négative : "Non seulement, Dieu n'existe pas, mais essayez de trouver un plombier pendant le week-end."
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Vous connaissez de vraies bonnes raisons de rire, vous ?
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la plage est belle et le sable est fin. De mi-juillet à la fin août, l'ouvrier parisien, debout dans son caleçon coloré, les mains sur les hanches et tourné vers le large, se demande ce qu'il fait là. Il a le nez flamboyant au noroît, le cheveu qui moutonne à la brise, le regard étal, et l'humour à marée basse sous le flot montant des jacasseries balnéaires de sa belle-mère toujours recommencée.
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