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Bernard Morrot (Éditeur scientifique)
EAN : 9782020685368
192 pages
Seuil (05/11/2004)
4.38/5   88 notes
Résumé :
Françaises, Français, Belges, Belges, Monsieur le président mon chien, Monsieur l'avocat le plus bas d'Inter, Mesdames et messieurs les jurés, Public chéri, mon amour...
Que lire après Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires : Tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Mesdames, messieurs : "la Cour" - Claude Villers, juge imposant et narquois, préside la séance - Luis Rego est l'avocat, il défend tous les accusés, parfois mollement tandis que Pierre Desproges est un avocat général qui, quelquefois, fait battre la campagne au ministère public.
Il en est ainsi, toute la semaine durant 2 saisons radiophoniques sur les ondes de France-Inter au début des années 80.
C'est soudain un vent d'air frais et de fantaisie qui souffle de la radio sur la France entière.
Ce petit ouvrage, premier tome bientôt suivi d'un deuxième, reprend quelques réquisitoires de ce drôle de "Fouquier Tinville" des ondes.
Pierre Desproges s'attaque, ici, à Roger Carel, Gérard Lauzier, Robert Lamoureux, Catherine Allégret, Jean-Jacques Debout, Renée Saint-Cyr, Georges Guétary, Robert Charlebois, Jean-Michel Ribes, Henri Pescarolo, Georges-Jean Arnaud, Frédéric Mitterand, Djamel Allam, Gérard Vié, Daniel Cohn-Bendit, Jean d'Ormesson, Alain Moreau, Plastic Bertrand, Léon Zitrone, Jean-Marie le Pen, Huguette Bouchardeau, Pierre Troisgros, Roger Coggio, François de Closets, Alain Stivell, Charles Dumont, Yvan Dautun, Gisèle Halimi, François Béranger, Jacques Séguéla et Josiane Balasko.
Malgré une défense, moins qu'acharnée de l'avocat le plus bas d'Inter, certains n'en sortiront pas indemnes.....
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Au début des années 1980, il y avait sur France-Inter entre 11 h et 12h45 (juste avant le jeu des 1000 francs) une émission à laquelle les auditeurs prêtaient non pas une mais deux oreilles attentives, tout en savourant leur bifteck-frites. C'était la parodie d'un procès où, tous les jours un prévenu se voyait jugé devant un tribunal parodique, devant un président bonhomme (Claude Villers), défendu par un avocat pour le moins atypique (Luis Rego) et faisant face au plus redoutable de tous les procureurs, l'avocat général Pierre Desproges.
Si la présentation du prévenu, les auditions de témoins (en général des amis de l'accusé), ou l'intervention de l'expert, étaient déjà croquignoles, ce n'était rien en comparaison des joutes oratoires que les deux avocats organisaient entre eux.
Desproges commençait invariablement sa plaidoirie en ces mots :
« Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon président-mon chien ; monsieur l'avocat le plus bas d'Inter ; mesdames et messieurs les jurés ; public chéri, mon amour ! » harangue parfois complétée par « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! ».
Suivant l'invité, le texte de la plaidoirie pouvait être lié à la personnalité ou au contraire partir dans les directions les plus insolites, comme le cassoulet toulousain ou sa dernière quittance de gaz. Passage obligé, la charge contre l'avocat de la défense, Luis Rego (son physique minable, ses compétences nulles et surtout ses origines portugaises). Pour finir, Desproges demandait la tête de son client, en concluant systématiquement : « Donc, l'accusé est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».
Luis Rego prenait la suite sur le même ton : « Amis de la justice, bonjour. de quoi est-ce qu'on accuse-t-on mon client ? » Lui aussi partait dans des délires oratoires qui n'avaient que peu de rapport avec l'affaire (et encore peu est un bien grand mot).
C'est peut-être dans cet exercice qu'on trouve le meilleur Desproges. Claude Villers, producteur de l'émission laissait une totale liberté à ses deux acolytes, et les invités, bien souvent arrivaient sur le plateau, inquiets de savoir à quelle sauce ils seraient mangés.
Parmi les prévenus (mais non avertis) : Pierre Perret (premier à comparaître), Renaud, Daniel CohnBendit, Jacques Séguéla, Jean d'Ormesson, Yannik Noah, Coluche… Une kyrielle interminable d'invités dont certains sont même passés deux fois.
Quelques séances sont restées dans la mémoire collective :
Procès de Georges Guétary :
« Alors la voix de Georges Guétary s'élevait vers dieu comme un gargouillis pathétique de sanitaire libéré.
Aussitôt, Pataud, notre vieux chien rhumatisant se jetait par la fenêtre en hurlant, tandis que notre chat Fifi plongeait dans le feu plutôt que d'entendre la suite.
Seule, seule, grand mère restait impassible, elle s'était défoncée les tympans au tisonnier une bonne fois pour toute, la première fois qu'elle avait entendu LA ROUTE FLEURIE ».
Ou celui de Jean-Marie le Pen (celui-là je vous le mets en citation), dans lequel il aborde le sujet « Peut-on rire de tout? »
« Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule aryenne au monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado ».
Tiens, je me demande parfois ce que diraient Coluche et Desproges en voyant notre société contemporaine… Notre Paf en prendrait quelques-unes sur le pif…


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Alors moi qui aime l'humour absurde j'ai été servie ^^. N'écoutant pas France Inter je ne connaissait pas cette émission et je le regrette parce que l'écouter doit être cent fois mieux que le lire!
Bref c'est très amusant et bien écrit mais le vocabulaire étant parfois très recherché et surtout fait pour l'oral, l'écriture est un peu indigeste. C'est pourquoi je conseillerai de lire un réquisitoire une fois de temps en temps pour ne pas être écoeuré (dans les toilettes par exemple)

Pour finir j'ajouterai que j'ai beaucoup aimé le petit paragraphe qui décrit le pauvre accusé à la fin de chaque réquisitoire.
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Tu me manques Pierre, non pas ton humour vitriolé au demeurant désaltérant, alerte, gaillard et Tutti frutti mais ton humanisme intelligent, d'une douceur circonspecte, généreuse et ce je ne sais quoi qu'on trouve désormais difficilement dans ce monde de brutes pétaradants dans leurs certitudes un rien douteuses et pourtant tellement pénibles. Tu dois sourire et bondir de joie de ne plus faire partie de la Confrérie des fieffés fiers frères Pierre. Quoique.
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Sous ce format , ce petit livre en devient un réel "flagrant délire".
Pour ma part, je ne m'en lasse pas, et j'y viens, et j'y reviens.
Toujours avec nous, merci Pierre Desproges !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen
par Pierre Desproges - 28 septembre 1982
[ Les Réquisitoires du Tribunal des Flagrants Délires - Tome 1 - Seuil-France-Inter - 11-2003 ]
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Extrémistes, Extrémistes,
Mon président français de souche,
Mon émigré préféré,
Mesdames et Messieurs les jurés,
Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen,
Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen,
Public chéri, mon amour.
Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.
Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent à la gaudriole para-judiciaire pose problème. Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi sont celles-ci :
Premièrement, peut-on rire de tout ?
Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?
A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu'elle ne pratique pas l'humour noir, elle, la mort ? Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l'heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d'un coup, ça s'arrête, sans plus de raison que ça n'avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d'opérette, l'enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot. Alors, quelle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?
Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule aryenne au monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado.
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n'ai rien contre les racistes, c'est le contraire, comme dirait mon ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d'Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'écrie judicieusement à l'adresse du spadassin qui l'accuse d'anti-fascisme : "Vous vous méprenez, monsieur : ce n'est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième."
"Les racistes sont des gens qui se trompent de colère", disait, avec mansuétude, le président Senghor, qui est moins pianiste, mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.
Je sortais récemment d'un studio d'enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j'aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu'elle a des nichons magnifiques.
Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantin, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir et, sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu'il n'écoutait d'ailleurs pas, cet homme s'écrie soudain :
"Eh bien moi, les Arabes, j' peux pas les saquer."
Ignorant ce trait d'esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart :
"Les Arabes, vous comprenez, c'est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j'en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c'est le père qu'a dépucelé la fille aînée ! Ça, c'est les Arabes."
Ce coup-ci, je craque un peu et dis :
"Monsieur, je vous en prie, mon père est arabe.
- Ah Bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D'ailleurs, je vous ai vu à Bellemare."
A l'arrière, bringuebalés entre l'ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte :
"Oui, votre père je dis pas. Mais alors, les miens d'Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l'appartement et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c'est lui aussi qui l'a dépucelée. Ça s'entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c'est comme les Juifs. Ça s'attrape que par la mère."
Cette fois-ci, je craque vraiment :
"Ma mère est arabe.
- Ah bon ? La Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c'est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n'y a pas que la race. Il y a l'éducation. C'est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D'ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n'avez pas une tête d'Arabe. Ça c'est l'éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l'école, hop, y joue au couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs."
Je lui donne trente-deux francs.
"Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche !
- Ah, c'est comme ça, me vengeais-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs !"
Alors, cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance :
"Crève donc, eh, sale bicot."
A moi, qui ai fait ma première communion à la Madeleine !
Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m'est imparti socialiste, mais pas national, c'est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m'empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes ou les deux ou, plus simplement, de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui son nés qui sont nés quelque part :
"Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire,
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares,
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre,
Les imbécil's heureux qui sont nés quelque part."
Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : "Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde."
Pierre Desproges
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Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde.
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Le 25 mai 1968, sur arrêté ministériel du regretté Christian Fouchet (je dis «regretté» parce qu'il est mort sans m'avoir rendu mon peigne), Daniel Cohn- Bendit était refoulé à Forbach alors qu'il tentait de rentrer en France pour faire encore l'andouille avec des boutonneux. Je propose, mesdames et messieurs les jurés, que nous le condamnions aujourd'hui à la même peine. Allez-vous-en, Cohn-Bendit. Allez méditer sur vos crimes en Basse-Moselle et restez-y. Après tout, mesdames et messieurs les jurés, je vous le demande en votre âme et conscience, ne vaut-il pas mieux être dévoré de remords dans la forêt de Forbach que dévoré de morbaques dans la forêt de Francfort ? (Contre Daniel Cohn-Bendit)
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S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir , s'il est vrai que le RIRE peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables, alors oui, on peut RIRE de tout, on doit RIRE de tout.
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Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.
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Vidéo de Pierre Desproges
Pierre Desproges : La seule certitude que j’ai c’est d’être dans le doute (France Culture / Samedi noir). Photographie : Pierre Desproges • Crédits : Archives du 7eme Art - AFP. Diffusion sur France Culture le 9 mars 2010. Cela fait 30 que Pierre Desproges nous a quitté, c'était l'occasion de réécouter ses textes. Réalisation : Myron Meerson. Mise en scène d’Alain Lenglet de la Comédie-Française et de Marc Fayet. Avec Christian Gonon de la Comédie-Française. Musique de Jérôme Destours. Reprise en studio du spectacle joué en mai 2010 au Théâtre du Vieux-Colombier. « De vrais sketches avec des vrais morceaux de bravoure entiers reliés entre eux par une bassesse d’inspiration qui volera au-dessous de la ceinture du moindre nain […] » annonçait Desproges en 1986. Avec ce spectacle, Christian Gonon prolonge les salves tirées par Desproges contre la médiocrité humaine. Extraits des “Chroniques de la haine ordinaire” sur France Inter, de “La Minute nécessaire de monsieur Cyclopède” sur France 3 et de son livre “Vivons heureux en attendant la mort”, aucun des textes choisis ne fut conçu pour la scène. Sauf un, resté inédit, la mort l’ayant finalement pris par surprise.
Prise de son / montage / mixage : Julien Doumenc et Antoine Viossat. Mise en onde : Maya Boquet
Source : France Culture
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