Pierre-Jules Stahl

C'est une des lectures marquantes de mon enfance. J'ai découvert Les Quatre Filles du Docteur March grâce à cette édition abrégée de la bibliothèque verte que j'ai lue et relue maintes et maintes fois tellement j'adorais les aventures de ces quatre sœurs aux personnalités bien marquées.

C'est ce qui m'a donnée envie, quelques années plus tard, de découvrir le texte intégral en V.O.. J'ai tout autant adoré l'histoire même si elle se révèle beaucoup moins légère...

Nous sommes en pleine guerre de Sécession. Pendant que le docteur March est occupé à soigner les soldats sur le front, sa femme et ses quatre filles : Meg, Jo, Beth et Amy, respectivement âgées de 16 à 11 ans, se serrent les coudes pour affronter les difficultés du quotidien. Tombée dans une relative pauvreté, cette petite famille américaine de la classe moyenne, exclusivement matriarcale, tente chaque jour d’apprécier sa situation et ce, grâce à une philosophie de vie somme toute très chrétienne. Mais il n’est pas toujours facile d’assumer ses vieilles robes défraichies et ses gants dépareillés lorsque l’on côtoie des gens plus fortunés…



Aaaah, qu’elles m’ont parfois agacé ces petites filles modèles, prêtes à se repentir à la première chamaillerie, à la plus petite pensée égoïste ou à la moindre démonstration de vanité ! Pour ça, y’a pas à dire, Louisa May Alcott nous offre un magnifique tableau de ce que devait être une bonne famille chrétienne américaine au XIXème siècle : un sens aigu de la morale, une générosité sans bornes et une bienveillance à toute épreuve. Et quand l’un des petits agneaux montre des signes de faiblesse, Maman est là pour le remettre dans le droit chemin ! Mais, mon dieu, qu’il est lisse ce portrait ! Heureusement que l’attachante et imprévisible Jo est là pour apporter un peu de piment et de liberté à tout cela ! Dans un même registre, j’avais, et de loin, préféré la pétillante et tumultueuse Scarlett O’Hara « d’Autant en emporte le vent » !



Bon, après, il faut bien évidemment remettre les choses dans leur contexte. « Les quatre filles du docteur March » a été publié en 1868 (soit 68 ans avant le roman de Margaret Mitchell !), par une femme, chose plutôt rare pour l’époque, et se devait donc d’être parfaitement conformiste. J’ai trouvé qu’il se lisait presque comme un manuel de bonne conduite, destiné à l’éducation morale de ces petites filles modèles qu’il représente si bien. Rien d’étonnant donc à ce qu’il soit à ce point bien-pensant !



Pour moi qui n’aime pas toujours être très sage, j’avoue m’être parfois ennuyée durant ma lecture et avoir trouvé le temps un peu long… Heureusement que la joyeuse fratrie est attachante et qu’elle réserve quelques délicieux moments de grâce et d’humour ! « Les quatre filles du docteur March » n’en reste pas moins un grand classique de la littérature de jeunesse, à découvrir, mais, en ce qui me concerne, un roman de la Comtesse de Ségur me procurera beaucoup plus de plaisir !



Challenge 3 p’tits chats

Challenge BBC

Challenge 7 familles

Challenge ABC

J'ai découvert cette histoire grâce à l'adaptation cinématographique du roman réalisée par Gillian Armstrong. Quelle réussite ce film!

J'ai donc voulu lire l'oeuvre mère lorsque je l'ai trouvée en librairie.

La plume de Louisa May Alcott est aussi fine que séduisante. Inconditionnelle du XIXe siècle et de la littérature anglaise, c'est un bonheur pour moi de me plonger dans un roman comme celui-ci.

Quatre filles aux tempéraments bien différents qui tentent chacune de trouver leur place dans cette famille temporairement amputée par le départ du père aimé pour la guerre, et par la suite d'autres départs plus définitifs...

J'ai retrouvé avec plaisir les quatre soeurs March longtemps après les avoir rencontrées une première - et deuxième, et même sans doute troisième fois -quand j'avais une petite dizaine d'années.

J'ai gardé un souvenir impérissable des caractères très dissemblables des filles, ma préférence allant à Jo suivie de près par Beth... Le récit a bien un côté un peu moraliste, mais après tout on est au 19ème siècle, dans un certain courant de pensée dans la littérature sur et pour l'enfance. Cependant, j'ai été surprise par une certaine liberté qu'ont ces filles, notamment Jo qui je pense se l'octroie d'elle-même et que ses parents acceptent.

Quel personnage cette Jo! Libre, garçonne, intense, tout en gardant une certaine grâce, une très grande générosité et surtout une sincérité dans tout ce qu'elle est. Il paraît que l'autrice, Louise May Alcott, s'est tout simplement inspirée d'elle-même. Elle devait être un sacré personnage.

Et que dire de l'amitié qui lie Jo à Laurie, ce garçon magnifique et non dénué de défauts lui-même, impertinent par moments mais qui grâce à cela même remet la famille sur la bonne route.

Hormis la petite histoire, enfin, Les Quatre filles du Docteur March dépeint avec réalisme une Amérique en proie à la Guerre de Sécession , présente en toile de fond, et le clivage entre richesse et pauvreté.

Pas de déception à la re-re-relecture!

J'avais envie de lire ce roman depuis des années, puisqu'il s'agit d'un véritable classique qui met en avant des héroïnes féminines.



Pendant la guerre de Sécession, dans l'État du Massachusetts, la famille March, ruinée, attend des nouvelles du père parti au front. Les quatre sœurs, Meg, la sage, Jo, l'intrépide, Beth, la charitable et Amy, l'orgueilleuse, écoutent généralement les conseils avisés de leur mère.



Si j'avais envie de découvrir ce classique de la littérature, j'ai préféré me diriger vers une version audio, interprétée par Caroline Maillard et assez agréable à écouter.



Au départ, j'étais ravie de faire la connaissance des quatre sœurs qui ont toutes un caractère bien différent. J'ai surtout aimé Jo, connue pour son côté rebelle et féministe avant l'heure.



Seulement... J'ai eu l'impression que la mère était comme celle de Sophie dans Les Malheurs de Sophie : elle veut faire de ses filles des petites filles sages, et qu'elles s'accomplissent en devenant des épouses. Il y a un aspect moralisateur qui m'a fortement dérangée dans le récit.



Il ne se passe pas grand chose dans ce récit, nous suivons les quatre filles sur plusieurs années, de l'adolescence à l'âge adulte. Même si c'était un peu long, j'ai apprécié suivre leur évolution au fil des années.



Même si le personnage de Jo contrebalance un peu l'aspect moralisateur et lisse du roman, ça n'a pas suffit pour que j'apprécie vraiment ma lecture. Cette histoire est un classique que j'ai aimé découvrir mais qui, par certains côtés, a mal vieilli : c'est un roman publié en 1868 qui est aussi conforme à son époque.

Véritable ode à la bravoure et à la dignité des héros de l'Indépendance de l'Ukraine, "Maroussia" est un récit quasi élégiaque entre propagande et chronique. Livre destiné à servir à l'éducation des enfants en France, au lendemain de la défaite de 1870.



Maroussia est une enfant archétypale de la campagne ukrainienne. Sa rencontre avec un cosaque prônant l'insurrection contre l'envahisseur russe et l'élite polonaise "prenant en tenaille" la féconde Ukraine déterminera son destin tragique et exemplaire. Chantre de l'indépendance, ce couple atypique d'un homme et d'une enfant unis par un idéal social et politique a vocation à être un symbolique national et patriotique.



Ce roman est donc une œuvre à lire avec recul tel un témoignage. Le style tour à tour pastoral et lyrique lui confère une poésie certaine, celle qui accompagne les légendes. Ici, de manière assumée, le narrateur explique justement qu'il s'est donné pour but de graver dans le marbre l'histoire de l'Indépendance de l'Ukraine, quête épique et guerrière, pour faire luire à jamais sa légende à travers les générations. Au-delà des belligérants concernés, c'est un message clair et universel adressé à toutes les nations.



Le récit en lui même est plutôt convenu et conventionnel ; on ne peut pas réellement parler de roman historique, plutôt d'un conte politique. Dans le contexte actuel de conflit armé entre Russie et Ukraine, ce roman déjà ancien se ravive de couleurs sanglantes. L'avenir d'une nation repose-t-elle sur ses légendes ou sur son histoire ?





Challenge RIQUIQUI 2022

Challenge XIXème siècle 2022

Cela se passe il y a bien longtemps, dans une Ukraine en proie aux convoitises de la Pologne et de la Russie.

Maroussia est la fille d'un cosaque, Danilo Tchabane.

Elle veut sauver son pays natal et est chargée d'une mission périlleuse: elle doit conduire un messager dans une région dangereuse...

Une héroïne douée d'abnégation, qui veut lutter pour la liberté de son pays..

Un beau récit, qui nous fait connaître l'histoire (moins connue) de l'Europe de l'Est....

La famille de docteur March est composée d'une fratrie de

quatre sœurs :Marguerite dite Meg ,Jo ,Elisabeth ou Beth pour les intimes , Amy et la mère .Les jeunes filles sont âgées de seize années pour l'aînée et presque douze ans pour la plus jeune .Une remarque s'impose : c'est que l'auteure du roman , Louisa May Alcott elle-même fait partie

d'une fratrie de quatre sœurs .

Le père médecin est parti au front rejoignant les troupes

nordistes durant la guerre de Sécession .Cette guerre oppose les nordistes abolitionnistes aux sudistes esclavagistes et racistes .Le père sert aussi comme aumônier

Autrefois riche , la famille March a été ruinée lors d 'une affaire de spéculations financières ,du père .Malgré tous les aléas que connait cette famille cette dernière est restée unie et soudée .Dans ce foyer ,on y trouve la gaieté et la joie .C'est une famille heureuse et ces membres sont généreux .Les filles ont des caractères forts différents et s'entendent fort bien .

On est touché par la générosité ,la gaieté et la bonne humeur de ces quatre filles et l'admiration qu'elles ont pour leurs parents .

Un très bon roman considéré comme un classique de la

littérature américaine .

Qui ne connaît pas les quatre filles du docteur March ?



Meg, l'aînée, est belle et espère une vie plus riche. « Je vais vieillir et devenir affreuse et aigrie parce que je suis pauvre et que je peux pas profiter de la vie comme les autres filles. » (p. 64)



Jo, la non-conformiste, a des rêves d'écriture et d'aventure. « L'ambition de Jo était d'accomplir quelque chose d'absolument merveilleux ; quoi, elle n'en avait pas la moindre idée, mais elle comptait sur le temps pour l'apprendre. » (p. 69)



Beth, la douce et patiente, est toute dévouée à sa famille. « Il y a dans le monde beaucoup de petites Beth timides et tranquilles qui ont l'air de ne tenir aucune place, qui restent dans l'ombre jusqu'à ce qu'on ait besoin d'elles, et qui vivent si gaiement pour les autres, que personne ne voit leurs sacrifices. On les reconnaîtrait bien vite le jour où elles disparaîtraient, laissant derrière elles la tristesse et le vide ! »



Amy, la benjamine, est coquette et un peu capricieuse. « Tu es en train de devenir à la fois trop vaniteuse et suffisante, ma chérie, et il est temps que tu t'emploies à corriger ça. Tu as de nombreux petits dons et vertus, mais il est inutile d'en faire étalage, car la vanité gâche les meilleurs génies. » (p. 114)



Alors que leur père est aumônier sur le front, elles font de leur mieux pour aider leur mère, leurs proches et les plus infortunés. La famille n'est pas riche, mais généreuse , et elle peut compter sur le soutien d'amis plus aisés. Chaque fille participe au quotidien laborieux et modeste, mais toujours joyeux. Quand la guerre s'achève et que le père est définitivement rentré au bercail, les jeunes femmes poursuivent leurs existences, se mariant ou explorant le monde.



Ce roman est une lecture et une relecture de mon enfance. J'ai vu toutes les adaptations télévisées et cinématographiques qui existent. Cette histoire est un peu mon refuge : j'ai toujours plaisir à retrouver les quatre sœurs et leurs caractères si différents, leur volonté de s'amender et de devenir de bonnes petites femmes. C'est évidemment une vision du monde très rétrograde et moralisatrice, mais ça me rappelle d'anciens souhaits. Je me suis longtemps rêvée en Meg, si belle et mariée à un homme si tendre, puis en Jo, rebelle et déterminée à ne pas se laisser dicter sa conduite. Je n'ai jamais voulu être l'insupportable Amy, trop gâtée comme le sont souvent les petites dernières. Et, encore aujourd'hui, j'aimerais me rapprocher un peu plus de Beth, patiente et charmante en toute occasion.



Si j'ai rerererelu ce roman, c'est pour profiter des illustrations de Nathalie Novi dans cette nouvelle publication des éditions Tibert. Les liserés floraux des pages, les portraits en pleine page et les médaillons ont encore une fois fait mon bonheur. C'est un plaisir tout à fait unique de redécouvrir des textes que je connais et que j'aime, magnifiés par l'art de cette illustratrice. De Nathalie Novi, j'ai déjà apprécié le travail dans les rééditions de Jane Eyre et Les Hauts des Hurlevent.

Je connaissais principalement Les Quatre filles du docteur March par le film de 1994 avec Susan Sarandon (Mme March), Wynona Ryder (Jo) et Christian Bale (Laurie), mais je n’avais jamais lu le roman, ce qui est maintenant chose faite, choisi entre autres raisons parce qu’on y évoque Noël. Je viens de voir que d’autres tomes existent mais à l’instar de Jo qui voudrait porter des plaques de fer sur sa tête pour s’empêcher de grandir, en réaction aux changements qui s’annoncent dans la famille, je me demande si je n’en resterai pas là, dans cet âge d’or de la jeunesse, où la joie triomphe de l’adversité, en autant que l’espoir, l’entraide et le travail règnent, valeurs chères à Mme March. Une bien belle lecture jeunesse, pleine d’imagination et de bons sentiments.

Ce livre m'a accompagné toute ma jeunesse. On découvre l'amitié, l'entraide, on s'attache à chacune des filles du docteur March. Chacune a son charme, mais également son espièglerie. On compatit aux difficultés d'une mère d'élever ses filles, alors que son mari est parti à la guerre, en tant que médecin.

A toutes les mamans, n'hésitez pas à offrir ce livre à vos enfants. Ils vous en remercierons. Ils se reconnaîtront sans doute dans un des personnages de cette oeuvre qui est devenue un classique de la littérature de la jeunesse.

Il s'agit d'une relecture dont je ressors avec, me semble-t-il, un sentiment assez proche de celui de ma première lecture (qui datait de mon adolescence), assez mitigé. Ce fut une lecture plutôt agréable, la langue de la traduction n'a pas trop vieillie. Par contre c'est bourré de bons sentiments, de référence au comportement idéal judéo-chrétien. En ce sens cela a terriblement vieilli, c'était déjà le cas quand j'étais ado, alors il me paraît bien difficile pour un enfant ou un ado de nos jours de s'identifier aux héroïnes. Pourtant, tous les petits et grands soucis qu'elles éprouvent sont souvent très transposables et leurs émotions assez finement décrites et analysées. Le côté vieillot passe peut-être mieux dans la version originale car le docteur March n'est en fait ni docteur, ni médecin au front, mais pasteur et aumonier de l'armée. Autre chose de bien gênant, le récit est censé avoir lieu pendant la guerre de Sécession, et la guerre, bien que régulièrement mentionnée, semble fort lointaine et sans guère d'autres conséquences que l'éloignement de Mr March. Il n'y a pas la moindre référence à une bataille, il n'y a aucun mort au front parmi leurs connaissances (alors qu'Amy fréquente l'école et qu'elles n'habitent quand même pas un désert !) Finalement ce que j'ai le plus apprécié, c'est le style, vif, naturel et très vivant. Dès les premières lignes, avec une réplique de Jo, le ton est donné. Autant le fond a vieilli, autant le style est plutôt moderne. Il me semble que c'est cependant une lecture tout à fait dispensable et j'ai bien du mal à comprendre sa place sur la liste de la BBC.

Un beau moment de détente, tout en douceur. Ce roman raconte la vie de quatre sœurs, de leur mère, et de manière un peu plus lointaine de leur père qui est parti pour la guerre. Le fil rouge est l'amour filial que partagent les différents membres de la famille, ainsi que quelques personnages qui gravitent autour (Hannah la veille domestique, Laurie, le petit fils du voisin...).

Tout le long du livre la vertu de la bonté est mise en avant. J'avais peur que le livre soit gnagnan, il l'est un peu, mais agréablement. La morale est apportée avec douceur et respect, pas de manière brutale comme une sanction, c'est plutôt de l'ordre de l'exemplarité. La présentation d'une famille modèle, qui cherche, jour après jour, à s'améliorer, à devenir des personnes meilleures, à penser aux autres avant eux.

Un beau petit livre, très facile et rapide à lire.

Ce livre fait partie de ceux qui ont bercés mon enfance et que j'ai lu plusieurs fois. Je l'ai relu car en ce moment je ressens le besoin de faire des lectures basiques et simples en attendant de trouver LE livre qui me donnera un vrai de coeur. En tout cas, j'en ressors enchantée et ravie mais avec un regard plus critique.

Cette histoire relate la vie quotidienne d'une famille exclusivement féminine puisque le père est parti en guerre. La mère, Mme March, essaie d'élever seule ses quatre filles Meg, Jo, Beth et Amy. Chaque chapitre relate soit un événement qui s'est déroulé dans la famille, soit une situation où une des soeurs a été mise à l'épreuve par rapport à un trait de caractère précis. On assistera aux jeux quotidiens, aux disputes, au malheur qui frappe durement, aux leçons que la vie donne et qui façonnera le caractère de chacune des quatre filles. Elles sont tous très attachantes mais j'ai une légère préférence pour Jo avec son caractère de garçon manqué.

Ce livre est aussi un brin moralisateur puisqu'il véhicule et tente d'inculquer certaines valeurs aux jeunes lecteurs: le goût du travail, l'humilité, la patience, l'obéissance, la bonté, l'amour pour autrui et aussi une morale religieuse. L'auteur met également l'accent sur l'image que devrait avoir une jeune fille de l'époque: être douce, patiente et tendre ; savoir entretenir correctement une maison (travaux ménagers, cuisine, couture…) en plus d'avoir des talents artistiques (musique, écriture, dessin, chant…. ). Je pense qu'il ne faut pas trop se formaliser avec cet aspect puisqu'il s'agit de tenir compte de l'époque à laquelle le livre a été écrit, c'est à dire vers le XIXème siècle.

Le style d'écriture est agréable, avec beaucoup de dialogues. Il se lit bien malgré le style un peu vieillot par moments, par exemple le vouvoiement entre les personnages, même dans la famille.

Je vous le recommande vivement !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..

J'ai découvert ce classique que je n'avais jamais lu auparavant. J'ai aimé l'ambiance, la présence de tous ces personnages charismatiques. Je comprends que ce livre ait inspiré tant d'adaptations. J'ai donc une impression plutôt positive, il y a juste la seconde partie que j'ai moins aimé. Les thématiques sont la famille, la morale, l'amitié et le bonheur entre autres. Mon passage préféré est le passage épistolaire vers la page 400 de l'édition traduite par Pierre-Jules Hetzel. Quand j'étais enfant j'avais adoré le film d'animation de 1987 et beaucoup moins celui de 1981.

Un joli bijou de la littérature de jeunesse, aussi une bonne base de l'éducation. Nous sommes en période de la guerre de sécession, le docteur March est demandé auprès des belligérants, l'éducation de ces quatre filles est alors assurée par sa femme, on va alors découvrir cinq superbes femmes, très attachantes chacune dans son univers, différentes dans leur tempérament mais qui apprennent à s'accepter. D'un chapitre à un autre, on apprend beaucoup comme ces cinq femmes qui s'initient à détecter les point forts et les points faibles de l'homme, et aussi à surmonter les épreuves de la vie. Mme March à de la méthode quant à éduquer ses filles, elle y va doucement, elle leur apprend à inclure un peu de soi dans l'autre, à élire la générosité comme une nature noble devant servir de pont des uns envers les autres même dans la misère ...

Un bon roman, on reste accrocher aux aventures de la famille March avec Meg la romantique, elle apporte de la tempérance, Jo la créatrice, la dramaturge, une fille très osée qui se fait passer d'ailleurs pour un garçon, elle représente en même temps l'action dans cette paisible famille, Beth la douce, la sensible, elle est la lumière des âmes chagrines et enfin Amy la réfractaire, bien que la dernière, elle ne se laisse pas fondre dans la masse aussi facilement.

Le cadre est simple et beau. Une mère se retrouve seule avec ses 4 filles, son mari étant parti à la guerre. Chacune a une personnalité bien définie et singulière. Nombreuses seront celles qui se reconnaîtront dans la pétillante et casse-cou Jo. À moins que ça ne soit dans la douce et rêveuse Beth... Ou Meg, l'aînée responsable et raisonnable. Pour les autres, il vous reste la petite dernière, Amy un peu capricieuse mais tellement vive.

L'histoire est portée de morale, mais c'est une belle morale. Amour, générosité, don de soi et valeurs familiales sont les qualités que chacun se doit de rechercher au fond de soi, pour en faire profiter les siens. C'est ce que nous enseigne cette histoire portée par des personnages fantastiques de vérité.

Classique que je relis pour la 1ere fois depuis 25 ans je dirai et c'est comme si je ne les avais pas quitté ces 4 sœurs différentes et complémentaires.



J'ai passé un bon moment entre sourire, émotion et tristesse aussi mais ça m'a rappelé mon enfance quand je le lisais pendant mes vacances au fin fond de la Bretagne.



Même s'il est estampillé jeunesse, il se laisse très bien lire en tant qu'adulte.



Un brin moralisateur mais toujours pleins de bons sentiments, c'est un livre très agréable à lire et les pages filent.

Étrangement je n'ai eu connaissance de ce livre que tardivement, c'est donc au collège que je l'ai lu. Et le charme a fait effet, ces quatres filles si différentes les une des autres, mais partageant les mêmes valeurs et la même éducation, m'ont fait rire et pleurer. C'est l'un de mes premiers livres chorales et je dois reconnaître que c'est une spécificité que j'aime beaucoup. Le fait de pouvoir s'identifier à plusieurs personnages m'a amenée à les aimer chacune pour leurs caractéristiques propres et même si c'est un roman de jeunes filles, je trouve sympathique l'idée que chaque personne puisse avoir son caractère et son importance.

Un grand classique qui a fait ses preuves. on ne s'en lasse pas!! Quatre sœurs tellement différentes l'une de l'autre que l'on découvre tout au long du récit. Un roman plein d'amour, de compassion, de jalousie aussi, et de tristesse. Qu'on le lise à 10 ans ou à 30 ans ça reste un vrai plaisir.