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Critiques de Pierre Simenon (19)
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L'enfant de Garland Road

Kevin ne se remet pas de la perte de son épouse, décédée dans un accident. Il a élevé leur fille, mais depuis qu’il est seul, il boit plus que de raison et tous les soirs relit sa lettre d’adieu au monde, joue avec son révolver mais remet son suicide au lendemain.



Il rumine sur sa vie d’écrivain raté, sur ce mariage loin d’être aussi idyllique qu’il ne veut bien le reconnaître, le temps ayant embelli les souvenirs.



Il se trouve dans l’obligation de prendre en charge son neveu, David, dont les parents ont été assassinés devant lui, il a survécu en se cachant dans un placard. Cambriolage qui a mal tourné conclut la police. Il remet donc son suicide à plus tard et s’occupe du gamin, le console après ses cauchemars…



Mais, les choses ne sont pas aussi simples et l’enquête rebondit. Son amie Fran, shérif à la retraite veille au grain, et l’enquête prend une toute autre direction…



Ce thriller qui démarre en douceur, est passionnant ! Pierre Simenon alterne la progression de l’enquête et les souvenirs de Kevin : sa rencontre avec sa femme, leur vie à deux, elle ne pensant qu’à sa carrière et le reléguant au rang de nounou, car elle le méprise en fait, l’évolution de leur couple. Chaque partie du roman commence par une scène du passé de Kevin, pour ensuite avancer dans l’histoire, les relations entre Kevin et son neveu, et l’enquête elle-même, cette façon de construire le récit m’a beaucoup plu.



Les personnages sont très intéressants, avec leurs qualités et leurs faiblesses et l’auteur nous livre un portrait du pervers narcissique au féminin truculent ! Nicole est imbuvable avec sa suffisance, sa jalousie maladive (elle demande à Kevin qui il préfère entre elle et leur fille et surtout qui choisirait-il de sauver si elles étaient toutes les deux en train de se noyer!).



Kevin en écrivain raté, plus ou moins alcoolo, qui trouve un sens à sa vie en s’occupant de David et les relations qu’il entretient avec la truculente Fran, géniale en femme shérif à la retraite, lesbienne qui ne se cache pas et a épousé sa compagne…



Suivre leurs pas dans le Vermont sur les traces des responsables de la tuerie, est passionnant, avec des scènes où Fran et Kevin sont armés jusqu’aux dents et prennent leur destin en mains. On est loin de la passivité dans laquelle Kevin était noyé au départ…



C’est le premier roman de Pierre Simenon que je lis, après avoir des critiques très positives et son style me plaît beaucoup. Il est le fils de Georges Simenon, et réussit très bien à se faire un prénom.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Plon qui m’ont permis de découvrir cet auteur que je vais suivre.



#LenfantDeGarlandRoad #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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De père à père

Pierre est le plus jeune fils de Georges Simenon.

Vivant aux États Unis et lui même devenu père de famille, un changement difficile de vie rappelle à son souvenir celui qu'il appelait Grand Dad, image forte, protectrice et tutélaire de la tribu Simenon.



Par le récit intime des jeunes années, c'est un vibrant hommage d'amour qu'il rend à son père. Mais aussi un questionnement de comptes à rendre d'homme à homme au delà du temps passé.

Un père, indécrottable séducteur, insatiable voyageur, mais un père aimant et attentif pour ses quatre enfants, en dépit des absences dues au métier et aux obligations. Une famille qui vit des bonheurs et des drames ( divorces, suicide, décès, alcoolisme et dépression). L'éducation y est libre par principe et basée sur la confiance. Dans les faits, les enfants sont souvent confiés au personnel de maison, conséquence de l'absence d'une mère psychotique qui fera vivre l'enfer à tous.



L'amour de Pierre pour son Grand Dad est palpable tout au long du récit, mais pour autant sans concession face aux lacunes éducatives. Le fils parle du père, avec tendresse et clairvoyance. Il confie 30 ans de souvenirs avec beaucoup de sensibilité dans cette introspection familiale, mettant en lumière l'influence décisive de ce père sur sa propre construction d'homme.

C'est au final le destin tragique d'une famille unie, qui va se déliter au fil des décès et sur l'héritage intellectuel du grand écrivain.



Un livre sincère et courageux.
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Au nom du sang versé

un premier roman du fils cadet de Georges Simenon le père de Maigret.

un coup de maitre, un triller efficace qui brouille les pistes en permanence.

qui nous promener des coffres forts secrets des banques suisse, aux ruelles de Cracovie, des banlieues parisiennes aux plaines du Texas. sur les traces d'un

héro attachant qui cherche a vérité sur les liens de son père avec les nazis.

Antoine demarsand et marqué par la

culpabilité c'est un personnage complexe

avec ses doutes et ses difficultés.pour

établir la vérité.

une intrigue bien mené qui maintient l,

attention en éveil.

il y a du suspense de l, action et un rythme d, enfer.

un bon roman pour l,été.

👍
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L'enfant de Garland Road



Kevin, écrivain raté mais père au foyer exemplaire, ne s’est jamais remis de la mort de sa femme alors que leur fille n’avait que 6 ans.

David a perdu ses deux parents dans un cambriolage qui a mal tourné. Il était caché dans un placard mais a tout entendu.

En tant que seul représentant de la famille, Kevin va prendre en charge son neveu qui a une dizaine d’années.

Ce roman est présenté comme un polar mais, de ce point de vue, ça ne démarre qu’après les deux tiers du roman.

La relation oncle/neveu est un peu mièvre, la progression narrative complètement disproportionnée et la scène de pédophilie est juste racoleuse, elle n’était absolument pas nécessaire au récit et ne trouve pas sa place dans l’univers bisounours du reste du récit.

Par ailleurs, alors que le gentil oncle Kevin a un penchant certain pour le whisky, il devient un vrai concurrent à Rambo quand David disparaît.

Bref, roman non abouti qui manque d’homogénéité tant dans la construction des personnages que dans le rythme.

Une déception.

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Au nom du sang versé

Etonnant roman, car, entre le titre du livre et son sujet (un homme cherche à savoir si son père avait de fortes accointances avec les nazis), on aperçoit en filigrane l'auteur et son propre père. Mais, Simenon fils a grandi aux USA et son style s'en ressent, rapide, loin de la langueur paternelle.
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De père à père

Les amateurs de Georges Simenon apprendront sans doute peu de choses de la vie de l'auteur de "Pedigree". Pierre Assouline a tout dit du personnage dans sa biographie il y a quelques années. Le texte de Pierre, le dernier né du "clan", vaut par sa tentative d'analyse objective des relations père - fils, mais aussi par la peinture des rapports que Pierre a entretenus avec le reste de la famille. L'hommage au patriarche est affectueux et sensible. On lira le portrait de la mère avec saisissement. Les pages consacrées à Marie-Jo, la sœur trop tôt disparue, sont indiscutablement émouvantes. Cette peinture familiale, saupoudrée d'un road-movie à travers l'Amérique, a sans nul doute l'accent de la sincérité. Quelques petites remarques en passant, au demeurant bien vénielles: l'auteur écrivant en français pour des lecteurs français, les propos en anglais gagneraient à être directement traduits, de même que les "miles" convertis en kilomètres... Et (page 78), le service du "train" (corps militaire assurant la logistique) vient simplement du latin "tranere", l'explication en bas de page par l'acronyme T.R.A.I.N. (Transport et Ravitaillement de l'Armée Impériale de Napoléon) étant à mon avis plutôt fantaisiste !...
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L'enfant de Garland Road

Le résumé de ce roman m’interpelait. De plus, je voulais découvrir l’oeuvre de Pierre Simenon, ayant « zappé » son premier roman, et ses deux récits suivants.

Je commencerai par un petit bémol : pourquoi diviser le roman en autant de partie, alors que la division en chapitres existe déjà ? Certes, chaque partie est construite de la même manière, elle commence par un retour en arrière sur la vie de Kevin et de Nicole, sa femme, sur la lente décomposition de son mariage, sur son rôle d’homme au foyer et ses échecs d’auteur, puis elle nous replonge dans le présent, avec Kevin qui est chargé de prendre soin de son neveu par alliance, David.



Oui, David est le fils de la soeur de Nicole, son épouse défunte. Elle et son mari ont été assassinés, par un cambrioleur semble-t-il. C’est une voisine, âgée, qui a courageusement donné l’alerte. Elle n’a pas sauvé la vie du couple, elle a permis à David d’être physiquement indemne. En effet, le cambrioleur est parti en n’emportant rien – ni argent, ni bijoux, ni objet précieux bien visible. Alors ? La police patine un peu. Les beaux-parents de Kevin sont trop âgés, en trop mauvaise santé pour s’occuper d’un pré-adolescent, et c’est pour cette raison que Kevin est chargé de cette tâche. Si Louise n’apprécie pas tant que cela son gendre, elle reconnaît ses qualités paternelles, et le fait qu’il a su élever sa fille malgré le deuil qu’ils avaient subi. Maintenant, Nora est grande, elle a réussi ses brillantes études, elle a, comme sa mère en son temps, un très bon travail. Mission accomplie pour Kevin. Ce que ses beaux-parents n’avaient pas mesuré, c’est à quel point, au fin fond de son Vermont, Kevin se sentait mal, seul, sans plus aucun but dans la vie, ressassant son deuil et surtout, ses années conflictuelles avec sa femme, entre humiliation et indifférence. On trouve ainsi inversé la structure traditionnelle romanesque de l’homme conquérant, à la réussite professionnelle éclatante face à l’épouse cantonnée au foyer. Certes, Kevin est écrivain. Même s’il publie, il n’a pas eu le succès qu’aurait souhaité Nicole. Ce n’est pas tant leur union qui en a souffert que leur amour, qui s’est effacé. A la mort de Nicole, en plus de la douleur, restait le regret de ne pas avoir dit à sa femme ce qu’il ressentait vraiment.



Kevin trouve en David une nouvelle raison de (sur)vivre, même si je dois reconnaître qu’il est un enfant facile, compte tenu de ce qu’il a enduré. Avec lui, Kevin retrouve les gestes qu’il avait pour Nora, les histoires qu’il lui racontait, une affection qu’il n’avait plus depuis longtemps : une raison de vivre et d’écrire aussi. Tout pourrait aller pour le mieux, personne ne conteste le rôle de Kevin, et même sa meilleure amie, Fran, ex-sherif à la vie amoureuse sereine (oui, cela arrive) constate que tout va mieux, si ce n’est qu’une ombre plane toujours, celle du meurtrier des parents de David.



Oui, le récit bascule, par leur « tâche » n’était pas terminé. Nous sommes dans le Vermont, le Trou perdu les Bruyères des Amériques, où l’on trouve aussi facilement une arme à feu que « des moustiques en été », la protection autour de David s’organise – parce qu’il est facile de profiter d’une période de deuil, donc de douleurs, pour obtenir des renseignements, parce que l’on ne se méfie pas de personnes en apparence anodine, parce qu’il est plus facile de passer inaperçu pendant des années qu’on ne le pense. On ne le répètera jamais assez, le tueur en série se fond dans la population, sinon, il serait facilement repérable, et non, le tueur en série n’est pas quelqu’un d’excusable.



Un roman prenant, avec des personnages attachants – mention spéciale pour l’inoubliable Fran et sa ténacité : – Ah, vous, le secouriste, coupa Fran, occupez-vous de me garder envie et foutez-moi la paix !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Au nom du sang versé

Pierre Simenon, le fils de son père, signe là son premier thriller. Il s’agit d’une œuvre écrite en anglais ; ce roman est donc une traduction supervisée et relue par l’auteur…..Je trouve surprenant de la part d’un auteur dont la langue maternelle est le français d’écrire en anglais…



Il y a du rythme dans ce thriller, trop parfois, au risque d’essouffler le lecteur qui n’a pas toujours le temps de plonger dans un lieu avec des personnages, que l’auteur le précipite dans un autre, avec d’autres personnages.



Habitué du monde cinématographique hollywoodien, l’auteur nous donne là un roman qui n’en est pas moins hollywoodien : beaucoup de personnages, beaucoup de lieux, du rythme…mais au fond il ne rentre pas vraiment au cœur des choses.



L’idée de départ, était bonne : mettre en scène une affaire politico financière, sur fond de seconde guère mondiale, de trafic d’argent, et d’œuvre d’art, et d’une recherche sur un passé familial…Cela étant, cela reste relativement superficiel. Les multiple rebondissements sont somme toute assez convenus, prévisibles.



Ne boudons cependant pas le plaisir de lecture, pour un roman qui se lit très facilement, abordable, rythmé, aéré en fait une lecture idéal pour les vacances. Il n’est nul besoin de trop réfléchir, ce mettre en œuvre des connaissances particulières. C’est simple, rapide, efficace, sans pour autant en faire une lecture qui laissera une trace indélébile. Je m’attendais à un peu plus d’originalité de la part de Simenon fils.




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Au nom du sang versé

Premier roman du fils de Georges SIMENON. Qu’on se rassure – ou qu’on s’en désole -, le drame psychologique sur fond d’enquête policière, cher au Commissaire MAIGRET, n’est pas au centre de ce récit. Pierre SIMENON vit aux Etats Unis, où il est avocat spécialisé dans le cinéma (comme son héros Antoine DEMARSAND). Il a écrit son roman en anglais, avant de le faire traduire dans sa langue maternelle et de le relire afin d’en vérifier la concordance. C’est loin d’être anecdotique, mais reflète au contraire l’inspiration anglo-saxonne plutôt que l’imitation paternelle.

L’intrigue, même si elle repose sur une interrogation originale (Un enfant peut-il et doit-il tout connaître de la vie de ses parents ?) , nous propose de découvrir de très (trop peut être) nombreux personnages. A la mort de sa mère, Antoine DEMARSAND va donc se trouver confronté au passé de son père, et si pour commencer, sa quête vise à rendre son honneur à son père défunt, il sera très vite contraint de mener à bien sa recherche pour sa propre survie et celle de ses proches.

On évolue tantôt dans le milieu des banques suisses, tantôt dans les mœurs corrompues des dirigeants nazis à la fin de la seconde guerre mondiale. Comme tout thriller anglo-saxon, un rebondissement par chapitre au minimum rythme le récit, rendant l’étude psychologique de tous les protagonistes non aboutie. On se laisse porter par le suspens, mais cet enchainement successif et répété de révélations se fait au détriment de l’intrigue (La caricature du tueur à gages, Wladeck Bisorski, peut faire sourire. L’attaque d’une villa –un véritable bunker – d’un milliardaire par un autre milliardaire – mais ce dernier est plus riche et a par conséquent plus de moyens – reste invraisemblable, et ne semble n’exister que pour une ..future adaptation hollywoodienne !!!).

Pierre SIMENON a l’écriture de son inspiration. Passant d’une époque à l’autre, d’un lieu à un autre,…, il écrit sans fioritures, rythmant son récit.

Un livre à lire donc pour le plaisir de se divertir avec un thriller remuant et attachant, même si il ne faut pas en attendre beaucoup plus….

Un grand Merci au forum Partage Lecture et aux Editions J’ai Lu pour m’avoir permis de découvrir ce premier roman d’un avocat hollywoodien (Tiens, je parlais d’adaptation il y a quelques instants…)


Lien : http://leslivresetlemonde.bl..
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L'enfant de Garland Road

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Au nom du sang versé

Premier roman du fils de Georges SIMENON. Qu’on se rassure – ou qu’on s’en désole -, le drame psychologique sur fond d’enquête policière, cher au Commissaire MAIGRET, n’est pas au centre de ce récit. Pierre SIMENON vit aux Etats Unis, où il est avocat spécialisé dans le cinéma (comme son héros Antoine DEMARSAND). Il a écrit son roman en anglais, avant de le faire traduire dans sa langue maternelle et de le relire afin d’en vérifier la concordance. C’est loin d’être anecdotique, mais reflète au contraire l’inspiration anglo-saxonne plutôt que l’imitation paternelle.

L’intrigue, même si elle repose sur une interrogation originale (Un enfant peut-il et doit-il tout connaître de la vie de ses parents ?) , nous propose de découvrir de très (trop peut être) nombreux personnages. A la mort de sa mère, Antoine DEMARSAND va donc se trouver confronté au passé de son père, et si pour commencer, sa quête vise à rendre son honneur à son père défunt, il sera très vite contraint de mener à bien sa recherche pour sa propre survie et celle de ses proches.

On évolue tantôt dans le milieu des banques suisses, tantôt dans les mœurs corrompues des dirigeants nazis à la fin de la seconde guerre mondiale. Comme tout thriller anglo-saxon, un rebondissement par chapitre au minimum rythme le récit, rendant l’étude psychologique de tous les protagonistes non aboutie. On se laisse porter par le suspens, mais cet enchainement successif et répété de révélations se fait au détriment de l’intrigue (La caricature du tueur à gages, Wladeck Bisorski, peut faire sourire. L’attaque d’une villa –un véritable bunker – d’un milliardaire par un autre milliardaire – mais ce dernier est plus riche et a par conséquent plus de moyens – reste invraisemblable, et ne semble n’exister que pour une ..future adaptation hollywoodienne !!!).

Pierre SIMENON a l’écriture de son inspiration. Passant d’une époque à l’autre, d’un lieu à un autre,…, il écrit sans fioritures, rythmant son récit.

Un livre à lire donc pour le plaisir de se divertir avec un thriller remuant et attachant, même si il ne faut pas en attendre beaucoup plus….

Un grand Merci au forum Partage Lecture et aux Editions J’ai Lu pour m’avoir permis de découvrir ce premier roman d’un avocat hollywoodien (Tiens, je parlais d’adaptation il y a quelques instants…)


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De père à père

J'ai apprécié que Pierre Simenon nous parle de son père de son point de vue d'enfant puis d'adulte alors que lui-même était père à son tour. Mais dans ce livre il y est surtout question du père, de celui qui a donné naissance à cette lignée, maintenant éloignée ou décédée mais toujours là, grâce aux livres et aux adaptations dans le monde entier. Pierre Simenon revient sur des faits parfois déjà connus sur son père et parfois certains détails sont plus destinés à ses propres enfin qu'à un lecteur qui se sentira moins concerné. Il en reste des souvenirs d'un homme hors du commun, d'une vie à nulle autre semblable.
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L'enfant de Garland Road

Lorsque j'ai reçu ce livre de la part des éditions Plon, je n'en avais alors pas entendu parler. Le résumé me plaisait bien.



Je publie donc ma chronique très longtemps après l'avoir lu, et je remarque que personne ou presque n'a parlé de ce roman qui pourtant est un très bon livre.



Dans l'enfant de Garland Road, nous faisons la connaissance de Kevin, 63 ans, retraité. Kévin est un écrivain raté, veuf et père d'une fille qui s'est éloignée de lui. Alors qu'il pense mettre fin à ses jours, un évènement inattendu survient. On le nomme tuteur de son neveu de 10 ans dont les parents ont été assassinés dans de mystérieuses circonstances. Lui qui vit seul depuis si longtemps, comment va-t-il pouvoir s'occuper d'un enfant de 10 ans ? Petit à petit Kévin et David vont tisser des liens solides et cette relation va permettre à Kévin de reprendre goût à la vie. Alors que tout semble aller au mieux dans le meilleur des mondes, David est enlevé. Dès lors Kévin n'aura qu'une idée en tête : retrouver son neveu, avec l'aide de sa meilleure amie, ancienne shérif à la retraite.



Je m'arrête là pour l'histoire. Comme je vous le disais au début, je suis étonnée de n'avoir pas vu ce roman tourner plus que çà sur les réseaux sociaux et sur la blogosphère. Franchement c'est un livre que j'ai beaucoup aimé. Alors oui, Pierre Simenon est le fils du très célèbre Georges Simenon (honte à moi je n'ai jamais lu cet auteur), mais le fils a du talent ! A mon sens ce livre est une réussite. On y retrouve une intrigue bien ficelée, des personnages bien campés et présents, mais aussi des sujets abordés d'actualité, tels que l'homosexualité, le deuil, la dépression, la pédophilie... Pas un seul moment je ne me suis ennuyée et j'ai été rapidement prise dans l'intrigue avec le besoin de tourner page après page.



Bref, j'ai pris plaisir à voir Kévin reprendre du poil de la bête grâce à la relation qu'il construit avec ce neveu qu'il connaît que si peu. Cette relation est touchante car Kévin et David s'apportent tant de choses mutuellement. Alors lorsque David disparaît, on a qu'une hâte : qu'il soit retrouvé au plus tôt ! Surtout lorsqu'on apprend que c'est pervers qui l'a kidnappé.



En conclusion L'enfant de Garland Road est un livre que j'ai adoré ! Et je ne peux bien évidemment que vous le conseiller. C'est un très bon polar qui n'a rien envié à d'autres.
Lien : https://aubazaardeslivres.bl..
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L'enfant de Garland Road

L’action se déroule dans le Vermont où Kevin O’Hagan s’est retiré après la mort de sa femme.



Le veuf tente d’oublier que son ancien amour était en fait une femme de pouvoir désolée que son mari n’ai pas percé comme écrivain, préférant s’occuper de leur fille unique Nora.



Nora est maintenant une adulte et Kevin se retrouve seul avec une « retraite » versée par son épouse défunte.



Jusqu’au jour où les parents de son neveu sont assassinés. Il récupère donc la garde de David.



Mais les méchants rodent toujours autour du jeune garçon.



J’ai aimé qu’en chaque début de partie, Kevin se remémore sa vie avec sa femme, et sa façon de faire son deuil.



J’ai aimé l’histoire qu’il invente pour sa fille Nora puis pour David.



J’ai aimé l’amitié de Kevin avec Fran, shériff à la retraite mais toujours en action, qui aidera Kevin.



La partie policière de l’histoire est plus classique.



Un roman très américain, écrit par un français, fils de.



L’image que je retiendrai :



Celle de Point Dume en Californie, où se déroule les histoires inventées par Kevin.
Lien : https://alexmotamots.fr/lenf..
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Au nom du sang versé

Le roman de Pierre Simenon est un bon thriller « à l'américaine », c'est-à-dire avec beaucoup de personnages, beaucoup d'action, beaucoup de suspens et... beaucoup de sang !!! Le récit est bien mené mais c'est aussi, hélas, plutôt prévisible... Il y a beaucoup de rebondissements, quasiment à toutes les pages, parfois trop et c'est même parfois au détriment de l'intrigue !



Malgré cela, ou grâce à cela, il est difficile de le lâcher une fois qu'on est rentré dans l'histoire parce que le suspens est bien maîtrisé de bout en bout. Le style de l'auteur donne souvent l'impression qu'il pourrait s'agir d'un scénario de film hollywoodien, c'est rythmé et efficace ! Cela permet de visualiser clairement l'action.



Les personnages sont très bien décrits, à la fois physiquement et psychologiquement. Même si on suit principalement Antoine, j'ai trouvé son frère Alexandre bien plus attachant et courageux, ainsi que, évidemment, Anna, qui va jusqu'à risquer sa vie pour Antoine...



En outre, la deuxième guerre mondiale y est traitée d'un point de vue différent de ceux habituels. Ici on ne parle pas de la guerre proprement dite ni des génocides mais plutôt du devenir des biens juifs qui leur ont été volés par les nazis. Même s'il s'agit d'une fiction on ne peut que penser à ce qui a réellement existé, surtout en ce qui concerne l'implication de la Suisse (principalement des banques suisses), finalement pas toujours aussi neutre qu'on a bien voulu le laisser croire...



En résumé, c'est un bon thriller pour l'été !
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L'enfant de Garland Road

Se déroulant au Vermont – terre d’adoption du fils de Georges Simenon – cette histoire captivante montre le courage d’un homme qui se lance à la poursuite d’un détraqué qui a enlevé son fils adoptif.
Lien : https://www.journaldequebec...
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L'enfant de Garland Road

Malgré la qualité d’ensemble du nouveau récit de Pierre Simenon, le lecteur ne pourra, hélas, s’empêcher de le comparer avec les livres de son illustre père.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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L'enfant de Garland Road

"Veuf, un écrivain raté est encore torturé par un amour toxique que même la mort n'a pas réussi à éteindre. Retiré du monde, il vit dans les solitudes boisées du Vermont où il tente en vain d'en finir avec l'existence. Jusqu'au jour où son neveu de dix ans, qui vient de perdre ses parents dans des circonstances étranges, lui est confié. Est-ce une chance de salut ? Ou une épreuve de plus à endurer ? Et lorsque le sort frappe à nouveau, une traque sans merci ni pardon, commence." (4ème de couverture)



Il est sûrement très bien ce roman écrit par le fils de Georges, mais pas pour moi. Je peine à m'intéresser aux situations, aux personnages et même leurs présentations ne me plaisent pas. Ni l'écriture, pas à mon goût, ni les nombreux dialogues, pas toujours très intéressants. Ça donne un ensemble un peu plat lorsque je m'attendais à du plus fort, plus dérangeant. Le début est mou et pas emballant ni même agréable, une mauvaise entrée en matière qui ne m'incite pas vraiment à poursuivre. Dès lors, muni d'une sensation qui ne me quitte plus, je préfère arrêter les frais.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Au nom du sang versé

Au nom du sang versé est le premier roman de Pierre Simenon, fils du grand écrivain belge Georges Simenon, qui à l’instar du personnage qu’il met en scène a quitté la Suisse où il est née pour s’installer aux Etats-Unis pour faire avocat dans le milieu du cinéma. Ce n’est que sur le tard, la quarantaine passée que Pierre Simenon suit les traces de son père en écrivant cet excellent roman policier qu’est Au nom du sang versé, un roman écrit en américain mais publié pour la première fois dans sa version française. Si certains éléments autobiographiques existent, il ne faut toutefois pas les généraliser. Il s’agît bien d’un roman de fiction, un pur polar type thriller, rondement mené à travers l’histoire passée d’une famille, ses secrets enfouis et dont la révélation peut encore nuire aujourd’hui,...

...

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