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Citations de Pierre Vallaud (25)


Cette France longtemps majoritaire a laissé une empreinte assez prégnante pour mériter aujourd'hui d'être revisitée. Elle est bien à des égards, la matrice d'une partie de notre société, c'est pour cela qu'il est difficile d'en faire son deuil.
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Mon premier souci fut de rechercher les actes, les rendez-vous, les minutes de la fameuse séance du Grand Conseil pour pouvoir éclairer le tribunal sur les circonstances de fait et de droit, et le mettre dans la situation d'affirmer ou d'infirmer, en conscience, la responsabilité des justiciables: je ne réussis à rien trouver.
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Les Allemands, eux, rendent hommage à l'écrivain [Pouchkine] à leur façon. Ils pillent sa maison, puis s'attaquent au palais de l'impératrice Catherine II. Née Sophie d'Anhalt-Zerbst cette princesse allemande, rebaptisée par l’Église orthodoxe, est le symbole des liens complexes qui lient et délient la Russie et l'Allemagne. Elle est à la fois celle qui n'eut de cesse au XVIIIe siècle, pour peupler son vaste empire, et d'y attirer des étrangers et notamment ses compatriotes et celle dont le prince Wiazemski notait avec justesse : « Beaucoup de choses de notre histoire peuvent s'expliquer par le fait qu'un Russe, autrement dit Pierre-le-Grand, s'est efforcé de faire de nous des Allemands, alors qu'une Allemande, autrement dit la Grande Catherine, a voulu faire de nous des Russes. »

1861 - [Pluriel, p. 174]
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Charles Ier, plus connu sous le nom de Charlemagne (du latin Carolus Magnus, Charles le Grand), est l'un des souverains les plus célèbres du Moyen-Âge. Il est l'un des ces hommes qui, tels César ou Alexandre, laissent un souvenir impérissable. Personnage historique et légendaire, ''père de l'Europe'', il donne son nom à la dynastie fondée par son père, Pépin: les Carolingiens.
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La Courlande sous la botte - Plus d'un soldat allemand reviendra de sa campagne à l'Est sans avoir jamais vu une route goudronnée.
Seuls parfois des vestiges du passé les relient quelque peu à un univers plus familier. En Courlande, province perdue au milieu de nulle part, des ruines de châteaux médiévaux rappellent aux soldats les temps glorieux de la conquête de l'Est par leurs ancêtres, les chevaliers teutoniques. Libau (Liepaja), Jakobstadt (Jekabpils), Dünaburg (Daugavpils), d'où leurs noms allemands, ont toutes été fondées par des ordres de chevalerie germaniques. C'est sous leur égide que s'est constitué le groupe terrien allemands des « barons baltes », qui a réduit les populations en servitude et est parvenu à se maintenir jusqu'au début du XXe siècle, survivant aux différentes dominations - polonaise, suédoise et russe. La plupart du temps, les lieux n'ont guère changé depuis l'occupation allemande de 1915. Là, tout concourt à faire croire au soldat allemand non pas qu'il est en train d’envahir un pays où il n'a que faire, mais qu'il récupère son dû, et les promesses de la propagande sonnent comme une vérité à ses oreilles : « Une fois l'URSS conquise, les colons allemands y vivront dans des fermes belles et spacieuses... Ces territoires de l'Est seront pour nous ce que l'Inde est pour l'Angleterre. »

1399 - [Pluriel, p. 84/5]
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Les graines de Pavlovsk - Second joyau (méconnu) de la ville avec l'Hermitage, l'Institut russe d'horticulture de même que son annexe, la station expérimentale Pavlovsk à 30 km de Leningrad. (...)
... l'institut abrite des rangées de boîtes numérotées et de sachets renfermant des graines, replantées régulièrement, pour maintenir intactes les espèces, souvent très rares... (...)
Signe de la richesse d'un tel lieu : Hitler lui-même a ordonné la création d'un commando spécial de SS pour s'emparer des graines de cette collection unique au monde qui constitue un véritable trésor génétique constitué par un savant de génie, Nikolaï Vavilov.

1515 - [Pluriel, p. 115]
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Comme le résume l’archevêque de Reims: "Lothaire n'est roi de France qu'en nom; Hugues ne l'est pas en nom, mais en acte et en fait."
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Une fois les enfants arrivés, ils avouent à Clotilde leur véritable dessein: ''Veux-tu qu'ils vivent la chevelure coupée ou veux-tu qu'ils soient égorgés ?'' La reine, dans son trouble, ayant répondu: ''Plutôt morts que tonsurés'', les deux aînés sont tués. Seul le dernier, Clodoald, réchappe.
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L'effet de surprise doit être total. Cet impératif exige de masser le plus discrètement possible de forces armées. Une action difficile à réaliser tout au long d'une ligne allant de la Baltique au Caucase sans se faire remarquer. Les jours précédents l'attaque, 3 millions de soldats du Reich et leur matériel convergent vers les 2 500 kilomètres de frontière soviétiques. La concentration des forces en Pologne, la présence d'un million de soldats nazis dans les Balkans, les conquêtes de la Yougoslavie et de la Grèce, l'occupation de la Roumanie, de la Hongrie, de la Bulgarie et enfin les manœuvres de reconnaissance concourent à la mise en place du dispositif. La consigne est d'avancer en se camouflant en Prusse-Orientale, en Pologne, en Slovaquie et en Moldavie.

1106 - [Pluriel, p. 26]
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1515: Marignan. Grâce à cette date, tous les Français situent le règne de ce ''roi-chevalier'', brillant vainqueur puis digne prisonnier, grand amateur de femmes et de chasse, vrai prince de la Renaissance, protecteur des lettres et des arts.
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La Pervitine se banalise (dans les divisions allemandes). On commence à distribuer cette amphétamine qui décuple les forces, permet de rester de longues heures éveillé et, accessoirement, de mieux supporter la mort d'un camarade. A Berlin, elle est délivrée librement dans toutes les bonnes pharmacies jusqu'au 1er juillet 1941, date à laquelle elle est classée comme opiacé, sauf pour la Wehrmacht, qui en use et en abuse en dépit de ses effets secondaires : accoutumance, troubles respiratoires, délires, psychose.

1533 - [Pluriel, p. 138]
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Il serait difficile de décrire en détail de quoi est faite la nostalgie qui habite les pieds-noirs à l'égard de leur pays perdu.
De l'irrationnel: " Ce n'est pas le même soleil que là-bas" , au réel déracinement ressenti sur plusieurs générations ,il y a la reconstitution d'un Eden à jamais disparu, d'autant plus mirifique qu'il n'a jamais réellement existé . le "charme" de la colonie , c'est que c'était à la fois la France et ce n'était pas elle.
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Ce que l'on appelle "l'entre-deux-guerres" n'est ni une "paix armée" ,ni une "guerre froide" , mais bien une guerre , certes sporadique et discontinue, armée et non armée,militaire et idéologiques, civile et étrangère , mais une guerre tout de même , qui fait de la période qui va de 1914 à 1945 une "guerre de Trente ans" ,comme l'observait, en son temps , le Général de Gaulle.
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La Grande Guerre est censée se faire au nom des principes moraux. Les Allemands, dont la brutalité dans les zones occupées est rapidement exploitée par la propagande alliée , sont désignés comme des barbares , les dignes successeurs d'Attila. Et , pour la majorité des français ou des anglais , ce n'est que justice de leur opposer ces autres "sauvages" fraîchement civilisés que sont les soldats indigènes des troupes coloniales.
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Le toto
Je suis français ,voyez ma tête
Elle est blanche, voyez mon corps
Est bleu,et rouges sont mes pincettes
Et mes deux foies sont tricolores

C'est le sang français plein de gloire
Qui me saoule au fond des gourbis
Allons Poilu,encore à boire
D'un sang qui n'a jamais menti!
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Lorsque le conflit éclate, le rapport de forces est favorable à l’Entente. La France, l’Angleterre et l’Empire russe mobilisent, en effet, plus de 35 millions de soldats alors que l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne ne peuvent en engager que 22 millions. L’Entente peut aligner 167 divisions d’infanterie contre 147, et 36 divisions de cavaleries contre 22.

(p.55)
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En 1941, en URSS, on construit 15 735 avions contre 11 776 en Allemagne et en 1942, 25 436 contre 15 409. En 1941, 6 590 chars sortent des usines soviétiques et 5 200 des allemandes. De même, le nombre d'hommes, s'il donne d'abord l'avantage aux Allemands dans des proportions de 2 contre 1, se renverse bientôt, l'URSS disposant d'un vivier humain qui semble inépuisable.

1530 - [Pluriel, p. 130]
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A l'heure du conflit réel, lorsque l'Allemagne agresse le monde entier, à l'exception de ses complices et de l'URSS protégée par son pacte avec elle, il faut faire vite.
Lors du premier plan quinquennal, autant que l'on puisse en croire les chiffres soviétiques, le budget de la Défense nationale représente 5,4 % du budget total, lors du deuxième plan, il passe à 12,6 %, lors du troisième à 26,4 % et, en 1941, il doit passer, compte tenu des menaces de conflit, à 43,4 %. Presque la moitié des dépenses de l'Etat officiellement au service de l'effort de guerre ! Ce n'est pas rien, même si les interférences politiques ôtent souvent de leur pertinence aux solutions proposées par les ingénieurs aux politiques.
Les Soviétiques ont observé avec attention les Allemands en guerre, en particulier leurs armes, mais, à l'évidence, sans rien comprendre à la façon de combiner leur action. A leur décharge, on le sait, ils ne sont pas les seuls dans ce cas...

1409 - [Pluriel, p. 90]
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Dès le premier jour (22 juin 1941) à l'aube, le lieutenant soviétique Kokorev éperonne courageusement un Messerschmitt BF-110 allemand. C'est la première action de ce genre relevée au cours de la Seconde Guerre mondiale;

1120 - [Pluriel p. 60]
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Plus problématiques, c'est le moins que l'on puisse dire, sont les ouvrages décrivant l'offensive du côté allemand. La plupart se fondent sur les « sources » allemandes, dont il est bon de rappeler la nature : le général Franz Halder, fait prisonnier par les Américains, a été chargé à la fin de la guerre par ces derniers, avec une cinquantaine d'autres officiers supérieurs allemands également en captivité, de faire le récit de l'opération « Barbarossa », et ce, pour « blanchir » la Wehrmacht de ses crimes (ou au maximum de ses complicités de crime) en vue de rendre ses cadres fréquentables au sein d'une nouvelle armée allemande à construire dans le contexte de la guerre froide. Ils y ont mis tout le zèle que l'on imagine... De là date le mythe d'un soldat allemand étranger aux exactions de la S.S. et des Einsatzgruppen.

1055 - [Pluriel, p.19-20]
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