C'est en écoutant la B.O du film que je vous livre ma critique.
Mon ressenti: Un livre fort une histoire poignante qui à de nombreux moments m'a fait monter les larmes aux yeux.Je n'avais jamais entendu parler de "l'opération Moïse " en 1984.Operation consistant à transporter des juifs Éthiopiens "Les Falashas",parqués dans un camp mouroir du Soudan vers L'israël. Dans ce camp ,26 pays regroupés frappés par la famine.
Parmi ces rescapés, une femme :Kidane ,assiste impuissante
à la mort d'un petit garçon juif,âgé de 9ans,sa mère Workneh doit embarquer dans le grand oiseau blanc.Avec la complicité d'un médecin Français, Kidane va contraindre son fils chrétien, à prendre la place du garçon décédé Désormais, il sera le fils de Workneh et s'appellera Salomon.Lors de la séparation, sa mère lui dit :" va,vis et deviens.Et c'est tout le parcours de Salomon"Schlomo "que nous allons suivre.
Une histoire d'une terrible beauté un livre que je ne suis pas prête d'oublier tant il m'a marquė. Peut-être verrai-Je le film un jour ,en espérant ne pas être déçue. 🌟🌟🌟🌟🌟
Commenter  J’apprécie         174
Je viens seulement de commander le livre. Je ne peux donc pas encore publier de citation, ni me prononcer comme Tin sur la différence avec le film, mais je meurs d'envie de vous parler de la musique de celui-ci. Je trouve la bande originale somptueuse (ça doit être la première fois que j'utilise ce terme sur Babelio). Le travail d'Armand Amar me hante littéralement. J'ajoute que (signe du destin?) j'ai vu ce film à sa sortie en salles avec une personne qui compte tant dans ma vie. Le Kadish (plage n°02) : mon anti-douleur le plus efficace.
Commenter  J’apprécie         143
"La Source des femmes" est d'abord un film de Radu Mihaileanu, présenté au Festival de Cannes en 2011 et accueilli plutôt favorablement. Inspiré par un fait divers qui s'est déroulé en Turquie en 2001 et par la lecture de Lysistrata d'Aristophane, le film prend "la forme d'un conte oriental contemporain". Je veux donc écrire quelques mots ici sur ce livre qui pourrait être l'album photo du tournage. La page de présentation du livre ne mentionne pas Julian Torrès comme photographe, aussi, je pense qu'il m'appartient de combler cet oubli.
Comme dans ses précédents films, le réalisateur d'origine roumaine aborde ses œuvres comme moyen de rendre hommage à la vie comme une nécessaire transmission entre les générations. Deux photos symboliques en témoignent : à la page 317, celle de la jeune fille qui joue avec une pellicule photo comme avec un voile ou plutôt comme avec un bandage pour s'auto-momifier, ainsi que celle du père du réalisateur dont voici l'émouvante légende : "Mon père a fait le premier clap de chacun de mes films. Cette fois-ci, lui, le Juif roumain, a terminé son petit discours par "Inch'allah !"… Qui sait si demain cette fillette du village ne réalisera pas un très beau film ?"
Puisse Mihaileanu trouver le courage un jour de porter un projet similaire dans un village roumain. Il affirme que "l'histoire n'est pas située dans un lieu spécifique", mais au cinéma l'image transporte bon gré, mal gré le spectateur.
Commenter  J’apprécie         511
Un livre intéressant à compulser.
Il me semble qu'il aurait dû être publié à l'origine chez Bayard qui a censuré. Je ne comprends pas bien pourquoi... Rien qui n'ait déjà été publié ici, rien qui ne mérite une censure. Mais ce n'est que mon avis, et c'est vrai que je sais être parfois tolérante, même quand je ne suis pas d'accord.
Ce qui me plait ici c'est de laisser la parole aux caricaturistes avant de montrer un échantillon de leur travail. D'ailleurs je ne sais pas qui a ait cette sélection de dessins, ça me plairait de le savoir.
Les styles et les pays sont variés. En fait la seule chose qui m'a fait un peu tiquer c'est l'ode au journal Le Monde que peut faire Plantu. Mais en même temps on lui donne la parole, il a bien le droit de s'exprimer, et s'il aime son employeur tant mieux pour lui. On ne demande effectivement pas à un caricaturiste d'être objectif, les entretiens ici en témoignent.
Commenter  J’apprécie         100
Sincèrement, la Révolution française n’a pas été une franche rigolade. En plus de mourir d’inanition, on risquait la guillotine pour des tas de raisons, de ses origines familiales à l’expression d’idées dissidentes. Ainsi la production d’images à l’humour, plus ou moins noir, était un bon motif pour monter à l’échafaud. Et de cette période est issue la caricature, l’expression même d’un contre-pouvoir, celui des faibles, celui de la masse silencieuse, celui qui subit le pouvoir et l’injustice. L’art de la satire à traverser le XIXe siècle (Honoré Daumier ou André Gill) pour devenir le dessin de presse que nous connaissons actuellement et dont nous sommes, presque tous, friands. Chaque quotidien possède le sien. En Belgique, par exemple, nous avons Pierre Kroll, Dubus et Sandron.
Dans ce livre au parcours éditorial assez chaotique, nous retrouvons Plantu du journal le Monde, puis ensuite, quelques-uns de ses collègues dessinateurs : Mikhail Zlatkovsky (Russie), Boligan (Mexique), Rayma (Venezuela), Danziger (Etats-unis), Michel Kichka (Israël, né à Liège), Boukhari (Palestine), Zohoré (Côte-d’Ivoire), Slim (Algérie), Pi San (Chine), Glez (Burkina Faso) et Willis from Tunis (la seule femme de cette sélection). Tous présentent quelques points communs : tous ne sont pas satisfaits du monde dans lequel ils vivent et tous utilisent le dessin pour résister à ce qui leur déplaît souverainement. Bref, la caricature, le dessin politique, l’humour permettent de résister à l’absurdité de notre monde moderne. De résister à la connerie, proférée par Jacques Prévert.
Evidemment, d’autres notions sont abordées : l’engagement, la prise de position, la censure, l’autocensure, la mise en danger de soi, les conséquences de certains dessins, les rapports à la religion, au pouvoir, à la société, à l’argent. Le grand public, de toute provenance, devrait se jeter avec délectation sur ce livre et surtout sur ces images. Elles sont, par conséquent, signées de dessinateurs devenus des vedettes ; d’autres, par de presqu’anonymes car plus confidentiels. Mais toutes, elles tancent les travers de notre société et surtout de ses dirigeants, d’un coup de crayon, avec bien souvent une telle économie de mots que la critique est directement lisible. En effet, il ne faut pas oublier ces quatre mots d’ordre : 1) dire « m…. » aux puissants 2) se moquer des nantis et des bourgeois 3) prendre la défense de ceux qui n’ont pas droit à la parole 4) satisfaire ses désirs d’utopies. Hélas ! La satire, comme l’Art, ne change guère le Monde : « Guernica » de Pablo Picasso n’a pas empêché la Seconde Guerre Mondiale. Mais rions, oui, rions, pour ne pas être obligés d’en pleurer. Voilà, ce que j’ai retenu de cette brique de 415 pages où chaque série de dessins est précédée par un entretien de son auteur.
Commenter  J’apprécie         70
Un moment d'émotion intense qui font comprendre mieux que n'importe quel livre pourquoi Israël fascine...et la sagesse d'une mère
Commenter  J’apprécie         40