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Critiques de Raffaella Romagnolo (12)
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Bella Ciao

Fresque italienne du début de XXe siècle à 1946.



À en croire le 4e de couverture, il s’agit de l’histoire d’une femme qui a émigré aux États-Unis et qui revient chez elle une quarantaine d’années plus tard.



Il y a bien l’histoire de Giulia qui travaille depuis qu’elle est enfant à filer les cocons de ver à soie. Elle vit très pauvrement, avec une mère acariâtre, et elle espère épouser son voisin au printemps. Mais les événements bouleverseront sa destinée et elle prendra plutôt un bateau pour l’Amérique. Elle se mariera et reviendra en Italie en 1946.



Mais le roman est beaucoup plus que l’histoire de cette femme, il raconte tout ce qui se passe en Italie après son départ. On aura : les métayers et leurs luttes contre les grands propriétaires et les maladies qui ravagent la vigne, les grèves et les organisations socialistes, la vie dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, la montée des chemises noires et finalement, la Seconde Guerre mondiale, la résistance, des massacres et des solidarités. On connaîtra trois générations d’hommes qui porteront le foulard rouge et défendront leur patrie.



On aura aussi des amours et des mariages, mais surtout des drames, par exemple lorsque l’une recevra l’annonce d’un époux mort au loin, ou lorsqu’une autre découvrira le cadavre de son fils, battu à mort par les milices fascistes.



Une écriture qui transporte bien la gamme des émotions et un intéressant survol historique, un roman qui mérite bien ses 4,2 étoiles et qui pourrait plaire à beaucoup de babeliotes.

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Bella Ciao

Ces derniers temps, je ne sais pas si c'est l'envie de voyages mais je me suis aperçue que je lisais beaucoup de romans ayant pour décor l'Italie. Avec le roman de Rafaella Romagnolo que j'avais découverte aux éditions Les Escales, nous sommes dans une Italie de la première moitié du XX ème siècle ... Giulia, en mars 46, revient dans son petit village du Piémont, qu'elle a quitté, seule, enceinte, sans un sou, des années plus tôt. Ce livre sera l'occasion de cheminer dans son histoire, dans son passé, dans ses souvenirs... Sera-t-il aussi l'occasion de faire la paix avec sa vie d'alors, ses souvenirs de jeunesse, la jeune femme qu'elle était alors, sa meilleure amie Anita et son ex fiancé Pietro qu'elle a laissés derrière elle en partant, sans un mot !

Ce que j'aime dans ce livre, c'est l'impression de voir défiler devant nous une fresque monumentale et émouvante de l'Histoire Italienne : le fascisme, la guerre, les personnages rencontrés ... et l'écriture délicate et ferme de cette auteure étonnante.

En dehors de l'aspect historique qui est bien entendu fort prégnant à cette époque, c'est aussi l'épopée d'une femme, un portrait sans concession, sans misérabilisme...mais un regard franc, sans pathos, qui se pose sur le personnage central du roman mais aussi sur la famille en général...Un petit mot complémentaire: j'adore la couverture... un petit côté chic et charme de la photo Noir et Blanc ... sans doute !!!! Merci aux éditions Albin Michel pour cette découverte et merci à l'auteure...
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Bella Ciao

Une très belle saga familiale couvrant l’histoire de l’Italie du début du XXe siècle à la fin de la seconde guerre mondiale.



Un roman dense, documenté. Je me suis un peu perdue dans les personnages nombreux et bien décrits.



C’est une belle histoire de femmes, toutes avec des destinées différentes mais toutes fortes.
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Bella Ciao

En 1946, Mrs. Giulia Masca revient sur les terres de l'Italie qu'elle a fui depuis des décennies pour aller vivre à New York. Laissant derrière elle, sans explication, sa famille, son fiancé Pietro et sa meilleure amie Anita, elle a reconstruit sa vie outre Atlantique taisant les raisons de son exil. Accompagnée par son fils, elle redécouvre la ville de son enfance après deux guerres mondiales.



Au début de cette lecture, j'ai un peu été déconcertée par la construction des chapitres très longs. En effet, le lecteur doit, à l'intérieur d'un même chapitre, sans cesse jongler entre les lieux, les époques et les personnages sans être prévenu. Mais une fois la gymnastique prise, quel régal !



Nous suivons Guilia qui, pendant sa redécouverte de sa ville natale, se rappelle son enfance, sa fuite et sa reconstruction. Parallèlement, nous en apprenons plus sur les proches qu'elle a laissé derrière elle. En Italie, ces derniers doivent faire face à une première guerre puis à la montée du fascisme. Dans ce contexte marqué par la peur, la famine et les deuils, ils leur faut résister et avancer. Guilia et Anita étaient comme deux sœurs que rien ne pouvait séparer. Pourtant un terrible secret mettra fin à leur amitié. Si de prime abord, je croyais que j'allais détester Anita, c'est elle dont l'histoire m'a le plus touchée, j'ai souffert avec elle et j'ai eu envie de la prendre dans mes bras bien des fois... J'ai adoré le contexte historique, le réalisme du récit, les anecdotes du quotidien rythmé par les conflits, ce quotidien que l'on essaie de se cacher dans les correspondances de guerre. Certaines scènes m'ont broyé le cœur, émue aux larmes. Sans raccourci, ni facilité mais avec une plume toujours juste, tout en retenue, l'autrice dresse le portrait de femmes fortes, admirables et courageuses. Anita, Giulia et Adélaïde me resteront longtemps en mémoire. Je suis heureuse d'avoir découvert ce roman, c'est un beau coup de cœur ! C'est une véritable ode à la vie, à l'amour et au pardon ! Je ne peux que vous recommander mille fois cette incroyable saga familiale nous faisant voyager dans l'Italie du début du XXème siècle!
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Bella Ciao

Première lecture de 2022 et elle fut fantastique ! Je ne comprends pas que ce livre ne fasse pas davantage parler de lui. De l'Italie aux État-Unis, on alterne entre les époques et les lieux. C'est l'histoire de Giulia que l'on suit. Autour d'elle, de nombreux personnages gravitent auxquels on s'attache également, je pense notamment à sa meilleure amie d'enfance Anita ou encore à Adelaide. Des femmes à la fois fortes mais si humaines, avec des failles qu'elles comblent comme elles le peuvent.

La vie de Giulia a pris un tournant décisif lorsqu'elle a quitté son village italien sans prévenir ses proches. C'est seule, enceinte et sans argent qu'elle arrive en en Amérique. Lorsqu'elle revient pour la première fois des décennies plus tard, c'est riche, malade et avec son fils devenu adulte qui cherche lui aussi des réponses. Ce retour permettra peut-être à Giulia de trouver la paix...

Au fil de l'histoire, on voit défiler la première guerre mondiale, la montée du fascisme et la société qui se divise en deux ainsi que la deuxième guerre mondiale. Cet aspect historique m'a beaucoup plu ! Les personnages de Raffaella Romagnolo donnent vie à ces grands épisodes de l'Histoire. Ce fut un coup de coeur.
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Bella Ciao

Énorme coup de coeur pour ce roman . Raffaella Romagnolo que je ne connaissais pas possède un incroyable talent de conteuse et accroche le lecteur dès les premières pages .

Dans ce récit où se mêlent l'histoire avec un grand H et le récit Raffaella Romagnolo nous offre des portraits de femmes magnifiques de courage et de force . Des femmes qui prennent leur destin à bras-le-corps dans une Italie qui connaitra deux guerres , la montée du fascisme et de l'espérance socialiste mais aussi en Amérique où courageusement les expatriés réalisent leurs rêves .

Un récit tour à tour dur dans l'immense pauvreté des personnages , violent dans la lutte que livrent les socialistes face au fascistes et pourtant empli d'amour , d'espoir et d'humanité.

Un livre que je recommande vivement .
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Bella Ciao

Un très beau roman qui traverse la première moitié du vingtième siècle en Italie et aux Etats-Unis sur les pas de Giulia… « Vivre c’est avancer », « vivre, c’est résister ». Les deux en réalité. Dans cette belle histoire d’amitié, Giulia avance et Anita résiste. Giulia, dans un New-York, en plein devenir construit, là où Anita résiste à la destruction. Elles étaient amies, dans l’enfance et à l’aube de leur vie adulte. Pauvres, opprimées mais pétillantes. N’hésitant pas à s’engager politiquement et socialement jusqu’à ce qu’un homme, Pietro, promis à l’une s’éprenne de l’autre. Sans un mot, sans leur dire, enceinte, Giulia va s’effacer, partir, avancer, traverser l’Atlantique et y trouver sa chance. Vies en miroir, elle va être aimée, elle va prospérer en dissimulant ses racines, en ne maintenant qu’un lien épistolaire avec sa mère qui jamais ne lui répondra et qui usera de l’argent envoyé pour s’offrir après une vie de dénuement, de tristesse et d’aridité, un beau monument funéraire. Être morte dans le faste pour oublier une vie échouée. En écrivant à sa mère, Giulia s’écrivait à elle-même, préparait inconsciemment son retour aux sources qui le fil de toute la narration. Anita, elle, a tour perdu, son mari qu’elle aimait, son fils, d’autres membres de sa famille mais a pu résister au malheur. Sur fond de première guerre mondiale, de montée du fascisme, de luttes populaires, de seconde guerre mondiale, Raffaela Romagnolo, avec une grande maîtrise d’écriture, réalise une très belle fresque dans laquelle chaque personnage prend sa place et où nombre d’entre-eux sont attachants. Et au premier titre, la petite marquise qui disqualifie les classes sociales, aime au-delà des lignes convenues, fait montre d’un courage rare… L’auteure n’est jamais didactique. Elle ne raconte pas l’histoire mais la fait vivre, la fait palpiter. Elle réussit magnifiquement à faire sentir ce qu’était une époque, des lieux, le Piémont surtout. Bref, un très belle œuvre romanesque.
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Bella Ciao

Une romancière italienne, une photo en noir et blanc d’une femme d’un autre temps en guise de couverture et enfin une présentation en quatrième évoquant une fresque historique de la première moitié du XXème siècle, entre épopée féminine et saga familiale : je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce livre!



Bella Ciao (2021), le deuxième roman de l’autrice italienne Raffaella Romagnolo (1971) après La Masna (2012), retrace de façon très réaliste et immersive un demi-siècle d’histoire italienne à travers la trajectoire de deux femmes que la vie a éloignées pendant plus de quatre décennies.

(...)

En mars 1946, quarante-cinq ans après avoir quitté sur un coup de tête et dans le plus grand secret son village natal pour embarquer sur un paquebot à destination de New York, Mrs Giulia Masca revient dans son petit village du Piémont, dans une Italie qui peine à se relever de la Deuxième Guerre mondiale. La jeune femme très pauvre qui avait traversé l’océan seule et enceinte, sans aucune certitude quant à son avenir, est désormais une femme riche. C’est dans une luxueuse voiture avec chauffeur, accompagnée de son fils Michael, que la sexagénaire sillonne la région et retrouve Borgo di Dentro et les personnes qu’elle a connues dans sa jeunesse.



S’il lui semble tout d’abord que rien n’a changé, « comme si le temps n’avait pas pris le temps de passer par ici », elle doit se rendre à l’évidence qu’elle est devenue une étrangère. Gravement malade et ne disposant plus de beaucoup de temps, elle est désormais prête à affronter son passé pour trouver enfin la paix. Pour se faire, il lui faut aller sur la tombe de sa mère et revoir Anita Leone, sa meilleure amie qui l’a trahie quatre décennies plus tôt.



Ses impressions sur son retour en Italie s’entremêlent avec ses souvenirs d’enfance, sa fuite, son arrivée et sa reconstruction à New York et enfin avec ses réflexions sur le passé et le temps. Tout comme Giulia qui comprend que « le temps n’est pas une route droite qui mène plus loin, mais qu’il est flexible comme un ruban, qu’il s’enroule sur lui-même », Raffaella Romagnolo joue avec le temps en usant d’une trame temporelle et narrative singulière, mouvante, parfois floue et comportant des ellipses. Bella Ciao s’articule ainsi autour de trois parties, trois livres, contenant de très longs chapitres à l’intérieur desquels l’autrice alterne, sans aucun préavis, les époques, les lieux et les personnages. Bien que cette façon de procéder puisse dérouter, l’écriture reste toujours maîtrisée, l’atmosphère très réaliste.



Bella Ciao est un long et beau voyage historique, social et politique, un aller-retour entre le Piémont et New York au centre duquel évoluent deux femmes fortes ayant survécu, chacune à leur façon, aux nombreuses embûches que la vie a placées sur leur chemin. Si Giulia a quitté l’Europe pour les Etats-Unis dans des conditions très difficiles, elle a par la suite vécu son rêve américain, contrairement à Anita que les souffrances et la mort n’ont pas épargnée.



Raffaella Romagnolo inscrit son roman dans un cadre de luttes ouvrières et aborde avec beaucoup de réalisme les réalités sociales et politiques inhérentes à cette époque, que ce soit à New York ou dans le Piémont. Il est ainsi à la fois question de la condition des immigrés italiens à New York au tout début du XXème siècle, de la pauvreté et du taux très élevé d’analphabétisme qui caractérise cette communauté et choque tant Giulia lorsqu’elle arrive aux Etats-Unis et de la difficile condition des Italiens qui, en Europe, ont traversé deux guerres mondiales et vécu le fascisme et la guerre des partisans.



Bella Ciao est un roman bien écrit, riche et intéressant que je pense relire dans le futur. Une belle découverte et une autrice à suivre.






Lien : https://livrescapades.com/20..
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Bella Ciao

J'avais hâte de lire ce roman, d'autant que les évaluations des Babelionautes étaient élevées. Malheureusement, il ne m'a pas emballée. Trop de destins sur plusieurs générations, plusieurs continents, marquées par deux guerres... Tout ceci pas toujours relaté dans l'ordre chronologique!!! L'arbre généalogique, que j'ai découvert à la fin du livre, aurait dû être placé au début; cela aurait pu m'aider à suivre un peu plus facilement!

Certains éléments sont suggérés seulement, des ellipses apparaissent pour certains événements qui me semblent pourtant majeurs, tels que le lynchage de Nico par les fascistes. De même, j'ai trouvé que la psychologie de Giulia était trop effleurée.
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Bella Ciao

Mars 1946, Borgo di Dentro, Italie. « Le passé n’existe pas, se dit Mrs. Giulia Masca. » (p. 13). Pourtant, c’est bien lui qu’elle remonte, en revenant dans son village natal, qu’elle a quitté quarante-cinq ans plus tôt. Sans avertissement, elle avait pris un bateau pour les Etats-Unis. Ni Anita, sa meilleure amie, ni Pietro, son fiancé, ni Assunta, sa mère, n’avaient été prévenus de son départ. Personne ne savait ce qu’elle avait découvert, ni même qu’elle attendait un enfant. C’est avec ce dernier qu’elle entreprend ce voyage dans le temps, bien que Michael ne sache rien des secrets de sa mère. Ce sont les affaires qui les ont menés en Italie.





Giulia a la sensation que le pays est resté le même, pourtant, il est différent : il a connu deux guerres, il a vécu sous le régime fasciste, avant que la Résistance ne s’organise et conduise à la guerre des partisans. Confrontée à ses racines, elle se sent étrangère. Ses souvenirs d’avant son départ se mêlent à ceux de la nouvelle vie qu’elle a construite de l’autre côté du globe. Sa mémoire fusionne avec celle des personnes qu’elle a laissées. Elle ne souhaite pas affronter son histoire, aussi, elle ne nous est livrée que par éclipses. Les réminiscences concernent sa vie en Italie et celle en Amérique. Giulia paraît une femme différente, selon le lieu.





Dans la première moitié, le temps semble ralenti. L’atmosphère est mystérieuse, moite et le soleil semble absent. J’ai eu la sensation de visualiser un film d’époque en noir et blanc. Le rythme est lent, afin de laisser le temps à Giulia d’accepter de revivre les moments importants de son existence. Elle fait des allers-retours entre le passé et le présent, comme pour se préparer à entendre la vérité et à confier la sienne. Elle requiert notre patience, nous demande de ne pas la brusquer. Même si j’ai aimé cette partie, je ne lisais qu’une quarantaine de pages par jour ; j’avais l’impression que Giulia voulait m’apprivoiser en douceur.





Dans la deuxième moitié, le rythme s’accélère. Le monde est en feu, l’Italie est occupée, le fascisme fait régner la peur et les partisans se sacrifient pour la liberté. Giulia apprend le destin de ceux qu’elle a aimés, le présent et le passé sont reliés. Son cœur est-il prêt à se réconcilier avec le passé ? J’ai adoré cette partie, qui déroule l’histoire italienne de la première moitié du XXe siècle. Les faits historiques sont racontés par ceux qui les ont vécus et modifient la perception d’expatriée de Giulia. Dans cette partie, l’émotion s’amplifie avec la même intensité que le rythme. Chaque bonheur est savouré et chaque drame me serrait le cœur. La plume de Raffaella Romagnolo est un écrin pour les sentiments.





Bella Ciao est une fresque historique émouvante. Même si j’ai eu besoin de temps pour m’imprégner du récit, le roman se termine en apothéose.




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Bella Ciao

Un livre qui nous emmène en Italie et aux États Unis. Il couvre les années après la seconde guerre mondiale avec retour 40 ans plus tôt quand Gullia quitte l Italie, enceinte pour se rendre à New York. Il nous relate l histoire de l Italie. Giulia revient dans son village natal en 1946 et apprend peu à peu ce qui s est passé pendant son absence. Le changement d époque et de lieu brutalement d un paragraphe à l autre ne rend pas la lecture fluide. Le nombre de personnages, c'est un handicap pour la compréhension, dommage que les arbres généalogiques soient placés à la fin de l ouvrage, cela aurait utile de les découvrir dès le début.
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Bella Ciao

Lauréate de nombreux prix en Italie, l’écrivaine Raffaella Romagnolo a imaginé deux formidables destins de femme, pendant la première moitié du 20e siècle, dans son deuxième roman à être traduit en français, Bella Ciao.
Lien : https://www.journaldequebec...
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