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Critiques de Ralph Meyer (530)
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Undertaker, tome 3 : L'Ogre de Sutter Camp

On retrouve notre Jonas Crown pour une deuxième aventure en deux tomes. le graphisme toujours à la hauteur, dans la veine des meilleurs Blueberry. La colorisation manque parfois un peu d'audaces à mon goût, mais reste de qualité. L'ambiance est très Western Spaghetti, avec des personnages très bien élaborés, des caractères un peu tordus avec leurs mystères et leurs contradictions. le nouveau contrat d'enterrement de notre croque-mort préféré va évidemment lancer notre héros, accompagné de Rose et Lin dans une aventure bien compliquée, à la poursuite de l'Ogre de Sutter Camp, un médecin militaire et serial killer à ses heures. Du suspense, de l'ambiance un peu glauque, de la cruauté, quelques fusillades, et des gentils pas forcément si gentils que ça non plus… du bon western en BD. Si cette série rencontre un tel succès, ce n'est pas pour rien.
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XIII Mystery, tome 1 : La Mangouste

Effectivement lorsque l'on songe à la série XIII, on pense à cet excellent premier tome "le jour du soleil noir" et à l'apparition dans le monde du septième art de Jason Fly. Ensuite on se rappelle de cette intrigue riche et haletante jusqu'à l'apocalypse du tome 13 et la dérive commerciale des suivants. Alors lorsqu'on annonce, une fois la fin de la série parue, des suites voire des spin off, comme dionysos89 je tique et je dis stoppe. Mais voilà que huit ans après, on m'offre le premier volume de ces Mystery et je replonge avec plaisir et nostalgie dans l'univers de van Hamme.

Cet album est une bonne surprise. Clairement. Meyer et Dorison apporte leur pierre à l'édifice et nous offre des éclairages sur les liens entre la Mangouste et l'affaire Sheridan.

Cet album fait la part belle aux origines du tueur professionnel et humanise le personnage. Sans forcer le trait, la Mangouste perd même en froideur et on se surprend à l'apprécier.

On appréciera le dessin qui reste dans la droite ligne de la série éponyme ainsi que les dialogues.

Cet album n'est pas indispensable mais il s'intègre bien à l'ensemble.

À lire.
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Undertaker, tome 1 : Le mangeur d'or

Qui appelle t-on quand on a un cadavre sur les bras; le croque-mort;

là où réside l'originalité de cette histoire d'enterrement , c'est le futur décédé qui en fait la demande.

Mais n'est pas ordonnateur de pompes funèbres qui veut et ici, il y aura plus de cadavres après son arrivée qu'avant.

Des mineurs en quette d'un héritage, des employés défendant leurs ex patron et une multitude de péripéties vont corser le dernier voyage du défunt.

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Berceuse assassine, Tome 1, Le Coeur de Tel..

Telenko déteset sa femme qui le lui rend bien. Télenko décide d'en finir avec elle avant que son coeur ne le lâche. Car son coeur a des ratés, en tout cas le croit-il.

Un concours de circonstance met un homme sur sa route qui pourrait être la solution à son "problème", d'autant qu'il se rend compte que sa femme lui cache des choses...

Premier tome d'une trilogie en jeux de miroirs, ce premier couplet de la Berceuse assassine est plutôt réussi. le personnage principal est bien cadré et les personnages secondaires ne sont pas en reste.

Cet opus refermé, je suis impatiente de lire le tome 2 qui nous donnera la version de Martha.

Le dessin est très sympa et le choix de couleurs original et bien maîtrisé : noir, sépia et jaune.
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Undertaker, tome 4 : L´ombre d'Hippocrate

Jonas Crow accompagné de Lin sont toujours à la poursuite de Jeronimus Quint, l'ogre de sutter camp. Rose dans l'espoir d'être soulagé de ses souffrances l'a suivi de son plein gré mais n'est-elle pas en train de renier ce qu'elle pense être ?



Un quatrième tome et une histoire toujours aussi géniale!

On sent en plus que l'on aborde des sujets intelligents : les limites du bien et du mal, de ce qu'on est capable de faire ou de devenir pour la médecine, l'amour, la culpabilité, la souffrance...

Des personnages charismatiques et bien travaillés, plein de zones d'ombres et de complexités, un scénario concocté avec soins et profondeur, des dialogues savoureux, un décor de western en plein Oregon, des dessins impeccables, expressifs et dynamiques... Que nous faut-il de plus pour rester scotcher par cette lecture?
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Undertaker, tome 3 : L'Ogre de Sutter Camp

Après le croque-mort, Meyer et Dorison s’intéressent à une autre grande figure du Far-West : le médecin-bonimenteur. Lorsque les deux règlent leurs comptes, le résultat ne peut qu’être à la hauteur de la série.



Jonas, Rose, Lin et Jed repartent donc à l’aventure et voilà leur équipe renforcé par un personnage tourmenté qui ne va pas leur faciliter la tâche. La première planche place le contexte : nos héros vont devoir pister un sadique… qui va se révéler bien plus subtil et retors que prévu. Ses réactions, sa philosophie et sa présence en font un salopard de première charismatique et convaincant avec ça.



De facture assez classique, le scénario ne cesse de proposer des pistes et développements imprévus. Les dialogues sont une nouvelle fois percutants et c’est avec grand plaisir que l’on suit les joutes verbales qui sont au cœur de ce nouvel album. Cette fois-ci, Jonas est particulièrement inspiré même si Rose et Lin lui tiennent la dragée haute.



Il n’y a pas vraiment d’évolution pour ce qui concerne les dessins. Ceux-ci s’adaptent à un nouvel environnement : l’Oregon. L’on pourra remarquer que certaines scènes sont bien plus travaillées que d’autres. Ainsi les séquences de nuit paraissent plus fades. Le final dans la forêt reste un peu décevant, même si un cartouche marquera les esprits : lorsque l’ogre surgit inopinément des fourrés. Quel choc, même si l’on est averti, nous voilà surpris.



Le dénouement nous laisse sur notre faim et Jonas face à de nouvelles difficultés. La mécanique est bien connue mais elle fonctionne. C’est avec une grande impatience que la suite sera attendue, ne serait-ce que pour les révélations qu’elle devrait logiquement fournir sur le sombre passé de notre protagoniste tout en soldant une confrontation qui s'annonce explosive.
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Undertaker, tome 2 : La danse des vautours

C’est rare, mais j’ai autant apprécié ce second tome que le premier ! C’est encore un sans-faute pour le beau croque-mort qui a totalement su me conquérir… On retrouve Rose dans une étrange posture trois mois plus tard, puis on passe à un flash-back qui va nous permettre de découvrir ce qu’il s’est passé après le tome un, car celui-ci s’était coupé en pleine action… Les mineurs sont vraiment prêts à tout pour s’enrichir et mettre la main sur ce que continent le corbillard… La traque est sans merci, pour le plus grand plaisir des lecteurs. Des têtes vont tomber. Le sang va couleur. Des personnages vont se révéler… J’ai particulièrement apprécié l’évolution de l’un des trois protagonistes que je n’avais pas vu venir. Il y a également ce rapprochement entre Crow et Rose qui fait plaisir à voir (mais je pense qu’il va devoir s’armer de patience : la belle gouvernante anglaise semble être assez prude) et, même si elle a dû prendre des décisions difficiles au cours de ce périple, elle a tout de même ses valeurs…



Les dessins sont toujours de grande qualité. Les échanges de tirs, les courses-poursuites dans les routes de montagne sinueuses, le filon inquiétant, la scène du pont, etc. Tout ceci m’a grandement plu ! Je suis curieuse de voir ce que ce nouveau corbillard customisé par ces dames va devoir affronter. Une fois encore, les auteurs ont su me divertir, me surprendre, me faire sourire via les répliques de Crow et me faire voyager. Autant dire qu’une fois la dernière page close, on en redemande ! Cela tombe bien : j’ai le troisième tome à portée de main… C’est du western palpitant en bande dessinée ! Il me tarde de voir si la suite va autant me plaire que ces deux opus que je recommande vivement à ceux qui aiment les ambiances Far West !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Undertaker, tome 1 : Le mangeur d'or

On prend toujours un risque à se lancer dans une nouvelle série dessinée. Alors pour atténuer celui-ci, on prend soin de choisir un auteur qui cartonne (Ralph Meyer) et un scénariste qui tient la route (Dorison).

Pour satisfaire notre côté aventurier, on choisira le thème du western, si codé, si rodé, si casse-gueule en fait.



Le résultat sera-t-il à la hauteur de nos espérances ? Oui !



Car il s'agit d'un excellent album . Sombre, aux dialogues vifs et pleins d'humour, où le choix des couleurs et des dessins évoquent à merveille cette épopée poussiéreuse et violente. Où les personnages, bien sûr un peu stéréotypés (mais ne le sommes pas nous même ?), sont très vite attachants et bien esquissés. Fait assez exceptionnel pour être cité, il n'y a pas vraiment de méchant, mais plutôt un homme contre tous. L'undertaker.



Nul besoin de vous refaire le pitch, sachez seulement que cet album est une réussite. Courrez le lire !
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Undertaker, tome 1 : Le mangeur d'or

Jonas Crow est un croque-mort…mais pas le genre de personnage rachitique et un brin vicelard que l’on voit dans les albums de Lucky Luke. Non, il a une certaine classe, un vrai charisme… et une sacrée personnalité, qui cache toutefois un lourd passé. En tout cas, il ne faut pas trop le chercher, le Jonas : l’importuner, le faire sortir de ses gonds, c’est prendre le risque de creuser sa propre tombe (ce qui est plutôt paradoxal, à la réflexion, lorsqu’on considère la profession de Jonas…).



Superbe western, à l’histoire particulièrement dynamique, magnifié par de splendides dessins, avec de savoureuses répliques. Par contre, planter, à la fin de ce premier tome, le lecteur de cette façon, en pleine action, c’est cruel ! On veut connaître la suite, et vite !

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Asgard, tome 1 : Pied-de-fer

Première partie d'un diptyque, cet album nous propose une petite excursion en territoire viking au côté d'Asgar, charismatique quadragénaire mit au ban de la société depuis sa naissance en raison d'une malformation ayant affecté l'une de ses jambes. Celui que tous connaissent désormais sous le surnom de Pied-de-fer est toutefois parvenu à se forger une certaine réputation en tant que guerrier mais aussi et surtout en tant que « krökkentödter », comprenez « chasseur de monstres ». Et il se trouve justement que cela fait plusieurs semaines que les embarcations du village de Dyflin ne reviennent plus que pour mieux s'échouer sur les cotes, complètement détruites et vides de tout occupant. Le responsable de ces carnages ? Une bête gigantesque sillonnant les fonds marins à la recherche de nourriture. Un défi de taille pour notre héros... Le scénario semblait prometteur et je ne suis d'habitude jamais contre une petite balade dans un décor tel que celui des territoires vikings, seulement cette fois la magie n'a pas opéré.



L'histoire est certes intéressante, néanmoins Xavier Dorison et Ralph Meyer peinent à accorder à leurs personnages l'épaisseur qu'ils mériteraient. A aucun moment on ne s'attache à l'un d'entre eux, soit parce que leurs réactions sonnent faux, soit parce qu'on en sait trop peu sur leur compte pour comprendre leurs emportements. Difficile de se sentir concerné par le récit quand le sort des personnages principaux vous indiffère... Asgard est trop renfermé, Sieglind trop naïve, Gözlin trop prévisible, bref, la plupart des personnages se révèlent bien trop caricaturaux à mon goût. Et malheureusement les graphismes ne viennent pas, comme c'est souvent le cas, nuancer mon opinion puisque je n'ai pas du tout été sensible ni au coup de crayon de Ralph Meyer (notamment en ce qui concerne les expressions des personnages), ni aux couleurs (trop ternes et uniformes). Impossible dans ces conditions de se mettre dans l'ambiance, ce qui est fort dommage car Dorison et Meyer se sont de toute évidence abondamment documentés sur leur sujet.



Un premier tome à la magie duquel je n'ai pas été sensible malgré un scénario et des rebondissements dignes d'intérêt. La faute essentiellement à des personnages trop caricaturaux et à des graphismes peu immersifs. C'est avec regret que j'avoue être peu tentée par la lecture du second et dernier tome de cette aventure viking...
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Undertaker, tome 7 : Mister Prairie

C'est toujours un plaisir de retrouver le personnage de Jonas Crow, pour faire une petite pause entre deux romans, ces piques et son humour corrosif sont toujours très appréciables.



Si le début était assez léger, chose improbable et pourtant : on voit notre undertaker préféré prêt à vendre ses armes à feux pour jouer les jolis cœurs auprès de sa belle. Mais la suite n'a rien d'une histoire à l'eau de rose...



En arrivant dans une ville du Texas dévastée par la Guerre de Sécession, avec des habitants ruinés et sans repères, on voit arriver une certaine Sister Oz qui se veut le bras armé (dans tous les sens du terme) de Jésus! Une chasse aux pécheurs commence, et ça n'a rien d'un jeu... tous les moyens sont bons pour venir grossir les rangs de cette armée pas si régulière. Et avec la meute qui n'attend qu'un bouc émissaire pour se déchaîner , les dégâts sont assurés...



Les thèmes abordés sur le fanatisme, les ligues anti IVG, l'ultra conservatisme, le fanatisme, tout cela sonne très actuel et d'autant plus terrifiant. Une lecture qui finalement n'aura rien eu de léger, mais avec une telle fin, on n'attend qu'une chose : la suite !
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Undertaker, tome 7 : Mister Prairie

Mon croque-mort préféré, Jonas Crow, est de retour ! Mal en point, il va tout de même mettre le turbo pour mettre le cap sur Eaden City, petit bled du Texas, après avoir reçu un mot de celle qu’il aime, Rose Prairie.



Il va vite déchanter et pendant qu’il sera en train de ronchonner, Sister Oz va entre en scène !



Oubliez Sister Act, oubliez le magicien d’Oz, mettez de côté la soeur dans la série des films « Les Gendarmes » et fuyez ventre à terre, parce que la Sister Oz, elle est terrible.



Une fois de plus, les personnages sont bien travaillés, notamment notre fanatique religieuse. Mais pas que. Le médecin, mari de Rose est lui aussi un personnage complexe, tout comme le shérif et d’autres quidams qui se retrouvent à hurler avec la louve religieuse, car elle a su comment leur parler.



Dans ce nouvel album (à suivre), le fanatisme religieux, l’avortement et l’homosexualité sont mis à l’honneur, déclenchant des comportements les plus extrêmes, puisque les deux derniers sont condamnés par l’église, dieu le père, jésus et la sainte trinité, ainsi que par la société. À cette époque lointaine et, pire encore, toujours de nos jours. par contre, le fanatisme religieux, lui, a de beaux jours devant lui.



Les dessins sont toujours aussi détaillés, agréables pour les yeux, bref, un régal, quant au scénario, il n’a pas laissé sa part au chien. Le tout est plus complexe qu’il n’y paraît et l’histoire réservera quelques surprises.



Zut, l’histoire est à suivre dans un prochain épisode, ce qui fait qu’il faut attendre et que je n’aime pas attendre mon croque-mort préféré.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Undertaker, tome 5 : L'Indien blanc

Ce cinquième tome de la série BD Undertaker renoue avec la traditionnelle opposition blancs – indiens. Mais le traitement que fait Dorisson de ce thème très classique du western est original. Jonas Crow est requis par un ancien camarade Sid Beauchamp pour aller récupérer en plein territoire apache le cadavre d’un blanc. Pas n’importe quel cadavre, celui du fils de la plus riche propriétaire de la région de Tucson; un jeune qui a vécu sa vie d’adulte en guerrier indien : un indien blanc, enterré désormais dans un cimetière apache. Mission quasi impossible, le cruel Salvaje, chef des chiricahuas, rôde dans les parages. Une tâche bien pourrie pour le croque-mort le plus suicidaire de l’Ouest, d’autant que les faits ne sont peut-être pas ceux que Syd a expliqué à Jonas...



Les dessins Ralph Meyer sont toujours épatants. La qualité des « gueules » des personnages et des décors désertiques fait de cette série la digne héritière du Blueberry du grand Giraud.

Le scénario, lui, est moins enthousiasmant. Les retournements successifs demandent un minimum d’attention. L’ambiguïté est partout présente. Une chose reste elle sûre : la situation désespérée des derniers indiens repoussés dans les territoires les plus inhospitaliers, dans un total mépris des traditions indiennes…



Vivement la suite de ce diptyque...

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Undertaker, tome 4 : L´ombre d'Hippocrate

Suite de “L’ogre de Sutter Camp”, Jonas Crow est toujours à la poursuite de ce personnage manipulateur, cruel, machiavélique et pourtant capable de sauver des vies, le docteur Jeronimus Quint.

Ambiance de western spaghetti parfaitement maîtrisée, violente et sans pitié, et on trouve le moyen d’être surpris quand il y a des états d’âmes de la part de nos personnages. Cette série n’a pas à rougir de la comparaison avec les grands classiques de Western en BD et peut-être bien qu’elle en fait déjà partie.
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Undertaker, tome 2 : La danse des vautours

C'est pas facile tout les jours le boulot de croquemort! Surtout si sous la pluie ou sous le cagnard de l'ouest américain il faut se trimballer un cadavre pour accomplir le dernières volontés du mort en dépit d'une meute de mineurs enragés qui veulent leur part du butin.



Undertaker est une vraie BD de qualité. On passe un moment génial en lisant ses cases. La scénario est finement travailler avec une bonne montée en puissance de l'intrigue, des retournement de situations et du suspense.

Que ce soit Jonas Crow, Miss Prairie ou Lin les personnages principaux ont tous leur part d'ombre et de lumière qui les rendent intéressant et attachant. J'avoue j'ai un faible pour le croquemort! Il y a de la noirceur et de l'humour en lui. Il est tout simplement parfaitement trouvé pour cette bande dessinée.

Ce tome 2 conclut l'histoire de l'enterrement de Cusco et de son or. D'une belle manière. Pleine d'émotion et de scènes d'action jouissives.

C'est avec un immense plaisir que nous continueront à suivre le corbillard!!



Le tout est servi par des dessins plus qu'efficaces; Précis, expressifs, rendant l'action à la perfection. Je n'ai que des qualités à avancer.
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Page noire

C’est suite à mes recherches pour valider un mot-clé du challenge Riquiqui que je suis tombée tout à fait par hasard sur cette bande-dessinée. Connaissant Giroud, et ayant apprécié son travail narratif sur Le Décalogue, j’ai décidé de tenter ma chance avec ce one-shot, et je ne regrette pas le moins du monde.



Le point de départ de l’intrigue est somme toute assez simple : Kerry Stevens, jeune critique au magazine littéraire new-yorkais Tales and Writers, cherche à tout prix à résoudre le mystère de l’identité de Carson McNeal, écrivain aux nombreux best-sellers, sur lequel personne ne sait rien, car il veut absolument garder secrète toute information le concernant. Alors quand Kerry pense avoir obtenu l’adresse de l’écrivain sus-cité, en même temps que les premières pages de son nouveau roman, encore en cours d’écriture, son sang ne fait qu’un tour, et elle décide de percer le mystère McNeal, coûte que coûte.



Pour nous conter cette intrigue, la bande-dessinée joue sur deux narrations : d’un côté, celle de Kerry, à la recherche de l’écrivain ; de l’autre, celle du roman qu’il est en train d’écrire, et qui décrit quant à elle l’histoire d’Afia, jeune palestinienne en proie à d’horribles cauchemars, traumatisée par un épisode terrible de son enfance en Palestine, dont elle n’a pas souvenir, vivant désormais aux Etats-Unis et tentant tant bien que mal de savoir ce qui lui est arrivé. D’un côté, des couleurs froides, aux tons bleus ; de l’autre, des couleurs chaudes, aux tons rouges… ces choix renvoyant à deux faces complémentaires d’une quête, plus légère pour Kerry, plus grave pour Afia, bien mises en évidence par un graphisme réaliste, assez proche des comics.



Jusqu’à ce que… l’on soit mené habilement là où l’on ne s’y attend pas, que les intrigues, assez banales de prime abord, deviennent moins attendues que prévu, pour donner lieu à une bande-dessinée magistrale, tant sur la forme que dans le fond, qui questionne intelligemment les notions de création, de vérité, d’identité. Une excellente surprise.

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Undertaker, tome 5 : L'Indien blanc

Traverser des déserts de glace ou de feu ne fait visiblement pas peur à notre croque-mort impétueux à la répartie (et à la gâchette!) facile.

Dans cet épisode, il s'agit d'aller déterrer un cadavre de blanc en terre indienne pour aller le ré- enterrer en terre "blanche". Une affaire qui n'a rien d'aisée, et est un peu morbide quand même. Mais pas de quoi lui faire tourner les talons ! Surtout pas lorsque la demande vient d'un ancien compagnon d'armes.



Si la première partie ne m'avait pas emballée car trop proche d'un scénario de western ultra classique, en revanche, la seconde partie est palpitante ! J'aime mieux ne pas en parler pour ne pas dévoiler trop d'informations sur l'identité du fameux "Salvaje" qu'il poursuit.

Et que dire de la fin... L'attente pour le prochain tome va être longue !!!
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Undertaker, tome 5 : L'Indien blanc

Jonas Crow n'aspire qu'à se faire oublier dans la peau d'un croque mort consciencieux, qui aime bien plus la compagnie des morts que des vivants. hélas il a le chic pour attirer les ennuis. Et cette fois-ci ils arrivent sous la forme d'un ancien camarade qui a besoin de lui pour récupérer un cadavre chez les apaches.



Notre héros est toujours ce personnage taciturne à l'humour noir et piquant. Il a un côté désabusé mais il a, au fond, grand coeur. Il part en mission pour récupérer un cadavre, fils d'une riche héritière, blanc parmi les indiens. Et il se retrouve à aider une indienne et son fils à venger l'homme aimé.

Ce tome ce passe en plein hiver. Etrange de voir ces paysages rocheux recouvert de neige qui augmente le côté moderne de ce western décidément bien troussé.

Action, retournement de situation et humour, tout est là pour passer un bon moment avec en plus des dessins au top.
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Berceuse assassine, Tome 2 : Les jambes de ..

Dans ce deuxième tome, nous reprenons exactement la même histoire mais le point de vue qui nous est exposé est maintenant celui de Martha.

Nous en apprenons plus sur son passif avec Telenko et certains points du premier tome qui étaient restés dans l'ombre sont maintenant éclaircis.

Ce récit n'est donc pas un simple miroir du précédent, pas seulement...et c'est une réussite.

Tout cela est noir et oppressant. J'ai hâte de connaitre la suite, et la fin, de cette trilogie.
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Undertaker, tome 4 : L´ombre d'Hippocrate

La première de couverture semble en dire beaucoup… Est-ce possible ? S’agit-il d’une fausse piste ? Ou s’agit-il tout simplement d’un rappel de l’album précédent ? Le suspense est clairement au rendez-vous.



Nous retrouvons ici un Jonas en sale état après sa dernière confrontation avec l’Ogre. Pour bien marquer les choses, l’album s’ouvre sur un petit flash-back, une fenêtre ouverte sur la Guerre de Sécession. Ce passage est court, trop court et restera hélas une initiative isolée. Dommage car il y avait ici un sacré potentiel, encore renforcé par la présence des marshalls qui poursuivent Jonas.



Cet album est une course-poursuite. Jonas poursuit son ennemi afin de sauver Rose, aidé par Lin. Le scénario n’a rien de nouveau mais offre de très bons moments, notamment grâce à son alliée (particulièrement en forme), bien décidée à retenir toute l’attention du lecteur. De son côté l’Ogre est un ennemi qu’on adore détester. Tous les ingrédients sont présents pour réussir une belle recette et accessoirement justifier des albums dédiés aux principaux personnages.



Sans surprise, ce nouveau volume est une réussite, même si la lecture s’achève avec un petit sentiment de déception. Ce sentiment est difficile à expliquer, sans doute parce que l’album se lit trop rapidement, sans doute parce qu’il faudra attendre pour lire la suite. Ou est-ce dû au dénouement et à ce qu’il implique pour la suite ? A moins que cela ne soit dû à certaines déceptions et à des choix scénaristiques un peu trop convenus ? Un peu de tout cela peut-être…



A l’image des dessins, nous découvrons ici une série qui ronronne, qui a trouvé son rythme… et qui va sans doute encore nous offrir de belles surprises. Malgré une petite baisse de régime, il est difficile pour autant d’oublier Jonas. Affaire à suivre !
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