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Critiques de R. J. Palacio (531)
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Wonder

ca pourrait être super banal, l'histoire d'un gamin américain qui passe au collège, quelle émotion l'entrée en sixième ...

ca pourrait être larmoyant ou plein de "bons sentiments", le pauvre August avec son visage différent ...



et c'est finalement une bonne lecture, un bon cru ! touchant et juste



parce que les différents points de vue sont complémentaires et sonnent juste, parce que la période de l'entrée au collège et l'entrée dans l'adolescence est si particulière (d'ailleurs même le directeur du collège au nom bizarre, M. Bocu, le répète chaque année dans son discours, lors de la journée de remise des diplômes) et parce que le personnage d'August, Auggie, Auggie Doggie comme l'appelle son père, est si attachant !

parce que sa famille aussi est attachante, et parce que les situations et réactions des autres sont décrites avec réalisme



Jack un bon ami d'August aura des paroles malheureuses, Summer acceptera de manger avec August surtout parce qu'elle est sympa et au début a pitié de lui ... et puis Jack Charlotte et Julian ont été briefés par le directeur du collège pour accueillir August, lui qui est vraiment nouveau, ayant toujours été scolarisé à la maison par sa maman ... oui il y a les ennemis comme Julian, mais finalement, il y a peu de gens qui sont des ennemis à vie, car même à un visage bizarre comme celui d'August, "on s'habitue" une fois qu'on le connaît



gros débat dans la famille, faut-il qu'August aille au collège normalement, comme les autres ? malgré son visage pas comme les autres ?

finalement, c'est un cocktail de découvertes qui va lui plaire, au collège, lui qui aime les sciences et se révèle très bon élève, alors que certains pensaient qu'il est attardé ... et puis "maman est vraiment nulle en fractions" !



oui, l'histoire a des côtés "très américains", sur le collège, la remise des diplômes, etc, mais ca reste très émouvant et aussi très drôle !

sur August qui sait se moquer de lui-même : "avec ces nanas qui se jettent sur moi et tout" ...et qui aime tant Halloween et toute occasion de se déguiser pour cacher son visage et être enfin comme les autres (par exemple l'expo d'antiquités égyptiennes où il se déguise en momie)



un beau message de courage et d'optimisme, de tolérance, d'amitié
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Wonder

Magnifique ! Vraiment le livre qui vous met du baume au cœur ,qui illumine votre journée . Parce que c'est une belle histoire, parce que c'est émouvant ,parce que on a envie de faire partie de la famille d'August ,de connaitre ses amis.

August est vraiment un personnage courageux ,plein de vie mais tous les personnages du livre sont aussi vraiment réalistes et touchants. J'ai apprécié le fait qu'il y ait plusieurs narrateurs ,ça apporte vraiment un plus.

Alors oui j'insiste ,ce livre m'a vraiment fait un bien fou .

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Wonder

August est un jeune garçon peu ordinaire. Né avec une malformation faciale, il a subi des dizaines d'opérations et a été toujours très courageux pour surmonter ces épreuves. Mais, cette fois-ci, c'est une nouvelle épreuve qui l'attend. Si sa mère lui a jusqu'ici fait l'école à la maison, ses parents ont décidé, maintenant que August est en âge d'aller au collège, de l'inscrire à Beecher. S'ils ne manquent pas de lui dire que ce serait bien pour lui, que le principal, monsieur Bocu, est impatient de le rencontrer ou que sa sœur, Via, lui dit que c'est un super collège, le jeune garçon ne se sent pas prêt. Et pourtant, courageusement, c'est accompagné de sa maman qu'il se présente, quelques jours avant la rentrée, devant le principal. Des élèves sont même venus spécialement pour lui faire visiter les locaux. Le soir même, c'est décidé, il fera son entrée au collège... comme les autres enfants de son âge...



August, surnommé Auggie, est un jeune garçon extrêmement courageux, très attachant qui, jusqu'à il y a encore peu de temps, sortait rarement de chez lui, ou seulement dans son quartier, et ne côtoyait que très peu les enfants de son âge. Alors, évidemment, l'entrée au collège va le bousculer. S'il doit faire face aux regards insistants, aux messes basses, aux surnoms peu flatteurs, il rencontrera aussi des enfants beaucoup plus sympathiques, notamment Jack, Summer ou Charlotte. Entre déceptions et surprises, peine et joie, Auggie devra surmonter bien des épreuves, toujours soutenu par sa famille aimante et compréhensive. Si R.J. Palacio donne la parole au jeune garçon pour dépeindre toutes les émotions qui le traversent, elle alterne son récit et déroule les événements en donnant voix à Via, Summer, Jack, Miranda, l'ex-meilleure amie de Via qui connaît Auggie depuis des années, ou encore Justin, le petit copain de Via. Aussi, l'on comprend comment est perçu Auggie, ce qui se passe parfois derrière certains événements ou comportements. L'auteure, par ce roman, aborde, intelligemment et avec beaucoup de sensibilité et d'humour, le thème du handicap, de la différence, de la bêtise humaine mais aussi de l'amour filial.

Un roman merveilleux, comme Auggie l'est aux yeux de sa mère...
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Wonder

Wonder est un livre qui a tellement fait parler de lui sur la blogosphère que je n'ai pas pu m'empêcher de me l'acheter à la première occasion que j'ai eu. La couverture était à la fois simple, mais énigmatique, et à la seule vue du résumé, j'étais émue. J'étais sûre et certaine que cette lecture allait me plaire.



Ce roman aurait pu raconter l'histoire d'un petit garçon banal, qui rentre au collège pour la première fois, qui se fait des nouveaux amis (et en même temps, des ennemis), avec une famille aimante et attentionnée qui l'entoure... Oui mais voilà, August (plus familièrement appelé Auggie), n'est pas un petit garçon comme les autres. Auggie est né avec des malformations faciales très importantes, qui déforme la totalité de son visage. Comment ce petit garçon d'à peine 10 ans pourra-t-il faire face aux moqueries des jeunes de son âge et aux regards appuyés des passants dans la rue ?



J'ai été sidérée et à la fois choquée de découvrir la morphologie d'Auggie. Sa malformation est clairement décrite, mais impossible pour ma part de me la représenter en vrai, sur le visage d'un être humain. Comme il le dit lui même dans le livre "quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire"... Il faut le dire, cette petite phrase provoque des frissons. Même si la représentation n'était pas complètement réaliste dans mon esprit, la douleur et la forte peine qu'éprouve Auggit quant aux regards des autres m'a touché.

J'ai compris sa terreur, ce profond mépris qu'il a concernant les passants, qui le regardent comme s'ils avaient pitié de lui. Être reluqué à longueur de journée comme étant un monstre, une bête de foire, ne doit pas être facile à vivre. De surcroît, Auggie est jeune, très jeune, et il est presque tout seul à ressentir cette horrible souffrance. Certains passages du roman m'ont encore plus chamboulés que d'autres, notamment le moment où sa jeune soeur, Via, essaie de le tenir à l'écart de sa nouvelle vie de lycéenne... on voit bien à ce moment, qu'elle a honte de son frère... mais pourtant, qu'est-ce qu'elle l'aime !



Mis à l'écart par tous, rejeté pour sa différence, il va essayer de passer outre et de se battre pour ce qu'il est réellement. Une bataille qu'il devra affronter au quotidien, et dont il est sûr de ne jamais être totalement remis. La différence est une chance, et Auggie nous l'a bien prouvé.



Avec une infinie délicatesse, R.J. Palacio nous dévoile tout en douceur les aventures et les événements de la triste vie d'Auggie.

L'un des points positifs majeurs, que j'ai beaucoup apprécié, à été les différentes parties du roman, qui sont découpées en fonction des personnages. Chaque partie, nous découvrons un nouveau personnage de l'histoire, et nous pouvons également le suivre, découvrir son avis sur l'intrigue principale, donc sur l'histoire d'Auggie. Une très bonne idée, qui m'a charmé.



Mais il n'y a pas que ça qui m'a charmé. Ce roman a réussi à m'émouvoir. J'ai compatis à la douleur d'Auggie, aux craintes des parents, aux soutiens des amis, à la pitié des gens... Même si le monde ne changera pas de sitôt, ce livre est un regain d'optimisme, et en même temps, un poids accusateur contre tous.

L'auteure nous montre à quel point notre égoïsme et notre curiosité peuvent causer du mal aux autres. La solidarité est l'une des meilleures qualités qu'il puisse exister sur Terre. Malheureusement, elle se raréfie au fil des ans...



Pour conclure, je dirais que je ne serais pas surprise de retrouver un jour ce livre adapté au cinéma. Il est tellement émouvant, original et hors du commun, qu'à tous les coups, il ferait pleurer toutes les personnes qui iraient le voir.
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Pony

Ohio, 1860. Pourquoi des truands sont-ils venus enlever le père de Silas ? Que lui veulent-ils, est-il en danger ? Et que fait ce poney sur le seuil du logis ? Silas n’écoute que son courage et se lance sur les traces de son père, dans un vrai décor de western.



Après le magnifique Wonder, R.J. Palacio signe un roman aussi beau que singulier. Merci à livresdavril de nous avoir donné envie de le lire à voix haute ! La quête de Silas met l’intrigue sous tension mais, pourtant, le roman semble flotter dans une sorte de quatrième dimension qui n’appartient qu’à lui. Son étrangeté, à commencer par l’histoire incroyable de ce garçon rescapé de la foudre ou la présence de l’énigmatique Mittenwool à ses côtés, pique la curiosité. Cela crée une tension qui n’a rien à voir avec les cliffhangers pourtant redoutables qui ponctuent le récit. L’autre question qui nous taraude, à la lecture de ces pages, concerne ce père disparu : qui est-il vraiment ? R.J. Palacio brosse un portrait tout en facettes et nuances, celui d’un homme curieux et inventif, aimant et déterminé – l’une des plus belles figures de pères qu’il nous a été de rencontrer lors de nos lectures du soir.



L’arrière-plan historique donne de la densité, de la profondeur. Le contexte est celui des États-Unis au bord de la guerre de Sécession et à l’aube de la révolution industrielle. L’autrice est allée jusqu’à infuser son texte de réflexions issues des lectures qu’un garçon comme Silas aurait pu partager avec son père en cette deuxième moitié du 19ème siècle, des mythes grecs aux écrits de Fénelon en passant par les légendes arthuriennes.



Chemin faisant, le garçon grandit, le mystère se dissipe et l’émotion nous étreint. Il y a des peurs terrifiantes, du rêve (imaginez avoir quelqu’un comme Mittenwoll ou un animal comme Pony à ses côtés !), des tonnes de tendresse et de mélancolie, de vrais coups au cœur.



Puissant !
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Wonder

August est différent. Pas seulement hors-normes, c’est quelque chose de plus radical : il a beau essayer de cacher sa figure difforme – yeux asymétriques, oreilles presque inexistantes, bouche tordue – son apparition suscite des réactions épidermiques : regards appuyés ou fuyants, chuchotis, choc, curiosité, sollicitude ou hostilité. Une scolarité dans une classe « normale » est-elle envisageable pour un tel enfant ? En l’envoyant au collège, ses parents ne risquent-ils pas de l’exposer à des situations insupportables ? Anniversaires, photo de classe, travail en groupe, sorties, etc. ne seront-elles pas autant d’occasions de ressentir comme une claque à quel point il diffère ?



Mon fils aîné (presque 11 ans) et moi avons énormément aimé ce roman – merci beaucoup à Jean-François (MJF sur Babelio) de nous avoir donné envie de le lire ! Il me semble que deux éléments principaux contribuent à rendre cette lecture à la fois captivante et bouleversante.



D’abord, les personnages magnifiques, à commencer par August qui révèle une lucidité et une humanité désarmantes. L’intrigue se nourrit des dilemmes de chacun : August est partagé entre son envie d’aller vers les autres et sa souffrance d’être rejeté, sa soif d’apprendre et la tentation de rester dans la sécurité du cocon familial. Ses parents, hyper sympathiques, s’efforcent de pousser à grandir leur petit garçon, de l’accompagner vers le vaste monde, tout en le protégeant des autres. Sa sœur est tiraillée entre sa tendresse immense pour August et le ressentiment de voir sa famille constamment pointée du doigt et l’attention de ses parents accaparée par son petit frère. Ses amis apprécient l’intelligence, l’autodérision et la loyauté d’August, mais craignent d’être stigmatisés à leur tour s’ils s'affichent avec lui. Ces dilemmes font que tout est ouvert. Tout – le meilleur, comme le pire – reste possible.



Cette ouverture est encore renforcée par le choix, très judicieux, d’une narration chorale. L’histoire est en effet racontée par August, puis par sa sœur Via, puis par une amie d’August, et ainsi de suite. Ce changement de perspective nourrit notre curiosité, révèle ce qui se cache derrière certains comportements et qu’August ne perçoit pas.



L’ambivalence de chacun laisse espérer qu’avec suffisamment de courage, les différences – si dramatiques puissent-elles paraître à première vue – se laisseront apprivoiser et surmonter. L’ensemble donne un roman lumineux et inspirant, qui donne confiance et envie d’être plus tolérant.
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Wonder

Cette histoire facile à lire aborde le thème du handicap avec justesse et franchise mais surtout avec beaucoup d’espérance. La dureté des enfants face à la différence physique est décrite avec finesse. La capacité de ces mêmes collégiens (malheureusement pas tous) à dépasser leurs craintes et préjugés rend le roman très fort et émouvant.



En fonction des chapitres, la vie d’August est perçue à travers le regard de différents personnages : sa sœur, un collégien, une amie de la famille. Ces descriptions apportent de l’originalité au récit et une variété de sentiments et de style littéraire...en langage parfois très "parlé" mais toujours percutant !
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Wonder

August a dix ans, bientôt onze. Pour la première fois, il va aller à l'école pour sa rentrée en sixième. Il est un peu effrayé parce que August est un peu différent. Il est atteint d'une malformation faciale et les gens ne savent parfois pas comment réagir... parfois leurs réactions sont carrément méchantes. Au collège, August va devoir être très fort pour accepter le regard des autres.

J'ai beaucoup aimé ce livre jeunesse ! Ce jeune August est très intelligent mais il ne sait pas comment réagir à ces visages qui changent, ces paroles blessantes... heureusement il y a aussi beaucoup de bonté autour de lui. Une famille qui l'aime, des amis également. R.J. Palacio raconte une année de la vie d'August, une nouvelle aventure pour lui qui est rarement sorti de chez lui. Encore un très beau livre choral, très touchant, sur la différence, physique ici, qui arrive à rentre admirablement les émotions d'August et de ses proches. J'ai apprécié aussi de mettre en parallèle des chansons (Space Oddity de Davie Bowie et I'm the ugliest guy on the Lower East Side des Magnetic Fields) que j'ai écoutés pendant ma lecture.

Une très belle lecture qui m'a par moments mis les larmes aux yeux.

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Wonder

Très récemment, j'ai vu sur une chaîne de télévision le film de 2017 tiré du livre de R.J. Palacio. Séduite, j'ai immédiatement commencé à lire cet ouvrage qui était dans la partie haute de ma PAL. Le film est plutôt fidèle au livre à une différence près : il n'y a que deux narrateurs, August (handicapé physique) et sa soeur Olivia surnommée Via, alors que six narrateurs se succèdent ou alternent dans le roman de R.J. Palacio (August, ses ami(e)s, sa soeur, le petit copain de sa soeur) ; supériorité du livre sur le film car cela donne une plus large palette de situations, de regards et d'attitudes en face du handicap.



Je ne suis pas fan de littérature jeunesse mais ce livre dont l'écriture simple et directe et les chapitres courts s'adressent à un lectorat ado ne peut que plaire à un lectorat plus âgé (de 9 à 99 ans pour paraphraser une expression célèbre). En effet, le handicap et le regard des autres sur le handicap est un sujet de société intéressant tous les publics. Et, avec le personnage de Via, est soulevé le problème de la place occupée par les enfants non handicapés dans les familles essentiellement tournées vers un enfant handicapé.



August, affligé d'une très grave malformation faciale, a subi moults opérations et a suivi les cours des classes du primaire à la maison. Ses parents décident de l'inscrire dans un collège pour son entrée en 6e ; enfant protégé et entouré d'une famille et d'amis aimants, il va devoir affronter le regard des autres. Le livre couvre cette première année de scolarité, une année difficile mais ce petit bonhomme courageux qui ne manque pas d'humour et son entourage nous donnent une magnifique leçon de vie ! On tourne la dernière page de ce livre drôle et touchant les yeux humides et le sourire aux lèvres.





PS : dans le même genre, je conseille vivement ''Le premier qui pleure a perdu'' de Sherman Alexie ; même humour distancié vis-à-vis du handicap et émotions garanties.

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Wonder

Coup de coeur pour ce roman évoquant la différence et le harcèlement scolaire.



Le personnage principal, August, âgé de 10 ans, souffre d'une dysplasie faciale qui le défigure. Angoissé à l'idée d'aller à l'école, ce jeune garçon endurera bien des souffrances et de coups bas avant de se faire accepter.



L'auteure a réussi à tisser une histoire sensible et juste sans verser dans la facilité. Son parti pris narratif, celui de faire intervenir différents personnages avec leur point de vue, nous permet de comprendre August de l'intérieur et de l'extérieur.



Une histoire émouvante porteuse d'un beau message de tolérance. Un roman qui s'adresse autant à un public jeune qu'adulte.

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Wonder

Un superbe livre.

Et pas seulement parce que l'histoire d'August est touchante, émouvante etc. Mais tout simplement parce que l'écriture de ce roman donne envie de ne pas le lâcher, ce qui pour moi est la qualité première d'un livre, bien avant le sujet.



Je n'apprécie pas toujours les livres écrits à plusieurs voix. Souvent je suis frustrée d'abandonner un personnage qui m'intéressait pour passer à un autre. Mais ici, c'est un vrai plus d'avoir la vision des différentes personnes, de voir combien pour chacun ce n'est pas simple de se trouver confronté à ce problème. J'ai particulièrement apprécié la partie consacrée à la soeur d'August, qui aime tant son frère, mais qui en même temps, tout en essayant de relativiser ses propres problèmes, tellement moins importants que ceux de son frère, souffre de recevoir moins d'attention que lui, et aussi de n'être vue souvent que en tant que "soeur de".



Une lecture à conseiller à tous.



Je me demande juste pourquoi le chapitre consacré à Justin ne comporte aucune majuscule ? Erreur d'impression, ou volonté délibérée, mais dans quel but ?
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Auggie & moi

J'ai Wonder de R. J. Palacio, il y a quelques temps, j'avais beaucoup aimé cette histoire sur la différence. Quand j'ai vu qu'un nouveau livre de l'auteur sortait et qu'elle reprenait quelques personnages de l'histoire, je n'ai pas attendu. Dans Auggie et moi, on suit Julian, Christopher et Charlotte, trois jeunes de l'entourage d'Auggie. Julian et Charlotte sont dans la classe d'Auggie quand il arrive dans l'école. Julian n'arrive pas à accepter la présence d'Auggie, il le rejette et en fait son souffre-douleur. Charlotte, elle est une élève presque modèle. Elle essaye d'être agréable avec les autres, tout en restant neutre.

Quant à Christopher, il a connu Auggie avant qu'il déménage... leurs contacts sont de plus en plus lointains. C'est dans la première partie, celle de Julian, qu'on cotoie le plus Auggie mais il est intéressant de connaitre Julian même s'il parait détestable au premier abord. La partie de Christopher est douce-amère, il y a ce lien avec Auggie qui est de plus en plus distant. La dernière partie avec Charlotte est celle qui est la plus éloignée d'Auggie, le roman principal mais agréable à lire.

J'ai aimé retrouvé ces garçons et filles, connaitre leurs points de vue, ça prolonge un peu le contact avec ces enfants qui commencent à comprendre comment fonctionne le monde, comment réagir face à la différence ou la moquerie. Il complète bien Wonder, sans être indispensable, sur l'acceptation, la place de la famille et l'amitié.
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Wonder

C'est la rentrée, une nouvelle page va s'écrire,

pour August, pour Olivia.

August « Augie », 10 ans, va enfin faire l'expérience de l'école publique en entrant au collège.

Pas de casque d'astronaute pour masquer son handicap facial, Augie va enfin rencontrer le monde et le monde va faire la connaissance de ce petit garçon sensible et intelligent.

Augie apprendra à faire en sorte que ses jours de liberté ne se résume qu'à un jour de l'année, celui de Halloween, celui où cette nuit tous les chats sont gris.

Olivia « Via », 15 ans, entre au lycée.

Via a toujours vécu avec le secret « Augie », a aimé ce petit bonhomme dès les premiers jours, protégé et entouré avec sa meilleure amie, partagé avec ses parents, s'est parfois sentie effacée.



Une nouvelle page est en train de s'écrire pour Augie qui va à la rencontre de nouvelles amitiés hors les murs, sans parents.

Une nouvelle page est en train de s'écrire pour Via dans sa vie d'adolescente, avec et sans Augie, sans parents, sans sa précieuse Miranda, au bras de Justin le musicien.

Wonder, c'est la vie d'Augie selon Via, selon ses parents, selon Miranda, selon Justin, selon son nouveau pote Jack et selon lui-même.

Oui, une nouvelle page va se tourner et Augie ne sera plus un tout petit garçon.

Ne jugez pas un livre sur sa couverture, ne jugez pas un garçon sur son apparence.



: Wonder nous dit que la vie est belle.

C'est un roman à plusieurs voix qui raconte l'amitié, la tolérance, les relations fraternelles et parentales, les difficultés et petits bonheurs d'élever un enfant différent, la réussite à l'asseoir à la grande table du monde.

Chacun y joue son rôle, prend sa part, Augie principalement évidement, avec une bonne dose de courage, d'intelligence, d'amour des autres et de soi.

Chaque tour de paroles permet de considérer la situation d'Augie sous tous les angles, toutes les sphères, permettant de considérer les échos "Augie Versus the World", d'apprécier les forces, entendre les failles de chaque acteur contribuant au bonheur d'Augie.

Nous suivons au fil des pages une vraie chaîne de solidarité, invisible, qui s'établit par la simple action du cœur

Ce roman de R.J. Palacio est une vraie merveille de lecture, bijou de tact, de sensibilité, une belle histoire d'amitié à hauteur d'enfants et d'ados, traité dans un langage adéquat pour ces âges.

Un chouette coup de cœur à partager!
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Wonder

Wonder est un jeune garçon effrayant au regard des enfants et de certains adultes qui ne se gênent pas pour le dévisager. Parce qu'il est né avec une malformation du visage, il fait peur, il fait même fuir parfois. Pour la première fois de sa vie, il va entrer en contact avec de jeunes garçons et filles de son âge. Sa mère ne pouvant plus lui prodiguer l'enseignement qu'elle a assuré jusqu'à présent, juge qu'il est temps pour lui, de rentrer en 6 ème. Cette première année scolaire sera pour Wonder l'année des pires humiliations. Il va devra affronter les moqueries de certains élèves. Jack, son ami, le défendra bec et ongles, après avoir pris conscience de s'être prêté au jeu de railleries à son encontre. Via, sa grande soeur, vit également mal le handicap de Wonder, heureuse de ne pas être dans la même établissement que lui et tentera de cacher son rôle dans une pièce de théatre à ses parents, qu'elle juge trop présents pour son jeune frère, ne prêtant suffisamment d'attention à son encontre, mais surtout par crainte que son jeune frère y assiste et soit vu par ses camarades. Alors oui, Wonder va vivre une année exceptionnelle lorsqu'en fin d'année scolaire, pour de la remise des prix, comme le veut la coutume en Amérique, sous le regard bienveillant de Mrs. Bocu, sa grandeur d'âme ne passera pas inaperçue, ce qui lui vaudra le respect et l'admiration de tous.

En refermant ce livre, impossible de contenir mes larmes. Le jeune Wonder marque les esprits et touche le coeur du lecteur.

Un roman d'une sensibilité débordante, une belle leçon de sagesse, un message d'amour et d'espoir concernant le handicap.

Je remercie petitsoleil qui m'avait conseillé ce magnifique roman.
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Wonder

« Tout Le monde mérite une ovation au moins une fois dans sa vie, parce que nous triomphons tous du monde » (Précepte d’August Pullman)



Une ovation, c’est réellement ce que mérite R.J. Palacio pour son roman « Wonder » ! Avec beaucoup de réalisme et de tendresse, elle nous raconte l’histoire d’August, 10 ans, atteint d’une malformation au visage, durant une année : celle où il intègre, pour la première fois de sa vie, une école. Habitué au regard surpris voire dégouté que les adultes et les enfants portent sur lui, il ne s’attend pourtant pas aux nombreux changements que son entrée au collège provoquent. Et il n’est pas le seul à devoir faire face au changement : ses parents, sa sœur Via, les autres élèves du Collège ne seront plus les mêmes au terme de cette année.



En toute simplicité et en alternant le point de vue d’August, de sa soeur, de ses amis, l’auteur évoque la différence, le regard que les autres portent sur nous et le regard que nous portons sur nous-mêmes, l’entrée dans l’adolescence, la cruauté dont certains enfants (et adultes) peuvent faire preuve, les difficultés d’intégration, l’incompréhension mais surtout l’amitié, le partage, l’amour filial et fraternel. Autant de thèmes proches de leur quotidien qui parleront aux jeunes (et aux moins jeunes). August fait preuve d’une force de caractère incroyable, quoiqu’il arrive, pour un garçon aussi jeune. L’auteur est parvenue à m’émouvoir jusqu’aux larmes, je me suis sentie en colère et révoltée mais j’ai aussi ri car cette histoire, touchante, triste et drôle à la fois est aussi pleine d’espoir.



« Il y a des gens parfois, vous êtes incapables de vous mettre à leur place (...). Pour les autres (...) je suis cette personne à laquelle ils sont incapables de s’identifier. » C’est vrai, on ne peut pas totalement se mettre dans la peau de quelqu’un, ni surtout dans celle d’August Pullman. Mais son histoire est aussi un peu la nôtre car nous devons tous, un jour où l’autre, faire face au regard des autres et dépasser nos propres peurs.



Merci à mosaïque92 d’avoir partagé avec moi cette lecture touchante que je vais à mon tour partager avec mon fils qui a le même qu’August.
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Wonder

August est né avec une malformation faciale - n'ayons pas peur des mots : avec un visage en bouillie. A dix ans, il a déjà subi de nombreuses opérations qui ont amélioré ses fonctions nutritives et respiratoires, certes, mais guère son apparence. Il est peu sorti de chez lui, sa mère lui donnant des cours particuliers. A la veille de l'adolescence, il serait peut-être temps de se frotter vraiment aux autres, et d'entrer au collège ? Cette perspective effraie autant August que ses parents, qui l'ont toujours surprotégé.



Sur les cent premières pages, soit le quart du livre, je me suis demandé ce que j'étais venue faire dans cet ouvrage jeunesse naïf et dégoulinant de bons sentiments. Le premier narrateur est August, et malgré toute la compassion que l'on est censé éprouver pour ce qu'il encaisse (dégoût, rejet, brimades), pas moyen de ressentir au mieux de la pitié, au pire de l'agacement.

Le propos m'a semblé devenir plus consistant avec la succession des différents témoignages de proches de l'enfant. le roman ouvre alors des réflexions intéressantes : la place dans une fratrie lorsque l'un des enfants monopolise l'attention parentale, le conformisme au collège et les phénomènes de domination/popularité, l'importance de l'amitié, le courage et la ténacité, etc.



Rien de bien nouveau malgré tout dans ce roman sur le handicap et sur la différence en général. Les bons ouvrages en littérature ado sur ces deux sujets ne manquent pas.



(note : 2,5 - beaucoup plus sévère que la moyenne de celles des autres lecteurs)



--- PS : "Editions Pocket", ce n'est pas censé désigner un format poche ? et donc un prix largement inférieur à 18 € ?
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Pony

R. J. PALACIO. Pony. ( Raquel Jaramillo PALACIO)



Une couverture qui interpelle : un jeune garçon chevauche un cheval. La silhouette de ce petit cow-boy ressemble beaucoup à celle de Lucky Luke, héros de nombreuses B.D. de MORRIS.



Nous sommes dans les années 1860 dans l’état de l’Ohio, aux Etats-Unis. Silas Bird vit avec son père, dans une cabane isolée. Une nuit, son père est enlevé par trois cavaliers, Rufe Jones, Seb et Even Morton. Ces derniers doivent le mener auprès de Roscoe Ollenrenshaw, abandonnant Silas seul. Mais au matin, un cheval attend l’enfant devant la porte. Silas se hisse sur son nouveau compagnon, suivant les conseils de son ami imaginaire, Mittenwoll. Ce courageux garçon se lance à la poursuite des ravisseurs de son père, n’ayant plus qu’un objectif : le délivrer. Pourquoi cet homme a-t-il été kidnappé ? Quel est le motif de ce rapt ? Les hommes ayant enlevé Martin Bird l’ont appelé : Mac Boat ? Y-a-t-il erreur de personne ? Martin est un photographe et il a découvert un nouveau procédé, bien utile aux faux monayeurs.



Silas va traverser d’immenses espaces et suivre les traces des fugitifs. Ce merveilleux cheval à tête blanche, « Pony » est une belle et bonne monture pour notre petit héros. Défiant les pièges tendus par les hors-la-loi, notre téméraire cow-boy, accompagné de shérifs va tenter d’approcher la cache des malfaiteurs. Pourra-t-il délivrer son père ?



Un roman initiatique, un hymne à l’amitié, l’entraide, un récit plein de tendresse, de douceur. La magie se mêle à cette grande quête. De l’amitié, de la féerie, de l’humanité et beaucoup d’amour filial. Les fils du passé, l’ombre bienveillante de la mère du garçon qui veille sur Silas, vont faire grandir ce garçon. Toutes les rencontres, plus ou moins amicales participent à son émancipation. Un roman d’aventures, dont chaque chapitre s’ouvre sur un daguerréotype des années 1860, qui, je pense passionnera nos adolescents de 10-12 ans. Ces vastes espaces parcourus sur « Pony » leur permettront de s’évader, d’imiter lLucky Luke et Jolly Jumper. Bonne lecture.

( 15/09/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Pony

A Bonneville dans l’Ohio, le père de Silas Bird a mis au point un nouveau système de photographie sur du papier au lieu du daguerréotype et il connaît un grand succès commercial. Un soir, trois hommes, Rufe Jones, Seb et Eben Morton viennent chercher Martin Bird en l'appelant Mac Boat pour l'emmener chez leur patron, Roscoe Ollerenshaw pour participer à leur activité de faux-monnayeurs.



Silas se retrouve seul avec son ami imaginaire, un fantôme appelé Mittenwool ; ensemble, ils harnachent le poney qui a fui les faux-monnayeurs et partent à la recherche de Martin Bird. Silas rencontre dans la forêt le Marshall Enoch Farmer, policier fédéral à la recherche de Roscoe Ollerenshaw et du faux-monnayeur le plus célèbre des Etats-Unis, le dénommé Mac Boat. Silas va ainsi être guidé vers Desimonde Chalfont, le courageux shérif de Rosasharon et son acolyte, Jack Beautyman.



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Raquel Jaramillo Palacio, plus connue sous le pseudonyme de R.J. Palacio, est une romancière et graphiste américaine née le 13 juillet 1963 à New York. Née de parents colombiens, R.J. Palacio est diplômée de la Parson New School for Design et ancienne directrice artistique dans l'édition. Elle est connue pour avoir écrit Wonder en 2012. Un jour, devant un marchand de glaces, R.J. Palacio rencontre un enfant hors du commun qui lui inspirera Wonder. Ce dernier est publié en 2012 aux Etats-Unis puis dans 45 autres pays et vendu à plus de treize millions d'exemplaires dans le monde et adapté au cinéma avec Julia Roberts et Owen Wilson en 2017. Elle vit à Brooklyn avec son mari et ses fils.



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Quelle merveille !



R.J Palacio maîtrise tous les codes du roman pour la jeunesse. Elle crée ici un monde de western avant la guerre de Sécession dans l’Ohio et imagine la chasse au trésor d’un jeune orphelin. Le jeune garçon parcourt les immensités sauvages des Etats-Unis, il va être aidé dans sa quête par des policiers qui luttent contre les voleurs. Les aventures se succèdent à un rythme étourdissant jusqu’à l’affrontement inévitable entre les bons et les méchants.



Au delà, à travers le portrait des différents personnages, R.J Palacio partage aussi l’histoire des Etats-Unis, le combat entre les abolitionnistes et les esclavagistes, les prémices de la guerre de Sécession, la conquête de l’Ouest et le massacre des Indiens mais aussi les progrès techniques et les découvertes scientifiques.





R.J. Palacio ajoute une dimension fantastique au roman avec le don du héros à voir les fantômes, cet artifice lui permet tout d’abord de donner une voix à toutes les victimes de la conquête de l’Ouest mais aussi de renforcer le suspense de l’intrigue en perdant le lecteur sur la vérité tangible de certains personnages ; enfin, R.J. Palacio célèbre ainsi l’amour qui perdure au-delà de la mort. En effet, la quête du héros est avant tout une recherche de la vérité sur ses origines et l’histoire de son père, R.J. Palacio nous intrigue puis nous surprend et enfin nous émeut profondément avec ce secret de famille enfoui dans les méandres des esprits.



Enfin, R.J. Palacio truffe son roman de références à la littérature de jeunesse, elle en connaît l’histoire et les chefs-d'œuvre. Le jeune héros a été bercé dans son enfance par les romans classiques de la littérature pour la jeunesse, notamment anglais mais aussi par Les aventures de Télémaque de Fénelon, le premier roman pour la jeunesse publié en France en 1699. R.J. Palacio joue avec les références et les citations pour le plus grand plaisir du lecteur.



Le roman est publié avec des reproductions de daguerréotypes collectionnés par R.J. Palacio qui donnent un visage émouvant aux héros, portraits d’Américains anonymes oubliés par le temps.



Coup de cœur.

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Wonder

Snif Snif Snif Snif….

La critique sera hachée car j’ai du mal à en parler.



Snif snif snif snif….

Rien que la bande annonce de la sortie du film le 20 décembre, j’avais le cœur gros.



Snif Snif Snif snif….

Alors quand Auguste, 10 ans parle de sa maladie avec son regard d’innocence. Moi je craque complet.



Snif Snif Snif Snif Snif….

L’école c’est la jungle. Et au lieu d’être un lion pour l’affronter, Auggie va rester lui-même. Drôle, intelligent, insouciant. Soudé avec sa famille. Tolérant.



Snif Snif Snif Snif Snif Snif…..

Alors sortez les mouchoirs. Foncez lire cette pépite écrite par un adulte mais pour les enfants de 7 à 77 ans.



Snif Snif Snif Snif Snif…..

Je vous conseille d’en apprendre un peu plus sur le syndrome de Treacher Collins sous le regard des enfants, des adultes, des profs et l’impact dans une famille.



Snif Snif Snif Snif Snif….

Et dire que dans ce roman jeunesse, la famille est soudée et bourrée d’amour! Que des ondes positives….

Mais moi je pleure toujours car ce R.J Palacio m’a touché, émue, bouleversée !



Snif Snif Snif Snif Snif…..

J’ai le Coeur lourd, gros comme une patate mais le coup de cœur quand même !!!!



Snif Snif Snif Snif Snif Snif….. heu heu heu eheu……..Snif Snif Snif Snif

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Wonder

Que dire... ?

On m'avait annoncé un coup de coeur !

J'avais lu tant de critiques positives que je l'avais ajouté à ma liste de souhaits avec envie. Du coup, je m'attendais évidemment à vivre de grandes et belles émotions.

Pourtant, si le livre a été rapidement lu, je n'y ai pas pris le plaisir attendu.

C'est certainement dû au fait que ce livre s'adresse principalement à des ados et des jeunes. L'histoire n'a rien d'original. Le style est redondant. L'écriture est simple, trop simple.

J'ai tenté de me mettre à la place d'un jeune lecteur. Mais même là, je suis restée hermétique.

Lorsqu'on veut parler de la différence, voire du handicap, je préfère amplement de vrais témoignages.

C'est une histoire de goût, évidemment ! Je reste donc sur ma faim...
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