Rawia Arroum

Et bien par quoi commencer, tout d'abord quand j'ai lu le résumé de couverture je me suis dit oui pourquoi pas je tente.

De toute façon il me fallait un nouveau livre de dystopie.

J'avoue que au premier chapitre je me suis demandé sur quoi j'étais tombé, je continue de lire et puis BIM je suis emportée !

Voilà une bonne surprise, l'histoire de Lyra et Loan m'a totalement transporté, cet amour interdit avec aucun avenir dans leur monde.

J'ai vite dévoré ce bouquin.

Gros bémol pour moi, ce final qui me laisse totalement au dépourvu sur ma faim.

Je veux une suite !!!

On ne sait donc pas si Lyra fait simplement un malaise ou si elle meurt même si on suppose cela..

Cette fin me chagrine, 20 pages en plus n'auraient pas été de trop.

J’étais sur une belle lancée de livres hyper intéressants. Mon élan s’est tristement interrompu.



Je suis au courant que je lisais une dystopie, mais vraiment, je ne trouve pas que l’histoire se déroule dans une suite d’évènements logiques. Je ne comprends ni les personnages, ni leurs décisions, ni leurs actions. Je ne m’y suis pas attaché. Je ne comprends pas non plus le monde dans lequel se déroule l’histoire. Beaucoup d’éléments sont à mon avis insensés. Sans parler la fin. J’ai cru que mon livre numérique avait un problème, mais j’ai vite compris en lisant les commentaires qu’il ne s’agissait pas d’une erreur.



Bref, plusieurs personnes semblent avoir adoré ce livre. Je crois que les goûts sont relatifs et qu’il faut tout de même lui donner une chance, peut-être que mes attentes étaient trop élevées après avoir lu le résumé du livre!

Cela fait un moment que je voulais mettre la main sur ce livre tant le pitch m'avait intéressée.

J'ai pu enfin le lire....



Je dois avouer que j'en sors mitigée : d'un côté le monde dystopique est accrocheur, monde de femmes où les hommes sont traqués et éliminés après utilisation pour la procréation.

Cependant, dès le départ, j'ai des questions.

J'ai eu peine à croire à la façon dont les femmes ont pris le pouvoir dans le monde entier. Apparemment, elles ont pris les armes et ont commencé à s'imposer. Cela semble trop facile quand on sait que dans notre monde tous les postes politiques, financiers, militaires sont occupés à une écrasante majorité par des hommes. Mais bon...on y croit.

Deuxième point : on garde les hommes pour la procréation car on refuse l'insémination (invention masculine) mais euh...des hommes enfermés dans des conditions spartiates, plus ou moins affamés, et les mains attachées, ce ne sont pas vraiment des conditions idéales pour qu'ils aient envie de sauter sur la première femme venue. Surtout qu'ils sont exécutés après. Si? Comme je suis une femme, c'est vrai je ne peux l'imaginer.

On dit de surcroit que les jeunes filles peuvent être endormies. De mieux en mieux...

Je dois avouer que la vraisemblance du cadre en prend un coup, pour moi.

De la même façon, l'héroïne fait un déni de grossesse; on ne voit rien puis quand elle l'accepte, presque du jour au lendemain, elle a un ventre de sept mois. Et malgré ça, elle court, prend une balle sans problème. Euh l'auteure s'est renseignée sur le sujet?

Pas mal d'incohérences donc.



Voyons alors l'héroïne : Lyra croit au départ en son monde mais sa rencontre avec Loan change tout. Ah la force des sentiments...

Néanmoins, on est loin des héroïnes à la Katniss ou à la Saba, Lyra est plus une suiveuse qu'une meneuse, une fifille à sa maman encore. Elle est d'une passivité...

On pourrait dire que c'est une jeune fille normale dans une situation qui la dépasse. Je dois dire que ce n'est pas mon type d'héroïne préférées dans les dystopies.

Côté romance, je trouve un peu difficile à avaler le fait que Loan l'ait mise enceinte alors qu'elle était droguée. C'est du viol même si on enrobe ça avec les sentiments du gars.

D'autre part, du côté rebelle, là où hommes et femmes cohabitent, on a l'impression que la situation reste tendue, vu le comportement et leurs remarques à Lyra et Loan.

Donc pas de vraies valeurs d'espoir en une société où hommes et femmes vivraient sereinement non plus.



Et dernier point : c'est quoi cette fin? WTF. S'il n'y a pas de tome deux et que c'est comme ça que cela se finit, c'est plus une héroïne, c'est une matrice!



En résumé, un livre qu'on lit bien et très vite grâce à la fluidité de la plume de l'auteure mais dont le contenu m'a posé problème. J'ai balancé entre plaisir et détestation. J'en ressors en me disant que le message n'est pas aussi féministe que je le pensais et qu'il y a paradoxalement en même temps une image très négative de l'homme.

Je mets finalement deux et demie (heureusement que j'ai mes demi d'étoiles pour graduer plus).



A partir de 15 ans

J’ai beaucoup aimé le concept de l’histoire, le fait que ce soit un monde de femme, gouverné par les femmes pour les femmes et que les hommes en soient éradiqué (non non, je ne suis pas contre les hommes loin de la mais le concept est bon) . Lorsque l’on rencontre Lyra, elle a tout de la jeune femme forte, au caractère décidé et qui sais ce qu’elle veut : c’est ce qui m’a plus chez elle au début.



Arrive donc, le jour fatidique ou elle doit procréer à son tour (oui elle doit), en effet c’est une étape obligatoire à partir du moment ou les jeunes filles deviennent majeurs. C’est a ce moment la que l’on comprend que la liberté des femmes est loin, très loin d’être acquise. Lyra fait la connaissance de Loan, l’homme avec qui elle doit procréer. Ce personnage est une énigme du début a la fin : on ne sais jamais quand ou si il est sincère.. A partir de ce moment tout change, Lyra tente de rester dans son rôle de femme forte et de faire les bons choix sauf qu’elle n’y arrive pas. Et elle devient le contraire de ce qu’elle était au début.



J’ai été extrêmement déçue par la tournure de l’histoire et de l’action . Il y a beaucoup d’événements incompréhensibles, des actions injustifiées, des personnages qu’on aurait aimé mieux connaitre sauf qu’on à aucune réponse.



La fin m’a achevée, c’est la cerise sur le gâteau , du grand n’importe quoi.



Bref j’ai accroché au début, mais la suite est trop brouillon et inachevée pour moi ..
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Un livre à l'écriture fluide, où les péripéties se succèdent sans discontinuer permettant une lecture rapide. J'ai beaucoup apprécié le concept : une société dystopique où les femmes se sont rebellées contre le sexisme et le machisme quotidien. On pense alors découvrir un monde plus égalitaire mais les rôles sont inversés : les hommes sont considérés comme des animaux et utilisés uniquement pour la procréation, les femmes sont endoctrinées pour les détester. Beaucoup de questions autour de l'égalité des sexes émergent pendant la lecture et nous renvoie à notre propre réalité.

J’avoue que ce livre me fessait de l’œil et pour une fois c’est par rapport à la quatrième de couverture. J’avoue que l’idée de la conception d’un monde sans (pas vraiment) homme est assez originale et attrayante. Si l’on est un tant soit peu féministe au fond de nous l’idée va nous plaire. Puis j’avais plein de questions qui se sont mises dans ma tête, sans même l’avoir commencé. Du coup j’ai profité d’une Lecture commune pour le sortir de ma PAL. Et là j’avoue quand le fermant j’ai eu une déception sur la fin du livre. J’aime pourtant beaucoup le début de ce livre. L’auteur prend son temps pour nous poser les bases de son monde sans hommes, beaucoup de mes questions ont trouvé leurs réponses. On en apprend plus sur notre personnage. Mais ce qui a su me fasciner, c’est le fonctionnement de cette société. Nous avons même eu le droit à l’explication du comment, on est arrivé à ce monde-là. Puis il y a cette doctrine qui a su m’énerver et en même temps faire taire un peu mon côté féministe. Ce monde où plus nous avançons dans notre lecture, et plus je me suis dit que je ne voudrais jamais y vivre. Un monde où, malgré la libération de la femme comportement tellement d’obligation. Puis il y a l’envers du décor, les hommes méprisés et maltraités, ils servent limite qu’a la reproduction. Et au milieu de sa nous avons notre personnage principal Lyra, qui va devoir procrée pour assurer le renouvellement de la population, ça paraît froid, mais en le lisant vous comprendrez ou ceux qui l’ont lu comprennent ce que je veux dire. On va voir Lyra ouvrir les yeux sur son monde et sur ce qui se passe dans l’ombre. Et là on va basculer dans une partie assez attrayante. Les choses vont s’enchaîner d’une manière assez rapide et fluide par rapport au début où nous prenions notre temps. Et il y a un moment dans le livre, c’est le seul dont je parlerais pour ne pas gâcher la fin. C’est ce moment où elle se rend sur l’île des Divas. C’est à partir de ce moment que j’ai eu comme un goût amer durant ma lecture. Je pense que ça doit représenter 20 voire 15% du livre. Mais ce sont vraiment des pourcentages importants vu que c’est la fin de l’histoire. Et je suis vraiment déçue de ce que nous offre l’auteur de ce côté. J’ai une impression de beaucoup de choses bâclés, pas assez développées, de fin rapide parce qu’il en fallait une… Enfin bref, cela peut paraître dur. Mais j’ai tellement été déçue de cette fin éclaire que je n’ai pas su apprécier les dernières lignes à leur juste valeur. J’aurais aimé, je l’avoue avoir une suite. Même si en ce moment je peste parce qu’il ne sort que des livres à suite. Mais je pense que la partie rébellion méritait un peu plus de développement. En plus j’ai vraiment le sentiment d’inachever. Il se passe quoi après ? Que deviennent les hommes ou les femmes ? Qu’arrive-t-il aux autres protagonistes auxquels on s’attache durant notre lecture ? Trop de réponse encore sans réponse et ce ne sont pas des moindres. J’ai vraiment l’impression d’une fin non finie, après on pourrait penser que l’auteur nous laisse imaginer notre fin à nous. Mais j’aurais vraiment aimé avoir une bonne conclusion. Quitte à lire un deuxième tome, cela n’aurait pas été grave. Mais par rapport au départ bien développé qui prend le temps de s’épanouir, là sur la dernière partie j’ai vraiment une impression de « Zut, la fin arrive je dois vite faire », alors que je ne pense pas que ce soit le cas.



En conclusion, au début du livre j’étais partie pour un coup de cœur. Mais avec cette fin de livre, je ne peux plus le considérer comme tel. J’ai tellement été déçue de cette fin de livre. Et, pourtant, l’histoire à énormément de potentiel. L’auteur a su me harponner dans son monde avec beaucoup de curiosité. Il y a beaucoup de rythme au milieu du livre, qui me plaît énormément, vu que l’on va de découverte en découverte. Mais finir sur une note qui me paraît bâclée, voire inachevée, fait redescendre ma note. Sinon, c’est vraiment une jolie découverte, qui reste sûrement un monde que beaucoup d’entre nous pourraient parfois imaginer, mais une fois dedans nous changeons un peu notre façon de penser.
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Décidément, mon humeur doit être assez maussade car je lis beaucoup de dystopies. Après Endgame que j’avais apprécié (mon avis et un extrait ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/12/endgame-t1-calling.html), j’ai tenté le sort avec un autre type de dystopie : celle qui réécrit un mythe. Dans Boys Out ! c’est celui des Amazones qui est mit à l’honneur et, évidemment, la féministe en moi n’a pas su résister.





Lyra est une jeune fille de 18 ans et vit en France, dans un monde où les femmes ont prit le pouvoir et se vengent des hommes et des siècles de soumission imposée. Elles s’entrainent pour devenir aussi fortes qu’eux tout en vénérant leur féminité, les traquent, procréent avec eux (une fille, sinon elles tuent l’enfant) et les tuent. Ca me rappelle un peu le concept assez glauque de la mante religieuse (infecte bête, mais passons ^^). Bref, Lyra est bien ancrée dans le système et souhaite plus que tout être une mère pour servir, à son tour, sa société. Pourtant, quand la convocation qui peut lui permettre de réaliser son souhait arrive, c’est tout son univers qui va s’en trouver chambouler car le garçon qu’elle rencontre n’est pas le monstre qu’on lui a dépeint...





Outre le thème qui est un concept assez original pour être souligné même s’il n’est totalement novateur, j’ai été poussée vers ce livre grâce au fait que Rawia Arroum soit un tremplin Black Moon. En effet, après ma découverte de la série Salmacis dont les qualités littéraires ne sont plus à démontrer (mon avis du T1 ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/06/salmacis-t1-lelue.html et du T2 avec un extrait ici : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2014/10/salmacis-t2-ame-soeur.html), j’ai décidé de lire ces tremplins qui sont l’occasion de découvrir de nouveaux visages. Oui, nos auteurs ont du talent et je trouve dommage de ne pas valoriser ces livres qui sortent de l’ordinaire. Bref, me voilà donc en train de livrer mon avis sur ce livre dont je ne déplore qu’une chose : l’héroïne n’est pas assez impertinente, je trouve son caractère trop doux pour survivre à tout cela. En dépit de ce mince détail, l’intrigue est bien construite et les évènements s’enchainent à une telle vitesse que la lecture ne nous laisse aucun répit et se déroule aussi vite que la vie de Lyra. Alors que je ne m’attendais pas du tout cela, Loan a été le personnage que j’ai le plus apprécié et qui m’a le plus touché, je ne peux pas parler des autres personnages car ils ne sont pas assez développés. Mais le point fort de ce livre, outre la leçon qui est délivrée, est sans aucun doute la fin. Je ne vais certainement pas vous dire de quel genre il s’agit, mais je vais vous expliquer pourquoi je l’apprécie tant. Tout d’abord, des fins pareilles marquent le lecteur et colorent la lecture mais elles sont à doubles tranchant : soit on adore, soit on déteste. Le fait qu’Arroum ait osé le faire en dépit du fait que ce soit sa 1ere publication dans une maison aussi prestigieuse qu'Hachette force l’admiration car elle prend le risque de ne pas se faire aimer du public et cela est de plus en plus rare. Ensuite, sachez que cela démontre tout le talent de l’écrivain : une fin pareille sur un livre moyen, ça donne l’impression d’un travail bâclé mais une fin comme celle de Boys Out ! qui colle parfaitement au récit et réussit malgré tout à surprendre ça démontre la puissance d’écriture de l’auteure. Je pourrais continuer à écrire sur cette fin mais je sais que je vous spoilerez au bout d’un moment alors je préfère vous laisser la surprise.
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Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce livre mais comme de nombreux lecteurs(trices), je suis restée sur ma faim (fin ?) mais je vous laisserai juges... Pourtant j'avais placé la barre haute. L'idée de concevoir une dystopie façon Amazones est purement excellente et cet aspect là est tout de même bien exploité par l'auteure. Une vraie dictature, une doctrine, un endoctrinement qui fonctionnent.





Lyra s'entraîne et est éduquée à l'Académy. Un soir, avec sa meilleure amie, elles attaquent un homme qui est tout de suite emmené en lieu sûr. En effet, dans le monde de Rawia Arroum, devant le masochisme des hommes, leurs violences répétées, les femmes du monde entier se sont organisées et ont repris le pouvoir bien des années en arrière, elles ont appelé cela, l'Eradiction. Les hommes n'ont certainement pas le droit de cité mais bien plus grave, pas le droit de vivre. Ils sont un unique outil qui permet aux femmes de donner vie à d'autres femmes. Dès la plus tendre enfance, les fillettes apprennent à vivre entourées de femmes, retiennent par coeur l'histoire de cette révolte et pourquoi les hommes ne sont que des déchets, pourquoi leur vie n'a plus d'intérêt.





Elle va bientôt fêter ses dix-huit ans et devra s'offrir à un inconnu, capturé on ne sait par qui afin de tomber enceinte le plus vite possible et obligatoirement d'une fille, tout petit garçon sera tué sans autre forme de procès. Lorsqu'elle rencontre Loan qui doit lui servir “d'inséminateur” ses certitudes s'ébranlent. Il est souriant, prévenant et même s'il lui fait peur, son image n'a de cesse de venir la hanter. Malheureusement pour elle, n'étant pas tomber enceinte du premier coup, il va falloir le revoir et...recommencer !!! Une promesse qui bouleverse toute sa vie car cette rencontre qu'elle redoute la pousse à s'interroger, à reprendre la réflexion féminine du départ.





Si vous pensez que Rawia Arroum fait l'apologie du féminisme, je pense pour ma part qu'elle défend le fait que ni les hommes, ni les femmes ne peuvent vivre les uns sans les autres (et pas seulement pour procréer), pas plus que les hommes sont plus dangereux que les femmes. Ce qui est dangereux ce sont les idées extrémistes, le totalitarisme, la haine de l'autre et de ses différences. En quelques pages, l'auteure se débrouille comme une chef pour faire passer toutes ces idées de tolérance en usant du despotisme par les rôles inversés.





J'ai été quelque peu contrariée par l'histoire d'amour vitesse éclair et sans grand détail sur les sentiments de Loan et Lyra. Loan se livre plus sur son passé puisqu'il nous apprend comment les hommes se sont regroupés, organisés... mais il n'y a aucune passion qui brille entre eux, tout est trop vite raconté. J'ai parlé plus haut également de la fin qui vient trop tôt, du moins parce que nous voudrions d'autres tomes, en savoir plus. On termine sur un cliffhanger presque et Rawia, c'est une torture !!!
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L'histoire est très bien faite, différente des dystopies habituelle avec une intrigue très prononcée qui nous tient en haleine du début à la fin. Il y a peu de temps mort ce qui permet une lecture fluide et rapide. Sans oublier qu'à partir du tier du roman, une bonne touche d'action va nous reveiller encore plus et nous empêchait de quitter la lecture.

Mais pour moi le gros coté négatif sont les cinquantes derniéres pages, je les ai trouvé à certains moments baclé, trop rapide dans l'action, ou les descriptions, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait vite en finir. Sans parler de la derniére page ou on nous laisse dans un suspense de fou avec des centaines de questions et on nous met FIN, en sachant qu'il n'y a pas de tome 2 ....
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Boys Out mérite largement le détour et je suis heureuse d'avoir pu découvrir l'univers proposé par Rawia Arroum. L'auteure nous propose une dystopie où ce sont les femmes qui sont au cœur de cette nouvelle société. Adieux les hommes qui ont régentés l'univers des femmes pendant des siècles. Ils sont considérés comme des déchets et n'ont pas le droit de vivre parmi les gens du beau sexe. Ils ne servent qu'à la reproduction et une fois la grossesse confirmé, ils peuvent faire une croie sur leur vie. Une société d'Amazone !!!



Lyra ayant toujours vécu dans cette société ne connait que ces règles et à peur de rencontrer un homme. C'est donc avec appréhension qu'elle voit sa date d'anniversaire se rapprocher, car ce jour là, elle sera enfermée dans une cellule avec un homme pour procréer et obtenir une fille pour la socité. Mais, elle est loin de se douter que cette rencontre va influer sur son avenir.



Boys Out est une pépite qui m'a bouleversée et fait réfléchir tout au long de ma lecture. Rawia Arroum a parfaitement construit son univers et le lecteur ressent l'intensité de ce monde d'amazones. J'ai vibré, eu peur en même temps que Lyra. Les premiers chapitres sont vraiment intenses et il est difficile d'arrêter sa lecture.



Lyra m'a émerveillé et son évolution tout au long de Boys Out est tout a fait pertinente, car son éducation a tourné autour du rejet des hommes qui ne sont synonymes que de violence et d'horreur. Puis petit à petit, elle va voir son monde autrement.



Loan est rempli des mystères et on se demande quels sont ses intentions envers Lyra. Est-ce qu'il l'aime vraiment ou voit il en elle un moyen d'aboutir à la fin de cette société d'amazone.



La plume de Rawia Arroum est additive et l'auteure arrive à nous plonger dans une profonde réflexion su les rôles des femmes et des hommes dans la société. Est-ce qu'on serait plus heureux si on vivait entre membre du même sexe ? Ou a-t-on besoin de l'autre pour être heureux ? De même qu'on se demande comment cet univers de femmes peut être amené à survivre sur le long terme, car ne voulant des filles, elles seront un jour amené à disparaitre. Un autre point que j'ai adoré ce sont les stéréotypes que l'on peut associer à un mot... Je m'explique : quand le lisais le mot bourreau, je voyais un homme avant de me rappeler qu'on était dans un univers de femme.



Un grand merci à Rawia Arroum pour cette merveilleuse lecture qui m'a beaucoup marqué.



Je vous conseille vivement de vous plonger dans Boys Out qui mérite d'être connu.
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Je ne sais pas quoi vous dire pour vous donner envie de lire ce roman... J'ai énormément de mal à mettre des mots sur ce que j'ai ressentis pendant ma lecture. Pour moi, ce livre aura été un véritable coup de cœur, se plaçant en numéro 1 dans mes dystopies préférées. Je ne peux que vous encourager à foncer afin de découvrir cet univers bien particulier.
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Une dystopie enrichissante !



Mon avis :



Comme le titre l'indique, dans cette histoire les hommes sont bannis, interdits, traqués et utilisés seulement pour la reproduction. Ils sont ensuite éliminés dans des piscines remplies d'acide ! Le ton est donné, cette dystopie est extrême et c'est justement pour cette originalité que j'avais envie de découvrir cette lecture. Car dans ce genre, on retrouve les mêmes codes. Un régime totalitaire, un changement du point de vue humain et une rébellion, souvent venant d'une jeune fille.



Lyra s'entraîne dur pour devenir traqueuse et maîtriser les mâles lors des arrestations. Mais alors que son heure est venue de se reproduire, elle angoisse terriblement. Il faut savoir que l'homme qui lui est destiné est le fruit du hasard, qu'elle peut choisir d'être consciente ou non pendant l'acte et que si elle attend un garçon, elle devra mener sa grossesse à terme avant qu'il ne lui soit enlevé et tué, comme tous les nouveaux mâles.



Une société qui fait froid dans le dos, des explications de cette éradication au début nous laissent penser qu'on pourrait y arriver dans un futur lointain. Les femmes en ont assez des violences subies, de la terreur inspirée par certains hommes, de l'injustice entre les deux sexes; etc. Mais quand l'on voit cette cage dorée ainsi que les sentiments amoureux, la joie de vivre et la liberté inexistants, on ne peut que prier pour ne pas arriver à de telles extrémités.



Un regard intéressant de la part de cette jeune auteur qui devrait revenir avec son premier roman Féealy Mage, en projet de réédition chez Michel Lafon, dans un registre plus fantastique.



Défi Lecture 2017, catégorie 28 : une dystopie
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Facile à lire. Lu en un jour.

Je n'avais pas du tout prévu de lire ce roman mais j'ai eu l'occasion de le faire en lecture commune avec deux amies. Finalement j'ai découvert un très bon roman qui donne à réfléchir. Quand je me suis lancée dans la lecture, je ne m'attendais pas du tout à cela. J'ai été agréablement surprise.



On se trouve dans une société où la femme a tous les pouvoirs et les hommes servent juste pour la reproduction. On retrouve Lyra à travers cette société qui va au fil du roman se rendre compte des faces cachées de cette société qui se veut être parfaite. On dit souvent que l'homme n'est rien sans la femme mais ici l'auteur nous fait comprendre que la femme ne pourrait pas, elle aussi, se passer de l'homme et pas seulement à cause de la reproduction mais plus plein d'autres choses.



J'ai trouvé la fin juste horrible et frustrante. Je n'avais pas du tout imaginé que l'histoire se finirait ainsi. Le roman était parfait jusqu'à la fin. Il aurait pu être un coup de cœur mais ne le sera pas à cause de cette fin.



En tout cas la condition de vie des hommes dans cette société est horrible, ils sont considérés comme des « machines à bébé fille ». La folie de la société est à un tel point que même les bébés de sexe masculin sont rejetés par la société. Ils sont tués avant leur naissance, c'est inhumain.



En conclusion, une superbe histoire mais avec une fin très décevante. Un presque coup de cœur. Je le conseille tout de même car il donne à réfléchir sur plein de choses et c'est intéressant !

Un monde contrôlé par les femmes… Rawia Arroum combat avec honneur et bravoure l’imparité, et impose avec ce coup de cœur des internautes son style limpide et détaillé, tout en écrivant une histoire pleine d’émotion, et chargée de péripéties. Boys Out ! est un roman enjôleur et pas sans beauté (féminine !)…





(Par Guillaume Benech)
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D'accord, on a déjà vu beaucoup de dystopies. Depuis que Suzanne Collins a lancé le genre avec Hunger Games (certains me diront qu'elle n'est pas l'initiatrice... OUI, mais je parle auprès des ados !), on est assailli de toute part par des copies. Or, là... Les deux seuls points communs entre Boys out! et Hunger Games sont : l'histoire se passe dans le futur (et un futur pas si éloigné) et ils sont tous les deux classés en tant que « dystopie ». C'est tout.



Vous l'aurez donc compris, cette dystopie n'est pas une copie ! Ce principe d'exclure les hommes, personne n'y avait pensé avant. En apparence, c'est simple : les femmes ont le pouvoir, les hommes sont « des hommes morts » (vous me passerez l'expression ^^). Pourtant, on découvre dès le début que ce n'est pas si simple que ça ; la façon dont les hommes sont considérés et traités est terriblement et absolument abominable. Et finalement, en voulant faire disparaître la race masculine, en prenant le pouvoir et en instaurant une dictature, n'est-ce pas imiter ce qu'on reprochait aux hommes ? Telle est la question qui plane tout le long du livre. Une question que l'on peut également se poser pour notre époque : et si les hommes disparaissaient ? Que ferions-nous ? Ce livre soulève tellement de remises en cause... et j'ai adoré cela. J'adore les livres qui me font réfléchir, cela veut tout dire sur la qualité du sujet.



Dès le début, on est happé par l'histoire. Lyra, l'héroïne de 17 ans, déteste les hommes juste parce que c'est ce qu'on le lui a inculqué dès son plus jeune âge. Mais n'est-ce pas normal ? Nous - je parle en tant qu'ado de 15 ans -, dès notre naissance, on nous apprend qu'il ne faut pas dire de gros mots, qu'il faut bien se tenir à table, qu'il faut partager, qu'il faut avoir de bonnes notes... Bref, c'est la façon dont on nous dit d'être alors c'est normal que l'on croit que c'est bien, que c'est ce qu'il faut faire.

Et dans Boys out!, Lyra est victime de ce bourrage de crâne. Elle croit dur comme fer que les hommes sont des déchets, la pire chose qui existe sur Terre. Et on la croit tout de suite. On entre très bien dans ce monde féminin, qui tourne à l'obsession, au ridicule et au contrôle.

Mais tout change le jour où elle doit procréer. Je n'en dirais pas plus...



J'ai bien aimé Lyra du début à la fin. Peut-être une petite préférence au début, où elle était farouche et ne se laissait pas marcher sur les pieds (mon envie d'héroïsme qui ressort...). Je l'ai comprise, j'ai compati. Pas beaucoup de descriptions, si ce n'est sa chevelure « rousse et flamboyante ».

Loan, quant à lui, m'a au début paru très intéressant, cet aspect cynique qu'il avait (« Salut ! On dirait bien qu'on va jouer au papa et à la maman, toi et moi. ») m'avait beaucoup plu. Il respirait défi, humour... mais il est très vite devenu relativement banal, dans l'idée du parfait petit ami qui aime lire, qui est beau, intelligent... Mais je mentirais en disant que l'auteure insiste là-dessus, tout est bien dosé. J'aurais aimé qu'il y ait une part de mystère, de sauvagerie, de haine, de rage en lui (en gros, qu'il y ait eu un mix entre Loan et Alex). Cela l'aurait rendu d'autant plus intéressant à mes yeux. La romance entre lui et Lyra est aussi des plus banales, l'auteure n'a pas su la rendre assez... spéciale, selon moi. Même si en soi, bien sûr qu'elle l'est.

Certains autres personnages sont pas mal aussi, comme la mère de Lyra, Yas ou encore Alex. Mais pas assez approfondis ou rencontrés trop tard.



J'ai le malheur de savoir que ce roman n'est qu'un one-shot, alors que tout appelait à une suite. Comment va se passer la Rébellion ? Comment vont vivre les enfants de Lyra ? Et Loan ? Et Alex ? Et les triplées, et sa mère ? Et Yas ? Tant de questions que l'on se pose... Je pense que l'auteure a voulu faire une fin CHOC mais ça a plutôt donné une fin « vite fait ». Comme si elle avait dû se dépêcher de terminer. Cela dit, j'avoue que j'ai bien aimé la chute...



Je vais terminer là en disant que ce livre mérite réellement 5/5. Pourtant, la fin gâche pas mal le plaisir et enlève une étoile. Malgré la fin, la romance, la crédibilité, j'ai dévoré. Et je suis contente que, ENFIN !, il existe une dystopie française !

Boys Out, de Rawia Arroum



Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Hachette pour m'avoir donné l'occasion de découvrir ce roman dans le cadre d'un partenariat. Lorsque j'ai eu le catalogue du dernier trimestre, j'ai tout de suite été intriguée par l'histoire. Une dystopie comme je les aime.. Lorsque de bouches à oreilles je n'ai eu que des échos positifs des blogueurs, cela m'a conforté dans mon choix. Je dois dire que je ne le regrette pas... Mais avant de vous donné mon avis, voici un résumé tiré de la bibliomania de Livraddict :



"Depuis l’Éradication, le monde est gouverné par les femmes et pour les femmes uniquement. Les hommes n’ont plus le droit de cité. Tous sont bannis, ou bien traqués et placés en détention pour assurer leur seule fonction : la reproduction. Ensuite, systématiquement, ils sont éliminés. Comme toutes les jeunes filles de son âge, Lyra s’entraîne dur pour être capable d’affronter et de maîtriser les mâles qui rôdent encore. Jusqu’au jour où elle doit rencontrer un homme pour procréer à son tour…"



Pourquoi Lire ce livre?



J'ai commencé ce livre le jour du salon du livre et de la jeunesse de Montreuil, le temps du trajet. Je dois dire que je l'ai fini très rapidement. En effet, je dirais même plus je l'ai dévoré. C'est mon manque de temps lié à mon travail principalement, qui fait que j'ai mis plusieurs jours à le lire.En effet, en temps réel de lecture, je n'ai pas mis longtemps. C'est effectivement le genre de livre qui se lit d'une traite. Mais pourquoi donc?



Tout d'abord, le sujet de l'histoire, que j'ai trouvé dès le départ très original et intéressant. Un monde où les femmes auraient le dessus voir l'exclusivité sur le sexe masculin...Même si je ne suis pas féministe, j'ai trouvé l'idée intéressante. Bien entendu, même si certains hommes sont dures avec nous et se considèrent au dessus de nous, il ne faut pas généraliser. J'adore les dystopie, mais elles se ressemblent souvent malheureusement. Au moins ici, l'auteure aborde un sujet sensible mais de manière très original.



De plus, contrairement à ce que certains peuvent penser, Boys Out " ne prône en aucun cas la culture du viol." En effet, au travers du regard et des sentiments de l'héroïne, au fur et à mesure du livre on se rend compte que ce monde n'est pas parfait. Bien au contraire, Loan fait prendre conscience à Lyra que ce monde là est une dictature.



Enfin, un autre point que j'ai apprécié, est le rythme tout au long du livre. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, bien au contraire. Tout s'enchaîne rapidement. Parfois trop vite? Je ne dirais pas forcément cela, mais disons que certaines questions restent en suspens.



Je dis donc bravo à Rawia Arroum, qui pour son jeune âge a su montrer que quand on a une idée en tête il ne faut rien lâcher car cela peut donner vie à de vraies merveilles comme boys out. Vous l'aurez donc compris, un vrai coup de coeur pour moi.



Pour résumer :



1) Une histoire originale

2) Des personnages attachants

3) Un style simple mais efficace



Conclusion : Je remercie les Editions Hachettes pour ce partenariat, ainsi que l'auteure elle même Rawia Arroum que j'ai eu la chance de rencontrer au salon de Montreuil. Par la suite j'ai discuté un peu avec elle via les réseaux sociaux et je l'a remercie infiniment pour ses encouragements et ses conseils. Grâce à elle je suis en route pour le voyage de l'écriture^^ Pour vous prouver sa simplicité et sa disponibilité pour ses lecteurs, je vais de ce pas poster l'interview que j'ai fait.
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Lyra vit dans un monde dominé par les femmes, où les hommes sont proscrits. Ceux qui ont échappé à l’Eradication sont traqués impitoyablement et permettent aux femmes de procréer. Lyra, à l’aube de ses 18 ans, va devoir à son tour remplir son devoir de citoyenne et s’accoupler à un homme pour donner naissance à une fille. Mais rien ne va se passer comme prévu… Et si les hommes étaient nécessaires ?



Ce roman a été pour moi une excellente surprise ! Découpé en courts chapitres, il a un côté très addictif, on a toujours envie d’en lire un de plus. Nous découvrons d’abord le quotidien de Lyra. L’univers (dystopique) créé ici est plutôt cohérent, doté d’une histoire et de règles, dirigé d’une main de fer par les sœurs Diva. Et je dois dire que l’idée de base d’une société dominée par les femmes m’a beaucoup plu, ce n’est pas si courant dans les romans et la féministe qui dort en chacune de nous appréciera le geste. Puis, le rythme s’accélère, et le roman devient palpitant ! Enfin, dans le dernier tiers on croit voir venir le bout du tunnel, mais tout sera remis en cause par une fin très surprenante. Elle peut appeler une suite et l’auteure semble y réfléchir, mais elle m’a bien plu telle quelle, laissant la place à l’imagination et remettant en cause tout ce qu’on a cru savoir au cours de notre lecture.



Le roman a un petit côté prévisible en ce qui concerne la romance, et cette dernière est un brin dégoulinante par moments. Il y a aussi quelques facilités dans l’intrigue, dans la manière dont les hommes parviennent à résister. Néanmoins, ce n’est pas ce que j’en retiendrai, j’en garderai plutôt le message sur la complémentarité des hommes et des femmes essentiels l’un à l’autre malgré leurs différences et leurs incompréhensions. Ainsi, s’il y a parfois dans ce roman les approximations ou les improbabilités d’un tout jeune auteur, elle en a aussi la fraîcheur et l’audace, et il y a de vraies bonnes idées.



Lyra est un bon personnage de dystopie, on ressent bien l’endoctrinement qu’elle a subi depuis sa naissance. Au début du roman, elle est littéralement terrifiée par la proximité des hommes, et elle les hait profondément. Elle veut les voir mourir. Ce n’est que progressivement qu’elle va entrevoir la complémentarité des hommes et des femmes et s'ouvrir à l'amour, même si elle ne cessera jamais de douter. Quant à Loan il est séduisant et doté d’une belle sensibilité, il est difficile de ne pas lui faire confiance, mais en même temps on ne le connaît pas vraiment et on ne parvient pas à savoir ce qu’il a dans le cœur.



Quant au style, je l’ai trouvé agréable. On sent que Rawia Arroum est une passionnée de livres et que ses lectures ont nourri son vocabulaire et son imaginaire. Sa plume est plutôt direct et spontanée, et il y a de la fraîcheur dans les dialogues et les pensées de Lyra.



Ainsi, cette dystopie française n’a pas grand-chose à envier à ses grandes sœurs telles que « Delirium ». C’est un roman addictif, avec de vraies idées et un message qui parlera à tous. S’il y a quelques facilités ou improbabilités dans l’intrigue, il y a aussi de la fraîcheur et de l’audace, et la fin pose de vraies questions. Je ne doute pas que ce roman plaira beaucoup aux adolescentes et aux jeunes femmes à qui je le recommande volontiers !

Merci à Babelio et à Masse Critique pour cette découverte.
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Une histoire qui sans cette fin complètement débile, stupide aurait pu être un coup de coeur! Je ne comprends toujours pas "pourquoi"! J'ai littéralement été captivée par cette histoire, moi la non "féministe". Moi qui ne pense pas que la femme ou l'homme n'a pas besoin de l'autre pour vivre.



Lyra a tout pour me plaire, elle est droite, fidèle aux règles et à la Structure. Les hommes ne sont que des parasites, ils ne sont utilisés que pour la reproduction ... tout comme les femmes d'ailleurs. Cela Lyra va s'en rendre compte peu à peu. Elle qui a été endoctrinée depuis sa naissance par cette règle "Les femmes et seulement les femmes".



Elle va réaliser que finalement toutes ces femmes ne sont que des esclaves, toutes ces règles ne sont là que pour une chose: utiliser la femme à des fins douteuses. Lorsqu'elle rencontre Loan, c'est d'abord le dégoût, le mépris, la peur de la contamination. Mais Loan n'est pas juste un esclave, il est la petite étoile qui brille dans le ciel, il est la bulle d'air dans ce monde où tout est calculé.



Une histoire passionnante, haletante, révoltante et une fin qui va tout gâcher! Cette fin va tenir dans les 3-4 dernières phrases de l'histoire et je trouve ça nul. Comment l'auteur a-t-elle pu finir cette histoire de cette façon? Comme si elle n'avait plus d'inspiration, comme si quelqu'un d'autre avait pris la liberté de finir le livre sans avoir lu le contenu! Comment après m'avoir fait vibrer, a-t-elle réussi à me faire bondir de colère devant cette stupide fin?



Je vous conseille vivement ce livre, qui est une claque mais qui mérite mieux que cette fin!
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Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'aime ce genre de lecture : aux premiers abords, ce livre semble plutôt ludique, accessible à tout type de lecteurs, mais qui cache en son sein bon nombre de thèmes généraux fondamentaux de notre société. Un roman coup de poing, que j'ai vraiment adoré découvrir !



L'histoire se déroule dans une univers que l'on pourrait qualifier de parallèle. Le monde est gouverné par les femmes, qui, après une révolution il y a quelques années de çà, décidâssent que les hommes, trop dangereux pour la gente féminine, devaient être punis, exclus, voire supprimés complètement de la surface de la terre. Les fermmes sont endoctrinées depuis leur plus tendre enfance, les plus âgées leur apprenant à détester les hommes - me rappelant avec effroi Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley, où les bébés sont présentés comme des robots, qui apprennent dès leur plus jeune âge les bases du monde dans lequel ils viennent d'atterrir. Elles s'entraînent durement au Camp, pour accroître leurs forces physiques et mentales, pour contrôler les hommes rebelles, qui auraient échappés aux prises des femmes. C'est le cas de Lyra, notre jeune protagoniste... jusqu'au jour où elle est appelée à la Structure, l'endroit où sont retenus tous les hommes prisonniers, pour procréer, de force. C'est là qu'elle découvre le père de sa prochaine fille - car les bébés garçons sont proscrits et tués -, Loan.



Ce roman est fabuleux. L'atmospère générale, les tournures de phrases, tout nous plonge dans un univers parallèle, bien loin de nos contrées réalistes, dans un monde peuplé de femmes sauvages, déterminées à éliminer tous les hommes. Dans ces contrées bien sombres, on a l'étouffante impression d'être embrigadés, retenus prisonniers dans un monde clos, délimité de toutes parts, sans pouvoir s'échapper.



L'atmosphère me rappelle le roman Promise d'Ally Condie, avec une des thématiques similaire : la perte d'identité. En effet, Lyra, notre héroïne, subit un lavage de cerveau dès sa plus tendre enfance. Elle est élevée dans une ligne bien droite, elle apprend les éléments fondamentaux de cette société féminine, mais surtout, elle apprend à haïr les hommes, sans même les connaître. Les hommes, quant à eux, ne sont plus rien, réduits au rang de déchets, comme le répète inlassablement Lyra. Ils ne sont plus que des numéros, déshumanisés, sans plus aucun contrôle sur leur vie.



La thématique la plus flagrante, celle qui est développé tout au long du roman, c'est bel et bien la place de la femme dans une relation hommes-femmes. En inversant les valeurs, Rawia Arroum évoque une possible prise de pouvoirs par les femmes pour inverser la tendance. Et si, les femmes, au lieu d'être déléguer en second plan, étaient plus fortes physiquement, mentalement, psychogiquement, capable de combattre comme les hommes, de penser d'elles-mêmes, et de se servir des hommes pour avoir une descendance ? Dans la première partie du livre, une position féministe radicale est engagée, dénigrant les mâles au maximum. Mais au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, on voit un adoucissement de ce féminisme, pour une égalisation des sexes. L'apparition des sentiments chez Lyra remet toute sa vie, toute son identité et toute l'éducation qu'on lui a appliqué en cause. Elle apprend l'importante place de l'homme dans la société, mais surtout dans la vie d'une femme.



Il y a tellement à dire sur ce livre, que je ne pourrais pas aborder tous les points mentionnés à l'intérieur. Néanmoins, sachez tout de même que derrière ces sujets forts, se cache une histoire des plus émouvantes. Une histoire d'amour toute fragile, mais fusionnelle et intense, des amitiés attendrissantes, et un amour familial bouleversant. Je ne vous parle même pas du dénouement, parfaitement sublime, magistueusement écrit, qui clos, non sans douleurs, mais avec brio, ce sublime ouvrage.



Vous l'aurez compris, j'ai pleinement adoré ce roman. Je recommande à tous de le découvrir, soit pour les thèmes abordés soit pour la magnifique histoire présentée. N'hésitez pas et lancez vous, vous ne le regretterez pas, sachez-le, parole de fan !
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