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Critiques de Rebecca Young (17)
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Là-bas

Les éditions Kaléidoscope ont eu mille fois raison de traduire de l'anglais cette pépite d'album et de nous faire découvrir par la même occasion les illustrations extraordinaires de Matt Ottley. Cet auteur-illustrateur très populaire en Australie a signé une vingtaine d'albums qui semblent tous plus beaux les uns que les autres. Il était temps de permettre aux lecteurs francophones de s'y plonger et j'espère que d'autres suivront très bientôt !



On dirait un conte : un garçon doit quitter son pays, avec pour tout bagage une gourde, une couverture, un livre et une petite tasse pleine de sa terre natale. Sa petite barque l'entraîne au large, dans l'immensité de l'océan. Parviendra-t-il un jour à toucher terre ? Un beau jour, l'espoir renaît, prenant la forme d'une petite pousse germée dans sa tasse…



Le texte de Rebecca Young est d'autant plus fort qu'elle en pèse chaque mot, laissant la poésie opérer et les illustrations prendre le relai. Il faudrait dire les tableaux ! Les peintures à l'huile de Matt Ottley nous ont coupé le souffle (si vous êtes curieux, vous pouvez en découvrir quelques unes en cliquant sur le lien ci-dessous). Quel hommage à la beauté intimidante de la nature, à la majesté de la mer, aux mondes merveilleux qui frémissent sous la surface de l'eau !



Et quel talent pour dessiner l'appréhension, les souvenirs qui assaillent, le désarroi et le réconfort.



Comme tous les contes, Là-bas parle de beaucoup de choses universelles : de l'exil, évidemment, mais aussi de l'épreuve de devoir quitter ce qu'on connaît pour aller vers l'inconnu. On pourrait aussi y lire une histoire sur l'épreuve de grandir. Chacun y trouvera ce qui lui parlera le plus, toutes et tous seront réconfortés par le beau message d'espoir porté par cet album.



On referme ce livre apaisé et enivré par tant de beauté. Enchanteur !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Là-bas

Matt Ottley est un illustrateur d'albums pour enfants très populaire en Australie, mais encore peu connu en France. Je ne le connaissais pas, mais en feuilletant l'album « Là-bas », j'ai été absolument conquise par les magnifiques illustrations.

Mais même si les illustrations sont remarquables, cela ne fait pas tout dans un album. Il faut tenir compte du texte et je dois bien avouer, l'histoire est très belle.

*

« Là-bas » est un récit simple, doux, qui va droit au coeur.

Le texte lumineux cache une grande part d'ombre. A mots couverts, il dévoile ce qui n'a pas besoin d'être dit, mais que le lecteur devine aisément. L'exil, la perte de sa famille, la solitude dans l'immensité du monde qui l'entoure.

Le temps qui passe. Et toujours cette solitude et la recherche d'une terre d'accueil.

*

C'est l'histoire d'un jeune garçon qui doit quitter son pays.

Le lecteur n'en saura pas plus. Seul sur sa petite barque bien fragile, il part, affrontant l'immensité de l'océan pour un voyage sans retour possible. Il apparaît bien petit et désarmé pour entreprendre une telle traversée.

Il emporte pour tout bagage un livre, une gourde, une couverture, et un peu de sa terre natale dans une vieille tasse. Mais ce qu'il emmène de plus précieux avec lui, ce sont ses souvenirs et ses rêves d'un monde meilleur, un monde « merveilleux » et bienveillant dans lequel il aura sa place.

*

Mais c'est aussi une ode à la vie et aux bienfaits de la nature. En effet, dans la terre se cachait une petite graine qui va germer et devenir un bel arbre qui accompagnera le petit garçon dans son voyage, l'abritant, le nourrissant, le réconfortant, l'appelant aux rêves et aux souvenirs.

*

Les illustrations à la peinture à l'huile sont comme des tableaux mêlant poésie, rêverie et émotions. Les planches sont magnifiques. Moi qui adore la mer, j'ai aimé les illustrations qui m'ont rappelé les tableaux de paysages marins de William Turner.

L'océan a plusieurs visages : parfois rassurante, lorsque les reflets du soleil éclaire la surface limpide et calme de l'eau qui se pare de couleurs turquoise ou émeraude ; parfois inquiétante, lorsqu'elle est démontée et qu'elle s'assombrit, se teintant de couleur noire comme l'encre.

Les tons doux, lumineux, clairs ou sombres, mettent en valeur le texte.

J'ai beaucoup aimé les cadrages des illustrations, en double-page, en mode paysage, ou sous forme d'un pêle-mêle de petites illustrations.

*

Cet album est une très belle histoire qui s'adresse principalement à de jeunes enfants de 6 à 8 ans pour en apprécier les idées sur la mémoire, la solitude, le déracinement, l'avenir et le destin que l'on se crée par son courage et sa détermination. Les enfants s'identifieront facilement à ce jeune héros qui les fera rêver et réfléchir pour un monde harmonieux et tolérant où chacun pourra vivre et s'épanouir.



« Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. »

Antoine de Saint-Exupéry
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Là-bas

Après 55 jours de dérive due à l'absurdité humaine, je me suis offert le large, un ailleurs, un voyage Là-Bas. 



Dans mon sac à dos j'ai mis, un livre, une gourde, une couverture, mes rêves par milliers et dans une vieille tasse, j'ai emporté un peu de terre de l'endroit où j'aimais tant jouer. 



J'ai pris la mer et j'ai laissé mon bateau glisser au fil de l'eau pour chercher un nouveau chez-moi. 



Durant ce voyage initiatique, la lente mélopée des vagues m'a bercé. Parfois, dans le tumulte de la mer, mon courage était mis à rude épreuve, alors je serrai très fort contre moi ma tasse et mon lopin de terre.



Au milieu de cette étendue d'eau, l'horizon me paraissait sans fin. le ciel m'offrait un spectacle moutonneux, la nuit avalait les étoiles et de l'embrun scintillait au bord de mes yeux. Il m'arrivait de voir le vol d'un albatros semblable à la légèreté de mon cerf-volant, puis d'entendre au loin la complainte mélancolique des baleines. 



Dans mon bateau, les souvenirs venaient parfois me pêcher, mais les reflets de la mer me ravalaient aussitôt pour m'indiquer l'horizon d'un monde plus beau, d'un monde meilleur où  tout pouvait changer en un souffle. 



Puis un matin, dans ma tasse, un miracle a germé et au loin une île s'est dessinée. 

Si vous avez besoin de prendre le large et de respirer l'air marin, embarquez à bord de ce bateau ivre. Laissez-vous aller à la dérive sous l'effet du vent. Tendez l'oreille et écoutez les vagues se briser en écume. Admirez la mer, le ciel et guettez l'horizon. Ne perdez jamais de vue vos rêves d'enfant. Un voyage qui tient toutes ses promesses, un pur moment de bonheur et de poésie. 



C'est pour ça que j'irai ... Là-Bas. 
Lien : https://marque-pages-buvard-..
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Là-bas

Découvert grâce à l'Ileauxtresors que j'en profite pour remercier mille fois.

J'ai d'abord été saisie par les illustrations de Matt Ottley. Elles sont d'une beauté et d'une précision renversantes. Tout, des couleurs aux cadrages, en passant par la lumière, est somptueux.

Le texte de Rebecca Young est moins éclatant mais tout aussi réussi. Il aborde avec délicatesse l'exil, le voyage forcé, l'errance dans une petite barque, qui font écho à une actualité nettement moins poétique.

Heureusement, l'espérance prend la forme d'une tasse à thé ébréchée, remplie de la terre d'enfance du personnage (mais pas que).

Un énorme coup de cœur pour cet album tout simplement époustouflant, qui m'a parfois fait penser au très beau film "La tortue rouge".
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Là-bas

Il était une fois un garçon qui devait traverser la mer pour trouver un nouveau chez lui... Voilà le début de l'histoire qui sonne comme un conte.

Et c'est bien d'un conte qu'il s'agit mais il fait terriblement échos à l'actualité de tous ceux qui doivent fuir (une guerre, la famine, le changement climatique...) en n'emportant que l'essentiel pour trouver un refuge quelque part.

Ici, l'essentiel pour le garçon, se résume à un livre (très important), une gourde, une couverture et une vieille tasse remplie de sa terre natale. Difficile de quitter un "sol" qui nous a vu grandir et être heureux....

Après avoir affronté de nombreux dangers, le garçon va "s'enraciner" sur un rivage prometteur et y planter son arbre qui a grandi dans la tasse, symbole de ses propres racines, sa culture qu'il a dû quitter, mais qui resteront ainsi avec lui, là où il va reconstruire sa vie.



Un magnifique album aux traits épurés et doux, au texte rare mais évocateur et puissant, un album qui nous embarque avec espoir.
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Là-bas

C'est tout à fait par hasard que j'ai découvert cet album et je dois dire que c'est probablement l'une de mes plus belles découvertes jeunesse de cette année!



Dès la première page, c'est tout un univers qui se déploie, une ambiance qui s'installe. Tout comme le jeune personnage, je me suis retrouvée plongée au cœur d'un ailleurs, d'un nulle part, un recoin de monde où les vagues tutoient les nuages. Parfois, on ne sait plus si l'enfant vogue sur les flots ou sur les nuages, comme si mer et ciel n'était qu'un seul et même élément.



En cela, les illustrations sont d'une grande beauté. Je ne suis pas une spécialiste en peinture, mais il me semble qu'il s'agit ici de peintures à la gouache. Le résultat alliant réalisme et simplicité, est saisissant. Les représentations des nuages et de la mer sont somptueuses. J'ai ressenti une sorte de profond apaisement en contemplant les illustrations épurées de l'auteur et peintre.



Si ce sont les illustrations qui m'ont tout de suite frappée, l'histoire n'est pas en reste. Je l'ai trouvée très belle, à la fois mélancolique et pleine d'espoir. Le texte est économe de mots, mais il ne l'est pas de sens ni d'émotion.



Cet album ne ressemble à aucun autre et rien que pour cela, il vaut la peine d'être lu ! Une vraie pépite.
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Là-bas

Dans ce magnifique album on rencontre ce jeune garçon qui part à la recherche d'un nouveau chez lui. Avec sa barque il compte traverser la mer, prêt à affronter le danger avec pour seul bagage un sac à dos. 

Dans son sac: un livre, une gourde et une couverture, mais il emportait également avec lui une vieille tasse contenant une poignée de cette terre qu'il quittait. Il cherche un endroit merveilleux où se poser.

Un conte merveilleux sur le déracinement, une terre qui voit grandir un arbre qu'il plantera là où il continuera sa vie. Le danger qu'il faut affronter pour être de nouveau heureux... tout ceci rappelle étrangement l'histoire de ces boat people.



Les illustrations de cet album sont superbes, la nature est y resplendissante de beauté.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Là-bas

Il est des livres dont vous savez qu'ils laisseront une empreinte indélébile dans votre mémoire.



Là-bas de Rebecca Young et Matt Ottley en fait partie.



Cet album jeunesse nous raconte l'histoire de l'exil d'un jeune homme contraint d'embarquer à la recherche d'un autre chez lui.



A bord de sa barque il n'emporte en tout et pour tout qu'un seul livre, une gourde, une couverture et une tasse remplie de la terre piétinée enfant.



Il va traverser les océans, affronter les éléments, se laisser bercer par ses souvenirs, jusqu'à ce que l'espoir germe de nouveau.



L'espoir de trouver une nouvelle terre sur laquelle s'installer et commencer à vivre, à imaginer un possible avenir.



Chaque page est un chef-d'œuvre à elle seule, je ne connaissais pas cet illustrateur mais je vais me pencher sur chacun de ses livres.



Chaque illustration est remplie de douceur, de mélancolie, d'espoir, les couleurs et la lumière sont juste sublimes.



Un livre parfait, seul bémol je ne pense pas que les enfants puissent en saisir toute la beauté et la portée, néanmoins il faut leur lire en lecture accompagnée pour justement les faire réfléchir.
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Là-bas

Si le titre original se positionne sur la zenitude d'une tasse de thé ("Teacup"), la version française lui préférera l'horizon plus indistinct d'un "Là-bas" qui viendra éclairer sur l'autre thème du livre.



Les deux angles se valent, nous le verrons.







Sur la 1ère de couverture, le jeune garçon mis à part, le fond de plage nous rappelle le travail d'une peinture, baigné d'une grande blancheur, les rehauts épais ajoutant de l'épaisseur par endroits et accentuant l'action du soleil qui se lève.







Le travail de la couverture, ici en particulier, n'est pas superficiel, on s'en rend compte, avec une qualité d'image qui tente de ne rien perdre du travail graphique d'origine de l'illustrateur, nous invitant déja à faire connaissance avec l'objet livre et en dépassant la simple manipulation.



Nous prendrons le temps d'appliquer notre main sur la couverture comme si l'on pouvait sentir le volume des nuages et celui des vagues qui s'y trouvent.







Oh? L'avez-vous vu?



Sur le sol, près du bateau, notre fameuse tasse de thé.







N'est-ce pas incongru?



Ce jeune homme prêt à s'embarquer avec son sac à dos, un peu condamné à ramer, se trouve t-il réellement dans cet état d'esprit d'insouciance?



Si l'on reste sur notre impression de peinture, enrichie de métaphores, les vertus relaxantes de la tasse de thé seraient les bienvenues associées au plaisir d'un voyage sans effort.



Nous sommes ici loin des grandes embarquées en voilier beaucoup plus sauvages. L'atmosphère apaisée et la tasse feront démarrer l'aventure sur une note contradictoirement calme, nous promettant peut-être de la croisière.



Mais est-ce le cas? N'est-ce pas un moyen de nous ménager?







Quid de l'histoire?



"Il était une fois un garçon obligé de traverser la mer pour cherchez un nouveau chez lui.



Dans son sac, il y avait un livre, une gourde et une couverture.



Dans une vieille tasse, il emportait une poignée de terre de l'endroit où il avait tant joué...".







L'idée d'exil n'a rien de tranquille et pourtant les auteurs nous le présentent ainsi.



C'est une véritable odyssée que l'on vous promet.



Les illustrations sont magnifiques, en effet, dignes d'une peinture.



Le personnage est perdu dans les éléments qui se déchaînent ou se reposent, serrant contre lui le souvenir de ce qu'il a laissé, logé au fond de sa tasse.







Du courage.



Voila ce que cela nous inspire indubitablement.



Il est vraiment peu de chose, ce petit bonhomme, pris entre cette mer d'azur et cette mer salée, les deux se confondent esthétiquement et ce qui est en réalité un désoeuvrement nous parait à nous comme un moment de pure beauté. Il nous manquerait presque un air musical de Classique par dessus pour être bien servi.







L'odyssée sera surréaliste, un bon espoir s'y plantera, contredisant tous les lois de la logique, une petite magie, peut-être divine, viendra soutenir le voyageur.







Les interprétations seront multiples pour les grands lecteurs, de l'ordre du Merveilleux ou du Biblique, mais le résultat restera le même, c'est encore, comme cela se fait beaucoup en ce moment avec la Littérature Jeunesse, un hymne à la résilience pour tous les grands défis que nous lance la vie qui nous oblige à tourner de grandes pages, nous serons au recommencement optimiste.







Les jeunes lecteurs pourront profiter du voyage pour ce qu'il est et par ailleurs, commencer à prendre goût peut-être aux fameuses "Marines" anglaises picturales.



Qui sait, cela pourra peut-être les conduire gentiment vers les allées d'un Musée pour poursuivre cette découverte.
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Là-bas

🌳Il était une fois un garçon obligé de traverser la mer pour chercher un nouveau chez lui. Avec pour bagages un livre, une gourde, une couverture et une vieille tasse contenant une poignée de cette terre qu'il quitte, il affronte seul les marées, la houle et le vent.

Mais que va-t-il pouvoir découvrir là-bas?



🌊Porté par le souffle des mots sensibles de #RebeccaYoung, cet album nous offre une histoire émouvante et pleine d’espoir. 𝐿𝑎̀-𝑏𝑎𝑠 nous conte l’histoire d’un voyageur face à l'immensité du monde – un voyage que l’on sait sans retour possible. Un récit sur l’exil, le déracinement, la perte de sa famille, la solitude mais également le courage et la détermination. Avec délicatesse et un symbolisme magnifiquement poétique, l’autrice habille le monde de notre héros de mots soigneusement choisis pour mettre en lumière son parcours entre mer calme et mer agitée.



🎨Les illustrations à la peinture à l’huile de #MattOttley enrobent le texte et le prolongent au-delà des mots et des pages. De véritables tableaux où la poésie des couleurs et des nuances, la délicatesse et la vibrance des traits, dépeignent à merveille et avec énormément d’émotions les paysages marins, les beautés de la mer et ses dangers mais également la peur et les souvenirs.



J’ai eu pour 𝐿𝑎̀-𝑏𝑎𝑠 un véritable coup de cœur. C’est un album profond, incroyablement touchant, qui véhicule un message lumineux et dont l’éclat des illustrations est à couper le souffle.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Là-bas

Un petit livre qui renferme une très belle histoire.



Souvent on rêve d'un nouveau départ, ce petit garçon le fait avec sa barque, son sac et sa tasse avec un peu de terre. C'est une histoire très belle et très poétique. Elle est courte, mais la fin renferme de l'émotion. J'ai vraiment beaucoup aimé ce voyage, ce nouveau départ et cet espoir qui anime ce personnage.



Les illustrations sont magnifiques et pleines de douceurs. Celles de la mer sont immersives, réelles et nous plonge dans l'univers du livre. Toute la délicatesse de l'histoire est transcrite avec une grande justesse par les illustrations. Un énorme plaisir pour les yeux.



Juste quelques mots sur le texte. Celui-ci est très poétique et doux comme un nuage. C'est tout simplement une invitation au voyage par les mots.



En bref: Un petit livre qui cache une très belle histoire. Une invitation à prendre la mer et à se laisser porter pour les flots. J'adore tout de ce livre.




Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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Là-bas

Il est des auteurs qui écrivent 400 pages et qui ne parviennent pas à dire autant que ce merveilleux album pour enfant.

C'est une pépite. Un livre à lire et relire à l'infini.

Un garçon est obligé de traverser la mer pour chercher un nouveau chez-lui. Dans son sac, il emporte un livre, une gourde et une couverture. Dans une vieille tasse, une poignée de terre de l'endroit où il avait tant joué.

Ce bel album a plusieurs lectures.

Celle du voyage d'abord.

On pense irrésistiblement aux immigrés qui cherchent un ailleurs plus accueillant.

On ne peut s'empêcher aussi d'y voir la difficile traversée de la vie. Un bien joli conte initiatique. Qui nous rappelle l'importance des souvenirs fondateurs, la force en soi qui permet de surmonter les épreuves

Les illustrations sont remarquables. Chacune est un tableau à part entière. Toutes, elles sont pleines de lumières et de nuances.

Le garçon rencontre la fille au coquetier cassé.

Et pour finir, pas besoin de mots. Une pomme et une poire, posées sur le sable. Quatre empreintes de grands pieds et juste à côté .... la trace de deux petits pieds.

Bravo et merci pour toute cette poésie.

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Là-bas

un très bel album qui invite à l'imagination avec des illustrations certaines pastels et d'autres non pour avoir le contraste qui se joue en nous entre peur et tranquillité, peu de texte qui laisse place à autre chose en nous. Tout ce qui fait la vie est là : tristesse, nostalgie, espoir, sérénité, peur, découverte, surprise, joie...

A découvrir et à savourer. A mettre en toutes les mains.
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Là-bas

Ceci n’est pas un album. C’est un voyage pictural, un film peint à la gouache, un shoot de lumière. Bref, une merveille !
Lien : https://www.lesoir.be/303944..
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Là-bas

C'est intriguée par cette couverture très douce et onirique invitant à partir, que j'ai eu envie moi aussi d'embarquer dans la barque de Rebecca Young et Matt Ottley pour partir à l'aventure.



Des deux auteurs, je ne connaissais de nom que Matt Ottley, dont j'ai vu passé de superbes ouvrages ces dernières années, des ouvrages au trait toujours doux et poétique, et j'avais moi aussi envie d'aller à la découverte de son univers. Cette réédition de son titre Là-bas en petit format fut donc l'occasion rêvée.



J'ai d'emblée été emportée par cette superbe histoire très poétique qui est une métaphore émouvante de la vie. C'est un récit peut-être un peu complexe pour les plus jeunes mais vraiment porteur de réflexions et d'échanges pour peu qu'on dialogues bien avec les enfants.



J'ai trouvé le récit de ce garçon qui part sur sa petite barque avec un seul souvenir de chez lui pour tenter de trouver son havre de paix, fort émouvant. Rebecca Young n'hésite pas à y aller à fond dans les métaphores d'une vie qui se veut tour à tour tranquille et agitée, une vie où on se cherche, se perd, se retrouve, se perd, et cherche sans cesse son chemin, parfois seul, parfois à deux. C'est très beau.



Les dessins de Matt Ottley viennent à merveille la soutenir dans sa démarche. Ce sont de vrais tableaux comme le laissait présager la couverture. J'ai adoré sentir parfois la texture de la peinture, le frappé du coup de pinceau. Il se dégage toujours une grande douceur de ses paysages avec une sublime variation sur le camaïeu des bleus, ma couleur préférée en plus ! C'est à la fois émouvant et poétique, touchant le lecteur en plein coeur.



Ouvrage atypique, quasi philosophique, Là-bas propose une balade au coeur de nous-mêmes, de nos envies, nos désirs et nos souvenirs, vraiment émouvante et bouleversante. C'est un titre qui donne envie d'échanger dessus avec d'autres lecteurs pour partager nos interprétations et nos visions de la vie ! Une belle réussite.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Là-bas

J'ai aimé ce livre dès la couverture!

Les illustrations sont magnifiques et nous ont transporté dans le périple du garçon.



Mon fils de six ans et moi en avons fait une lecture différente:

"Un garçon obligé de traverser la mer pour chercher un nouveau chez lui": là où j'ai vu un départ forcé, il a vu un déménagement avec un obstacle

"L'endroit lui plaisait bien. Il décida de s'y installer": là où j'ai vu qu'il avait tout construit de ses mains, il a vu une arrivée dans un endroit accueillant.(avec un livre et une gourde, pas de quoi construire la maison en arrière plan)



Nous avons donc cherché le texte original pour retrouver l'intention de l'auteur.

Nous y avons lu:

"Once upon a time was a boy who had to leave his home..to find another" (le garçon a du quitter son foyer pour en trouver un autre)

"The boy was happy with what he saw. There he began to build" (le garçon a été content de ce qu'il a vu et il a commencé à construire, avec les prémices de "build a family", fonder une famille )



Mais nous avons aussi fait une découverte

"The way the walles called out to one another reminded him of how his mother used to call him for tea" (Le chant des baleines qui s'appellent lui rappelle comment sa mère l'appelait pour le thé) . Ce qui explique l'attachement du garçon à cette tasse! Et le titre original, teacup (tasse de thé) apporte aussi une autre coloration au voyage.



L'adaptation au français, comme toutes les traductions, a enlevé une profondeur à la version originale. Je suis contente d'avoir eu l'occasion de la lire en anglais pour mieux comprendre le propos de Rebecca Young mais je suis tout de même ravie d'avoir la version française. Nous avons tous les deux apprécié notre voyage et nous relirons cet album avec plaisir.
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Là-bas

C'est un texte très compliqué à interpréter : un petit garçon voyage seul en mer en gardant précieusement une tasse entre ses mains. On ne sait pas où il va ni d'où il vient.

J'aurais envie de dire que cela montre en quelques sorte la difficulté de l'immigration, toutefois je n'en suis absolument pas certains, c'est pourquoi je ne pousserais pas l'analyse plus loin.



Ce livre est abordable par tous et remplie de poésie est de magie. De plus, les illustration, sobres, épurés, sont très esthétiques et apportent probablement une clef de lecture supplémentaire.



Il serait pertinent de compléter cette critique avec l'article suivant qui dépend beaucoup mieux que moi la beauté de cet album : https://www.lesoir.be/303944/article/2020-05-31/la-bas-une-odyssee-entre-ciel-et-mer
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