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Critiques de Régis Penet (88)
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Beethoven : Le prix de la liberté

Tres beau roman graphique de Regis Penet avec une préface intéressante de Francois Frédéric Guy.

On y découvre un Beethoven à la personnalité indomptée et indomptable; un génie d’une profonde solitude probablement accentuée par sa surdité; son succès à Londres, Pragues, Berlin mais un homme qui n’aura de cesse d’obtenir la reconnaissance de Vienne attirée par une musique plus facile comme celle de Rossini.

On suit les compositions de l’artiste au fil des pages.

Le dessin en noir et blanc est agréable, expressif avec de belles planches de mains sur le piano.

Une belle découverte.
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Antigone (BD)

Voilà un très bel objet, d'autant que le but est d'aller au delà du mythe célèbre et, ici, de la pièce de théâtre de Sophocle, l'auteur a cherché, par ses dessins, à magnifier cette histoire.



Il faut dire que les dessins, les coloriages, plus que de la simple bande dessinée, sont des chefs-d'oeuvre, peinture sur bois, fondus dans les tons marrons pour aller au delà de la profondeur des scènes, aux personnages statiques, au regard absent.



Magnificence des décors, beauté des sculptures, grandeur des paysages, bref cet album est hors normes de la BD habituelle et c'est pour ce qui précède qu'il fascine parce que, pour ce qui est des dialogues, du livret, nous sommes loin du compte, loin de l'immensité de l'oeuvre de Sophocle et à des lieues des émotions que nous devrions ressentir.



Les personnages sont sans âme, Créon ne doute pas, Antigone sans larme - où es-tu de ton amour pour ton frère ? -, Hémon dont l'amour semble exsangue, non rien de tout cela ne transpire de l'oeuvre et ne chavire le lecteur comme la pièce m'avait, à chaque fois, à chaque mise en scène, transporté.



En fin d'album un cahier sur Antigone et le théâtre antique, agrémenté par quelques crayonnés, précieux guide sur la "Tragédie".
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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A hauteur d'homme

À hauteur d'homme, c'est la vie qui passe devant un homme, dans une rue animée : la vie qui court en baskets, qui se promène en famille, qui se rencontre, se heurte, qui se dépêche, qui flâne... sans jamais le voir.

Beaucoup de comparaisons astronomiques : les personnes vues comme des planètes tournant autour d'un trou noir ; cherchant à le fuir?

À l'exception d'une enfant, une seule enfant qui le regarde ; et ce regard déclenche les souvenirs de l'homme. On comprend alors ce qu'il fait là, à regarder passer les gens. Et ce personnage, d'abord pathétique dans son auto-apitoiement, devient monstrueux.

Un livre qui glace, en premier lieu par un dessin froid en noir et blanc, par cette perspective étrange de laquelle l'homme observe le monde.

Mais un livre qui glace aussi par son propos malaisant.

Challenge Bande dessinée 2022
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Beethoven : Le prix de la liberté

En 1805, Beethoven est hébergé chez le prince Alois von Lichnowsky, dans son château de Silésie. Le prince n'a de cesse que de le faire jouer devant ses invités, les vainqueurs napoléoniens que le maître ne peut supporter, comme tous ceux qui le privent de sa liberté.



Il se lie d'amitié avec le jeune enfant du prince qui est le narrateur de cet épisode de la vie du grand homme, qu'il reverra quelque vingt-cinq années plus tard en 1824, à l'opéra de Vienne, dirigeant sa 9ème symphonie.



L'essentiel de ce roman graphique tient donc dans la journée de la réception au château et montre toutes les insistances auprès de Beethoven pour qu'il accepte de jouer. L'épouse du prince, très belle sous les traits du dessinateur, pense qu'elle parviendra à le convaincre, elle n'a pas compris qu'il est Beethoven, l'unique, le prince et le génie de toutes les musiques, celles qu'il entend dans sa tête et celles qu'il imagine dans les arcanes de son cerveau.



Les dessins, en noir et blanc, m'ont vraiment séduit, tant dans les expressions des visages que des doigts courant sur les touches des pianos.



Le livre prend fin avec la mort du maître, le narrateur évoquant la vénération indéfectible qu'il lui voue.



Belle réussite.
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La tomate

Cette BD m'a séduit surtout pour son aspect graphique que j'ai trouvé très réussi, les traits marquent bien le désarroi des protagonistes, les couleurs mêlent différents tons qui s'harmonisent, du jaune au bleu, du ocre au vert, avec également des noirs profonds et les yeux bleu mauve de l'héroïne, jusqu'au rouge de la tomate.



J'ai également apprécié que ce fruit ait été choisi par les auteurs pour illustrer la faute commise par Anna, cette Eve des temps futuristes, elle ne croque ni la pomme, ni la tomate, se contente de faire pousser et fructifier ses graines et cela est un péché mortel...



Pour le reste, l'histoire m'a paru assez confuse, ce monde a des similitudes avec celui de 1984, le vocabulaire n'est pas toujours très clair, les relations humaines naturellement sans empathie, le dénouement inévitable.



Je me souviendrai néanmoins de la tomate et de sa jardinière.
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Beethoven : Le prix de la liberté

Bonsoir,

Un roman graphique ce soir, Beethoven : le prix de la liberté de @régis penet aux @editions la boite à bulles. Un roman graphique sur une petite partie de la vie de Beethoven où l’on découvre un homme luttant pour ses convictions, ne se soumettant à personne.

Un album en noir et blanc, magnifique, émouvant, intense, une playlist , en fin d’album pour écouter ou réécouter les œuvres dont il parle dans cette histoire.

Il y a tellement de concordance entre le dessin, la musique l’histoire. J’ai adoré.

Quatrième de couv. « Dites aussi aux français qu’il reste un homme en Autriche qui ne leur est pas soumis et qu’il ne porte aucun titre ! »

1806, Beethoven a 36 ans et réside au palais du prince Alois von Lichnowsky, son ami et mécène, où il va nouer une amitié avec le jeune fils du prince, Eduard. C’est le temps des grandes conquêtes napoléoniennes et l’Autriche est désormais occupée par les troupes françaises. Pour montrer aux officiers français qu’il reçoit à dîner, « ce que reste un prince d’Autriche », Von Lichnowsky met un point d’honneur à ce que le compositeur joue devant ses hôtes. Mais Beethoven refuse de faire montre de son talent. Par insoumission, non seulement à l’égard des vainqueurs, ces « serviteurs de la tyrannie » mais également à l’égard de son protecteur qui veut l’exhiber. Il est et restera un homme libre !

À travers le récit de cette journée particulière, Régis Penet fait œuvre biographique et dresse un portrait saisissant de « l’ours des salons » : un génie sûr de son talent, indomptable et épris de liberté. Instructif, émouvant… tout simplement magnifique !
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A hauteur d'homme

C'est une BD qui montre le regard d'un vagabond dans la rue qui récolte un peu d'argent des passants. Il a un regard éminemment subjectif sur le monde qui nous entoure. La foule est à la fois personnelle et impersonnelle.



On observe au gré de la narration le parcours d'un homme qui fut jadis heureux avec une femme et une fille qu'il aimait. Un peu comme chacun de nous. C'est difficile par la suite de voir qu'on peut terminer dans la rue.



Derrière le plus mort des astres, il a eu une vie. Les trajectoires de chacun peuvent être bien différentes. Il y a également les accidents de la vie qui peuvent mettre un homme sur le carreau.



Il doit affronter l'indifférence mais parfois le mépris. C'est joliment mise en image dans une sobriété en noir et blanc.



A la base, il y a eu la trahison d'un ami qui lui a pris les êtres qu'il aimait. Cependant, il demeure responsable de se propres actes de haine mal dirigée. Je ne dévoilerais rien de l'issue forcément dramatique.



Une œuvre triste qui pousse à la réflexion sur ce qu'il ne faut pas faire pour louper sa vie. C'est une leçon qu'il nous donne avec le plus grand des regrets. Encore faut-il la retenir avec humilité.

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Beethoven : Le prix de la liberté

L’album de Régis Penet rend mieux justice à la personnalité complexe de Beethoven. En se concentrant sur un épisode précis de sa vie d’adulte (le jour où il défia le prince Lichnowsky, son mécène et ami), il touche à la vérité du personnage, être sociable et cultivé crucifié par sa surdité, mieux que ne l’aurait pu le faire un récit biographique
Lien : https://www.telerama.fr/musi..
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Lorenzaccio (BD)

Lorsque j'ai lu l'oeuvre De Musset, je me souviens avoir été fascinée par l'ambivalence et le caractère torturé de Lorenzaccio.

J'espérais retrouver cela en empruntant cette BD. Mais cette dernière m'a tout d'abord déstabilisée par sa modernité et son atemporalité. J'ai apprécié avoir lu la pièce De Musset il y a quelques mois pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants du scénario. Graphiquement, c'est vraiment réussi même si je n'adhère pas forcément à ce style très sombre et très symbolique.



Le Grand Carnaval, fête de la libération de Florence, bat son plein et l'occasion est belle pour le dessinateur de jouer avec les costumes et les masques. Lorenzaccio y fait figure de bel androgyne, mi-ange, mi-démon, et fort tourmenté.

Les multiples visages de Lorenzo, à la fois charmeur, narquois, sarcastique, joueur, rusé, vil, fourbe, désabusé, triste, inconsolable se retrouvent dans les dessins de Régis Penet et correspondent parfaitement à l'image du héros romantique : complexe et plein de contradictions.



On retrouve également toute la passion meurtrière, la violence et la décadence qui secouent Florence lors de cet épisode.

A tel point que même les rats finissent par quitter le navire...



Somme toute, Régis Penet signe là une oeuvre digne De Musset : dérangeante mais sublime.

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Beethoven : Le prix de la liberté

Ce que je trouve fabuleux avec la BD c’est qu’elle vous donne accès à des territoires qui vous semblaient trop lointains.

Grâce à Régis Penet et à la boîte à bulles, j’ai donc passé une journée avec Beethoven. Non pas le chien, l’autre !

Quel plaisir que cet album fin, intelligent, beau et instructif ! Je suis d’abord impressionné par le travail graphique de l’auteur, ce noir et blanc est superbe, Beethoven est vivant, on reste figé devant certaines cases où le dessin, seul, exprime l’essentiel.

Beethoven avait donc besoin des puissants pour vivre, matériellement, mais il les méprisait… Difficile antagonisme pour quelqu’un qui refuse les compromissions. Ces jours chez le prince von Lichnowsky sont donc l’occasion pour Régis Penet de nous montrer Beethoven, le musicien, l’homme, son lien avec Eduard, le fils du prince et Maria, la princesse.



Cet album a été plébiscité par Babelio en 1ère place des BD du mois de juin. Je comprends mieux pourquoi !

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Beethoven : Le prix de la liberté

Il est certain que les mélomanes cultivés apprendront peu de choses, mais cela ne les empêchera en rien de goûter la qualité visuelle, la beauté des encrages de ce roman graphique. Quant aux lecteurs qui connaissent peu la vie de Beethoven, la bande dessinée de Régis Penet, par ses quelques retours en arrière, son introduction et son dénouement, leur permettra de s’instruire en tenant dans leurs mains un album qui comblera les amateurs de dessin les plus exigeants. L’album est en noir et blanc, un choix esthétique qui convient parfaitement au style de Penet à la fois maître des détails, tout en donnant au jeu des physionomies une marque propre et convaincante.
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A hauteur d'homme

Une sobre bande-dessinée sur un épineux sujet.

La magnifique couverture est un peu trompeuse sur le style graphique, et c'est souvent le cas en BD.

En effet, c'est un album totalement en noir et blanc que signe Régis Penet.



Nous plaçant "à hauteur d'homme", dans les yeux de son personnage vivant dans la rue, il nous donne à voir toute une population en contre-plongée, défilant, impassible ou gênée. Généreuse de temps à autre.



Au fil de ces rencontres manquées, le narrateur raconte son histoire. Nous laisse petit à petit comprendre comment sa situation est devenue ce qu'elle est. Les raisons qui le menèrent jusque-là.



Régis Penet se sert du passé d'astronome de son héros pour filer la métaphore stellaire et cosmique tout au long de l'album. Le texte est succinct, mais empreint de poésie.



La fin m'a un peu laissé sur ma faim.



N'en reste pas moins une forte histoire servie par un joli dessin.
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Beethoven : Le prix de la liberté

Merci à @Babelio et aux editions @LA BOÎTE À BULLES pour l’organisation de cette Masse Crititique qui m’a permis de decouvrir Beethoven autrement qu’en écoutant son extraordinaire musique.



A travers cette journee particuliere dans la vie du grand compositeur, ce roman graphique donne à voir son côté sombre et à quel point son enfance et son génie malmené ont fait de lui ce qu’il convient de nommer « l’ours des salons ». Sa surdité naissante le rend très certainement encore plus taciturne et cet indomptable ne cède pas, il résiste et refuse d’être exhibé tel un singe savant. Les Français envahissent l’Autriche, Beethoven semble lui aussi en guerre mais contre ses propres démons et contre son temps. Doté d’un caractère d’homme libre, il est sur de son talent, il ne cède et ne plie pas.

C’est tout le rapport des artistes et leur indépendance vis-à-vis de leurs mécènes parfois orgueilleux qui est étudié, la folie créatrice et des démons qui peuvent hanter les auteurs.. Les superbes planches de nature et particulièrement de forets s’associent parfaitement aux grandioses œuvres de Beethoven et nous permettent de mieux ressentir la vie du compositeur de la 9eme symphonie ! Bravo !
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Beethoven : Le prix de la liberté

J’ai adoré cette BD, un véritable coup de coeur. Je l’ai commencé par curiosité, sans trop savoir à quoi m’attendre, attiré par le personnage historique. Beethoven, forcement, ça intrigue. [...] Au-delà de l’histoire personnelle de Beethoven, j’ai trouvé cette oeuvre très intéressante pour son contexte historique. [...] Graphiquement, j’ai trouvé cela superbe. [...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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Beethoven : Le prix de la liberté

Aborder ce livre n’a pas été facile pour moi. La question qui m’effleurait l’esprit était : Est-ce qu’un roman graphique qui parle d’un personnage célèbre ou d’une de ses œuvres peut se permettre d’inventer et sortir d’une certaines réalité historique ? A défaut de bien connaître la vie du personnage la question restait sans réponse, ce qui fut mon cas pour Beethoven.



De qu’elle manière ce livre aborde-t-il Beethoven ? Pour apprendre la musique, l’interpréter et composer, Beethoven doit bénéficier d’un mécène. Nous rencontrons Beethoven, chez l’un de ceux-ci le prince von Lichnowsky. Beethoven séjourne dans son château en Silésie où non seulement il exerce son art mais a des altercations avec le prince, son épouse Maria une pianiste dont le talent est reconnu par Beethoven et le fils Edouard pour qui la musique compte grandement. Nous sommes à l’époque de la bataille d’Austerlitz. Napoléon vaincu les troupes ennemies en grand stratège. Des officiers de l’Empereur sont au château du prince. Le prince souhaite leur faire entendre un récital de Beethoven mais Beethoven refuse de jouer ce qui ne plait pas au Prince. Son épouse essaye de persuader Beethoven de jouer. Il refuse. Le prince lui impose de jouer. Beethoven est rebelle épris des valeurs contestataires de la république, il se veut libre. Après une violente querelle, Beethoven s’enfuit et envoie au prince un billet stipulant : « Prince ce que vous êtes, vous l’êtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi ».



Je remercie Babelio et les éditions « La Boîte à Bulles », qui par ce livre m’ont permis d’avoir une approche du personnage Beethoven et investiguer sur le Vienne de l’époque.



Autre style de critique le 14 avril 2023 - Reformulation.



A la lecture de BD, je m’y suis mis il y a environ deux ans. C’est un mode de lecture différent à apprivoiser. Parfois, il n’y a pas de bulle dans la vignette, ni encadré de texte descriptif contextuel. Il appartient au lecteur d’interpréter l’image et d’en déduire la suite du récit.



On peut s’interroger au sujet d’une biographie BD. Le scénariste reproduit-il avec fidélité les éléments historiques ? Ajoute -t-il de la fiction ? A ce sujet, parfois une version de texte classique éclaire la BD.



Pour la présente BD, les images sont en noir et blanc. Les traits du visage de Beethoven traduisent bien son ressenti du moment : sérieux, pensif, en colère, concentré, fougueux, réfléchi….



Le scénario de la BD est la suivante. Beethoven est à Vienne. Le prince Lichnowsky est son mécène. Beethoven doit beaucoup au prince mais il a du caractère et entend mener sa barque comme il l’entend. Il n’a d’ordre à recevoir de personne.



En 1805 l’armée napoléonienne envahi l’Autriche qui fut écrasée. Napoléon était un fin stratège. Beethoven n’aimait pas Napoléon. Je haïs ce tyran, disait-il, parce qu’il ne favorise que des hommes sans mérite (aristocrates). J’aimerais m’y connaître en stratégie militaire comme en musique. Ainsi, je battrais Napoléon à coup sûr !



Des officiers français sont les hôtes du prince qui souhaite que Beethoven joue pour eux. Il refuse. Le prince traite ses hôtes avec courtoisie. L’aristocratie sait vivre.



Le Beethoven en colère fait des reproches au prince

― Vous aimez la musique. Vous placez cet art au-dessus de tout. Vraiment ! alors ne la donnez pas en pâture à ceux qui l’asservissent ! Vous êtes prince, mais la musique est mon empire ! Vous ne pouvez me forcer à vivre à genoux. Vous prince, comment pouvez-vous vous abaisser à devenir l’oppressé des envahisseurs !



L’épouse du prince est une excellente joueuse de piano et Beethoven le reconnait. Elle n’approuve pas Beethoven qui refuse de jouer devant les officiers français. Elle tente de le raisonner, être médiatrice entre le prince et lui, mais Beethoven s’obstine. Le fils du prince, Edouard est mélomane et apprécie Beethoven.



Le prince qui acceptait beaucoup de Beethoven est excédé. Il juge qu’il a dépassé les bornes. Pour arriver à ses fins le prince ordonne à Beethoven de jouer. Il menace même Beethoven de le mettre aux arrêts. Alors Beethoven quitte le château, le prince ne le reverra jamais.



Nous avons un scénario intelligemment construit, qui n’ébauche qu’une partie de la vie de Beethoven. Régis Penet est bien documenté.



J’ai été un lecteur fragile par rapport à ce texte car j’ai peu de connaissance des œuvres composées par Beethoven. A défaut de les entendre, je ne peux apprécier. Mais qui sait, peut-être qu’un jour …











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Beethoven : Le prix de la liberté

Le crépuscule du génie romantique, au moment où son mécène en demande trop. S'écartant de la biographie classique, Penet montre Beethoven dans tout son orgueil blessé.
Lien : https://www.actuabd.com/Beet..
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Beethoven : Le prix de la liberté



Avec « Beethoven. Le prix de la liberté », Régis Penet n'entend pas proposer une biographie exhaustive du musicien. Il s'est concentré sur une « journée particulière » de la vie de l'Allemand.

La bande dessinée s'ouvre en 1805, année où l'empereur Napoléon 1er écrasa les armées russes et autrichiennes lors de la bataille d'Austerlitz. Quelques années plus tôt, Ludwig avait dédié sa 3ème symphonie dite « Héroïque » à Bonaparte alors qu'il était premier consul et considéré comme le sauveur des idéaux de la Révolution française. Il y renonça lorsque le Corse se déclara Empereur.

En 1806, alors qu'il est hébergé par le prince autrichien Aloïs von Lichnowsky, son principal mécène et ami, il refuse de jouer devant des officiers français invités au château. Beethoven, déjà très touché par la surdité, affirme que sa liberté n'est pas négociable. C'est Eduard, le fils de l'aristocrate et grand admirateur du compositeur, qui raconte cet épisode qui en dit beaucoup sur le tempérament de celui qui était surnommé « l'ours des salons ». Le génie incompris et intransigeant était colérique, tourmenté, orgueilleux voire méprisant.

Le dessin noir et blanc de l'illustrateur qui varie les angles et les points de vue souligne l'extrême solitude de cet esprit supérieur pour lequel la nature est un remède à la mélancolie.

Un très bel album à savourer en écoutant la sélection d'oeuvres proposée à la fin.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Beethoven : Le prix de la liberté

À travers le récit de cette journée particulière, Régis Penet fait oeuvre biographique et dresse un portrait saisissant de « l'ours des salons » : un génie sûr de son talent, indomptable et épris de liberté. Instructif, émouvant... tout simplement magnifique !
Lien : https://www.bdgest.com/previ..
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A hauteur d'homme

Pas de jugement, ni de morale, seulement un morceau de réalité brut de décoffrage - celle que tout le monde craint et feint d’ignorer - montré dans toute sa discrète violence, À hauteur d’homme tape là où ça fait mal, à l’humanité, la nôtre plus précisément.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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A hauteur d'homme

Sidérante immersion subjective dans un monde obscur traversé de quelques espérances, « À hauteur d’homme » est un bouleversant one shot en noir et blanc signé par Régis Penet.
Lien : http://bdzoom.com/164142/lar..
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