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Citations de René Guénon (563)


"L'homme moderne, au lieu de chercher à s'élever à la vérité, prétend la faire descendre à son niveau"
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toutes les supériorités dont se targuent les Occidentaux sont purement imaginaires, à l'exception de la seule supériorité matérielle; celle-là n'est que trop réelle, personne ne la leur conteste, et, au fond, personne ne la leur envie non plus; mais le malheur est qu'ils en abusent.
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Dans le Principe, il est évident que rien ne saurait jamais être sujet au changement; ce n’est donc point le «Soi» qui doit être délivré, puisqu’il n’est jamais conditionné, ni soumis à aucune limitation, mais c’est le «moi» et celui-ci ne peut l’être qu’en dissipant l’illusion qui le fait paraître séparé du «Soi»; de même, ce n’est pas le lien avec le Principe qu’il s’agit en réalité de rétablir, puisqu’il existe toujours et ne peut pas cesser d’exister, mais c’est, pour l’être manifesté, la conscience effective de ce lien qui doit être réalisée; et, dans les conditions présentes de notre humanité, il n’y a pour cela aucun autre moyen possible que celui qui est fourni par l’initiation.
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On pourrait dire que le respect de la coutume comme telle n’est au fond rien d’autre que le respect de la sottise humaine, car c’est celle-ci qui, en pareil cas, s’exprime naturellement dans l’opinion; d’ailleurs, «faire comme tout le monde», suivant l’expression couramment employée à ce sujet, et qui pour certains semble tenir lieu de raison suffisante pour toutes leurs actions, c’est nécessairement s’assimiler au vulgaire et s’appliquer à ne s’en distinguer en aucune façon […].
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Toute connaissance implique essentiellement une identification; on peut donc dire que plus un être connaît, moins il y a pour lui d’«autre» et d’«extérieur», et que, dans la même mesure, la possibilité de la peur, possibilité d’ailleurs toute négative, est abolie pour lui […].
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Tout ce qui est d’ordre traditionnel implique essentiellement un élément «supra-humain»; la coutume, au contraire, est quelque chose de purement humain, soit par dégénérescence, soit dès son origine même.
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L’Oriental est à l’abri de cette illusion, trop commune en Occident, qui consiste à croire que tout peut s’apprendre dans les livres, et qui aboutit à mettre la mémoire à la place de l’intelligence ; pour lui, les textes n’ont jamais que la valeur d’un “support”... et leur étude ne peut être que la base d’un développement intellectuel, sans jamais se confondre avec ce développement même ; ceci réduit l’érudition à sa juste valeur, en la plaçant au rang inférieur qui seul lui convient normalement, celui de moyen subordonné et accessoire de la connaissance véritable.
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Il ne faut pas se le dissimuler, ceux mêmes qui se croient être sincèrement
religieux n’ont, pour la plupart, de la religion qu’une idée fort amoindrie ; elle n’a
guère d’influence effective sur leur pensée ni sur leur façon d’agir ; elle est comme
séparée de tout le reste de leur existence.
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On parle beaucoup d’« autonomie », de « conquête de la liberté » et ainsi de suite, en l’entendant toujours dans un sens purement individualiste, mais on oublie ou plutôt on ignore que la véritable libération n’est possible que par l’affranchissement des limites inhérentes à la condition individuelle.
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LES LIMITES DU MENTAL
p.213

…/…
Cette préparation théorique, si indispensable qu'elle soit en fait, n'a pourtant en elle-même qu'une valeur de moyen contingent et accidentel; tant qu'on s'en tient là,. on ne saurait parler d'initiation effective, même au degré le plus élémentaire. S'il n'y avait rien de plus ni d'autre, il n'y aurait là en somme que l'analogue, dans un ordre plus élevé, de ce qu'est une « spéculation » quelconque se rapportant à un autre domaine ; car une telle connaissance, simplement théorique, n'est que par le mental, tandis que la connaissance effective est « par l'esprit et l'âme », c'est-à-dire en somme par l'être tout entier. C'est d'ailleurs pourquoi, même en dehors du point de vue initiatique, les simples mystiques, sans dépasser les limites du domaine individuel, sont cependant, dans leur ordre qui est celui de la tradition exotérique, incontestablement supérieurs non seulement aux philosophes, mais même aux théologiens, car la moindre parcelle de connaissance effective vaut incomparablement plus que tous les raisonnements qui ne procèdent que du mental. Tant que la connaissance n'est que par le mental, elle n'est qu'une simple connaissance e par « reflet », comme celle des ombres que voient les prisonniers de la caverne symbolique de Platon, donc une connaissance indirecte et tout extérieure; passer de l'ombre à la réalité, saisie directement en elle-même, c'est proprement passer de l' « extérieur » à l’« intérieur », et aussi, au point de vue où nous nous plaçons plus particulièrement ici, de l'initiation virtuelle à l'initiation effective. Ce passage implique la renonciation au mental, c'est-à-dire à toute faculté discursive qui est désormais devenue impuissante, puisqu'elle ne saurait franchir les limites qui lui sont imposées par sa nature même ; l'intuition intellectuelle seule est au delà de ces limites, parce qu'elle n'appartient pas à l'ordre des facultés individuelles. On peut, en employant le symbolisme traditionnel fondé sur les correspondances organiques, dire que le centre de la conscience doit être alors transféré du « cerveau » au « cœur » (4) ; pour ce transfert, toute « spéculation » et toute dialectique ne sauraient évidemment plus être d'aucun usage; et c'est à partir de là seulement qu'il est possible de parler véritablement d'initiation effective. Le point où commence celle-ci est donc bien au delà de celui où finit tout ce qu'il peut y avoir de. relativement valable dans quelque t spéculation que ce soit; entre l'un et l'autre, il y a un véritable abîme, que la renonciation au mental, comme nous venons de le dire, permet seule de franchir. Celui qui s'attache au raisonnement et ne s'en affranchit pas au moment voulu demeure prisonnier de la forme, qui est la limitation par laquelle se définit l'état individuel; il ne dépassera donc jamais celui-ci, et il n'ira jamais plus loin que l' « extérieur », c'est-à-dire qu'il demeurera lié au cycle indéfini de la manifestation. Le passage de l’« extérieur » à l' « intérieur », c'est aussi le passage de la multiplicité à l'unité, de la circonférence au centre, au point unique d'où il est possible à l'être humain, restauré dans les prérogatives de l' « état primordial », de s'élever aux états supérieurs et, par la réalisation totale de sa véritable essence, d'être enfin effectivement et actuellement ce qu'il est potentiellement de toute éternité. Celui qui se connaît soi-même dans la « vérité » de l' « Essence » éternelle et infinie , celui-là connaît et possède toutes choses en soi-même et par soi-même, car il est parvenu à l'état inconditionné qui ne laisse hors de soi aucune possibilité, et cet état, par rapport auquel tous les .autres, si élevés soient-ils, ne sont-réellement encore que des stades préliminaires sans aucune commune mesure avec lui, cet état qui est le but ultime de toute initiation, est proprement ce qu'on doit entendre par l' « Identité Suprême ».
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Les prétendus « bienfaits » de ce qu’on est convenu d’appeler le « progrès », et qu’on pourrait en effet consentir à désigner ainsi si l’on prenait soin de bien spécifier qu’il ne s’agit que d’un progrès tout matériel, ces « bienfaits » tant vantés ne sont-ils pas en grande partie illusoires ? Les hommes de notre époque prétendent par là accroître leur « bien-être » ; nous pensons, pour notre part, que le but qu’ils se proposent ainsi, même s’il était atteint réellement, ne vaut pas qu’on y consacre tant d’efforts ; mais, de plus, il nous semble très contestable qu’il soit atteint. Tout d’abord, il faudrait tenir compte du fait que tous les hommes n’ont pas les mêmes goûts ni les mêmes besoins, qu’il en est encore malgré tout qui voudraient échapper à l’agitation moderne, à la folie de la vitesse, et qui ne le peuvent plus ; osera-t-on soutenir que, pour ceux-là, ce soit un « bienfait » que de leur imposer ce qui est le plus contraire à leur nature ?

On dira que ces hommes sont peu nombreux aujourd’hui, et on se croira autorisé par là à les tenir pour quantité négligeable ; là comme dans le domaine politique, la majorité s’arroge le droit d’écraser les minorités, qui, à ses yeux, ont évidemment tort d’exister, puisque cette existence même va à l’encontre de la manie « égalitaire » de l’uniformité. Mais, si l’on considère l’ensemble de l’humanité au lieu de se borner au monde occidental, la question change d’aspect : la majorité de tout à l’heure ne va-t-elle pas devenir une minorité ? Aussi n’est-ce plus le même argument qu’on fait valoir dans ce cas, et, par une étrange contradiction, c’est au nom de leur « supériorité » que ces « égalitaires » veulent imposer leur civilisation au reste du monde, et qu’ils vont porter le trouble chez des gens qui ne leur demandaient rien ; et, comme cette « supériorité » n’existe qu’au point de vue matériel, il est tout naturel qu’elle s’impose par les moyens les plus brutaux.

Qu’on ne s’y méprenne pas d’ailleurs : si le grand public admet de bonne foi ces prétextes de « civilisation », il en est certains pour qui ce n’est qu’une simple hypocrisie « moraliste », un masque de l’esprit de conquête et des intérêts économiques ; mais quelle singulière époque que celle où tant d’hommes se laissent persuader qu’on fait le bonheur d’un peuple en l’asservissant, en lui enlevant ce qu’il a de plus précieux, c’est-à-dire sa propre civilisation, en l’obligeant à adopter des mœurs et des institutions qui sont faites pour une autre race, et en l’astreignant aux travaux les plus pénibles pour lui faire acquérir des choses qui lui sont de la plus parfaite inutilité ! (pp. 159-160)
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Dans les hiéroglyphes, écriture sacrée où souvent l’image de la chose représente le mot même qui la désigne, le cœur ne fut cependant figuré que par un emblème : le vase. Le cœur de l’homme n’est-il pas en effet le vase où sa vie s’élabore
continuellement avec son sang ?
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Contrairement à ce qu’on se plaît à affirmer de nos jours, le peuple n’agit pas spontanément et ne produit rient par lui-même; mais il est comme un «réservoir» d’où tout peut être tiré, le meilleur comme le pire, suivant la nature des influences qui s’exerceront sur lui.
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La conséquence, paradoxale en apparence seulement, c'est que le monde est d'autant moins "unifié", au sens réel de ce mot, qu'il devient ainsi plus uniformisé; cela est tout naturel au fond, puisque le sens où il est entrainé est, comme nous l'avons déjà dit, celui où la "séparativité" va en s'accentuant de plus en plus; mais nous voyons apparaître ici le caractère "parodique" qui se rencontre si souvent dans tout ce qui est spécifiquement moderne.
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Il est à remarquer aussi, dans le même ordre d’idées, que les Occidentaux, quand ils parlent de choses spirituelles ou qu’ils considèrent comme telles à tort ou à raison, se croient toujours obligés de prendre un ton solennel et ennuyeux, comme pour mieux marquer que ces choses n’ont rien de commun avec celles qui font le sujet habituel de leurs entretiens; quoi qu’ils puissent en penser, cette affectation «cérémonieuse» n’a assurément aucun rapport avec le sérieux et la dignité qu’il convient d’observer dans tout ce qui est d’ordre traditionnel, et qui n’excluent nullement le plus parfait naturel et la plus grande simplicité d’attitudes, comme on peut le voir encore aujourd’hui en Orient.
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Rien ni personne n’est plus à la place où il devrait être normalement ; les hommes ne reconnaissent plus aucune autorité effective dans l’ordre spirituel, aucun pouvoir légitime dans l’ordre temporel ; les "profanes" se permettent de discuter des choses sacrées, d’en contester le caractère et jusqu’à l’existence même ; c’est l’inférieur qui juge le supérieur, l’ignorance qui impose des bornes à la sagesse, l’erreur qui prend le pas sur la vérité, l’humain qui se substitue au divin, la terre qui l’emporte sur le ciel, l’individu qui se fait la mesure de toutes choses et prétend dicter à l’univers des lois tirées tout entières de sa propre raison relative et faillible. « Malheur à vous, guides aveugles », est-il dit dans l’Évangile ; aujourd’hui, on ne voit en effet partout que des aveugles qui conduisent d’autres aveugles, et qui, s’ils ne sont arrêtés à temps, les mèneront fatalement à l’abîme où ils périront avec eux.
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La «Terre Sainte» est aussi la «Terre des Saints», la «Terre des Bienheureux», la «Terre des Vivants», la «Terre d’immortalité»; toutes ces expressions sont équivalentes, et il faut y joindre encore celle de «Terre Pure», que Platon applique précisément au «séjour des Bienheureux». On situe habituellement ce séjour dans un «monde invisible»; mais, si l’on veut comprendre ce dont il s’agit, il ne faut pas oublier qu’il en est de même des «hiérarchies spirituelles» dont parlent aussi toutes les traditions, et qui représentent en réalité des degrés d’initiation.
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Originairement,"clerc" ne signifie pas autre chose que "savant" et s'oppose à "laïc" qui désigne l'homme du peuple, c'est-à-dire du vulgaire assimilé à l'ignorant et au profane, à qui on ne peut demander que de croire ce qu'il n'est pas capable de comprendre, parce que c'est le seul moyen de le faire participer à la Tradition dans la mesure de ses possibilités.Il est même curieux de noter que les gens qui à notre époque font gloire de se dire laïcs tout aussi bien que ceux qui se plaisent à s'intituler agnostiques, et d'ailleurs ce sont souvent les mêmes, ne font en cela que se vanter de leur propre ignorance et pour qu'ils ne se rendent pas compte que tel est le sens des étiquettes dont ils se parent, il faut que cette ignorance soit en effet bien grande et vraiment irrémédiable.
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Dans Mândûkya Upanishad sont décrites les quatre états de l’Atmâ: la veille, le rêve, le sommeil profond (les trois premiers correspondent à la manifestation corporelle, à la manifestation subtile et au non-manifesté). Le quatrième état est au-delà du non-manifesté lui-même, il n’est ni manifesté ni non-manifesté.
Le parcours envisagé comme „ascendant” et ensuite „descendant” peut être décrit comme tel du point de vue des êtres enfermés dans les conditions du monde manifesté. En fait, du point de vue du Principe, le mouvement est continuel.
La descente diffère de la régression car l’acquis est éternel.
Le côté sacrificiel de la réalisation descendante n’a rien en commun avec les platitudes philosophiques suivantes: altruisme, humanitarisme, philanthropie. La vie du missionné est son sacrifice, pas forcément une fin violente.
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La distinction des trois mondes, qui constitue le plan général de la Divine Comédie, est commune à toutes les doctrines traditionnelles ; mais elle prend des formes diverses, et, dans l'Inde même, il y en a deux qui ne coïncident pas, mais qui ne sont pas en contradiction non plus, et qui correspondent seulement à des points de vue différents. Suivant l’une de ces divisions, les trois mondes sont les Enfers, la Terre et les Cieux ; suivant l'autre, où les Enfers ne sont plus envisagés, ce sont la Terre, l'Atmosphère (ou région intermédiaire) et le Ciel. Dans la première, il faut admettre que la région intermédiaire est considérée comme un simple prolongement du monde terrestre ; et c'est bien ainsi qu'apparaît chez Dante le Purgatoire, qui peut être identifié à cette même région. D'autre part, en tenant compte de cette assimilation, la seconde division est rigoureusement équivalente à la distinction faite par la doctrine catholique entre l'Église militante, l'Église souffrante et l'Église triomphante ; là non plus, il ne peut être question de l'Enfer. Enfin, pour les Cieux et les Enfers, des subdivisions en nombre variable sont souvent envisagées; mais, dans tous les cas, il s'agit toujours d'une répartition hiérarchique des degrés de l'existence, qui sont réellement en multiplicité indéfinie, et qui peuvent être classés différemment suivant les correspondances analogiques que l'on prendra comme base d'une représentation symbolique.
Les Cieux sont les états supérieurs de l'être ; les Enfers, comme leur nom même l'indique d'ailleurs, sont les états inférieurs ; et, quand nous disons supérieurs et inférieurs, cela doit s'entendre par rapport à l'état humain ou terrestre, qui est pris naturellement comme terme de comparaison, parce qu'il est celui qui doit forcément nous servir de point de départ. L'initiation véritable étant une prise de possession consciente des états supérieurs, il est facile de comprendre qu'elle soit décrite symboliquement comme une ascension ou un « voyage céleste »; mais on pourrait se demander pourquoi cette ascension doit être précédée d'une descente aux Enfers. Il y a à, cela plusieurs raisons, que nous ne pourrions exposer complètement sans entrer dans de trop longs développements, qui nous entraîneraient bien loin du sujet spécial de notre présente étude ; nous dirons seulement ceci d'une part, cette descente est comme une récapitulation des états qui précèdent logiquement l'état humain, qui en ont déterminé les conditions particulières, et qui doivent aussi participer à la « transformation » qui va s'accomplir ; d'autre part, elle permet la manifestation, suivant certaines modalités, des possibilités d'ordre inférieur que l'être porte encore en lui à l'état non-développé, et qui doivent être épuisées par lui avant qu'il lui soit possible de parvenir à la réalisation de ses états supérieurs. Il faut bien remarquer, d'ailleurs, qu'il ne peut être question pour l'être de retourner effectivement à des états par lesquels il est déjà passé ; il ne peut explorer ces états qu'indirectement, en prenant conscience des traces qu'ils ont laissées dans les régions les plus obscures de l'état humain lui-même : et c'est pourquoi les Enfers sont représentés symboliquement comme situés à l'intérieur de la Terre. Par contre, les Cieux sont bien réellement les états supérieurs, et non pas seulement leur reflet dans l'état humain, dont les prolongements les plus élevés ne constituent que la région intermédiaire ou le Purgatoire, la montagne au sommet de laquelle Dante place le Paradis terrestre.
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