Revue Tintin

C'est une polémique en Belgique, sur la chanson "Cho cho ka kao", Cnews le 18/03/21.

Dans un pays où il pleut des cordes

Sur la chanson "Cho cho kakao"

Une histoire Belge de discorde

Où on n'aime plus les noix de coco...





"Si tu me donnes des noix de coco

Cho Ka Kao

Cho cho chocolat

Rikiki tes petits kiwis

Les babas de mes baobabs"





Le parolier Vivien Valley

Lui, est tombé de son cocotier

Il ne comprend toujours pas

En mettant les points sur les "I"

Même la chanteuse Annie Cordy

Tata Yoyo et Frida oum pa pa

En rit encore, au Paradis.

(On voulait débaptiser le tunnel Léopold II, roi des belges en faveur d'Annie Cordy, quand une association Belge, a accusé la chanson et Annie Cordy de... racisme)





Bon, et quel rapport avec Annie Cordy dans Tintin? Sur generationsbd.com via le web, vous pouvez voir Annie Cordy dans une BD (n°26. 32e année) publiée sur le journal Tintin:

"Annie et le Kung fu".





Elle y est une farouche judoka.

"C'est une silhouette, un trait

Charmante, drôle, l'oeil plissé"

Moi, je prends la vie comme elle va...

Ses chansons sont de vraies BD.

Annie, Nini la chance? Mes parents m'ont toujours appelé comme ça.





Dans la BD, Annie la karatéka y défend 2 jeunes asiatiques, contre 2 kipnappeurs, à coups de pied, avec boules de croquet et un tuyau.

-"Bon maintenant, fini de rire. Même jaune!"

On parlera des autres héros de Tintin, une autre fois!:-)





Une contrepèterie en Belgique? Il y fait beau et chaud !( cho cho kakao...)

Dans quelques jours, Tintin le journal des jeunes de 7 à 77 ans va fêter un anniversaire très particulier.

Bon anniversaire !

C'est que 77 ans viennent tout juste de s'écouler depuis la sortie du premier numéro le jeudi 26 septembre 1946 ...

Alors "back to the brochure" !

Grâce au chronoscaphe du professeur Miloch, le courageux voyageur du temps Johan de Moor a décidé de rejoindre le premier numéro du journal de Tintin, tout en assurant la réalisation du dessin, du scénario et des couleurs de cette aventure.

N'était-ce pas un peu trop ambitieux, mister de Moor ?

Ne risquez-vous pas d'être sans cesse décalé, de n'être jamais à temps là où il faudrait l'être ?

Ne risquez-vous pas d'errer indéfiniment dans la quatrième dimension ?

Inquiétude, angoisse et vibrations ...

C'est risqué ! Quel suspens !

D'autant qu'une petite visite chez le libraire aurait suffi.

Un pavé vient de tomber dans sa mare, près de 400 pages pour un hommage rendu à 77 ans de lecture saine et passionnante !

Ils sont venus, ils sont tous là, ou presque ...

Michel Vaillant, Bob Morane, Modeste et Pompon, Ric Hochet, Lester cockney, Blake et Mortimer, Spaghetti, Olivier Rameau, Red Dust qui, une fois de plus, va rester au bord de la piste !

C'est "à la manière de ..." que l'hommage est rendu.

C'est à coups de dents que Chlorophylle et Minimum vont inspirer une oeuvre toute entière.

C'est chez Josette et Raymond Macherot que cela se passe ....

C'est parfois décalé, tendre ou drôle.

C'est nostalgique, mais surtout très moderne et vivant.

Les reprises sont pour la plupart splendides.

Mais la bande-dessinée pourtant était en danger !

Celle que nous chérissons depuis tant d'années était sur le point de disparaître ...

Heureusement, le Capitan - pas celui d'André Hunebelle, non ! Celui de Liliane et Fred Funcken - en quatre pages de formidables aventures, va régler le sort de l'itération iconique et de la bichromie.

Merci, "commandaine", pour ce savoureux détournement d'un de mes albums préférés :

"Capitan et le prince des ténèbres" !

D'ailleurs, ici, tout peut être préféré !

C'est un peu comme le meilleur ami, ils sont plusieurs ...

Nonobstant, mener 18 planches d'une guérilla pour un héros et quatre auteurs en pastichant, sans reprendre haleine mais avec toutefois beaucoup de souffle, Greg, Hermann, Vance et Edouard Aidans.

C'est gonflé !

Ringo, Aria, Nanouche, Vasco, Dan Cooper, Simon du fleuve et Jason tête fêlée ...

Ni vous ne les connaissez pas ces deux-là, il est temps de sortir de Babelio pour vous plonger dans les aventures de "Jason Muller" et de "Simon du fleuve", à vous aventurer dans la "saga du grizzly" et autres indispensables albums de Claude Auclair.

Toutefois, si vous n'avez aucune idée de ce dont j'ai pu parler tout précédemment, une petite leçon de rattrapage est encore possible avec "la grande aventure du journal Tintin" parue en 2016 aux éditionsmoulinsart "Le Lombard", presque 800 pages de courts récits et de rédactionnels ayant jalonné l'histoire du journal.

Voilà qui devrait dilater vos pupilles, enflammer votre imagination et déformer votre sac à livres !

Comment, vous n'avez pas de sac à livres ...

Ce bon gros numéro bien épais m'attendait au Repaire des Héros où j'allais chercher mon Spirou et la gorgone bleue!

J'ai dégusté ce pavé par petits morceaux, au fil des souvenirs qui remontaient...

Soixante-dix-sept ans! Une dernière partie de slogan qui devient un incontournable anniversaire... L'occasion de redire, une fois encore, l'histoire d'un bel hebdomadaire de bande dessinée caractérisé dès son premier numéro de 1946 par des récits soignés et une impression impeccable (l'offset).

Hergé, pour ce numéro 1, avait su s'entourer des meilleurs!.. Et Raymond Leblanc trouver appuis, autorisations et papier nécessaire pour lancer l'hebdomadaire.

Pour ma part, ce sont les années 60-70 du journal TINTIN qui me passionnèrent le plus... Elles correspondent, comme par hasard, à mon enfance et mon adolescence.

Le tintinophile éploré et ravi que je suis, ne peut que regretter l'extinction de l'hebdomadaire Tintin et la momification du reporter à la houppe par certain héritier rapporté... Avec le culot de Moulinsart de n'avoir mis aucune parodie-hommage aux aventures du reporter Tintin (un comble), dans ce bon gros numéro! Au-moins ais-je la consolation de constater que cet "esprit Tintin" au sens large n'est pas tout-à-fait mort.

Je salue donc, avec ma plus profonde considération, ceux qui ont permis à Tintin de naître, croître et s'enrichir de talents nouveaux et parfois incroyables, et dont beaucoup ne sont plus, et à qui la Bande dessinée actuelle doit tant!

Et... Vive Tintin, l'hebdomadaire des 7 à 177 ans!

Dans une vieille véranda à l'odeur toute particulière, sous ses tôles translucides jaunies par le temps, à côté d'un vieux fauteuil en rotin, était posée une malle en bois cerclée de ferrures.

Elle débordait de vieux numéros du journal de Tintin, de Pilote et de l'Intrépide-Hurrah.

Un peu plus loin, dans une salle à manger très sombre où personne n'avait plus mangé depuis longtemps, une vénérable pendule rythmait le temps.

Quelques vieux pistolets d'abordage accrochés au mur, une vieille maquette sous globe, un vieux poste de radio qui avait autrefois crachotté les chroniques de Geneviève Tabouis et de Frédéric Pottecher, tout rappelait, ici et là, la valeur du temps.

A l'étage, sur une planche fixée en haut des murs, une alignée de vieux livres semble parcourir toutes les chambres.

De loin en loin, y revenaient les aventures de Brigitte.

De la vieille cave sans véritable lumière, dont les enfants avaient un peu peur de soulever la trappe, au grenier où tous les fantômes de la famille avaient déposé un mystérieux bric à brac caché sous d'interminables draps blancs, du haut en bas de cette vieille maison, tout le bois craquait d'avoir trop vécu.

Et l'été, venant d'on ne sait où, réapparaissant saison après saison, une petite tortue traversait flegmatiquement la maison d'un jardin à l'autre ...

Cet album est comme une vieille malle à trésor, celle de la maison des vacances de mon enfance, celle de mes souvenirs, de mon imagination ou de la votre.

De 7 à 77 ans, ces 7 à 777 pages célèbrent un anniversaire.

Je ne suis pas forcément un admirateur forcené d'Hergé, d'Anquetil ou de Goscinny, depuis toujours je leur ai préféré Greg, Godard, Poulidor, Berck et Mitteï, Aidans, Liliane et Fred Funcken.

Mais à tous, la bande-dessinée doit tant.

Car si aujourd'hui de nouveaux auteurs peuvent y donner la pleine mesure de leur imagination et de leur talent, n'est-ce pas parce qu'ils peuvent poser leur palette sur la table à dessins de leurs anciens ?

Le festival d'Angoulême ne serait pas vraiment lui-même sans Alfred le pingouin !

Et se retourner parfois pour voir dans le passé ce qui y a été réussi n'a jamais empêché de voir loin vers l'avenir.

L'album est splendide.

Il craque de toutes les coutures de ses 777 pages d'aventures de Strapontin, de Tounga, de Flamme d'Argent, de Rataplan, de Ric Hochet, de Martin Milan, d'Olivier Rameau ...

Bref !

Ils sont venus, Ils sont tous là ... les héros qui ont fait le journal de Tintin !

Il ne me manque plus maintenant que de retrouver la vieille malle cerclée de fer ...

La marque jaune a fasciné pour toujours les lecteurs de l'hebdomadaire Tintin des années 50... puis ceux qui ont lu les incessantes rééditions de ce classique éternel de l'immense Edgard-Pierre Jacobs.

Il est bon de rappeler que La marque jaune sortait à raison d'une planche par semaine, dans l'hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans qu'attendaient impatiemment, chaque jeudi, les lecteurs sus-nommés.

Bien sûr, l'impression et les couleurs ne pouvaient être aussi riche que dans l'album cartonné et relié en toile qui sortirait des presses après la parution complète sur plus de soixante semaines (!) dans Tintin. Jacobs était réputé pour sa minutie dans le dessin, la mise en page et en couleurs... Il n'y avait donc pas beaucoup de planches d'avance et l'auteur n'aurait pu fournir deux pages hebdomadaires!

C'est donc une bonne idée d'avoir recueilli ces pages, telles que parues chaque semaine avec les couleurs , les bandeaux-titres et résumés de la semaine d'avant... Un ouvrage qui permet de donner à voir que le "boulot" n'était pas terminé après le mot FIN de la dernière planche dans l'hebdomadaire!... Et de reprendre un coup de nostalgie pour ceux qui suivirent La marque jaune chaque semaine.

By jove!

Hier encore, le voyage dans le temps n'était pas encore inventé !

La quatrième dimension n'était alors parcourue que par les écrivains, les cinéastes, les héros de papier et de la toile ...

Herbert Georges Wells fut le premier à parcourir le temps.

Longtemps, il a gardé son secret !

Quel était-il, son secret ?

Une mécanique quelconque ? Une drogue ? Une formule mathématique ?

Ce n'est que récemment que la vérité a éclaté.

La fin du monde n'était plus à l'ordre du jour !

Les prédicateurs de mauvaise augure pouvaient remballer leur fond de commerce.

On allait pouvoir se reprendre, rigoler à nouveau et s’occuper sérieusement des vrais problèmes ...

On a évité le pire !

On a frisé le scandale !

Heureusement qu'un responsable politique avait mis ses mains dans le pot de confiture.

Ça a un peu détourné l'attention !

Ceci dit, en octobre 1984, Tintin avait décidé de se payer un petit voyage dans le temps et l'espace, un voyage vers ailleurs ...

Il en est resté ce 27ème numéro de "Super Tintin", un sommaire digne des meilleures années du journal :

- une superbe couverture, 84 pages de récits complets, de la bande-dessinée de qualité et un rédactionnel intelligent -

Thorgal, Cubitus, Olivier Rameau, Tetfol, Aria, les dignes dingues, William Lapoire, Papilio, le salon cosmique, cosmic connection, Arnold le rêveur, Aldose et Glucose, monsieur Edouard, donjons et dragons ...

Les voyages dans le temps sont-ils possibles ?

Qui démêlera le vrai du faux ?

"Les mémoires du futur" de John Atkins sont-elles un véritable tableau chronologique de l'histoire de l'humanité de 1960 à 3750 ?

René Barjavel fut-il vraiment un voyageur imprudent ?

La météo du 26 octobre prévoit-elle un étrange brouillard ?

Le double de Marty est-il réellement Marty ?

Nom de zeus !

Hier encore, le voyage dans le temps n'était pas encore inventé ! ...

Un prodigieux destin appelle Cubitus à gorge déployée.

Il a décidé de répondre à son appel.

Il part !

Il part à la conquête de terres inconnues, de cités fabuleuses enfouies au coeur des forêts vierges bourrées d'indiens hostiles.

Il nous laisse à notre sort monotone.

C'est couvert d'or qu'il reviendra ... ou de pustules !

Le courage me manque pour le suivre.

Je préfère me replonger dans ce 14ème numéro de "Super Tintin".

Il est consacré aux explorateurs.

Il s'ouvre sur "les rayons de feu du soleil", une passionnante aventure de Luc Orient.

Cette année-là, au mois d'août, une vague de chaleur incroyable s'abattit sur la terre.

A Eurocristal, les terriens, depuis longtemps habitués à la climatisation, ne se souciaient plus guère des changements de climat.

Tous les terriens ?

Non ! tous sauf un !

Le professeur Kala ! ...

L'aventure, s'enfonçant en pleine jungle, se poursuit avec "Les gardiens de la cité perdue" de Foerster ...

Cubitus part, lui, pour le Matou Grosso ...

Le capitaine Sabre, en octobre 1932, vole, à bord de l'hydravion "Pélican", en direction de Bornéo à la recherche de son vapeur volé par des pirates ...

Au pay Tiki-Tiki, une seule personne peut guider une expédition, c'est Zanie, l'intrépide gamine de la jungle devenue la jeune reine du peuple pygmée ...

William Lapoire, par Ernst, va devoir s'infiltrer dans le cerveau d'un extra-terrestre !

Et même pour lui, ce n'est pas chose simple ...

Qui est l'homme d'Isabrayka ? Seul Goossens a la réponse ...

Cent vingt guerriers étaient partis, chargés des espoirs d'aventure d'un peuple conquérant.

Rosinski et Van Hamme vont leur offrir le fils d'Aegir, à moins qu'il ne soit l'envoyé de Thor : Thorgal est né ...

Errant dans l'espace depuis des semaines, Papilio découvrit une planète qui semblait accueillante ...

Malheureusement tout a une fin.

L'aventure touche à sa fin.

Cubitus est rentré.

Il a retrouvé son jardin, sa pelouse, sa haie, sa maison, ses os et ... Sénéchal !

Les choses ont repris leur cours normal.

Ce "Super Tintin", tout en récits complets, est une véritable réussite.

Il est un concentré de bonne bande-dessinée telle que les éditions du Lombard savent nous en offrir.

Il n'a pas vieilli, n'a pas pris une seule page jaune.

Et se redécouvre aujourd'hui avec tellement de plaisir ...

Le lendemain de la rentrée scolaire, en 1975, apparaissait, dans les kiosques, un nouvel hebdo pour lequel, du haut de mes 12 ans et muni des 3 francs que m'avait donnés ma mère, j'ai, lâchement et définitivement, laissé tomber Pif, ses amis et son gadget.

Que la jeunesse peut être cruelle !

le premier numéro de "Nouveau Tintin" venait remplacer, pour l'édition française, un journal qui n'était plus, depuis longtemps, que l'ombre de ce qu'il avait représenté quelques années avant.

Ce premier numéro du "Nouveau Tintin" redonnait un vrai nouveau souffle à l'hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans.

"Tintin et les picaros", une aventure inédite y créait l'événement.

Résolument tourné vers la BD, cette nouvelle formule annonçait de nouvelles aventures de plusieurs héros qui, déjà, avait fait leurs preuves dans "Tintin" bien sûr mais aussi dans "Pilote".

Blueberry dans "Angel Face", Achille Talon dans "l'homme à deux têtes", Bob Morane dans "les sortilèges de l'Ombre Jaune", Lucky Luke dans "la guérison des Dalton", Taka Takata dans "Taka et le caméléoscaphe", Steve Canyon par Milton Caniff et Michel Vaillant par Jean Graton assuraient le sommaire impressionnant des histoires à suivre...

Le traditionnel récit complet, décliné désormais en 10 pages, nous présentait Boango, le fugitif...que l'on a pu retrouver, dans le sixième numéro avec "mille dollars pour un proscrit".

Chaque mardi, une nouvelle couvertures soulignait l'accent donné à la BD.

Cette formule paraîtra jusqu'en 1978.

Elle aura offert à ses lecteurs 142 numéros dont les principales stars seront Red Dust, le fantôme du Bengale, Luc Orient, Rock Ambler, Dani Futuro, Chick Bill, Robin Dubois, Rick Hochet, Olivier Rameau, Buddy Longway, Magellan, Guy Lebleu, Johnny Hazard, Yann Le Gaël, Bernard Prince, Rorika la fille des vikings, Jugurtha, Tounga, Jonathan, Mac Coy et bien sûr Chlorophylle le petit lérot...

Un véritable festival de la BD et pour 3 Francs, c'était pas cher payé !

Si les soldats sont passés ... les souvenirs restent !

Et le 6 juin 1944 fut vraiment, en Normandie, "le jour le plus long" ...

Vingt-cinq ans plus tard, le journal de Tintin a décidé de célébrer l'événement.

L'hebdomadaire s'ouvre, derrière une superbe double-couverture signée William Vance, sur le célèbre mot de passe "Overlord", sur l'évocation de l'appel du général Eisenhower à tous ceux qui aiment la liberté ...

Naguère encore victorieuses sur tous les fronts, les armées hitlériennes redoutaient maintenant la perte de cette guerre dans laquelle les avait entraînés la folie de leur chef.

Durement éprouvés à l'est, les allemands se croyaient en sécurité à l'ouest ... à l'abri du formidable mur de l'Atlantique !

La pépite de ce vieux numéro du journal de Tintin est "Il y a 25 ans : Opération Overlord", une histoire complète en huit planches.

Elle a été écrite par Yves Duval et dessinée par Eddy Paape.

C'est un de ces petits trésors signés par de grands noms de la BD que régulièrement le journal offrait à ces jeunes lecteurs.

Et, ce n'est pas fini, car le sommaire de ce numéro cache encore quelques belles surprises :

- deux articles abondamment illustrées de photographies noir et blanc : "6 juin 1944 le jour le plus long" et "les soldats sont passés ... les souvenirs restent !" ...

- une nouvelle inédite de Greg, intitulée "Le père-la-Soupe" et illustrée par Hermann ...

Rien que cela !

Ce 1075ème numéro du journal de Tintin est certainement un de ceux dans lesquels il fera bon se replonger dans les semaines à venir ...

Jeudi 31 juillet 1964. Ces derniers jours, de violents orages, accompagnés parfois de terribles rafales de vent, sont venus mettre fin au court épisode caniculaire qui avait plongé le pays sous un soleil de plomb.

Comme chaque semaine, depuis le 28 octobre 1948, "Tintin", le journal des jeunes de 7 à 77 ans, est dans les kiosques.

Il annonce, par une superbe couverture, les nouvelles aventures de Thierry la Fronde.

Vous les verrez à la télévision à partir du mois d'octobre ...

Quand Thierry manie la fronde, ce n'est pas de la frime !

Et comme on dit volontiers qu'en France tout finit par une chanson, un 45 tours, enregistré par Jean-Claude Drouot, vient de sortir avec comme titres "la marche des compagnons", "la chanson d'Isabelle", château de sable" et "des chevaux de soleil" ...

Ce 823ème numéro du journal est un de ceux que l'on n'oublie pas.

Tout d'abord, il contient trois histoires complètes de quatre planches :

- Quand un médecin inventait le journalisme ... Théophraste Renaudot

- Le vainqueur de Fontenoy ... le maréchal de Saxe

Le scénario de ces deux premières est signé Yves Duval et le dessin par Léonard.

La troisième, "le barbi-yé-yé de Sevi-yé-yé !" est une aventure d'Evariste Confus réalisée par Jo-El Azara.

Puis l'essentiel de la partie rédactionnelle s'intéresse, en quatre pages et huit photos, au retour, sur le petit écran, du virevoltant Thierry la Fronde mais aussi au tour de France 1964, à la voiture "grand tourisme" et à Saint-Exupéry.

Le sommaire du journal est, bien sûr, aussi constitué de la suite des histoires dessinées en cours :

- Michel Vaillant dans "l'honneur du samouraï" par Jean Graton ...

- Dan Cooper dans "Fantôme 3 ne répond plus !" par Albert Weinberg ...

- "le Capitan contre les conspirateurs" par Liliane et Fred Funcken ...

- J J V dans "Jari et le diable rouge" par Raymond Reding ...

- "Strapontin chez les esquimaux" par Berck et Goscinny ...

- Spaghetti dans "la double vie de Prosciutto" par Attanasio et Goscinny ...

- Chick Bill dans "Kid la gâchette" par Tibet et Greg ...

- Guy Lefranc dans "le mystère Borg" par Jacques Martin ...

- les 3A dans "l'épreuve du feu" par Mitteï et André-Paul Duchateau ...

- Zig et Puce dans "prototype zéro-zéro" par Greg ...

Pour finir Bob Binn "dans son île déserte", propose quelques jeux ...

C'est toujours avec beaucoup de plaisir et de nostalgie que l'on se replonge dans les anciens numéros du journal de Tintin ... et que l'on y retrouve un peu l'odeur du chocolat chaud et la saveur des tartines du goûter des jeudi de notre enfance ...

Comme peuvent en témoigner, que se soit dans son édition originale belge ou dans sa déclinaison française, "le journal des jeunes de 7 à 77 ans", mais aussi "Tintin Sélection", "Hello Bédé", "Super Tintin", "l'hebdoptimiste", "Nouveau Tintin" et quelques autres parutions, le journal du jeune reporter a connu au fil des années et de sa longue histoire de nombreuses formes.

Cette collection de "Tintin Spécial" est toute en récits complets.

Cet exemplaire est consacré au western.

C'est une petite malle à trésor bourrée de plaisir et de surprises.

Il s'ouvre sur un éditorial signé Morris.

Buddy Longway y est à l'honneur avec plusieurs apparitions : un récit de dix planches intitulé "la part du chasseur" puis, la première chasse", qui est aussi une première histoire et enfin un pastiche signé Dupa où Cubitus tient le premier rôle, celui de Cuby Longnez ...

"Le Marshall" est une planche signée Franquin où il promet de raconter dorénavant chaque semaine les exploits de l'un de ces hommes courageux qui luttèrent pour faire triompher la loi dans l'Ouest sauvage mais ... il s'avère que l'on ne fait pas toujours ce que l'on veut !

Hermann et Greg font irruption dans la prairie, avec "le palomino", l'histoire racontée par Ten-Gallons de la capture du cheval de Red Dust ...

Cosey, Jijé, Dany, Franz, Bob de Groot, Geri, imprimant à la revue un peu de leur style sont aussi de la partie pour quelques planches et plusieurs récits complets.

Et, page 54 et 55, Moebius, nous intéressant à la dernière grande bataille du peuple indien, signe deux superbes planches de western qui ne sont pas de Jean Giraud ...

Derib, encore lui, signe, avec Godard, "l'homme qui défait le destin", un récit passionnant où un homme risque d'être pendu ...

Côté rédactionnel : un article sur l'inoxydable John Wayne illustré par une caricature signé Stanicel ...

Mais surtout 3 pages consacrées aux vieilles histoires de tonton J.C., un petit guide à l'usage des apprentis cow-boys dont les textes, les dessins et les photos sont de Mezières ...

Ce sommaire ne serait pas complet sans une apparition de la tribu terrible ... Il l'est !

Ce recueil était dans un tel état lorsque je l'ai acheté dans un vide-grenier que c'est en s'excusant presque que son sympathique vendeur me l'a cédé pour les deux derniers malheureux euros qui me restaient au fond de la poche.

Le vendeur était catégorique.

Il m'a certifié l'ouvrage authentique !

Sa mère lui avait glissé, il y a un peu moins de cinquante ans de cela, sous le sapin.

Sa mère ou le père-Noël, il n'était plus très sûr !

En tout cas, je le remercie.

Pour la vente, bien sûr, mais aussi pour la rencontre, pour son sourire et sa bonne humeur ...

Le recueil contenait 620 pages de BD, de jeux et de reportages.

J'en ai sauvé l'essentiel que j'ai glissé dans quelques porte-vues qui protégeront efficacement une à une chaque planche originale.

Le recueil contenait 13 numéros du journal de Tintin.

Ce qui fait, si je compte bien, un total de 13 superbes couvertures.

Mais là n'est pas tout

Ce serait sans compter quelques histoires complètes inattendues :

"Sortons de l'ombre le roi soleil" où William Vance et Yves Duval poussent l'audace jusqu'à se "croquer" eux-mêmes avec humour ...

"Spécialité maison", une des premières aventures de Bernard Prince ...

"Alerte aux pirates", un épisode méconnu de la vie de Jules César dont on doit le dessin à Hermann et le scénario à Yves Duval ...

"Tête de fer", une aventure d'Howard Flynn où William Vance reforme son duo avec Yves Duval ...

"La petite reine", une brève histoire du vélo dessinée par Eddy Paape et scénarisée par Yves Duval ...

"La désobéissance du lieutenant Burton", avec toujours Yves Duval au scénario mais avec Liliane et Fred Funcken au dessin ...

"Une fleur pour cible" avec Bruno Brazil ...

"Grand-maman détective" avec Agatha Christie ...

"Une affaire d'honneur" avec Kid Ordinn ...

"Eliot Ness, le premier des incorruptibles", par Pierre Step et William Vance ...

Mais la cerise sur le gâteau restait à venir :

"Qui veut la faim veut les moyens", une petite merveille d'humour signée Hubuc et Henrotin ...

Ce week-end, le festival de la bande-dessinée s'est invité sur la table de ma cuisine.

Son entrée ne m'a coûté que deux euros pourtant, avec tout cela, je n'ai pas encore fini d'en extraire, à larges coups de ciseaux, tous les trésors qu'il semble me promettre ...

Au milieu des années 70, le journal de Tintin est à bout de souffle.

L'Hebdoptimiste est en mal d'inspiration, de renouveau.

En septembre 1975, pour la rentrée scolaire, un "Nouveau Tintin" apparaît dans les kiosques.

La machine est relancée. le journal retrouve le succès.

En 1978, sa formule de poche, le "Tintin Sélection", disparaît.

Elle est remplacée par "Super Tintin", un hors-série trimestriel qui reprend un format identique au journal.

La formule est thématique et ne contient que des récits complets.

Le premier numéro, paru le 27 juin 1978, est un "Spécial Policier".

Il est présenté par Tibet, par André-Paul Duchâteau et par Ric Hochet, le fameux détective !

Il réserve à ses lecteurs une belle affiche et quelques belles surprises ...

La splendide couverture est signée Dany.

Ric Hochet ouvre le bal.

Il va tenter une expérience inédite à la télévision.

Et peut-être démasquer, "Face au crime", certains coupables impunis ...

Ric Hochet sera aussi de la fin de partie avec "Lequel des 3 ?", sa première enquête ...

Le chef comptable du MI5 a été assassiné, le colonel Clifton est sur la brèche ...

Tibet nous offre une nouvelle "kidordinnerie" !

Qui aurait pu croire que l'empoisonneur était le policier d'élite ...

Maurice Tillieux, invité d'honneur, a offert deux planches à ses amis du journal de Tintin.

Cette histoire inédite de Gil Jourdan, "La rue perdue", est un petit récit complet qui sera le dernier réalisé par l'immense auteur disparu entretemps ...

La bande-dessinée est à l'honneur. le festival se poursuit avec :

- Les casseurs avec un "Témoin à abattre" ...

- Barelli avec "L'abominable M. Barelli" ...

- Cubitus avec "La momie a des moustaches" ...

- Rip Kirby avec "L'arme invisible" ...

Le rédactionnel n'est pas en reste.

Il vient poser la cerise sur le gâteau !

Articles, caricatures, interviews, humour et jeux ...

Le compte y est !

Et dire qu'il faudra attendre le trimestre prochain pour déguster le deuxième numéro de la série ... un "Spécial Aventuriers" avec Bernard Prince comme invité principal ...

Par une belle soirée du printemps 1798, dans le sud-est de la France, tandis qu'un chariot, escorté de quelques braves grognards de l'empereur, s'arrête dans la cour de la ferme, le petit Pierrot trime comme un forçat pendant que son patron, une vieille brute, s'empiffre.

Le sergent Bobèche est porteur d'un billet de logement pour trois personnes.

Au petit matin, lorsque le détachement reprend la route, Pierrot a disparu.

Il ne réapparaît que trois heures plus tard, sur la route de Marseille !

Le colonel décidera ce qu'il y a lieu de faire de lui.

Peu après, à l'étape, tandis que le sergent Bobèche fait son rapport, une pipe mal éteinte met le feu à un chariot bourré de poudre. Le fourgon va sauter !

C'est sans compter sur le courage de Pierrot qui, fouettant les chevaux, va noyer la guimbarde incendiée dans une mare voisine.

Mis au courant des événements, le colonel décide que, s'il le désire, le gamin restera avec le régiment et charge le fourrier de lui trouver des vêtements secs.

Trois jours plus tard, à Marseille, la 27ème demi-brigade embarque sur la frégate Alceste à destination de l’Égypte....

Annoncé dans le journal "Tintin", en août 1961, par la superbe couverture de son 669ème numéro, un nouveau duo vient de faire irruption dans le monde de la bande-dessinée.

Rataplan, 1er tambour de la compagnie et Bobèche, sergent des grenadiers de l'empereur, vont vivre ensemble de nombreuses et passionnantes aventures.

Le texte est signé Duval, les dessins sont réalisés par Berck.

Le ton est humoristique.

Les personnages sont attachants et les scénarios inventifs.

Trois jours après leur arrivée en Égypte, ayant traversé les souks du Caire, Rataplan et Bobèche sont chargés de garder le palais du vizir Amanouil qui a fui dans le désert à l'arrivée des troupes napoléoniennes.

Tandis que le professeur Verdurette entame des travaux archéologiques.

Ce dernier découvre le secret de la piste qui mène à l'Ibis d'or, ce fameux Ibis d'or, reçu par le pharaon Sophis-Tiké du dieu Râ lui-même, qui assure à celui qui le détient victoire et immortalité...

Dès le lendemain, une expédition part vers le sud à la recherche du Sphinx bicéphale construit par le pharaon Sophis-Tiké.

Mais Youssouf, premier mamelouk du vizir Amanouil, devenu le nouveau domestique de Verdurette, est un espion et un traître.

Il organise l'enlèvement du professeur qui disparaît dans le désert....

Cette première aventure, devenue très rare et recherchée, présente les personnages et met en place la série qui comprend une dizaine d'albums.

C'est, aujourd'hui, un classique des éditions du Lombard que l'on retrouve toujours avec plaisir.

A la prison de Coquefredouille, Zizanion va délivrer Anthracite ...

L'instant est peut-être dramatique !

Peut-être ?

Pourtant tout l'intérêt de ce vieux journal de Tintin n'est pas là.

Car celui qui lit un passionnant roman d'aventures, un poétique ouvrage de fiction, oublie trop souvent que son auteur a parfois dû payer son génie de douloureuses expériences, de souffrances et de larmes.

La brève et courageuse existence de Robert Louis Stevenson en est un frappant exemple ...

Dans ce 521ème numéro de l'édition française du journal des jeunes de 7 à 77 ans, Edouard Aidans raconte le destin tragique de l'inoubliable auteur de "L'île au trésor".

C'est un récit complet en quatre planches ...

En 1860, dans une vieille maison aux confins des faubourgs d'Edimbourg, un petit garçon observe l'orage qu'il aperçoit par la fenêtre.

Mais il ne veut pas avoir peur de ce spectacle grandiose et terrible.

Il voudrait pouvoir raconter toutes les choses mystérieuses quand il sera grand.

Son imagination le perdra !

Il faut avoir, comme son père, les deux pieds sur terre.

Pour devenir ingénieur, il faut mâter la fantaisie ...

Cette courte bande-dessinée est un petit bijou d'intelligence et de talent pur.

Le journal de Tintin, tout au long de sa longue histoire, s'est fait une spécialité de ses récits complets en 4 planches.

Quelques uns se sont intéressés à de grands auteurs de la littérature : Cervantès, Shakespeare, Rabelais, Molière, G. Lenotre, Hemingway et bien d'autres ...

En 1965, un de ces récits nous faisait assister à la bataille d'Hernani.

En avril 1970, un autre nous invitait à une première boulevard du Temple ...

Des grands noms de la BD étaient aux commandes : Yves Duval, Liliane et Fred Funcken, Edouard Aidans, Fernand Cheneval, Albert Weinberg, Jean Graton, william Vance ...

La bande-dessinée, qui pourtant se faisait ici exigeante avec ses jeunes lecteurs, avait su, une fois de plus, se faire diablement attirante et talentueuse ...

L'aventure est au coin de la rue !

Au petit matin du mardi 26 septembre 1978, l'aventure est dans les kiosques du coin de la rue... avec ce second opus de "Super Tintin" consacré aux aventuriers.

Comme pour le premier numéro, la couverture est signée Dany.

Comme pour le premier numéro, le sommaire est axé sur la BD.

Bernard Prince est l'invité d'honneur.

Greg et Hermann offrent ici la première, "Billet surprise", et "L'otage", la dernière de ses aventures qu'ils ont écrites et dessinées pour nous.

Hermann passe la main. Dany relève le défi. Greg poursuit l'aventure ...

"Le nyctalope", un superbe récit complet de 11 planches, est le premier résultat de cette nouvelle collaboration.

Ça promet !

Et le festival de la BD se poursuit avec :

- Vega dans "La dernière île" de Coria et Desberg ...

- Steve Canyon avec "Un colonel nommé Canyon" de Caniff ...

- Martin Milan dans "Tant qu'un chien t'attendra", un petit bijou de Godard ...

- Cubitus avec "Bernard Pince, moi ..." de Dupa ...

Du côté rédactionnel, on trouve quelques belles surprises comme cette "shortstory", "L'aventurier", écrite par André-Paul Duchâteau et illustrée par Geri, ; comme ce dossier, en trois pages, intitulé "Un prince nommé Bernard".

Ce second "Super Tintin" transforme l'essai !

Il est un de ceux, parmi les 37 numéros que va compter la série, qui sont devenus classiques, introuvables et très recherchés ...

En 1965, il y a cinquante ans déjà, avec ce magnifique numéro spécial de soixante pages, le journal de Tintin souhaitait un "Joyeux Noël" à ses jeunes lecteurs.

Aujourd'hui, en me replongeant dans ces délicieuses vieilles pages, à mon tour, je souhaite aux trois ours, à tous ceux qui contribuent à faire vivre le plus beau cercle littéraire de la toile et aux auditeurs de "Radio Babelio", de bonnes et heureuses fêtes de fin d'année.

Il y a plusieurs raisons de vous replonger dans ce numéro "Spécial Noël".

Peut-être que, comme Gil et Jim, vous préparez vos sports d'hiver.

Alors Ernest Azara et J.P. Chappuis vous rappelle avec une tendre histoire en six planches que "Chez Touski tout est ski" ! ...

Yves Duval et Mittéï vous présentent, petit bijou en quatre planches, "le cantique de Noël" d'après un conte de Charles Dickens ...

Joël Acar relate le conte inédit du "Noël du cosmonaute" ...

Géri, avec "Pif et le facteur", souhaite, en quatre planches, un joyeux Noël à l'inventeur de la formule qui permet de transformer le camembert en caviar ! ...

De la bande-dessinée, encore de la bande-dessinée avec les histoires à suivre en cours :

- "Spaghetti contrebandier" par Dino Attanasio ...

- "Piège pour Ric Hochet" par Tibet, A.P. Duchateau et Mittéï ...

- "Les tigres de mer", une aventure de Dan Cooper par A. Weinberg ...

- Un exploit de Michel Vaillant, "les chevaliers de Königsfeld" par Jean Graton ...

- "Piste pour Santa-Fé" avec Ringo, un de la Wells-Fargo par William Vance ...

- Les 3A dans "signaux dans la nuit" par Mittéï et M. Vasseur ...

Et même si dans la double page centrale, Hoviv vous emmène sur les pistes, le rédactionnel, riche lui-aussi de quelques petits trésors, n'est pas en reste :

- L'article "to be or not to b'igloo" est illustré par Bretecher ...

- Jean-Paul Belmondo est le héros casse-cou de Jules Verne dans "les tribulations d'un chinois en Chine" ...

- Honda vous présente sa nouvelle 450 cm3 de 57 chevaux ...

Un grand jeu "le slalom géant", sorte de "petits chevaux" mâtiné de 'jeu de l'oie" fera la joie des jeunes lecteurs de 7 à 77 ans ...

C'est en refermant ce vieux journal, le moment idéal de vous souhaiter un Joyeux Noël ! ...

Sur l'autoroute du Sud, un barrage routier est tendu. Une dénonciation anonyme a prévenu le commissaire Bourdon que deux complices d'un gang de faux-monnayeurs tenant en échec la police depuis longtemps, se rendraient à Lyon. Et ce matin-là....

A cette époque, Martin Milan travaillait en Louisiane...Son job consistait à asperger d'insecticide les immenses récoltes de l'état. "Saupoudreur", que ça s'appelle, un sale boulot....

Tiens...Ce château est hanté...et par un fantôme qui a une voix grotesque !....

En 1928, quelque part au Canada, non loin de la frontière des États-Unis, il était une fois : "deux Bross et un manche à balai", les nouveaux contrebandiers volants....

Le 27 février 1970, le basketteur Yan Malec, en déplacement à Milan avec son équipe, fait une prestation de toute grande classe. Le soir même, il est renversé par une auto qui prend la fuite...Six mois d'hôpital ! Le 6 mars 1970, un avion léger atterrit de nuit sur la lande où se dresse le château-labo d'Olympio....

En nettoyant le grenier, entre une queue de baleine confite et une dent de cachalot, tonton Sémaphore a retrouvé le plan du trésor de Morgan-wawa-le pirate !....

Revenant, un soir d'une inspection de ses terres, Chevalier Ardent est frappé par un spectacle insolite...Il voir passer, devant lui, un chien et ce chien porte sur son dos une forme vivante ? Un enfant ?.....

Aidé du shériff, Ringo a pu remettre la main sur trois scélérats, déserteurs, assassin et voleurs. Le chemin du retour passe par le cimetière où Whoopy a caché son or....

Rien que des aventures complètes et inédites !

Ric Hochet, Martin Milan, Robin Dubois, les frères Bross, Olympio, Cubitus, Chevalier Ardent, les chroniques de l'heureux Zélu, Modeste et Pompon et Ringo constituent le sommaire de la partie "bande-dessinée " de ce septième numéro de Tintin Sélection paru en septembre 1970.

La partie rédactionnelle s'intéresse aux "Astrobus" et "astronefs", engins qui vont tuer l'avion, à l'escrime, à Alcatraz, aux voyages de Jim Lovell et au chiffre 13.

De nombreux jeux viennent égayer le tout !

Ce petit volume est un condensé de plaisir et de bande-dessinée.

Le journal de Tintin et moi célébrons en même temps notre anniversaire …



Car le célébrissime hebdomadaire destiné à la jeunesse est né le 4 octobre 1946, et moi le 6. Et effectivement, la devise du journal est respectée car, à 77 ans, je ne suis plus en mesure de parcourir les aventures des héros de la bande dessinée franco-belge de ma prime jeunesse puisqu'il ne paraît plus depuis le 29 novembre 1988.



Mais cela ne m'empêche pas de relire régulièrement les albums de mes auteurs préférés.



Un ouvrage-hommage, donc, en un pavé de 400 pages entrelardées d'analyses – déjà lues ailleurs – et de reprises des personnages connus et moins connus qui ont fait la gloire de ce phénomène de l'édition.



En réalité, Tintin en édition française paraît le 28 octobre 1948 avec le jeune éditeur Georges Dargaud. On connaît la suite.



Pour moi, certaines découvertes … et une large déception. D'abord, et c'est juridiquement inattaquable, pas une seule représentation du héros à la houppette puisque Georges Remi a interdit qu'on perpétue son oeuvre aujourd'hui bouclée comme une huître. Sauf … une parodie grossière en dernière page où l'on voit un Tintin vieilli, affublé d'un pantalon au motif de peau de léopard, et un stylo fiché dans le nez. Quelle dérision !



Pour moi, mes héros de bande dessinée préférés sont restés ceux de ma prime jeunesse : Blake et Mortimer d'Edgar P. Jacobs (première apparition le 26 septembre 1946), Alix (1948) et Lefranc (1952) de Jacques Martin. J'ai raté Thorgal (né en 1977), mais il appartient à la génération de mes petits-enfants.



L'hommage-pastiche à Blake et Mortimer m'a semblé de bien piètre qualité, bien inférieure à celle des aventures contemporaines publiées chaque année par ses successeurs et que je ne manque jamais … celui mettant en scène Alix m'a un peu choquée.



Rendons à César ... L'essor de la bande dessinée au cours de cette seconde partie du XXème siècle est en grande partie due au journal de Tintin. Selon Julien Bisson, « il est frappant de voir à quel point la BD de cette époque a contribué à forger notre imaginaire visuel. Parfois en transposant, pour un public plus jeune, l'atmosphère ou les décors de l'âge d'or d'Hollywood : péplums, films noirs, westerns spaghettis … ». Dont acte.



Pour ma part, il est indéniable qu'une partie de ma culture historique et de mon intérêt pour les courants géopolitiques trouve ses racines dans ces personnages purs, invincibles … et malins, créés par des scénaristes et graphistes particulièrement talentueux et une impression impeccable.



Ce recueil de parodies m'en a fait découvrir des nouveaux ou ignorés. Je ne suis pas certaine d'y avoir gagné en sagesse.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Hélas non ! Je n'ai pas la chance de posséder ce premier numéro mythique. Je souhaitais seulement rendre hommage à ce journal qui nous a permis de découvrir des auteurs comme Hergé, bien sûr, mais aussi Paul Cuvelier, Jacques Martin, Edgard Jacobs, Raymond Macherot et beaucoup d'autres dont les histoires nous apportaient tant de bonheur au fil des semaines.