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3.78/5 (sur 492 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Longford , le 07/1961
Biographie :

Richard Flanagan est un écrivain australien.

Descendant d'irlandais exilés en Australie, il nait en 1961 en Tasmanie dans une ville minière.

Romancier à succès, Richard Flanagan est originaire d'une ville minière d'Australie. Après un diplôme à l'université de Tasmanie, il quitte l'école à seize ans pour aller travailler dans le bush. Il reprend ses études et sort diplômé de l'université de Tasmanie en 1982, après avoir obtenu une bourse d'études pour Oxford.

De retour dans son pays, il participe à des expéditions en canoë et se consacre rapidement à l'écriture. Les paysages australiens inspireront ses romans.
Il publie des travaux journalistiques et de nombreux documentaires avant de se lancer dans l'écriture romanesque.
C'est son second roman qui lui offre le succès.
En 2002, il reçoit le Commonwealth Writers Prize in the South East Asia & South Pacific Region pour 'Le Livre de Gould' qui évoque le système pénitentiaire australien du XIXe siècle.
Il vit actuellement avec sa famille dans sa Tasmanie natale.
Il remporte le Man Booker Prize 2014 pour The Narrow Road to the Deep North.
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Source : wikipedia / evene.fr
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Rencontre avec Richard Flanagan à la librairie La Galerne du Havre pour la parution de "Première personne". 11 septembre 2018.


Citations et extraits (235) Voir plus Ajouter une citation
L'enjeu, dit-il, ce n'est pas seulement la voie ferrée, bien qu'il faille la construire. Ni même la guerre, bien qu'il faille la gagner.
L'enjeu, c'est d'apprendre aux Européens qu'ils ne sont pas la race supérieure, compléta Nakamura.
Et de nous convaincre que c'est nous, ajouta le colonel.
Pendant quelques temps les deux hommes se turent, puis le colonel Kota récita :

"Même à Kyoto
Quand j'entends le coucou
Je rêve encore de Kyoto"

Bashо̄, dit Nakamura.
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Il adorait ses parents. Mais il n'était pas fier d'eux. Leur principale réussite était d'avoir survécu. Il lui faudrait une vie entière pour mesurer quel exploit cela représentait.
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Il comprend le culte voué par le Christ aux vertus de la souffrance. Il avait eu une grande discussion avec le père Bob à ce sujet. Il espère que le Christ a raison. Mais lui-même n'est pas d'accord. Non, pas du tout d'accord. Il est médecin. La souffrance est la souffrance. Ce n'est pas une vertu, pas plus qu'elle ne rend vertueux, ni qu'elle engendre nécessairement la vertu. Le père Bob est mort en hurlant, dans la terreur, la douleur, le désespoir ; il était veillé par quelqu'un dont Dorrigo savait par ouï-dire qu'il avait été l'homme de main brutal d'un gang de Darlinghurst avant-guerre. La vertu est la vertu, et comme la souffrance, elle est inexplicable, irréductible, inintelligible.
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Nakamura travaillait avec des cartes, des plans et des graphiques japonais pour imposer l'ordre japonais et la raison japonaise à une jungle sans ordre ni raison, à des prisonniers de guerre malades ou agonisants, dans un vortex apparemment sans cause ni effet, un maelstrom vert grandissant qui tournoyait de plus en plus vite. Ce maelstrom recevait et produisait des ordres, des flots interminables de "romusha" et de prisonniers de guerre qui apparaissaient et disparaissaient, aussi imprévisibles et inconnaissables que la rivière Kwaï ou le bacille du choléra.
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Toutes ces discussions sur l'amour ne riment à rien, continua le prétendant. On n'a pas besoin d'amour. Les meilleurs mariages sont ceux entre gens compatibles. La science prouve qu'on génère tous des champs électromagnétiques. Quand on rencontre quelqu'un avec des ions de signe opposé alignés dans la bonne direction, on est attiré. Mais ce n'est pas de l'amour.
Alors c'est quoi ?
Du magnétisme, répondit le prétendant.
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Elle n'avait qu'une envie : partir, devenir quelqu'un d'autre, ailleurs, se mettre en mouvement et ne jamais s'arrêter. Et pourtant plus cette part secrète d'elle lui hurlait de s'en aller, plus elle se rendait compte qu'elle était prisonnière d'un seul lieu, d'une seule vie. Or Amy Mulvaney aurait voulu mille vies, et surtout qu'aucune d'elles ne ressemble à la sienne.
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Mais il devait aider Tiny. Personne ne lui demandait pourquoi il le faisait ; tout le monde le savait. Il était solidaire. Darky Gardiner avait Tiny en horreur, le tenait pour un imbécile, mais il ferait tout pour le maintenir en vie. Parce que le courage, la survie, l'amour, toutes ces choses n'étaient pas l'affaire d'un seul homme. Elles étaient l'affaire de tous, sinon elles mouraient et chaque homme avec elle ; ils avaient acquis la conviction qu'abandonner un homme, c'était s'abandonner eux-mêmes.
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Peut-être lire et écrire des livres est-il une des ultimes défenses qui restent à la dignité humaine, parce qu'à la fin ils nous rappellent ce que Dieu nous a jadis rappelé avant de s'évaporer. Lui aussi dans cet âge d'humiliations incessantes - que nous sommes plus que nous-mêmes, que nous avons une âme. Et davantage, de surcroît.
Ou peut-être non.
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Mais le colonel montait déjà sur scène. Il remercia les participants, puis expliqua que la division arbitraire de l'Empire britannique en différentes nationalités était une fiction. D'Oxford à Oodnadatta ils formaient un seul peuple.
Son accent était fluet, ténu. Il n'avait aucune talent oratoire, mais la conviction erronée que son grade faisait de lui un orateur. Il jouait de la flûte avec son cul, comme dirait Gallipoli von Kessler.
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Peut-être ne donnait-il pas à l'amour le temps et la place qu'il fallait. Il logeait celui-ci tant bien que mal, et il lui échappait d'un coup d'aile. Peut-être préférait-il - sans pouvoir dire pourquoi - la trajectoire prévisible du travail aux cercles désordonnés de l'amour, une couverture bien pliée à des bras qui s'ouvraient tout grands.
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