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Citations de Rivers Solomon (100)


Elle lut, jour après jour, les aventures du petit garçon vêtu de rouge dans la neige, comme si elle mettait la femme au défi de se moquer de sa prononciation imparfaite. Puis les semaines passèrent et Vern lut un autre livre, et un autre, encouragée par la cruauté de la femme – des livres aux pages cartonnées, des livres d’images.
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Vern avait toujours envie de leur crier : il n’y a pas d’église, pas de philosophie, pas d’école de pensée, il ne faut avoir confiance en rien. Croire en quelque chose, c’est faire le sacrifice de vos facultés. Pour avancer, il faut accepter de se battre
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-Les dieux apprécient ceux qui résistent, dit Ziza.
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Généralement, quand on détruit l’ordre des choses, la nature aime bien rétablir l’équilibre.
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La colère est une énergie. Une jeune femme, esclave dans le Sud, s'aperçoit qu'il lui est possible, en un instant, de se libérer, de tout changer, de se donner une nouvelle vie. Elle bondit sur cette occasion, férocement, intensement, et les conséquences de ce geste se feront sentir jusque dans le monde des esprits.
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J'ai trois ans, je n'ai toujours pas de dents, maman m'emmène voir un dentiste, qui me greffe des tessons de verre directement dans les gencives.
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Flick hurlait, hurlait, et Aster sut, à ce moment précis, que les dieux n'existaient pas, car les dieux, s'ils avaient existé, auraient immédiatement mis fin à cette horreur.
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Moi, je m'arracherais le cœur et je le jetterais dans le néant, si ça lui permettait de battre, même pour juste une fraction de seconde, ailleurs que dans cette saleté de cage de merde.
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Aster n'était qu'à quelques dizaines de centimètres de lui, mais elle avait l'impression que, pour lui toucher la main, il lui aurait fallu traverser un gouffre aussi vaste que l'Univers tout entier. Et ses études de physique lui avaient appris que l'Univers était en expansion constante.
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Le Souverain Nicolaée gisait sur la table, la cage thoracique ouverte, comme le plus amer des pamplemousses.
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Il n'y a pas d'église, pas de philosophie, pas d'école de pensée, il ne faut avoir confiance en rien. Croire en quelque chose, c'est faire sacrifice de vos facultés

Vern s'étonnait souvent de constater que de grandes similitudes existaient entre le pays des Caïn et le monde extérieur. Les maris qui cherchaient à dominer leurs femmes et les femmes qui ne savaient pas comment faire pour quitter leurs maris
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Elle avait le calme d'un chanteur de blues, le calme d'un lac.
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La forêt transforme le chagrin en fleurs.
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Si tout le monde répète sans cesse qu'on ne vaut rien du tout, il est difficile de ne pas le croire.
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Souffrir, c'était encore vivre, et vivre, c'était affirmer la possibilité de changer, de se racheter.
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Nue, allongée sur l’herbe cristallisée de givre, Vern attendait avec impatience de devenir ce qu’elle deviendrait. De la boue recouvrait ses pieds, son dos, son fessier, s’introduisait partout où cela était possible, mais elle ne s’en préoccupait pas. Dans ce mélange de terre et d’eau, la séparation entre le sol et le corps s’évanouissait.
__p.388
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Yetu l'invita à la suivre, à s'enfoncer dans l'univers magnifique des abysses. Pendant presque toute la durée de son existence, elle n'y avait prêté aucune attention ; déchirée entre le présent et le passé, elle avait été incapable de s'intéresser même aux circonstances les plus banales. Mais le monde était sublime et infini, et elle avait enfin trouvé la place qui était la sienne.
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Nous plongeons vers les abysse, là où notre second mère nous avait mené une fois. La pression y est immense et nous enserre. Nous nous enfonçons dans les eaux froides et noires. Les abysses seront notre soeur, notre parent et nous en auront fini avec notre solitude
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Les deux-jambes avaient une façon bien spécifique de catégoriser le monde, qui ne plaisait pas à Yetu. Cela, elle ne l'avait pas oublié. Ils organisaient le monde comme les deux camps d'une guerre : eux, les deux-jambes, en lutte contre tout le reste. Quand Suka parlait de cultiver la terre, il ou elle en parlait comme d'une domination, comme si ce qu'elle produisait lui appartenait, au lieu d'une simple coexistence, comme il ou elle venait de le dire au sujet des animaux.
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Les nourrissons de toutes les espèces en veulent toujours plus : plus de caresses, plus de nourriture, plus de réponses, plus de douceur, plus d'univers, plus d'océan, plus de nouveauté, plus de connaissances.
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